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Je vois que tout le monde raconte ces petits malheurs scolaires ...
Moi aussi j'ai eu quelques déboires car après le bac j'ai tenté la fac de médecine.
C'était pas une super ambiance non plus car là tu sais que ton voisin peut prendre ta place et avoir le concours et pas toi. Le plus dur c'est d'obtenir une place en amphi ^^. Bon je l'ai loupé de peu mais ça m'a réellement appris à bosser et après c'est vrai que je me suis balladé dans mes études, le sacrifice de deux ans de liberté m'a fait gagner beaucoup de temps au final. Un an de DEUG Sciences de la matière puis école d'ingé.
La prépa est peut-être difficile mais ça passe vite et on en profite longtemps, le retour sur investissement est excellent. Au pire vous revenez à l'université et retentez l'école d'ingé. pas mal d'étudiants de mon école venaient de la prépa et avaient craqué avant de la finir.
Attention: post long et sûrement ennuyeux pour certains (pas tous j'espère):
Klian > Ouah ça fait peur. Tu étais ou pour avoir eu des gens comme ça avec toi en prépa? parcequ'à Camille (Poitiers), à Clémenceau (Nantes), à Guay Lussac (Limoges), etc ce n'est pas du tt comme ça. Il n'y a aucun esprit concours, et tout le monde s'entraine.
C'était à Toulouse. Il y a 2 Khâgnes à Toulouse, et j'ai fait la plus "facile". D'ailleurs, la promo juste avant la mienne il y a eu un suicide en Khâgne dans l'autre prépa de fous... Mais il faut remettre les choses dans leur contexte:
- Ca se déroulait en 1991-1993. Ils se sont peut-être calmés depuis...
- C'était une promo particulière, même les profs le disaient (ils le déploraient même).
Gab > Pour ce qui est de l'ambiance, je crois l'avoir déjà dit, elle est bonne. Ayant l'expérience de classes à immense majorité féminine depuis maintenant 4 ans, je trouve que celle que nous venons de quitter est "normale".
Je pense que la différence d'ambiance entre 30 fills ensembles et 30 mecs est assez nette. La camaraderie est souvent remplacée par la médisance.
C'était 50-50 dans ma promo. Et ça ne les a pas empêchés d'être médisants. Désolée de démolir ainsi ta théorie un tantinet sexiste
Mais de là à être odieux comme dans ton cas Feldwyn, il y a un pas que notre promo ne franchira jamais
Ne jamais dire Fontaine, jamais je ne boirai de ton eau. Des fourberies de ce genre, j'en ai vu quelques-unes dans le milieu du travail. On est loin de pouvoir imaginer tout ce que certains sont prêts à faire pour une augmentation ou une promotion...
JB > J'ai un "ami" (en fait le fils d'amis de mes parents) qui a fait une dépression à peu près à cet âge là (il était aussi en prépa d'ailleurs) sauf qu'il ne s'en est jamais remis et maintenant il alterne séjours chez ses parents et séjours en établissement (hôpital psy, maison de repos), depuis plus de 10 ans (et heureusement qu'il a ses parents derrière). Je l'ai revu il n'y a pas longtemps et franchement ça fait peur surtout quand on l'a connu "avant".
Le pauvre... Je ne souhaite ça à personne Qu'une dépression dure dix ans n'a malheureusement rien d'exceptionnel. Moi ça n'a duré "que" deux ans, c'est hyper court. J'ai eu la chance d'avoir été orientée très rapidement vers le psychiatre qu'il me fallait (je voulais pas de psychanalyste ni psychologue ni psychomachin, je voulais un vrai médecin... je suis peut-être trop cartésienne ), j'ai aussi eu l'énorme chance d'avoir dans mon entourage quelqu'un qui a vite compris que ce n'était pas qu'un simple coup de blues et bien évidemment mes parents ont été un soutien indispensable pour moi. Tout le monde n'a pas la chance de réunir tous ces facteurs en même temps...
C'est vraiment triste surtout que je ne comprends pas réellement ce que c'est une dépression. C'est quelque chose que je n'arrive pas à imaginer et du coup je me suis senti complètement désarmé quand j'ai revu cet ami.
Tu viens de mettre le doigt sur un point essentiel dans la dépression. Si on n'a pas vécu de près une dépression (soi-même ou un proche), on ne peut pas comprendre. Bon... c'est pas que j'ai envie de vous faire un cours mais... si seulement ça pouvait permettre à d'autres personnes d'aider ou au moins de comprendre un peu les dépressifs:
- La dépression nerveuse est une maladie. Elle n'est pas le signe d'une paresse morale. C'est comme une grippe, sauf que c'est pas contagieux. Comme toute maladie, elle a son médecin: le psy. Le psy ne traite pas que les fous .
- Le plus dur à surmonter est la honte. 99% des gens qui font une dépression en ont honte. L'incompréhension à laquelle ils se heurtent en permanence les enferme encore plus dans cet énorme sentiment de culpabilité.
