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association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).
Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les Je commence
bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!
Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...
J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
je suis plus que politique
je vais vite très vite
j'suis une comète humaine universelle
je traverse le temps
je suis une référence
je deviens omniscient
je suis omniprésent
j'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
j'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
dans la toile de mon réseau
Militant quotidien
De l'inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
j'connais le tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y a plus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
j'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
Vous savez que je suis:
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
j'suis une victime en fait
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
je suis un militant quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le temps
je suis devenu omniprésent
je suis une super référence
Je peux toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite très vite
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
Love Love Love
Dit-on en Amérique
Lioubov
Russie ex-soviétique
Amour
Aux quatre coins de la France
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Love Love Love
Avec ça n'importe quelle chanson conviendrait .
J'en profite.
Belle comme une fleur qui s'ouvre
aux premiers rayons du soleil levant,
comme ces fruits mûrs que l'on trouve
dans ces pays où le sable et le vent
emportent le chant des nomades.
J'étais qu'un voleur de femmes,
un mauvais garçon de trop,
rué jusqu'au fond de l'âme
par le démon qu'elle a gravé sous ma peau
le premier soir où je l'ai vue danser,
des larmes plein les yeux...
Vois comme les étoiles
sont indifférentes au chagrin,
au bien, au mal,
à la lumière du matin.
Dès que nous aurons franchi
le seuil de notre vie
que restera-t-il de nos peines de coeur,
de nos douleurs passagères ?
Aujourd'hui tu pleures
la fin d'un amour,
demain ou dans une heure
ce sera mon tour
d'avoir mal.
Libre comme un feu qui danse
encouragé par le souffle du vent,
j'ai retrouvé mon errance
qui m'attendait sous un ciel criblé d'étoiles,
sanglée de ténèbres et le mors aux dents,
n'attendant qu'un signal.
Vois comme les étoiles
sont indifférentes au chagrin,
au bien, au mal,
à la lumière du matin.
Dès que nous aurons franchi
le seuil de notre vie
que restera-t-il de nos peines de coeur,
de nos douleurs passagères ?
Aujourd'hui tu pleures
la fin d'un amour,
demain ou dans une heure
ce sera mon tour
d'avoir mal.
J'étais justement en train de l'écouter celle là .
Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l'oreille d'un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D'une hôtesse de l'air fidèle
Tombée du haut d'la passerelle
Dans les bras d'un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal
Tombé du ciel rebelle aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d'sommeil, perdu connaissance
Retombé en enfance, au pied du grand sapin de Noël
Voilé de mystère sous mes yeux éblouis
Par la naissance d'une étoile dans le désert
Tombée comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard Melchior les trois fameux rois mages
trafiquants en import export
Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher qui donne à ma voix
La direction
par où le vent fredonne ma chanson
Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l'âge dans l'oubli
{...}
C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Quand on traine sur le pavé
Les yeux en l'air
La semelle battant la poussière
On voit tomber des balcons
Des ports d'fleurs des mégots
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
et des alpinistes amateurs
Tombé d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cour en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher qui donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson
Tombé sur un jour de chance
Tombé par inadvertance amoureux
Tombé à terre pour la fille qu'on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi tombé en pamoison
Avalé la cigüe goûté le poison qui tue
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Pour changer en amour notre amourette
Il s'en serait pas fallu de beaucoup
Mais, ce jour-là, Vénus était distraite
Il est des jours où Cupidon s'en fout
Des jours où il joue les mouches du coche
Où elles sont émoussées dans le bout
Les flèches courtoises qu'il nous décoche
Il est des jours où Cupidon s'en fout
Se consacrant à d'autres imbéciles
Il n'eu pas l'heur de s'occuper de nous
Avec son arc et tous ses ustensiles
Il est des jours où Cupidon s'en fout
On a tenté sans lui d'ouvrir la fête
Sur l'herbe tendre, on s'est roulés, mais vous
Avez perdu la vertu, pas la tête
Il est des jours où Cupidon s'en fout
Si vous m'avez donné toute licence
Le cœur, hélas, n'était pas dans le coup
Le feu sacré brillait par son absence
Il est des jours où Cupidon s'en fout
On effeuilla vingt fois la marguerite
Elle tomba vingt fois sur "pas du tout"
Et notre pauvre idylle a fait faillite
Il est des jours où Cupidon s'en fout
Quand vous irez au bois conter fleurette
Jeunes galants, le ciel soit avec vous
Je n'eus pas cette chance et le regrette
Il est des jours où Cupidon s'en fout
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? poème d'Aragon chanté par Léo Ferré.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Ma petite chérie, souviens-toi je t'ai dit,
Après la guerre on se marie.
