La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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L'arafelin c'est éloigné du campement dans la direction opposée à Rhuidan. Le réprouvé est mort mais il lui a beaucoup appris... Le jeune homme saisi la source et commence à tisser les flux...
Un cri a retenti dans le campement. Au moment, je vois un... un mur de lumière???!!! apparaitre devant Kearan. et... il... passe à travers?! ca ressemble un peu aux "trous" qui se sont ouverts au dessus de Kyrafine dnas les terres humides, laissant tomber des jeunes aes sedai sur sa tête...
Ce maudit canalisateur est vraiment louche! Pas question de le lâcher d'une semelle! Ignorant l'agitation qui s'est emparée du campement je me jette à sa poursuite et je... traverse ce miroir argenté.
Alors que j'étais à proximité de lui Karion ne s'est même pas retourner même pas un regard... Il avait l'air concentré, totalement ailleurs...
C'est alors que j'entends des bruits. Je me retourne et vois les aiels déboulés comme des furis. Ils ne sont pas très nombreux mais leur fureur en dis long sur leurs intentions. Je sais exactement où se trouve la ville et si j'y vais en courant ils me rattraperont. Et je ne préfère pas qu'ils me rattrapent...
Enfin le retour à l'action. Ca commençait à me peser, ces heures d'entrainement sans aucune pratique...
Je réagis comme je ne l'avais jamais fait. Je suis un asha'man et je compte bien leur prouver. Instantanément je sens la Source m'envahir. Malgré toute cette concentration, je sens encore la souillure, toujours aussi forte et dégoutante, et le Pouvoir, toujours plus furieux.
Je n'ai pas le droit à l'erreur. Je dois penser aux conséquences avant tout. De la Terre, c'est la Terre qui me sauvera...
Je me dépèche car les aiels sont bientôt à porter de lances. Je tisse des flux de Terre. Au départ il ne se passe rien. Puis le sable se soulève petit à petit, et un grondement se fait sentir de plus en plus fort. Puis c'est toute la Terre qui se met à trembler...
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Sang et sacré cendre !
Je me suis laissé emporter par le Pouvoir et ai tisser des flux beaucoup trop gros. Le tremblement de terre est plutôt impressionnant mais j'ai complètement rater ma cible ! Un aiel est quand même légèrement déséquilibrer mais il se ressaisit vite et repart. Toujours plus vite. Je peux désormais apercevoir leurs yeux, juste au dessus de leurs shoufas et j'aurai presque préféré ne pas les voir.
Mais à travers le vide tous ces sentiments sont tellement loin. Le Pouvoir est toujours en moi. Près à déferler une fois de plus. J'attends près à réagir.
Il y est presque ! Comment as t-il osé? Comment as t-il pu oser faire cela après la peine que je me suis donnée à lui expliquer ce que représenter Rhuidean à nos yeux. Je vais le.... je vais le .... Du sang s'écoule le long de mes lèvres. Je ne le laisserai pas souiller la terre de nos ancêtres.
Je suis encore loin de le rattraper mais je pourrais facilement l'atteindre avec ma lance. Mais je ne verserais pas de sang à Rhuidean...pourtant le voir en cet endroit me donne envie de faire quelque chose de...stupide. Quit à ne plus remettre les pieds dans mon enclos.
Non, je ne peux pas, je ne veux pas le tuer ici, mais ce n'est que partie-remise !
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Je saisis ma lance, le jette de toute les forces et elle se plante juste entre ces jambes. [i]Parfait ! J'espère l'avoir suffisamment déconcentrer pour me permettre de l'arrêter.
La femme. Je la reconnais. C'est elle qui était là quand Niedja est mort. C'est un véritable flot de haine qui transparet de ses yeux. Et pourtant elle ne m'a pas tué, alors qu'elle aurait pu... Je n'aurai pas eu le temps de réagir.
La paix de Rhuidean... C'est ça qui l'en a empêché... Mais ils ne sont peut-être pas tous aussi respectueux qu'elle ne l'est envers la tradition.
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Je tisse des flots d'air. Ce n'est pas ce que je sais le mieux faire mes cette fois-ci mon tissage est parfait. C'est une véritable bulle qui part de moi et s'enfonce dans la brume.
(RPOff: Et avec un tel lancé que personne ne dise rien cette fois ! Même pas Arwen ou Noemy )
Je ne prends pas le risque de fixer le tissage et le maintiens moi-même. Je me retourne avec un dernier regard vers la guerrière. Elle peut essayer quoi que soit désormais elle ne pourra pas m'atteindre. Mon retour s'annonce par contre difficile...
Niwan avait couru, aussi vite qu'elle avait pu. Elle venait de voir Noemy lancer une lance pour ralentir ce sorlat! Elle avait dépassé le "combat", elle était placée entre Rhuidean et l'homme. Elle ne le laisserait pas passer. Le sang ne devait pas couler , mais il n'allait pas entrer dans Rhuidean!
