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Lugard (et ses environs)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 11/10/06 à 16:07)
L'armée d'Aedmun est pour l'instant aux portes de Lugard. Danner est à l'interieur avec quelques groupes pour déstabiliser ce qui reste des forces de l'ordre dans la cité.
J'ai tué ces chiens en manteaux blancs qui étaient sur place... Ils ont souffert...
Un regard reconnaissant passe de Karion à Kearan. J'incline la tête pour acquieser à sa question coupant court à tout autre questionnement.Je me replonge ensuite dans un silence visant à oublier tout ce qui se passe
Jeté sur les épaules de Kearan, le jeune homme -du moins en a t-il l'apparence- émet une sorte de râle de douleur, avant de replonger dans les ombres de l'inconscience. Ses vêtements blancs, ses cheveux clairs, sont gris de poussière, et alors qu'il paraissait si grand tout à l'heure, sa frêle stature saute maintenant aux yeux de tous ceux qui daignent le regarder. Inerte, une légère tension marque encore ses traits, peut-être sous l'effet du Bouclier qui le sépare de la Source. Quoi qu'il en soit, il ne sera certainement pas en mesure d'opposer une quelconque résistance avant un bon moment.
- Vous connaissez l'autre comme nous? Celui qui était à cheval. J'ai peur que les Aes Sedai ne lui mette la main dessus... J'ai pour but de rassembler nos semblables autour de celui qui saura nous guider contre l'ombre... Mais pour le moment je ne peux rien pour lui, il faut d'abord vous sortir de là.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Ma tête bouillonne de pensées: Il faut que je les suive! Savoir ce qui va se passer ensuite!
J'observe le corps de l'homme en blanc, qui n'a plus rien d'un géant, et constate que malgré la chute qu'il a subit, il semble plutôt en forme.
Je me dirige vers le groupe en formation:
-Je ne sais pas qui vous êtes et pourquoi vous vous battiez, mais ce que je sais c'est que l'endroit va bientôt grouiller d'Aes Sedai et que toutes personnes qui a assisté d'aussi prés à votre petite bataille céleste risque de se voir "réquisitionné" par la tour blanche. Alors je crains de ne pas avoir d'autre choix que de vous suivre temporairement.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Jet d'intuition
[d10]
Un homme vient de se joindre à nous en parlant d'Aes Sedai et du danger de rester sur place. Me tournant à demi, j'observe ses yeux et le pli de sa bouche. Je ressens de la méfiance et même un vague dégoût à son encontre. Est-il vraiment ce qu'il prétend être ? Je me promets de garder un oeil sur lui.
Jet de constitution
[d10]
Ma blessure n'a pas trop aimé l'effort que j'ai fourni en hissant Erylin sur le cheval. Non qu'elle soit lourde, bien au contraire mais sa fatigue extrême et ma propre condition physique ne m'ont pas facilité la tâche. J'espère que je ne perds pas trop de sang. De toutes façons, ce n'est pas le moment de s'en occuper. Nous devons d'abord sortir de la cité surtout si elle grouille d'Aes Sedai !
Sans mot dire, j'ai suivi les divers échanges, soucieuse. Mon cheval n'est pas loin, à quelque pas, dans l'auberge, je vais sans doute devoir aller le chercher discrètement.
Il y a trop de nouveaux venus pour que je me risque à demander des explications à Karion, néanmoins je m'approche de lui pour porter la main au front de celle qu'il tient dans ses bras.
"Elle est inconsciente depuis longtemps... Que lui est-il arrivé ? Et l'autre, lui, l'homme en blanc qui a ... canalisé, inconscient, va-t-il le rester longtemps ? S'il se réveille... Enfin, cet homme a raison " Je désigne Iarl " Les Aes Sedaï ne sont pas loin. Que faisons nous, Karion ? "
Je m'adresse à lui en priorité. Je ne sais pourquoi ... Je devrais partir en courant, mais...
Je rajoute soudain :
"Oh ! Et la Tour Blanche est là, certes, mais il y a aussi ces damnés Blancs Manteaux ! On les a vu sur la place, pendant que... Pendant que... Encore que vos... Vos tours de passe passe les aient fait fuir. Pour l'instant..."