On f'ra une maison et plein d'petits poltrons
Qui nous emmerderons mais nous les aimerons.
Devant sur le trottoir, une belle voiture noire
Attirera tous les regards ;
Elle sera la nôtre, même on en aura plein d'autres !
On plantera dans l'midi notre étendard.
J't'écris cette lettre avant l'combat
Pour garder un peu de joie.
Prépare tes valises pour demain,
Car c'est demain que je reviens.
Le samedi soir au bar pour fêter notre départ,
On boira jusqu'au plus tard.
Je veux qu'tout le monde soit saoul,
Qu'on ne tienne plus debout,
Qu'on prenne les hiboux pour des canards.
Puis on partira vers le sud cette fois,
Vers le soleil, ma belle.
On n'regrettera pas d'avoir laissé là,
La guerre la cruelle.
J't'écris cette lettre avant l'combat
Pour garder un peu de joie.
Prépare tes valises pour demain,
Car c'est demain que je reviens.
Ma petite chérie, c'est de là-haut que je t'écris,
La guerre m'a tué, finie la vie !
On fera pas de maison, encore moins de poltrons ;
J'ai presque envie de te demander pardon.
J'ai goûté au trépas, d'où je ne reviendrai pas
Pourtant tu vois, je n'aime pas ça.
Dépose sur ma tombe deux ou trois colombes
Parce que les fleurs, je n'aime plus ça.
Surtout je voulais te dire que toi tu respires,
Qu'il faut que tu penses à te marier,
A faire des mômes qui ne me ressemblerons pas,
Mais qui serons tellement beaux que tu n'y penseras pas.
J't'écris cette lettre du paradis,
D'où je ne reviendrais pas,
Mais pense qu'un jour ma petite chérie,
Il faudra bien qu'on se revoie.
J’ai reçu une lettre
Il y a un mois peut être
Arrivée par erreur,
Maladresse de facteur
Aspergée de parfum
Rouge à lèvre carmin
J’aurai du cette lettre,
Ne pas l’ouvrir peut être
Mais moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de
Je veux bien qu’elle nomme
Alphonse ou Fred
C’est comme elle veut
Des jolies marguerites
Sur le haut de ses i
Des courbes manuscrites,
Comme dans les abbayes
Quelques fautes d’orthographes,
Une légère dyslexie
Et en guise de paraphe
La petite blonde sexy
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de
Je n’aime pas les nonnes
Et j’en suis tombé amoureux, amoureux
Elle écrit que dimanche
Elle s’sera sur la falaise
Où j’l’ai prise par les hanches
Et que dans l’hypothèse
Où je n’aurai pas le tact
D’assurer mes ébats,
Elle choisira l’impact
Trente mètres plus bas
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de
Je n’veux pas qu’elle s’assomme
Car j’en suis tombé amoureux, amoureux
Grâce au cachet de la poste
D’une ville de la Manche
J’étais à l’avant-poste
Le matin du dimanche
L’endroit était désert
Il faudra être patient
Des blondes suicidaires,
Il n’y en a pas cent
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d’enjeu
Je veux battre Newton
Car j’en suis tombé amoureux, amoureux
Elle surplombait la Manche
Quand je l’ai reconnue
J’ai saisi par la manche
Ma jolie ingénue
Qui ne l’était pas tant
De regard du profil
Qu’un petit habitant
Lui f’sait sous le nombril
Et moi je suis un homme
Je veux bien qu’il me nomme (Papa)
S’il le veut, s’il le veut.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
C'est la lettre de la femme du guerrier
Elle est venue par hasard dans mon courrier
Elle raconte la triste et dure vérité
D'une femme qui ne veut rien gâcher
"Mon amour, ne m'écris pas si tu es prisonnier,
Si tu es prisonnier, si tu es prisonnier,
Mon amour, ne reviens pas, pas après cet été,
Je t'aurai oublié, je t'aurai oublié.
