La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !

L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum, mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.

Rendez-vous sur les nouveaux forums ici: www.pierredetear.fr/forum

N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear

- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS

association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
non favori


Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).

Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les
Je commence

bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!





Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...



CHARLES AZNAVOUUUUR, "je bois"



Aller en bas de page
<< Page précédente Page suivante >>
Tous les posts
Nayla
02/12/2006 22:36
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Faciiiiile !



El pueblo unido jamás será vencido,
¡ El pueblo unido jamás será vencido !

De pie, cantar, que vamos a triunfar.
Avanzan ya, banderas de unidad,
Y tú vendrás marchando junto a mí
Y así verás tu canto y tu bandera florecer.
La luz, de un rojo amanecer
Anuncia ya la vida que vendrá.

De pie, luchar, el pueblo va a triunfar.
Será mejor la vida que vendrá
A conquistar nuestra felicidad,
Y en un clamor mil voces de combate
Se alzarán, dirán,
Canción de libertad,
Con decisión la patria vencerá.

Y ahora el pueblo que se alza en la lucha
Con voz de gigante gritando : ¡ Adelante !
El pueblo unido jamás será vencido,
¡ El pueblo unido jamás será vencido !

La patria está forjando la unidad.
De norte a sur se movilizará,
Desde el Salar ardiente y mineral
Al Bosque Austral,
Unidos en la lucha y el trabajo, irán
La patria cubrirán.
Su paso ya anuncia el porvenir.

De pie, cantar, que el pueblo va a triunfar
Millones ya imponen la verdad.
De acero son, ardiente batallón.
Sus manos van llevando la justicia
Y la razón, mujer,
Con fuego y con valor,
Ya estás aquí junto al trabajador.

Y ahora el pueblo que se alza en la lucha
Con voz de gigante gritando : ¡ Adelante !
El pueblo unido jamás será vencido,
¡ El pueblo unido jamás será vencido !


Quilapayun


Désolée pour les erreurs, je cherche mieux

edit : vala.
Gablebo
02/12/2006 23:19
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Du vent, du sexe et de la sueur
Du sang, de la fête et de la peur
Des partisans dans ma tête
Qui s'arrachent à la douleur
Que croyez vous ? Je suis comme vous.
Mes refrains ne changent pas tout

Y'a pas grand monde dans le train
Y'a pas grand monde sur le chemin
Pas beaucoup d'ombres dans le lointain
Les coeurs qui grondent
Des outils pleins les mains
Ont disparu des imageries
C'est trop ringuard toutes ces conneries
Mais j'ose encore y croire
Je me fais juste mon petit grand soir

Travail famille Sarkosy
C'est la compassion pour les nantis
Mais si t'as rien à offrir
Prépare toi à souffrir
Au rendez-vous du MEDEF au fond d'un trou
Il a des planches et même des clous
T'as intérêt à tenir debout
Car si demain tu sers à rien
On va te j'ter comme un chien
Pour qu' tu puisses une fois dans la rue
Épouvantail aux mains tendues
Effrayer le salarié
Fermer ta gueule et pas bouger

Un soir, dans le vent
Je rejoindrai les partisans
De ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir, dans la nuit
Il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être unis

Y'a pas grand monde dans le train
Y'a pas grand monde sur le chemin
Pas beaucoup d'ombres dans le lointain
Les coeurs qui grondent
Des outils pleins les mains
Ont disparu des imageries
C'est trop ringuard toutes ces conneries
Mais j'aime encore y croire
Je me fais juste mon petit grand soir

Un soir, dans le vent
Je rejoindrai les partisans
De ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir, dans la nuit
Il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être unis
Un soir, dans le vent
Je rejoindrai les partisans
De ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir, dans la nuit
Il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être unis






Du vent, Mano Solo.
Eltharion
02/12/2006 23:49
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien là
Le vent nous portera

Ton message à la Grande Ourse
Et la trajectoire de la course
Un instantané de velours
Même s'il ne sert à rien va
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera

La caresse et la mitraille
Et cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain
Le vent les portera

Génetique en bandouillère
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant dis ?
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera

Ce parfum de nos années mortes
Ce qui peut frapper à ta porte
Infinité de destins
On en pose un et qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera


Le vent l'emportera - Noir Désir
Guerverine
03/12/2006 00:09
Entre Ici et Là-Bas...

