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Alors que l'homme s'approche d'Eltharion et que son aura commence à peine à se dessiner. Emin ferme les yeux. Ça n'est pas qu'elle soit rebelle, mais elle ne se souvient pas d'un temps où elle a vu tant d'auras rassemblés au même endroit. Les couleurs et les formes dansent devant ses yeux même lorsque ses paupières sont refermées. Ici, il se passe des choses importantes pour la Roue. Plus Emin y pense, moins elle croit à une supposition de Morwen Sedai, et plus elle a hâte de voir ce Karion. Et plus vite elle pourrait être certaine, mieux ce serait. S'il est le Dragon Réincarné, son don lui sera plus qu'utile. Il n'est certainement pas question de demeurer près de Morwen Sedai si ce Karion est bien celui qu'elle attend, que le monde attend et craint déjà.
Une voix d'homme, soudain, se fait entendre. On salue les Vierges qui sont près d'elle. En se dirigeant vers la voix, Emin se tourne et prends bien garde de ne pas rouvrir les yeux en direction des Aes Sedai, sagettes, liges et compagnie. Voir des gens sans auras lui fera du bien.
À première vue, elle est surprise de voir un jeune homme de belle apparence (mais bon, un peu trop délicat pour son goût) discuter avec les Vierges. Il est évident qu'il dévore Petra des yeux. Son petit ami ? Étrange qu'elle ne lui en ait jamais glissé un mot. Et puis, non, c'est impossible. Petra a démontré une méfiance envers tous les hommes qui l'ont approché au cours de leurs voyages de quelques jours. Aucun n'a même récolté un semblant de sourire SI elle leur a adressé la parole. En tout cas, il a l'air d'en pincer ! Emin fait un petit sourire en direction de Liessa. Voyons voir comment les choses se passeront ? Petra sera-t-elle aussi sèche avec ce... comment... un chien de pierre ? Sera-t-elle aussi sèche qu'elle l'a été envers le pauvre Elessar qui ne voulait que faire connaissance ?
Non, mais, ils ont de drôles de nom, ces aiels. Un chien de pierre ! En tout cas, s'il est un chien de pierre, et si l'eau pouvait couler des rochers autant que la bave de celui-là... il n'y aurait plus de désert Aiel !
Petra semble plongée dans ces pensées, le visage impassible, le regard lointain.
Penser au Car'A'Can, à cet homme qui pourrait changer le cours de leur vie fait remonter à la surface des souvenirs qui ont marqué aussi sa vie et qui en ont détourné le cours de façon imprévisible et incontrolable.
Pourquoi donc les hommes nous font-ils toujours cet effet ? comme un tourbillon emportant tout à son passage. Ils arrivent dans notre vie et renversent tout ce qui est, sans s'en préoccuper.
Sa nature de vierge de la lance se rebelle à cette pensée. Etre submergée, être bousculée, presque domptée. Cela l'insupporte, elle le refuse et ses yeux lentement prennent la teinte de l'obstination.
Je ne me laisserai pas domptée aussi facilement, je ne le serai jamais. Même avec le Car'A'Can. Un homme fait toujours des erreurs, un homme des terres humides encore plus si c'est bien lui, c'est lui qui devra être guidé...
(d10) : 9
Bien que perdue dans le dédale de ses pensées tempétueuses, elle demeure vigilante, attentive au moindre mouvement, au moindre geste.Un homme s'approche d'elles. Elle ne le regarde pas, ne se doutant pas qu'il leur adresserait la parole. Puis celui-ci s'arrête à leurs côtés et entame une discussion.
Il semble connaitre Liessa, ils sont du même enclos...
Sa première pensée est celle de la méfiance, elle se méfie des hommes, de leur façon d'être et de leur nature dont elle ne connait que la violence et l'indifférence teintée de colère. L'incompréhension qui est née de ses relations conflictuelles avec son père lui ont appris la distance, la vigilance, presque le mépris envers ces hommes dont finalement elle ne connait rien ou très peu...
Puis il se présente à elle, avec respect. C'est la première fois qu'elle laisse parler un homme en premier près d'elle. Elle ignore presque comment réagir. Incrédule, elle demeure silencieuse un moment, puis elle prend conscience que cet homme a osé venir l'accoster. Son regard se fait fils de l'hiver, cet hiver qui n'existe pas dans le désert, brulant, aceré...
Les hommes ne savent donc que nous bousculer ?