Elle se lança contre lui , afin d'être au corps à corps, du sang ne devait pas être versé! Elle devait juste l'immobiliser en attendant de l'aide de ses autres compagnons!
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Niwan se lança sur Alback pour le faire tomber et se retrouva à terre avec Alback. Elle leva les yeux et vit qu'elle était dans la bulle crée avec le pouvoir. Cette idée l'a mis mal à l'aise. Mais elle devait empêcher cet homme de pénétrer dans Rhuidean!
Je viens de quitter les gens des terres humides et l'Aes Sedai quand j'entends le cri d'alerte résonner.
-Vous avez osé...
Je me précipite sur les lances les plus proches que je tiens et tamps pis pour leur propriétaire. Plus loin je distingue ma presque soeur courrir vers la source du bruit. Un grondement résonne, la terre tremble puis tout se tait.
*Nul ne profannera Rhuidean tant que je vivrai. Il faut empêcher celui qui l'a tenté. Il payera!*
J'arrive enfin à proximité du combat. Un vingtaine d'aiels se précipite pour arrêter l'impie. Pourvu qu'aucun n'outrepasse la paix de Rhuidean!
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Je me précipite vers l'homme pour tenter de l'arrêter mais suis stopée par un mur invisible que je heurte de plein fouet et qui me propulse en arrière sous le choc.
Alors que je me retourne j'ai juste le temps d'apercevoir une forme se jetant sur moi. Je tombe au sol avec elle.
A la gârce ! J'aurai du nouer les flux !
Alors que je pensais ma dernière heure venue, l'aielle me plaque au sol et tente de m'immobiliser. Et y réussit.
Grâce à cette fichue paix de Rhuidean elle n'a pas osé aller plus loin...
J'en profite alors pour commencer à nouer mon tissage, les autres ne doivent surtout pas pénétrer dans ma bulle d'Air.
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(RPOff: Ouf ! Vous pouvez pas savoir le soulagement...)
Malgré la douleur j'y arrive petit à petit. Je n'ai pas encore l'habitude de cette exercice. Alors c'est d'autant plus dur. Mais j'y suis enfin. On va pouvoir passer à la suite...
Niwan tente tant bien que mal de frapper l'homme afin de l'empêcher de faire d'autres trucs horribles avec le pouvoir. Elle lui donne quelques coups mais cela ne semble pas suffire. Elle n'ose pas utiliser ses lances...
Je peux désormais me concentrer sur le combat. La guerrière est plus forte que moi et plus expérimentée mais elle ne se sert toujours pas de son poignard ou de ses lances. Je suis totalement ouvert à la Source. Je ne l'ai jamais autant senti vibrer à travers moi et la corruption n'a jamais été aussi dégoutante.
Désormais c'est un sentiment de nausée qui m'empêche de combattre correctement. Tant pis, je me laisse presque faire. Pour mieux lancer mon prochain tissage.
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J'essaie de la dégager avec un flux d'Air mais la répulsion provoquée par la corruption de Ténébreux m'empêche de me concentrer et le tissage qui aurait du la propulser contre la paroie de la bulle et l'assomer, s'évanouit à peine tisser...
Le combat continu.
Niwan, bien entrainée au corps à corps, se souvient de ses entrainement avec ses sœurs mais aussi les autres Aiels et Arhym...Ah s'il la voyait ! Elle ne doit pas se laisser faire , elle doit montrer qu'elle peut y arriver! Désormais elle focalise toute sa force dans ses poignets et ses jambes ... Elle doit juste l'assommer , elle ne doit pas le faire saigner!
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Argh!!! Espèce de chien galeux ! Comment peux tu éviter mes coups de cette façon ? Tu es souillé par la source ! Tu vas voir ! Je vais te donner ce que tu mérites !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le garçon fronce les sourcils en me regardant fixement. J'ai du mal encore à accepter que je suis père. Il le faudra bien.
- Tu es donc le fils de Douriane... le petit-fils de Melmor. Mon fils. J'ignorais totalement ton existence. Il va juste falloir que je m'y habitue.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Mon... père. Je comprends maintenant pourquoi j'étais intrigué, attiré par le chevalier... Je me sens étrange. Je ne sais pas comment j'ai fait pour susciter ces images. Et puis, pourrai-je lui pardonner de nous avoir abandonnés ? Ma mère n'aurait sans doute pas été violée et tuée par ces brigands ! Il l'aurait défendue, il les aurait tous tués. Grand-père m'a dit qu'il était le meilleur épéiste qu'il ait jamais connu. Mon père...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- La mort de ta mère me chagrine. Celle de Melmor aussi, mais elle est dans l'ordre des choses. Pas celle de ta mère. Elle est profondément injuste. Je sais : tu te dis que j'aurais dû être à vos côtés pour vous protéger. Si j'avais su que Douriane attendait un enfant, je ne serais pas parti.