Lien joyeux ou lien plus mélancolique... ?
Lien mélancolique :
Pendant que la marée monte



Tout en volutes, en ellipses de soie,
S'évaporent mes humeurs,
Le sommeil a sonné et m'assomme de son toit
Où les heures, les quarts d'heure, se prélassent.
Laissant mes chairs aux porches de l'éther,
À la vague frontière,
Mes chimères se subliment, s'abandonnent
À la mer
En écume, sur les dunes, et s'effacent.

Glissant sur l'onde,
Sous les yeux de la blonde,
Je m'éloigne des falaises,
De lianes en trapèzes,
Les embruns mènent le bal,
Dansent les feux de bengale,
Et je déploie mes ailes
Immaculées au ciel, aux étoiles.

Soudain une ombre, à l'horizon des songes
Semble avaler la mer,
Des éclairs craquent le ciel et déchirent
L'atmosphère ;
Ils abondent, font la ronde, et s'enlacent.
Hypnotisé par la blanche dentelle,
Je m'approche à tire-d'aile,
Les remous sous mes voiles s'enveniment
Et s'emballent,
Et le vent, plus violent, me menace.

Glissant sur l'onde,
Sous les yeux de la blonde,
Je m'approche du malaise,
De lianes en trapèzes,
Les embruns sèment le bal,
Meurent les feux de bengale,
Et je déploie mes ailes
Immaculées au ciel, aux nuages.

Sur mon balcon, survolant les baleines,
Fuyant les eaux d'ébène,
Les sirènes s'égosillent en alarmes inutiles,
Plus de chant, plus d'amant, elles trépassent.
Aux premières loges, un géant de ferraille,
Flottant sur son brancard,
Lentement se soulage en nappes
De cauchemar ;
Et la mer, maudissante, laisse place.

Glissant sur l'onde,
Sous les yeux de mes blondes,
Je m'éloigne du malaise,
De lianes en trapèzes,
Les embruns pleurent le bal,
De la coulée de gale,
Et je déploie mes ailes
Miraculées au ciel, aux étoiles.

Marée noire, Debout sur le Zinc.
Nayla
04/12/2006 19:12
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie,
Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie,
Sous des ciels plus légers, pays de paradis,
Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir,
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres,
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés,
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des rouges éclatants, des soleils éclatés,
Dont le feu brûlerait d'éternels étés,

Mais j'ai tout essayé,
J'ai fait semblant de croire,
Et je reviens de loin,
Et mon soleil est noir,
Mais j'ai tout essayé,
Et vous pouvez me croire,
Je reviens fatiguée,
Et j'ai le désespoir,
Légère, si légère, j'allais court vêtue,
Je faisais mon affaire du premier venu,
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance,
A bouche que veux-tu, et j'entrais dans la danse,
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare,
J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart,
Enfin j'allais pouvoir enfin vous revenir,
Avec l'œil alangui, vague de souvenirs,
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre,
Et j'étais le torrent et la force de vivre,
J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard,
Que la vie était belle et folle mon histoire,
Mais la terre s'est ouverte,
Là-bas, quelque part,
Mais la terre s'est ouverte,
Et le soleil est noir,
Des hommes sont murés,
Tout là-bas, quelque part,
Les hommes sont murés,
Et c'est le désespoir,
J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli,
J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui,
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire,
Que la vie était belle, fascinant le hasard,
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part,
Où la fleur était rouge, où le sable était blond,
Où le bruit de la mer était une chanson,
Oui, le bruit de la mer était une chanson,
Mais un enfant est mort,
Là-bas, quelque part,
Mais un enfant est mort,
Et le soleil est noir,
J'entends le glas qui sonne,
Tout là-bas, quelque part,
J'entends le glas sonner,
Et c'est le désespoir,
Je ne ramène rien, je suis écartelée,
Je vous reviens ce soir, le cœur égratigné,
Car, de les regarder, de les entendre vivre,
Avec eux j'ai eu mal, avec aux j'étais ivre,
Je ne ramène rien, je reviens solitaire,
Du bout de ce voyage au-delà des frontières,
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire,
Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire,
S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes,
Et si je pouvais, seule, faire taire les armes,
Je jure que, demain, je reprends l'aventure,
Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures,
Je veux bien essayer,
Et je veux bien y croire,
Mais je suis fatiguée,
Et mon soleil est noir,
Pardon de vous le dire,
Mais je reviens ce soir,
Le cœur égratigné,
Et j'ai le désespoir,
Le cœur égratigné,
Et j'ai le désespoir..