Que la vie continue, que la chance soit avec toi,
Moi, mon corps nu ne connaît que toi.
Mais la vie est si courte et la guerre si cruelle
Si l'on m'offre une autre route, je partirai avec elle.
Mon amour, ne m'écris pas si tu es prisonnier,
Si tu es prisonnier, si tu es prisonnier,
Mon amour, ne reviens pas, pas après cet été,
Je t'aurai oublié, je t'aurai oublié.
Et l'unique enfant que j'ai eu de toi,
Grandit avec le vent du combat
Mais il arrive des fois, que je meure si je mens,
Qu'il arrive en pleurant, criant qu'il a tout oublié de toi.
Mon amour, ne m'écris pas si tu es prisonnier,
Si tu es prisonnier, si tu es prisonnier,
Mon amour, ne reviens pas, pas après cet été,
Je t'aurai oublié, je t'aurai oublié.
Et toutes ces années, à me mordre les doigts
Sont des années gâchées mais pour toi
Je t'avais déclaré que je ferais n'importe quoi
Mais la foi disparaît, c'est l'ennui qui la noie."
Mon amour, ne m'écris pas si tu es prisonnier,
Si tu es prisonnier, si tu es prisonnier,
Mon amour, ne reviens pas, pas après cet été,
Je t'aurai oublié, je t'aurai oublié.
C'est la lettre de la femme du guerrier
Elle est venue par hasard dans mon courrier
Elle raconte la triste et dure vérité
D'une femme qui ne veut rien gâcher
Et les fleurs du printemps vont déjà s'annoncer
Voilà déjà si longtemps qu'j'n'en ai plus profité
Je finis, m'effondrant, ce sinistre papier
C'est le maudit chant de la femme du guerrier.
J'vous préviens qu'si y'a la guerre,
arrêtez-moi tout de suite,
venez voir dans mes affaires
dans mon logement dans ma suite,
y'aura deux trois déserteurs,
des polissons réformés,
qui chanteront la main au cœur
des chants d'ukrainiens bourrés.
Et si y'a révolution
arrêtez-moi tout de suite,
venez-voir l'habitation qui entoure ma suite,
y'aura de bonnes préparations,
des cocktails façon maison,
des tire-flemmes et des lance-cœurs
et des pistolets porte-bonheur.
Mais faudra pas venir pleurer
si après vous êtes tous tués
et que nous, même emprisonnés
on soit tous en train de chanter.
Et j'vous préviens qu'si y'a combat,
arrêtez-moi tout de suite,
venez-voir en bas d'chez moi,
dans le jardin de ma suite.
Les ch'veux longs pour armement,
des slogans à tout bras l'vent :
faites l'amour le plus souvent
et pas la guerre évidemment !
Mais faudra pas venir pleurer
si après vous êtes tous tués et que nous,
même emprisonnés,
on soit tous en train de fumer la ganja.
Et j'vous préviens qu'si y'a manif,
arrêtez-moi tout de suite,
venez-voir là où j'habite,
dans ma maison sans calife.
Où il fait bon préparer
des chants pour manifester,
avec des paroles anarchistes
et des refrains je-m'enfoutistes.
Mais faudra pas venir pleurer
si c'est bien ensoleillé
et qu'on préfère picoler
à la terrasse d'un café.
Et si y'a une trahison,
cherchez pas plus loin qu'ma suite,
prenez l'adresse de ma maison
et rendez-y vous très vite,
moi et mon frère on est espions
et mes sœurs c'est des bouffonnes,
les secrets d'état mon fion
contre un coup à boire on t'les donne.
Mais faudra pas venir pleurer,
si on vous ment à volonté
et qu'pour fausse information,
vous soyez tous dégradés.