Juchée sur le cheval de Tristan, j'ai durci mon visage et l'éclat de mes yeux, lèvres serrées, l'air distant comme si rien ne pouvait m'atteindre. Je ne veux pas regarder autour de moi, pour voir ces gens que je ne connais pas, et ces... hommes surtout, il ne faut pas que je les regarde. Pas même celui qui se tient à mes côtés, le musicien. Depuis qu'il a un nom, il me semble différent... il n'est plus la mélodie d'une flûte qui danse dans les airs, et je ne sais pas si c'est bien.
Pourtant... malgré moi, mon regard revient sans cesse sur son bras ensanglanté, cette blessure d'aspect si... si... Est-ce qu'il souffre ?
Crispant les poings sur les crins du cheval, je serre les dents de toutes mes forces, avec rage, avant que finalement ma voix s'élève, sur une question lancée plus sèchement qu'il n'aurait fallu :
Vous... vous avez mal ?
Le ton tranchant ne laisse pas deviner grand chose de mon inquiètude, alors que je détourne la tête pour regarder le chemin devant nous. Une voix de femme, plus loin, prononce "ces damnés Blancs Manteaux !" Je me raidis plus que jamais. Encore ! Fuir, il faut fuir... Mais les Blancs Manteaux, ils sont partout, avec ou sans capes. Qui sait si l'un d'eux n'est pas avec nous ? Je pâlis à cette pensée. Mais il y a des Canalisateurs partout pour les envoyer brûler en enfer !
Après ce spéctacle merveilleux que j'ai vu de mes yeux ébahis, Karion est dans mes bras. Alors plus rien ne compte, il est simplement là, ça suffit, ça m'emplit toute entière. Tout va bien. Même si je perçois au loin sa ... nervosité, son agitation, je me sens bien, détendue et pour la première fois depuis longtemps, en sécurité.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je reste pour le moment à l'écart, caché derrière ce qui fut une habitation. J'ai remis ma lame au fourreau, et j'ai rabattu mon capuchon noir sur mon visage. J'observe cet étrange groupe qui se forme.
[d10]
Seulement de là où je suis je n'entends que quelques bribes de phrases.
Pensée: Dois-je avancer? Dois-je me présenter à eux? J'ai beaucoup à rapporter à Perséphone, seulement je peux avoir bien plus...
C'est tout un groupe qui se dirige vers la sortie de Lugard et j'en connais à peine et quelques uns, et encore, juste vaguement. La petite que j'ai ramené à l'air d'aller mieux, elle semble dormir dans les bras de Karion...
Je viens des Marches, nous ne brutalisons pas les femmes
Il vient des Marches ? C'est déjà un bon point. Je m'approche et écoute plus attentivement.
J'ai pour but de rassembler nos semblables autour de celui qui saura nous guider contre l'ombre...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Vous... vous avez mal ? me demande Erylin. Sa voix est dure comme si elle se coupait de ses émotions. Je secoue la tête. Pieux mensonge. En fait mon bras est un brasier des doigts jusqu'à l'épaule.
Krystel analyse la situation, retenant chaque visage, chaque comportement, chaque détail,comme elle a l'habitude de faire depuis de longues années lorsque des évènements imprévus surviennent.
Soudain, Alienor surgit derrière elle, et avant qu'elle n'ait pu faire quoi que soit pour retenir la jeune novice sans expérience, cette dernière court, épée au poing contre les deux canalisateurs. *Par la lumière QUELLE IDIOTE...*
Les deux canalisateurs se sont à présent élevés dans le ciel et Krystel sent sa peur se transformer en malaise. Ce jeune homme la trouble...*Se pourrait-il qu'il soit le...* Non elle ne peut pas formuler cette pensée. Celà remet en question trop de choses...Et il faut agir...
C'est alors que le faux Dragon, Kigarin, pour lequel elles sont ici, tombe de son cheval et est entrainé quasiment à ces pieds. Un sourire carnassier se dessine sur son visage.*L'un d'eux ne nous échapera pas...il sera temps de s'occuper des autres plus tard...*
Le garde lugardien est immobilisé dans des flux d'air, tandis que de l'air s'engouffre dans sa bouche pour l'empecher de crier.