Soleil Noir - Barbara
Gablebo
07/12/2006 22:35
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Oublie ton père, oublie ta mère
Oublie ton cœur, oublie tes mœurs

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tupamaramos, cangaceiros
C'est le camp qu'il faut choisir

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir où le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Rejoins tes frères, rejoins tes sœurs
Bois le sang de ton ennemi

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Ecarte le rouge, écarte le blanc
La seule couleur c'est noir brillant

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir où le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Car il faut tenir

Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit






Johnny colère - Noir Désir
Guerverine
07/12/2006 23:00
Entre Ici et Là-Bas...

Je sais, j'suis pas allée chercher loin .

Il s'est levé à mon approche
Debout, il était bien plus petit
Je me suis dit c'est dans la poche
Ce mignon-là, c'est pour mon lit
Il m'arrivait jusqu'à l'épaule
Mais il était râblé comme tout
Il m'a suivie jusqu'à ma piaule
Et j'ai crié vas-y mon loup

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envole-moi au ciel... zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aime l'amour qui fait boum!

Il n'avait plus que ses chaussettes
Des belle jaunes avec des raies bleues
Il m'a regardé d'un oeil bête
Il comprenait rien, le malheureux
Et il m'a dit l'air désolé
Je ne ferais pas de mal à une mouche
Il m'énervait! Je l'ai giflé
Et j'ai grincé d'un air farouche

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Je ne suis pas une mouche... zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aime l'amour qui fait boum!

Voyant qu'il ne s'excitait guère
Je l'ai insulté sauvagement
J'y ai donné tous les noms de la terre
Et encore d'autres bien moins courants
Ça l'a réveillé aussi sec
Et il m'a dit arrête ton charre
Tu me prends vraiment pour un pauvre mec
Je vais t'en refiler, de la série noire

Tu me fais mal, Johnny, Johnny, Johnny
Pas avec des pieds... zing!
Tu me fais mal, Johnny, Johnny, Johnny
J'aime pas l'amour qui fait bing!

Il a remis sa petite chemise
Son petit complet, ses petits souliers
Il est descendu l'escalier
En me laissant une épaule démise
Pour des voyous de cette espèce
C'est bien la peine de faire des frais
Maintenant, j'ai des bleus plein les fesses
Et plus jamais je ne dirai

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envole-moi au ciel... zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aime l'amour qui fait boum!

Fais moi mal, Johnny, Boris Vian.
Gablebo
07/12/2006 23:12
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Il avait de grands yeux très clairs
Où parfois passaient des éclairs
Comme au ciel passent des orages.
Il était plein de tatouages
Que j'ai jamais très bien compris.
Son cou portait : "Pas vu, pas pris."
Sur son cœur on lisait : "Personne"
Sur son bras droit un mot : "Raisonne".

J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui.
Il m'a aimée toute la nuit,
Mon légionnaire !
Et me laissant à mon destin,
Il est parti dans le matin
Plein de lumière !
Il était minc', il était beau,
Il sentait bon le sable chaud,
Mon légionnaire !
Y avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière !

Bonheur perdu, bonheur enfui,
Toujours je pense à cette nuit
Et l'envie de sa peau me ronge.
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il était sur mon cœur,
J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire.
J'avais peur de le voir sourire !