- Ce que peu de gens savent, c'est que la dépression nerveuse peut s'accompagner d'un phénomène chimique. Pour simplifier le bidule: le stress et la déprime bouffent une certaine hormone (appelez-la "hormone du bonheur" si vous voulez). Il arrive un moment où on déprime tellement qu'on n'arrive plus à générer cette hormone, et là on touche le fond. Seule solution: la petite pilule du bonheur . Non non non je ne parle pas d'extasy , mais de tous ces médocs qui se font tellement critiquer. Fichus médocs, je les ai maudits pendant des années (effets secondaires très désagréables et forte dépendance) mais... c'est indéniable, ça a raccourci ma dépression de plusieurs années.
- Enormément de dépressifs somatisent. Chez certains, cela va jouer sur l'alimentation (abus ou insuffisance). Chez d'autres, cela va générer des douleurs diverses et variées... ce qui peut mener à l'hypocondrie (invivable, croyez-moi sur parole). Chez TOUS, cela crée un état de fatigue intense, presque insurmontable. Le pouvoir de l'esprit sur le corps - Rien n'énerve plus un dépressif que de s'entendre dire "Mais bouge-toi!". T'as qu'une envie, c'est de lui cracher à la tronche: "Je fais que ça connard, sinon je serais plus là". Se lever, s'habiller correctement, sortir de chez soi, parler aux gens, faire semblant d'aller bien, tout ça demande des efforts quasi-surhumains au dépressif. Epuisant.
Allez, avant que tout le monde me balance du prozac , finissons sur une petite note positive:
Elbi > La prépa est peut-être difficile mais ça passe vite et on en profite longtemps, le retour sur investissement est excellent.
Oui . Aussi invraisemblable que cela paraisse, la khâgne m'a permis de devenir ingé en info (incroyable, hein?). Même aujourd'hui ça reste un point positif dans mon CV: les termes qui reviennent le plus souvent quand les personnes voient ça sont "capacité de travail intense" et "esprit de synthèse". Alors... allez-y ... mais dites stop dès que vous sentez que vous y perdez votre santé
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Effectivement, c'est très dur de s'entendre dire " Secoue-toi, réagis, te laisse pas aller" et surtout " Pense à tes enfants ! " alors que tu ne vois pas le bout du tunnel et que tu voudrais te terrer dans ton coin et ne plus bouger, rester les yeux et les oreilles fermés ...
Je suis allé à la fête du bruit à Limoges. C'est un des deux seuls jours où il y a du monde dans les rues. C'était pas terrible, à part un ou deux groupes. il y avait quand même un groupe de jeunes qui assurait bien.
Feldwyn > T'aurais été à ma résidence universitaire, t'aurais compris : à 8heures, j'avais l'impression qu'ils étaient déjà bourrés. Dans un cas pareil quand tu dois bosser sur ton rapport de stage, y a pas 36 solutions pour étouffer ce boucan : Naheulbeuk en boucle ! ("Hé merde, on se les gèle ici!" )
Elbinoe > Un autre Deug SM , oué !!! Bon, ca m'a pas trop servi pour la licence informatique, mais question culture scientifique, c'était sympa.
Eltharion > c'est vrai que c'est agréable d'avoir une bonne ambiance classe et des vrais cours quand tu reviens et que tu as été malade. De toute façon, j'ai pas la carrure pour tenir sous la pression de prépa et co, donc pas de regrets .
bah à la fête de la musique à Vals ça allait. Y avait des groupes un peu partout et vers les une heure du mat par contre on est tombé sur un rassemblement techno devant le crous et on est resté un peu parce qu'une amie voulait rester mais il yvait de ces trucs...les gars, tellement bourrés qu'ils dansaient sur la techno(on était dans un parc sur de l'herbe) avec leurs bouteille à la main ou leur pétard qu'une personne s'amusait à vendre massivement dans un coin; une fille à commencé à faire un strip devant 300 personnes (elle était bien amochée aussi celle là mais quand son copain qui n'avait pas bu et venu la rechercher furax s'était encore plus marrant ) ...
Si quelqu'un a la citation de Laurent Gerra imitant Jack Lang pour la fête de la Musique, il aura mon opinion pour hier soir OLIVIER ! POURQUOI VOUS JOUIEZ PAS CETTE ANNEE ??? (oui je sais pourquoi merci ) Mais au moins j'aurais vu un groupe qui jouait du métal où on peut distinguer les notes par dessus la saturation des amplis. Ca ou les jeunes tout paniqués, pas organisés pour un sou, qui arrivent pas à assurer leurs branchements, leur matériel, etc. Le pire que j'ai vu "arrête putain ! Mais non c'est toi ! Hein c'est moi le Larsen ???"
Je m'en souviendrais cette année de la fete de la musique. Je suis sortie avec des amis pour feter un anniversaire mais on a tellement bien mangé .... (qui a dit bu ??!!... euh ... oui aussi ) qu'à la fin du repas, on est tous allé se coucher.
Elle est des nôtres, elle en bave comme les autres! Enfin je plaisante, c'est pas la branche la plus dur.
Ah, la deuxième année... Je l'ai tellement aimé que je l'ai fait deux fois . Bon je captais rien en électro-physique, et j'ai jamais touché une bille en mécanique ( cinétique, cinématique, dynamique ). Y a que la chimie ( et l'informatique ) que j'aimais bien à ce moment là.
Oui chacun ses gouts, et heureusement, vous imaginez un monde avec que des informaticiens ! Moi non Moi je suis plus maths physique ( ce qui est trés proche)