(d10) : 5
Liessa prend alors la parole, surprenant quelque peu Petra, silencieuse. Mais celle-ci n'en montre rien, ne sursautant pas. La tension qui montait en elle se calmant lentement, comme en attente.
Pourquoi me pose t-elle cette question ?
Elle répond alors d'une voix calme quoique quelque peu essouflée, être surprise lui ayant quelque peu coupé le souffle :
- " Non, nous ne nous connaissons pas Liessa, pourquoi cette question ma soeur ? "
Elle observe alors Shaka, d'un regard froid. Elle ne comprend pas pourquoi Liessa lui a posé cette question.
(d10) : 10
Elle se rappelle de lui, il a fait parti de l'escorte. Mais étant un homme, elle ne l'a pas remarqué plus que ça, elle ne remarque jamais les hommes, elle les fuit. Elle perçoit comme un trouble émanant de lui, mais ne le comprend pas. Que pourrait-elle comprendre des hommes au vu de son expérience ? D'une voix qu'elle tente de rendre ferme et glaciale, elle lui répond la première dans la tradition aielle :
- "Je te vois Shaka, je suis Petra Far Dareis Mai de l’enclos des neuf vallées des Aiels Taardad. "
Puis elle continue impassible, sèche, le feu de ses yeux se faisant malgré tout plus intense, répondant au feu de ses cheveux :
- "Puisses tu trouver de l'eau et de l'ombre. "
Elle ne remarque pas le sourire en coin d'Emin et l'aurait-elle remarqué, qu'elle ne l'aurait pas interprété. Elle est juste enervée de voir un homme faire preuve de tant de confiance en lui en face d'elle. Il l'a surprise par son comportement, elle n'en est que plus courroucée envers lui. Elle est juste déstabilisée car elle n'a pas l'habitude de se faire accoster.
J'éclate de rire à la réponse de Petra.
C'est trop drôle! Lui qui ne parle jamais aux femmes se languit pour une Vierge qui m'a l'air d'être de celles qui refusent la comagnie des hommes. C'est trop drôle vraiment.
-Ravie d'avoir pu vous servir à vous présenter Petra de l’enclos des neuf vallées des Aiels Taardad et Shaka de l'enclos des Eaux Noires des aiels Nakai. Ravie.
Petra ne bouge pas. Son expression est impassible, quoique le pli de sa bouche trahisse quelque peu la colère qui bouillonne en elle.
Mais pourquoi se met-elle à rire ? Elle se moque de moi ? Elle s'amuse et ose accoler mon nom à celui d'un homme en riant.
Au départ furieuse d'être ainsi victime de cette crise de rire, elle sent montée en elle un sentiment de honte et de douleur, d'incompréhension. Ses sœurs sont tout pour elle, et bien que d'un abord sauvageonne et insolente, elle est d'une extreme sensibilité et lunatique au possible, pouvant changer d'humeur rapidement. Aussi, ressent-elle au plus profond d'elle même comme une blessure, conséquence de l'hilarité de Liessa qu'elle prend pour elle comme une moquerie. Les vierges ont un comportement particulier avec les hommes, mais Petra est différente à ce sujet là.
Honteuse, oui, elle se sent honteuse.
C'est à cause de cet homme.
Elle le transperce alors de son regard, bien droite et fière.
(d10) : 1
Cela ne change rien, elle ne remarque pas le regard qu'il porte sur elle, le masque qu'il tente de conserver sur son visage pour dissimuler son trouble. Elle ne voit qu'un homme comme tous les autres.
Sa frustration se mue en insolence et colère froide :
- "Il n'y a pas matière à rire Liessa. Tu es d'humeur bien joyeuse pour te réjouir d'un rien. "
La réprimande de ma soeur de lance me ferme la bouche.
-Excuse moi, soeur de la lance je ne voulais pas te vexer.
-Le comportement de ce chien de pierre envers toi était trop drôle. JE le connais et il n'est guère empressé avec les femmes. Mais le voir avec un regard de chèvre a t'admirer m'a amusé. Veuille me pardonner.
J'hésite à lui faire une remarque sur la possibilité d'un 'jeu' mais son regard m'en dissuade. Elle n'a pas l'air d'aimer plaisanter sur les hommes.
Stered est restée longtemps dans la tente où Pins'hae l'a conduite. Elle sait que le camp s'agite dehors, mais elle n'a pas encore trouvé la force de sortir. Les Aïels... Ce voyage insensé... Les femmes de Tar Valon ...