J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui.
Il m'a aimée toute la nuit,
Mon légionnaire !
Et me laissant à mon destin,
Il est parti dans le matin
Plein de lumière !
Il était minc', il était beau,
Il sentait bon le sable chaud,
Mon légionnaire !
Y avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière !
On l'a trouvé dans le désert.
Il avait ses beaux yeux ouverts.
Dans le ciel, passaient des nuages.
Il a montré ses tatouages
En souriant et il a dit,
Montrant son cou : "Pas vu, pas pris"
Montrant son cœur : "Ici, personne."
Il ne savait pas...Je lui pardonne.

J'rêvais pourtant que le destin
Me ramèn'rait un beau matin
Mon légionnaire,
Qu'on s'en irait seuls tous les deux
Dans quelque pays merveilleux
Plein de lumière !
Il était minc', il était beau,
On l'a mis sous le sable chaud
Mon légionnaire !
Y avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière !





Mon légionnaire - Raymond Asso (interprètes : Marie Dubas, Edith Piaf, Serge Gainsbourg...)
Guerverine
07/12/2006 23:27
Entre Ici et Là-Bas...

Tiens, qu'est-ce que tu fais là ?
C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas ?
Mais si

On était ensemble au lycée
C'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari
Bah quoi, t'as l'air surpris

J'étais pas destinée
A une vie bien rangée
J'étais perdue
Mon mari m'a trouvée

J'étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom

J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine

J'avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons
Peut-être un peu trop

Bien sûr, vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personnes n'avaient vues
Toujours pendant les fêtes

Pour beaucoup d'entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça

Je n'étais pas de celles
A qui l'on fait la cour
Moi, j'étais de celles
Qui sont déjà d'accord

Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main

Quand vous m'embrassiez
A l'abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu'on puisse nous voir

Alors je fermais les yeux
A m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts

Je me répétais :
" faut pas que je m'attache "
Vous vous pensiez :
" il faut pas que ça se sache "

Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi
Qu'ils étaient destinés

Enlacée contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme
Vous m'aimiez un peu

Certaines tombent amoureuses
C'est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d'une chaise

Et gonflés de l'avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque
Mon corps pour la science

Je nourrissais
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes

D'avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses

Vous les fiers à bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu'dans mes bras

Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M'auraient tondue les cheveux
A une autre époque

Celles qui ont l'habitude
Qu'on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console

Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.

Je suis de celles, Bénabar.
Ca respire la joie de vivre ce soir, ça fait peur !
Gablebo
07/12/2006 23:41
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Toutes ces conneries qu'on raconte sur l'amour
Toutes ces sornettes comme quoi ça fait du bien
Il paraît même que c'est l' propre des humains
Il paraît qu' ça rend heureux, qu'on a rien trouvé d'mieux

Et moi j'y crois
Quand j' te vois
En face de moi
Que ma tête me crie tout bas
"Embrasse la! Embrasse la!"
Et moi j'y crois
Embrasse moi!

Il paraît qu' l'amour, ça t'aide quand t'es triste
Il paraît même que ça rend complices
Il paraît qu' ça fait des trucs profonds
Qu'on efface pas d'un coup d' torchon
Que ça va même jusqu'à la passion
Que des fois ça fait mal mais y'a qu'ça qu'est bon
Il paraît qu' l'amour, ça change tous les jours
Que tu l' croies mort, et même il bande encore

Et moi j'y crois
Quand j'te vois
En face de moi
Que ma tête me crie tout bas
"Embrasse la! Embrasse la!"
Et moi j'y crois
Embrasse moi!

Mais j'ai vu un gars, dans un bistrot
Un peu tristounet, et tout pâlot
Qui m'a dit qu'un coeur pouvait battre si fort
Que d'un coup il s'arrache de son corps
Et il t'laisse là sur le bitume
Empli de vide et d'amertume

Il paraît qu'l'amour, c'est un truc dangereux
Que ça va faire chialer tes jolis p'tits yeux
Il paraît même que ça fout la fièvre
Il paraît qu'y'en a certains, y'en a certains qu'en crèvent

Mais moi j'y crois
Quand j'te vois
En face de moi
Que ma tête me crie tout bas
"Embrasse la! Embrasse la!"
Et moi j'y crois
Embrasse moi!