Suis-je sincère ? Je ne le sais pas moi-même. Peut-être aurais-je quitté l'Amadicia et les ruines de mon château malgré tout... Qui pourrait le dire après tant d'années, tant d'évènements ?
- Comment t'appelles-tu... mon fils ?
C'est vrai qu'il est muet. J'interroge du regard la jeune fille qui l'accompagne et qui l'a défendu avec tant de courage.
Son... fils. Comme je le regarde, je les regarde, la ressemblance parait flagrante, mais le choc n'en est pas moins important. Dois-je me réjouir ? Est-ce que l'on se réjouit dans ces circonstances ? L'atmosphère ne semble pas être au bonheur pourtant, au-dessus du corps inanimé de la femme rousse, et j'éprouve... non je... c'est au fond de moi comme un coup douloureux, alors que je me sens soudain bien loin de Tristan, bien loin des liens qui les unissent, en... trop ? Le regard du chevalier se pose seulement sur mon inexistance pour me rappeler à mon... rôle. Celui qui s'est imposé peu à peu en tout cas. Mais je ne le regarde pas, moi, alors que je réponds dans un sourire distant :
"Tristan... il s'appelle Tristan."
Du moins aurais-je appris à travers lui une partie de l'histoire du musicien. Douloureuse, aussi...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Tristan ? Un beau nom. Sans doute approprié.
Le sourire de la demoiselle ne masque pas une grande détresse. Son histoire ne doit pas être plus réjouissante que celle de mon fils. Je m'adresse aux deux jeunes gens, presque encore des enfants :
- Il y a longtemps que vous vous connaissez ?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La première fois que mon nom est prononcé par celui qui m'a conçu sans même le savoir. Sensation étrange, dérangeante, douce pourtant. Moi, qui ai perdu ma voix à cause de ce qu'a subi ma mère, sous mes yeux d'enfant, je ne pourrai pas dire à mon tour "Père". En ai-je vraiment envie, d'ailleurs. La rancoeur est toujours là, comme un poison. Je reprends la main d'Erylin. Ses doigts sont comme un oiseau tiède, un peu affolé au creux de ma main.
Je ne la lâcherai pas. Elle est mon point d'ancrage. J'ai besoin d'elle.
Nous formons deux couples étranges. Deux enfants perdus. Un chevalier et sa Dame évanouie, une fille qui n'a pas plus que mon âge. Elle canalise. Et je suis un canalisateur.
La jeune guerrière s'acharne, s'énerve, mais n'arrive à rien. Elle me maîtrise toujours au sol mais sans trop de résultat. On voit quel n'a pas l'habitude de se retenir et le fait qu'elle ne veuille pas faire couler mon sang la gêne considérablement.
Bon il ne reste plus qu'à recourir au bonne vielle méthode...
En une seconde tout un flash de souvenir qui se bousculent dans ma tête. Les jeunes femmes, leur détresse et mon exil... Personne n 'est au courant de tout cela, bien évidemment. Je me prépare donc à le faire, le plus vieux tissage que j'ai appris, celui que je réalisais déjà avant même de connaître ma condition de canalisateur...
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Je tisse un fin entremêlât d'Air, de Feu, de Terre et d'Eau. Avec une forte dominance d'Esprit. Je lance la Compulsion. Elle est fichue.
"- Oui... je vois ça." Je ne le savais pas...voila pourquoi il tenait tant à s'entrainer auprès de l'homme mort hier soir. Hier soir, j'ai l'impression que cela fait 5 jours que c'est homme nous créaient des ennuies !
Niwan ne bouge plus, je commence à m'inquiéter.
Je continue ma course vers Alback et sert le poing.
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J'essaye de la frapper le plus fort possible sur la poitrine. Le frapper au visage risquerait de profaner Rhuidean. Mais le Pouvoir le protège mieux que ce que je n'aurais imaginer. [i]Il ne perd rien pour attendre !!
La main de Tristan se referme autour de la mienne. Je réponds à son étreinte, ramène sur lui mon regard. Depuis longtemps ? Je ne sais pas... , il y a eu la fuite, d'abord, puis Lugard, puis... Le considérant toujours, c'est pourtant au chevalier que je réponds, distraitement :
"Oui."
Assez en tout cas pour que ça ait de l'importance, pour moi.
Il y a des bruits et des cris dehors. Je tourne brièvement la tête vers l'extérieur, mais ça semble loin, toujours de l'agitation. La tension est palpable, ici aussi, je les sens se regarder avec un certain malaise. Tout bas, je lâche :