Certes Karion sait canaliser. Il les a conduit ici. Mais est-ce pour autant le dragon ? Est-ce vraiment lui ?
Les gens d'ici prétendent que leur ville le révèlera, mais que se passera-t-il s'il n'en ressort pas ? Si ... Ce n'est pas lui ?
"Vais-je rester ici encore longtemps ? Et comment repartir... D'autant que tous les Aïels ne semblent pas voir notre présence d'un bon oeil. Ils nous tolèrent parmi eux. Ah, que Karion revienne ! Que l'on sache au moins !"
Elle se lève et se décide enfin à aller affronter l'extérieur. Peut-être croisera-t-elle Ylnaa ou bien Tristan et sa compagne. Quelqu'un ! N'importe qui en fait, pour ne pas se sentir perdue ...
Dehors, des groupes d'inconnus sont disséminés et semblent plongés dans des discussions fort sérieuses. Les Aïels vaquent à leurs occupations... Tiens, l'homme qui accompagne la jeune fille étrange, Aelghir et... Je le connais lui... Ce lige... Je l'avais croisé quand j'étais avec Eléa...
J'ai jeté avec rage mes lances quand j'ai assisté de loin à l'incapacité de mes soeurs et des guerriers à arrêter l'impie.
Je vois au loin ma presque soeur rire et plaisanter avec d'autres gens dont une étrangère. Une de plus.
Si le Car'a'Carn n'est pas l'homme qui est rentré dans Rhuidean avec l'autorisation des sagettes je jure de venger notre honneur une fois que la Paix de Ruidean aura pris fin.
Oh j'enrage! Je vois une des femmes des terres humide quiter sa tente et je m'approche d'elle à grands pas pour l'invectiver.
-N'avez vous donc aucun honneur vous dans les terres humides? Violer la paux de Ruidean! Sans honneur vous êtes sans honneur!
*Heing ? Qui c'est, celle là ?
Nan, mais oh !*
Du tac au tac :
- Et vous ? N'avez vous aucun honneur pour vous en prendre à une inconnue sans vous présentez ? En lui reprochant des choses dont elle ne peut être responsable puisqu'elle ne sait même pas de quoi vous parlez ?
Elle, c'est moi ! Et je n'ai pas demandé à être ici !
Si Karion n'est pas le dragon, je me ferai un plaisir de quitter vos terres sèches et de ne plus y remettre les pieds !
N'y a-t-il que Pins'hae parmi les Aïels pour connaîre les lois de l'hospitalité ?
Les yeux des Aes Sedai verte ne cessaient de le fixer..L'ambiance était déja pesante, mais les discussions autour de lui, lui faisait mal au crâne...Les vertes regardèrent ailleurs quelques instants et il en profita pour s'éclipser, passa devant Emin sans dire mot le regard sombre...Soucieux..
~Il faut que je sache...Certe Emin peut voir...Mais il me faut un autre point de vue...Peut être qu'ici quelqu'un serait me dire..si..Je vais devenir fou..~
Il s'était bien éloigné du groupe de départ et se posa contre un rocher, il changea de place son bâton et laissa son esprit divaguer, il dessina des fresques sur le sable de ses doigts agiles..
Et vous ? N'avez vous aucun honneur pour vous en prendre à une inconnue sans vous présentez ? En lui reprochant des choses dont elle ne peut être responsable puisqu'elle ne sait même pas de quoi vous parlez ?
Elle, c'est moi ! Et je n'ai pas demandé à être ici !
Si Karion n'est pas le dragon, je me ferai un plaisir de quitter vos terres sèches et de ne plus y remettre les pieds !
N'y a-t-il que Pins'hae parmi les Aïels pour connaîre les lois de l'hospitalité ?
Je souris à l'idée d'enfin pouvoir me défouler. Cette fille a du répondant. Ils ne sont pas donc tous mous dans ce pays de "rivières".
-Si vous vouolez mon nom je peux vous le donner! Mais une telle question devrait s'accompagner de votre présentation d'abord! Vous n'êtes pas chez vous dois-je vous le rappeller? L'hôte a des devoir mais l'invité (et vous ne l'êtes pas) aussi. Quand aux lois de l'hospitalité que savez vous des notres? Et ne les avez vous pas compromis en violant la paiux de Rhuidean? Quand à cette Pis'hae peut être connait elle les lois de l'hospitalité mais je suis certaine qu'elle penserait comme moi en voyant les outrages que vous avez infligés aux aiels en souillant ce sol sacré!