Moi j'y crois - Mano Solo




C'était ça ou positive attitude pour te remonter un peu le moral .
DarkShadok
07/12/2006 23:48
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Comment guérir de son regard
De sa bouche de fille barbare

Dis lui que je ne sais plus
Qui je suis où je suis que je n'en peux plus
Que la nuit la fièvre me dévore
Petit à petit, je ne me sens plus libre

Refrain
Je rêve d'un french kiss enfin
Juste un french kiss sans fin

Me souvenir me fait si mal
Comme un supplice de Tantale

Dis lui que je ne veux pas
Lui parler le revoir que je ne peux pas
Que ma vie est un enfer
Dis lui dis lui que j'essaie de survivre

French Kiss - Vendetta
Gablebo
08/12/2006 09:14
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

I'm thinking of you
In my sleep
And I could talk
The worst kind of sound
I've noticed things
Can not be repaired
When I wake up
I'll be in despair
Cause I know I've got to say
I know I've got to say
Goodbye
Baby goodbye
Goodbye
Baby goodbye
You're my sweetheart
Goodbye
You're my sweetest
Goodbye
I know I'm gonna look
So so so so bad
But there's no easier way
For me to have to walk away
But I don't wanna hear this no more
And I don't wanna feel this no more
And I don't wanna see this no more
And I don't wanna experience this no more
Cause I know I 've got to say
I know I've got to say
Goodbye
Baby goodbye
Goodbye
Baby goodbye
You're my sweetheart
Goodbye
You're my sweetest
Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye (you're my sweetest)






Goodbye - Archive
Guerverine
08/12/2006 10:05
Entre Ici et Là-Bas...

You're my sweetest


Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur {x2}

Ca dégouline d'amour,
C'est beau mais c'est insupportable.
C'est un pudding bien lourd
De mots doux à chaque phrases :

"Elle est bonne ta quiche, amour"
"Mon coeur, passe moi la salade"
Et ça se fait des mamours,
Se donne la becquée à table.

Ce mélange de sentiments
Aromatisé aux fines herbes
Me fait sourire gentiment
Et finalement me donne la gerbe !

Je hais les couples qui me rappellent que je suis seule !
Je déteste les couples, je les hais tout court !
Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur {x2}

C'est un épais coulis
Ca me laisse le cul par terre
Autant de mièvrerie
Nappée de crème pâtissière

"Coucou qu'est ce que tu fais mon coeur ?"
"La même chose qu'y a une demie heure... "
"J' t'ai appelé y a cinq minutes mon ange mais ça répondait pas...
Alors j' t'ai rappelé... pour la douzième fois de la journée...
En niquant tout mon forfait...
Mais qu'est ce que tu fais mon adoré ?
Ouais je sais on se voit après...
Non c'est toi qui raccroches... Non c'est toi...
Non c'est toi qui raccroches... Non c'est toi...
Non c'est toi... C'est toi ... Bon d'accord je te rappelle... "

Je hais les couples qui se rappellent quand je suis seule !
Je déteste les couples, je les hais tout court !
Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur {x2}

Mon coeur, mon amour, Anaïs.