Rapidement, elle explique la situation aux Soeurs à présent sorties de l'auberge. Un écran est alors tissé, placé et noué sur Aedmun, le lige de Kyra le prenant alors sur ses épaules.
Vous,désignant le lige accompagnant Alienor et Mildred, allez me chercher ces deux inconscientes et rejoignez nous.
Le lige s'avance alors parmi les débris et s'approche du groupe. Attrapant les feux jeunes filles par un bras, il s'adresse à Kearan.
Ces deux là viennent avec nous...Les rouges sont en colères, ne vous eternisez pas.
D'une poigne de fer, il emmène les deux jeunes filles et les présente devant Krystel. Sans crier gare, une gifle retentissante s'bat sur Alienor.
Ne vous avisez jamais de refaire une chose pareil ou vous finirez votre vie à récurer les casseroles dans les cuisine de la Tour Blance!!!!
Les aes sedai, ayant récupéré leurs cheveaux se mêtent alors en selle. Se retournant, l'Aes Sedai aperçoit le groupe quitter la ville, tandis qu'elles se dirigent vers les Aes Sedai aud ehors de la ville...
rp off: rolala... bon ben je fais comme je peux hein, et on dit que Padhvil me suit (si ça va pas, j'éditerai mon post, ok Gab?)
Tout se déroule sous mes yeux à une vitesse folle, ou plutôt au ralenti... Je ne sais pas; c'est tellement irréel. Je ne sais même plus vraiment comment je suis sortie de l'auberge... Je me rappelle avoir entendu un vacarme terrible, et ensuite, ensuite j'ai pris Padhvil par la main (le pauvre était encore un petit peu ensuqué). Je l'ai entraîné derrière moi, nous somme sortis par la porte de service, et là... Là nous nous sommes retrouvés dans une ruelle dégoûtante, comme des idiots.
Nous avons vu le p'tit gars de l'auberge s'élever dans les airs, des BM, et sang et cendres... le Pouvoir Unique partout.
Plus tard j'ai vu Stered; sans même réfléchir, nous l'avons rejointe, courant tête baissée.
Plus le temps pour la confiance. Pas de temps pour choisir un camp; il nous faut simplement agir, nous aviserons plus tard.
A Stered:
"Où allez-vous?". Je dois hurler pour me faire entendre. Mais soudain tout devient clair. Je me tourne alors vers Pahdvil:
"Nous avons un rôle à jouer ici, on ne peut pas se contenter de fuir! Suivons donc ce groupe, mais restons méfiants".
Je ne peux retenir un rire nerveux à la question de la ménestrelle qui vient de surgir:
"J'aimerais le savoir aussi, Ithilarin... Pour ma part, je suis Karion, sans savoir si je ne suis pas folle de faire confiance à quelqu'un que je connais à peine et qui a... ces pouvoirs. Mais que faire d'autre ? La ville est en proie au chaos, aux Aes Sedaï et aux Blancs Manteaux, je préfère ne pas m'attarder ici. Et partir seule serait pure folie ! Si tant est que partir avec ce groupe le soit moins...
Nous suivez vous ?"
Je me mêle à la conversation entre Ithilarin et Stered alors que nous partons vers la sortie de la ville.
"Et puis si Karion est bien ce que nous pensons tous, quel ménestrel ne rêverait pas de composer la plus grande épopée de notre époque ?" lui dis-je avec un clin d'oeil.
Au fur et à mesure que nous partons je me sens plus libre, je suis sûr de suivre le Dragon désormais, c'est une certitude pour moi. Et être à ses côté me remplit de joie: je vais enfin pouvoir réellement prendre ma revanche sur l'Ombre.
J'éclate de rire, mes compagnons ne comprennent pas et me regardent bizarrement mais qu'importe, j'ai trouvé ma voie !
*Tu le verras bien assez tôt...
Ces gens, ils sont nombreux et je ne sais si je peux leur faire confiance... Les tuer? ... Non! ...Les garder à l'oeil pour le moment, le plus important c'est de sortir d'ici avec lui...*
