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Lugard (et ses environs)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 11/10/06 à 16:07)
L'armée d'Aedmun est pour l'instant aux portes de Lugard. Danner est à l'interieur avec quelques groupes pour déstabiliser ce qui reste des forces de l'ordre dans la cité.
J'arrive bruyamment pour bien me faire remarquer. Leurs visages sont dans l'ensemble marqués par la tension, ils sont sur les nerfs Et ça se comprend pas la peine de les brusquer en arrivant soudainement.
Je m'adresse à celui que je suppose être le leader du groupe, le troisième canalisateur, celui qui n'a pas combattu:
"Attendez, j'ai quelque chose à vous montrez."
Comme une bonne démonstration est souvent préférable à un long discours je saisi le Saïdin et commence un flux assez simple: une boule de lumière flotte désormais au-dessus de ma main ouverte.
RP Off: Pour une simple petite boule de lumière je me suis permis de ne pas lancer de [ d10 ], en partant du principe que ce n'est qu'une démonstration du fait que je sache canaliser.
Lui aussi! J'étais venu ici pour trouver un homme qui canalise et c'est le quatrième! Mais dans quel camp est-il celui là? S'il s'avère être un ennemi et que l'autre se réveille... D'un autre coté pas vraiment le choix et il pourrait être d'un grand secours lorsque viendra le moment de sortir le prisonniers de griffes des Aes Sedai... En attendant, je le garde à l'oeil lui aussi...
- Intéressant, mais cessé d'attirer l'attention sur nous, nous sommes déjà assez voyant comme ça! Il y a des Aes Sedai dans la ville et de BM dans les environs, vous maîtrisez assez le saidin pour les affronter en cas de besoin?
Je relâche difficilement la Saïdin, c'est toujours une lutte.
"Je pensais la maîtriser plus ou moins mais après ce combat je ne suis plus sûr de rien...J'étais venu rencontrer Aedmund, cet homme qui se disait le Dragon, je voulais rencontrer quelqu'un comme moi, vous comprenez. Je n'ai pas eu le temps de l'approcher que j'ai vu votre ami se battre et vous même qui canalisiez alors je n'ai pas pu m'empêcher, je suis venu à votre rencontre."
Je ne sais pas si mon histoire est vraiment crédible mais mieux vaut une explication simple plutôt que lui raconter ma vie.
"Par rapport aux Aes Sedaï, j'ai pu écouter brièvement une conversation dans une auberge et il semble quelles aient un camps aux abords de la ville. Je ne sais pas si elle sont nombreuses ou non mais je préférerai ne pas avoir à le vérifier si vous voyez ce que je veux dire, celle qui parlait avait l'air vraiment remonter !"
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Est-ce possible ? Cet homme qui vient de nous rejoindre canalise lui aussi ! Heureusement que je suis large d'esprit. Eh bien nous devons mettre un grande distance entre notre groupe et les Aes Sedai. Il serait sans doute plus prudent pour Erylin et moi de les quitter... mais je crois que je manquerai pas mal de choses intéressantes... j'espère toutefois qu'il ne va pas y avoir une escarmouche prochainement parce que j'aurais vraiment du mal à me battre.
Hum, je me suis trop fait remarqué. J'étais tellement focalisé sur les autres hommes qui canalisent que j'en avais complètement oublié les autres. Une erreur a ne pas reproduire.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
"Oh ! Et la Tour Blanche est là, certes, mais il y a aussi ces damnés Blancs Manteaux !
Je jette un coup d'œil aux cadavres.
-Ouaip, ces paranoïaques nous prennent sûrement pour des amis du ténébreux, il faudra faire attention à tout et à tout le monde.
Par la lumière! Un quatrième canalisateur! Quatre hommes potentiellement fous et possédant un pouvoir incroyable! J'ai une folle envie de quitter ce groupe tout de suite mais j'ai besoin d'en savoir plus.
-L'avantage c'est qu'avec vous trois, on devrait pas avoir de problèmes avec les blancs manteaux et les autres imbéciles qui pourraient nous barrer la route!
Encore un canalisateur...J'ai beau me vouloir confiant je ne peux pas m'empêcher de penser que ces hommes vont devenir fou et vont nous entraîner dans leur folie. Au moins à ce moment là nous ne manquerons pas d'action.
J'observe un peu plus attentivement le groupe que j'accompagne.
Je connais déjà les deux ménestrels, stered et je pensais m'être fait une idée sur Karion, qui s'est avérée complètement fausse d'ailleurs. Il nous reste trois canalisateurs, dont un inconscint pour le moment. J'ai hâte d'assister à son réveil... Puis la jeune fille que j'ai ramené, une autre sur le cheval, l'homme blessé et enfin celui qui nous a rejoint après la bataille.