Merci Gab' .
Uld
08/12/2006 10:39
Chaotique-Bon



Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant

Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone, tombe en tourbillonnant

Et ce chant dans mon coeur, murmure, murmure
Et ce chant dans mon coeur appelle le bonheur
Jehane
08/12/2006 10:46
Les rêves n'ont pas d'air-bag

C'est marrant Uld, tu réveilles mes souvenirs d'école primaire


Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée, je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma

Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m'indiffère
A cela il n'est rien à faire

Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert

Cette chanson, Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir

Serge Gainsbourg - Les feuilles mortes (la chanson de Prévert)
DarkShadok
08/12/2006 11:04
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Posté devant la fenêtre
Je guette
Les âmes esseulées
A la faveur de l'automne

Posté devant la fenêtre
Je regrette
De n'y avoir songé
Maintenant que tu abandonnes

A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie

Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies

Rivé devant le téléphone
J'attends
Que tu daignes m'appeler
Que tu te décides enfin

Toi, tes allures de garçonne
Rompiez un peu la monotonie
De mes journée de mes nuits

A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie

Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies

A la faveur de l'automne
Tu redonnes
A ma mélancolie
Ses couleurs de super-scopitone
A la faveur de l'automne

Comment ai-je pu seulement
Être aussi bête ?
On m'avait prévenu
Voici la vérité nue
Manquerait
Plus que le mauvais temps
S'y mette,
Une goutte de pluie et
J'aurais vraiment tout perdu

A la faveur de l'automne - Tété
Guerverine
08/12/2006 12:32
Entre Ici et Là-Bas...

Les âmes esseulées


Ah, look at all the lonely people
Ah, look at all the lonely people

Eleanor Rigby picks up the rice in the church where a wedding has been
Lives in a dream
Waits at the window, wearing the face that she keeps in a jar by the door
Who is it for?

All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?

Father McKenzie writing the words of a sermon that no one will hear
No one comes near
Look at him working, darning his socks in the night when there's nobody there
What does he care?

All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?

Ah, look at all the lonely people
Ah, look at all the lonely people

Eleanor Rigby died in the church and was buried along with her name
Nobody came
Father McKenzie wiping the dirt from his hands as he walks from the grave
No one was saved

All the lonely people (Ah, look at all the lonely people)
Where do they all come from?
All the lonely people (Ah, look at all the lonely people)
Where do they all belong?

Eleanor Rigby, Les Beatles.
Gablebo
08/12/2006 13:02
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

La voiture avançait
Dans la pénombre humide,
L'homme avait choisi son quartier.
Un carillon sonnait
Pour dire que la nuit se termine,
Mais pour un fêtard
Il est trop tôt pour rentrer.
La nuit a été chaude
En alcools, en farines légères,
Ces gens-là ont tout ce qu'ils veulent.
Mais lui, il s'était inventé
Un jeu supplémentaire :
Surtout, surtout
Ne jamais rentrer seul.
C'est pas un jeu précis,
C'est plutôt son envie de plaire,
Quelque chose comme passer du bon temps.
C'est pour ça qu'il a choisi
Ce quartier ordinaire,
Cette fin de nuit parmi les pauvres gens.
Lui, c'est un noceur, un noceur, un noceur
Un dandy, un rouleur.

La première fille qu'il croise,
Il sait qu'il doit faire vite
Alors il lui sourit pour ne pas qu'elle s'inquiète,
Une sorte de jazz monte
Comme il baisse la vitre,
Elle n'a même pas tourné la tête...
Il reste un bar ouvert
Où quelques soûlards se cramponnent
Et où la serveuse ne s'étonne de rien.
Il laisse la voiture devant,
Il est sûr que ça l'impressionne,
Mais elle a répondu en retirant sa main,
Elle a dit : "no sir, no sir,
La vie a fait de toi un dandy, un rouleur.
T'avances comme au volant d'un cargo, d'un croiseur,
J'aime pas comme tu claques des doigts"
Elle a dit : "no sir, no sir,
T'es tombé du côté des nantis, des menteurs.
Dans ta poitrine j'entends le battement d'un compteur,
Faut pas que tu comptes sur moi.
On n'a pas la vie facile,
Hey, mais on a tout ce qu'il faut.
On a rangé les évangiles,
On fera plus de cadeau.

On voit venir le jour,
C'est comme la chance qui nous quitte,
Il faut partir avant que tout ne se complique,
Dans cette chasse à cour
Y a quand même une limite :
Celle de rentrer avant que ne s'éteigne l'éclairage public.
Il revient vers chez lui,
Le portail électrique
Et les allées de graviers entre les massifs de fleurs,
Faire un peu de café
Mettre un peu de musique
Oublier ce que cette fille lui disait tout à l'heure...
Quand elle parlait d'un noceur... d'un noceur...
Et puis elle a parlé de dandy, de rouleur,
Et aussi de cargo, de croiseur,
De gens qui claquent des doigts.