Quand à votre responsabilité, qui me dit que vous n'êtes pas complice? Vous êtes arrivés avec cet homme, vous pouviez très bien savoir ce qu'il comptait faire!
Maintenant que nous avons mis les choses au point, je suis Suondhe Vierge de la Lance des Aiels Shaido, du clan Jumai. Et vous?
Petra reste interdite un moment. Les yeux ronds de stupeur, elle demeure interloquée.
Quoi ? Comment ?!? m'admirer ? regard de chèvre ?
Elle peine à y croire, regardant tour à tour Emin et Liessa, à la recherche d'une parole, d'un démenti, d'un soutien. Puis à la stupéfaction succède l'indignation, la colère. Son ton est monocorde, bas, presque un murmure. On dirait une boule de coton, imperturbable.
- " Tu ne m'as pas vexée, soeur de la lance. Tu m'as ouvert les yeux. Je t'en remercie. "
Elle se tourne ensuite vers Shaka, bien droite et fière, le regard noir, bien qu'au plus profond d'elle même elle frisonne, choquée.
Comment ose t-il ? Il n'a pas le droit. Les hommes n'admirent pas, ils n'ont pas ce respect envers nous...
Elle s'approche alors au plus près de lui, boule d'énergie chargée d'impulsivité. Elle lui rétorque d'une voix glacée, plongeant ses yeux dans les siens :
- " Comment ? Ce que dit Liessa est-il vrai ? Réponds ! "
Puissiez vous trouver de l'eau et de l'ombre, Suondhe * c'est le moment d'appliquer ce que m'a appris Pins'hae ...*
Mon nom est Stered et je viens des Deux Rivières.
Si nous pouvions revenir sur ma, hum, responsabilité, euh, vous parlez de qui exactement ? De Karion, du fait qu'il ait été autorisé à rentrer dans Rhuidean ?
Je viens à peine de sortir de cette tente et je n'ai pas suivi les derniers événements...
J'ignore s'il a fait quelque chose de grave, mais c'est un getil garçon. Enfin... La dernière fois que je l'avais rencontré en tout cas, il l'était. Avant qu'il ne canalise et qu'il ne mette la ville en ruine en combattant contre ce type étrange. Qui canalisait aussi. Il y en a beaucoup, ces temps-ci, on s'y perd un peu...
-Faites celle qui ne sais pas! On vous conait les habitants des terres humides! Pleins de duplicité. Ne refusez vous pas de me donner votre origine? Comment suis-je sensée savoir quelles deux rivières sur les miliers de vos contrées?
Alors comme ça vous prétendez ignorez qu'un autre de vos compagnons a pénétré dans la ville? Comme si j'allais vous croire! Est-ce un complot pour nous voler nos secrets? Aucun étranger n'aurais pénétré dans Ruidean s'il ne tenais au'à moi!
-Et je n'aurais pas pénétré sur vos terres si j'avais mieux connu votre hospitalité...
Mon origine, je vous l'ai dite : les Deux Rivières sont une région. Pas deux rivières quelconques. Croyez vous que je m'y retrouve mieux dans vos clans ? Que ce soit facile de s'y retrouver ?
N'auriez vous pas remarqué le nombre de gens qui ont suivi le dragon ici ? Comment voulez-vous que je les connaisse tous ?
Vais-je, moi, juger tous les Aïels d'après vous et les juger tous orgueilleux et impolis ? Je m'en garderais bien. Tentez d'ouvrir votre esprit et d'en faire de même pour nous !
Sur ce, si l'entrée d'un homme des Terres humides comme vous dites vous contrarie tant, vous n'avez qu'à aller le chercher et le faire ressortir de votre fichue ville.
Ou, tenez, j'ai une autre idée : pourquoi n'allez vous pas aboyer vos médisances dans les oreilles d'une des Aes Sedai qui sont ici ? Non ?
Trop d'agitation autour de moi, trop peu de repos ces derniers temps... j'en ai même perdu le compte, cela fait 2 jours que je n'ai pas dormi, et cette journée-ci est déjà bien avancée.
Trop d'agitation autour des tentes aussi. J'ai desoin... je ne sais même plus de quoi j'ai besoin. De sommeil sans doute en premier. Mon esprit est trop embrouillé.
Loin à l'écart des miens, des nouveaux arrivants et des alliés, je me dirige à l'extrémité du campement, à l'abri du soleil le dos derrière un rocher qui sort du sable, pour me reposer.
Mes lances le long de mon corps, je m'abandonne quelques heures.