Je m'approche de l'homme blessé au bras.
"Salut. Votre bras ne vous fait pas trop mal ? Vous m'avez l'air salement amoché, vous voulez un coup de main pour panser votre blessure ?"
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je jette un regard assez froid à celui qui s'intéresse à ma blessure. Est-il sincère ? Puis je regarde mon bras. Le pansement de fortune s'est à demi défait et la déchirure de la manche laisse voir une plaie profonde, aux bords noircis et qui saigne encore, pas trop heureusement. La douleur
[d10] s'est estompée mais je ne sais pas si c'est vraiment bon signe. Je lève les yeux vers l'inconnu et hoche la tête pour signifier mon accord.
D'un signe de tête le jeune homme me fait signe qu'il accepte. Il ne parle pas il doit être méfiant. J'emprunte une gourde sur un des chevaux (RP Off: Je présume que durant votre fuite vous aviez au moins des gourdes ) pour lui nettoyer la plaie.
"Si il y a bien quelque chose que j'ai appris en étant soldat dans les Marches, c'est qu'une blessure qui se soigne est une blessure propre."
Je déchire ensuite ce qui reste de la manche de sa chemise et lui fait un bandage de fortune mais solide.
"Voilà, c'est fini. Désolé pour votre vêtement mais c'est tout ce que j'avais sous la main. Ce n'est pas du travail de Sagesse mais au moins avec ça votre blessure ne s'infectera pas, jusqu'à ce qu'on trouve le temps de faire mieux."
Je souris et lui tends la main.
"Je m'appelle Jibaï."
Rien de tel qu'un sourire et de l'amabilité pour bien commencer un voyage."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Des gouttes de sueur perlent sur mon front. Les soins de l'inconnu, bien qu'attentifs, n'ont pas été indolores. Il me tend la main. Je la serre chaleureusement. Il se présente avec un grand sourire :
Je m'appelle Jibaï.
Il s'attend à ce que je fasse de même, bien sûr. A Tallan, tout le monde ou presque sait que je suis muet. Sur les routes, évidemment, ça ne se voit pas sur ma figure ! Mais peu de gens s'enquièrent de mon nom. Je lève les yeux vers Erylin, un peu tassée sur la selle. Elle a vaguement suivi la scène et d'une voix atone, apprend à mon infirmier improvisé :
- Il se nomme Tristan. Et il est muet.
J'ai suivi sans dire un mot la scène qui se déroule à côté de moi, refusant de considérer l'inconnu autrement que pour lui jeter un regard méfiant, voire agressif. Il s'approche de moi alors que je ne sais pas qui il est ! Provocation. Je ramène autant que possible mes jupes sales sur mes jambes, mais à cheval, ce n'est pas forcément évident.
L'étranger parle tout seul, puis se présente. J'écoute, bien que rien ne transparaisse sur mon visage, mais croise bientôt le regard de Tristan et comprends. Je n'ai pas la force d'ajouter à ma voix une quelconque intonation :
Il se nomme Tristan. Et il est muet.
Sans plus m'intéresser au dénommé Jibaï, je ramène mon attention sur la blessure qu'il vient de soigner, et il me semble que c'est un peu de ma faute, si le musicien est blessé. Entre mes dents, je laisse deviner un :
"Enchanté Tristan, j'espère que nous ferons bonne route ensemble."
Malgré sa blessure et son handicap, le jeune homme a l'air plutôt bien, par contre la jeune femme qui m'a renseigné sur son nom m'inquiète, elle a l'air au bout du rouleau. Ils ont du vivre de dures épreuves pour arriver à Lugard et leur court séjour dans la ville n'a pas du arranger les choses.
Je l'entends à peine souffler un timide "merci".
"Ce n'est rien."
Je reste à côté de Tristan, à distance respectable de cette femme, elle a l'air presque farouche.
"Et vous ? Vous allez bien ? Bien que vous ne m'ayez pas l'air blessé, vous ne semblez pas en meilleur forme que votre compagnon."
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Nous avançons vers les faubourgs de la cité.
Quand en sortirons-nous ? Trouverons-nous sur notre route des Blancs Manteaux ? Quoi qu'il en soit, avec tous ces canalisateurs, ils n'ont pas intérêt à nous chercher des noises. Mais ce sont des fanatiques. Ils essaieront sans doute, malgré tout.
Jibaï tente d'établir le contact avec Erylin mais je doute qu'elle en ait envie. Elle se méfie désormais de tous les hommes... même de moi, sans doute.