Elle a dit : "no sir, no sir,
T'es tombé du côté des nantis, des menteurs.
Dans ta poitrine j'entends le battement d'un compteur,
Il faut pas que tu comptes sur moi."
Elle a dit : "no sir, no sir,
La vie a fait de toi un dandy, un rouleur.
T'avances comme au volant d'un cargo, d'un croiseur,
J'aime pas comme tu claques des doigts."







Le noceur - Francis Cabrel.
Maèlyne
08/12/2006 15:58
Acceptée Pyromule

A quatre sur la banquette arrière
A six dans une petite voiture
On tourne maintenant depuis deux heures
Cette fête elle est bien quelque part
L'itinéraire est formel
On aurait dû depuis longtemps
Quitter la Nationale
Qu'est-ce qu'on fout à Orléans
C'est bon gare-toi, fais demi-tour
Je te parle sur l'ton que je veux
A cause de toi on fait un détour
D'une centaine de bornes, si peu
Quoi ? J'arrête pas de me plaindre
C'est complètement faux
J'aimerais étendre mes jambes
J'crois qu' je fais de la rétention d'eau
Si on reconnaît quelqu'un à ses copains
J'espère que les miens sont très très bien
J'espère surtout qu'ils savent où on va
Parce que moi vraiment, les gars, je sais pas
Une fois quitté la Nationale
Faut aller jusqu'au rond point ?
Prendre à gauche direction Bonneval
Il est où ce putain de rond point
ça déprime le conducteur
Qui n'avait déjà pas le moral
Une femme lui a brisé le coeur
Nous on le soutient c'est normal
Elle n'était pas digne de toi
Faut surtout pas que tu la regrettes
En plus elle te trompait
On le sait on se l'est tous faite
Vraiment tu mérites mieux
Elle ressemble à Jean Gabin
Nous remercie pas mon vieux
C'est fait pour ça les copains
A gauche entrer dans le bourg
Après l'église, deuxième à droite
J'ai l'impression qu'on se goure
Qu'est-ce qu'on fout sur l'autoroute ?
On a bien sûr tenté d'appeler
On n'a laissé que des messages
J'imagine les portables bien rangés
Dans les blousons sur un lit à l'étage
Tant pis pour cette fête, on la trouvera jamais
L'itinéraire par la fenêtre, va tout droit
On verra bien
Serrés à six dans une petite voiture
J'échangerais pas ma place
Même si on va dans l' mur.

Bénabar
L'itinéraire
Gablebo
08/12/2006 19:00
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Vous les avez connus ceux qui
Dans un élan de poésie
Mal contrôlé
A cent à l'heure sur les boulevards
Sur les banquettes de moleskine
En s'en remettant au hasard
Sans plus se soucier de Lénine

S'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient a l'arriere des taxis

Tant que les heures passent
Tant que les heures passent

Peu importent les années
Et peu importent les villes
C'est Paris, Moscou Berlin
Berlin l'enchanteresse...
Et le déjà vieux règne de l'électricité
Partout même sous nos peaux
La cicatrice aux néons
Et les égouts qui debordent
En pensant à Lili Brik
Et Volodia Maïakovsky

Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis

Tant que les heures passent
Tant que les heures passent

Vous les avez connus ceux qui
Emportés par leur fantaisie
Ludique
Mais en pensant à Lili Brik
Et Vladimir Maïakovsky
Et leurs sourires à peine éteints
Et les cent-vingt croix de leurs mains
Leurs mains qui glissaient sur leurs skins
Se perdaient sur la moleskine

Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis

Tant que les heures passent
Tant que les heures passent...





A l'arrière des taxis - Noir Désir
Aller en haut de page
<< Page précédente Page suivante >>
Tous les posts