[i]De toute façon, si on a besoin de moi, je sais qu'on viendra me chercher, peut importe où je me trouve. Alors inutile de chercher un endroit plus reculé. Je veux juste du calme... [small]juste du calme.
Devant le silence prolongé que lui opposa la Vierge et son hostilité latente, Stered se détourna après avoir néanmoins salué son vis-à-vis et se dirigea vers le lige qu'elle connaissait de vue. Elthar quelque chose...
Bref, lui ou n'importe quelle autre personne des "terres humides" plutôt que ces étrangers hostiles.
En même temps... C'est vrai que le déferlement entraîné par l'arrivée du dragon avait de quoi les perturber... Si les Deux Rivières s'étaient soudain retrouvées envahies de guerriers et d'Aes Sedaï, les villageois auraient grincé des dents.
Il avait fait le vide en lui, Toutes ses pensées allaient bruler dans la flamme...Rien ne pouvait, selon lui, tacher cette sérénité..
Il déssinait sans réfléchir avec le bout de son baton dans le sable...L'attente était longue et il s'était sentit mit à l'écart..Il avait donc profité du tumulte pour s'éclipser...encore une pensée qui n'eut le temps que d'effleurer sa conscience, avant d'aller mourir dans la flamme grandissante...
Meme Emin semblait avoir été intégrée au groupe..Elle avait sympatisé avec les Aielles...Lui, non...Trop d'hostilité régnait entre homme et femme dans se peuple...Heureusement les hommes semblaient plus amicaux...De nouveau la pensée brula...
Il savait que si le Loup ou Morwen apprenaient qu'il avait faussé compagnie à ses gardiennes, il s'en souviendrait...Mais...S'il devait être mis à l'écart tel un pestiféré, il préférait être seul...Mieux vaut être seul que mal accompagné hein...La flamme la dévora..
Le jour devait baisser car la température était agréable...Ici tout était paisible...Le bruit qui parvenait à ses oreilles n'était pas agressif...
Lorsqu'il sortit du vide et baissa la tête, il sursauta en voyant qu'il avait dessiné au sol deux larme qui s'imbriquait l'une dans l'autre...Il reconut la larme de Tar Valon..Le symbole semblait entier comme cela...Bisar...Il n'avait vue nul part ce signe mais pourtant il sentait qu'il faisait partie de lui d'une certaine manière...
Il rit nerveusement...
Ca y'est..je deviens fou...
Il posa son bâton le long de son flanc droit et mis ses bras derière sa tête, fermant les yeux, s'englobant une nouvelle fois du vide, les sens en éveille, il ne voulait pas être surpris..
Non admise chez les sagettes à cause de la gravité des évenements, j'erre dans le camp. Ces étrangers sont tellement différents. Assana m'a demandé de les observer et de lui rapporter tous leurs faits et gestes. Elle ne se rend pas compte: ils sont nombreux, et ont tous des comportements étranges. Heureusement, j'ai toute la journée devant moi avant de la revoir. Appercevant Liessa en compagnie de vierges et d'une étrangère, je décide de me joindre à elles
Rahien SoreiLave les lances - Qui craint de mourir ?
Il y avait beaucoup de bruit depuis qu'il était arrivé, suite à la chasse des engeances de l'ombre.Le seul point d'eau proche avait été Rhuidean..Il avait réfléchis à une autre façon de faire mais c'était résigné il devait aller à Rhuidean...
Depuis son arrivé il essayait d'etre transparent, de peur d'être happé par une vague de sagette.
Il soupira et aperçut un groupe d'aielle comprenant une étrangère..
Il ne comprenait pas encore pourquoi il y avait autant d'intrus sur leur terre et encore plus à Rhuidean...
Il décida de continuer son chemin, lorsqu'il aperçut un homme, grand, avec une couleur de cheveux semblable à la sienne...Avec une shoufa sur le visage, on l'aurait surement confondu avec l'un des leur..Il décida de s'approcher à pas de loups...
Je souris en voyant le savon que Shaka est sur le point de recevoir de Petra.
*Laissons les se débrouiller seuls*
Toute cette agitation m'a privé de sommeil. Je salue Sharyakin au loin qui se dirige vers le groupe et croise Suondhe le regard noir tourné vers les étrangers.
Enfin j'atteinds ma tente et me couche non sans avoir vérifié la présence de mon couteau près de ma tête. La paix de Rhuidean est au bord de la rupture, mieux vaut être prudente.