Voyant Jibaï s'écarter à une distante suffisante, je m'apaise quelque peu, mais pas assez pour que cela transparaisse dans mon expression. Il m'adresse la parole ? Que veut-il ? Que cherche t-il ? Du mal encore ? Je ne veux pas qu'on me parle. Un regard suffira pour lui, tant qu'il ne m'approche pas.
Je vais bien.
Pas l'air blessé ? C'est trop drôle... Sans que j'en ai conscience, un rire nerveux m'échappe alors que ramenant autour de moi les plis de ma cape, je pose une main sur mon ventre, juste une seconde. Les souvenirs m'assaillent. Fermant les yeux, je ramène sur mon visage le profond capuchon gris de mon vêtement :
Je ne suis pas blessée.
Pourtant, j'ai mal... Du bout des doigts, j'effleure l'épaule de Tristan pour m'assurer de sa présence, avant de me replonger dans mes propres ombres. Trop de dangers autour de nous pour que je veuille les voir.
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La main d'Erylin sur mon épaule... inutile de chercher son regard. Le contact suffit. Pour elle. Pour moi. Elle m'honore de sa confiance. Alors, je sors ma flûte et je joue. Un air tout simple car je ne peux utiliser qu'une main. Presqu'une berceuse.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off: ce topic va très vite, je n'étais plus habituée
Krystel Sedai : « D'une poigne de fer, il emmène les deux jeunes filles et les présente devant Krystel. Sans crier gare, une gifle retentissante s'abat sur Alienor.
“ Ne vous avisez jamais de refaire une chose pareil ou vous finirez votre vie à récurer les casseroles dans les cuisine de la Tour Blanche!!!! ”
Les Aes Sedai, ayant récupéré leurs cheveaux se mêtent alors en selle. Se retournant, l'Aes Sedai aperçoit le groupe quitter la ville, tandis qu'elles se dirigent vers les Aes Sedai au dehors de la ville... »
Un peu honteuse de mon comportement, une Aes Sedai ne va pas se cacher lorsqu'il peut y avoir un danger, je reste muette, méditant sur les reproches de Krystel Sedai.
C'est allé vite en effet...
Ithilarin, si ça ne te dérange pas, j'aimerais que Pahdvil soit pris sous les décombres pendant le coup de sang de Karion. Il est dans le coma.
S'il représente un fardeau trop lourd, vous pouvez décider de le faire mourir, je ne vous en voudrais pas. Je ne sais pas quand je serai en mesure d'en reprendre le contrôle et je m'en excuse. Vous pouvez d'ailleurs également vous en charger si ça vous tente (dans ce cas contactez-moi, mais pas par MP).
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je joue. Ma musique... comme toujours, elle produit son effet. Je l'ai voulue lénifiante mais aussi encourageante, qu'elle calme les tensions accumulées, apaise la peur et soutienne les pas de chacun des membres de ce convoi hétéroclite. Je sens Erylin se détendre, Jibaï, lui aussi, laisse filer un peu de son inquiétude. Nos compagnons redressent inconsciemment les épaules. je ne sais d'où me vient cette magie. Est-ce parce que dans la famille de mon père, il y avait des détentrices du Pouvoir, des sorcières comme on les appelle en Amadicia ? Ou parce que la voix m'a été ôté, cette compensation m'a-t-elle été offerte ? Je l'ignore mais l'important est le don que ma musique apporte aux autres.
Tout tourne autour de moi. J'entends des pierres rouler et la terre gronder. Je me relève. Pourquoi ça tangue?Je cherche à comprendre ce qui c'est passé. Ah oui! la bataille...le combat...les canalisateurs...et la maison qui est tombée sur moi... Je regardes autour de moi et mon regard se pose sur...
NON!!!!!Trois Pattes! pas Trois Pattes!
je l'aurais cru imortel ce lascar là! Toujours là pour me protéger, pour rabrouer le louveteau que je suis...
Une éternité semble se passer avant que je reprenne concience de ce qui se passe autour de moi. Je dépose le cadavre sur le sol et rassemble des pierres sur lui. La meute est partie, mais lui n'avais pas pu s'enfuir. Je hurle à la mort.
Enfin la douleur semble se dissiper. Je renifle autour de moi. Par là! Je rejoins le groupe en fuite et me précipite sur ce canalisateur à la c**.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Kearan!!! Qu'est ce que vous avez encore foutu!
Cette fille ! Que lui arrive-t-il ? Inutile de continuer à jouer de la flûte après l'intrusion de cette... folle ! Je range mon instrument et lance un regard courroucé à celle qui semble en avoir après l'Arafelin, j'ignore pourquoi et ce dernier aussi apparemment.