Et même si on r'monte le temps,
arrêtez-moi tout de suite,
venez voir l'appartement qu'était là avant ma suite,
y'aura bien sûr toutes les sorcières,
les crânes tondus, les juifs allemands,
Jésus, Judas et mon grand-père,
celui qu'a déserté lâchement.
Mais faudra pas venir pleurer,
si votre époque elle est ruinée
et qu'on puisse lire
notre vie dans toutes vos encyclopédies.
Et j'vous préviens qu'si y'a la paix,
arrêtez-moi tout de suite,
venez-voir dans le palais qui orne ma suite,
y'aura tous les clandestins,
les zonards et les cousins,
les matelots anarchistes
et les pédés trapézistes.
Mais faudra pas venir pleurer,
si on est tous en bonne santé
et qu'dans votre dictocratie,
on y foute l'anarchie.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Elle habite le musée de sa jeunesse évanouie.
Elle propose un biscuit : on dit non, elle dit si.
Elle a retiré tous les miroirs,
Elle évite son reflet, ne veut plus se voir.
Elle vit entourée de photos du passé :
Son visage d'alors, son trésor, son trophée,
Peau de pêche au tissu tendu de satin
Mais le temps se dépêche et reprend son bien.
Les plus jolies fleurs ternissent et se fânent ;
Les jeunes filles qu'ont de la chance deviennent de vieilles femmes.
Sa peau froissée c'est un drap qu'on agrippe,
Un mouchoir pour pleurer son mari qui nous quitte,
Un trait sur son front pour chacun de ses garçons
Et les paupières fripées : ses enfants qui s'en vont.
Ses mains qui se déplient sont des araignées
Qui font peur aux petits mais rassurent leurs aînés.
Les traînées aux coins des yeux sont le lit des fleuves
Où s'écoulent peu à peu les larmes des veuves.
Elle dit que les années écrivent sur les visages
Et que les ratures encombrent la page,
Profitant du beau temps avant l'averse,
Elle tue le temps avant l'inverse.
Elle refuse et regrette, elle est vieille maintenant
En excuse, elle répète, elle était belle avant.
Mais les plus jolies fleurs ternissent et se fânent,
Les jeunes filles qu'ont de la chance deviennent de vieilles femmes
Qui ont la beauté des pyramides ou du Louvre,
La beauté des montagnes, des glaciers qui les couvrent.
La liberté se paie
d’un linceul de regrets
mais ai-je vraiment eu tort?
Tous les chemins ne mènent-il pas à la mort?
qui n’échangerait pas cent ans d’ennui
contre trente-cinq ans de vie?
J’ai voulu voler pas voulu marcher
voulu réchauffer ma couenne de papier
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
que peu de gens peuvent en dire autant
J’ai vécu si fort
que j’ai tué ce corps
fondu désintégré en plein élan
comme une statue éphémère
en suspend dans l’air
les plus belles femmes du monde
se sont penchées sur mon cas au moins 5 secondes
J’ai été riche à millions
de tous ces petits corps si mignons, mignons!
La liberté ou la mort
j’aurai eu les deux
La liberté ou la mort
c’est mieux que finir vieux
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
que peu de gens peuvent en dire autant
La liberté ou la mort
j’aurai eu les deux
La liberté ou la mort
c’est mieux que finir vieux
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
Même si
Il faut que l'on me visse
Des hélices à travers le dos
Et même si une fois là-haut
Je me déchire la peau
Et qu'enfin je me cogne
En plein dans les oiseaux
Même si
Une fois là-haut
Plus que jamais
Tout se casse en mille morceaux
Je m'envolerais
Tout se casse en mille morceaux
Mais je me suis envolée
Si le ciel se met à craquer
Comme le petit plancher
De ma chambre à coucher
Je me glisserais sous son ventre
Liquide électrique
J'aurais peut-être
Un peu peur
Je m'accrocherais
J'aurais pas peur
J'aurais peut-être
Un peu froid
Je m'accrocherais, je m'envolerais
Même si
Une fois là-haut
Plus que jamais
Tout se casse en mille morceaux
Je m'envolerais
Tout se casse en mille morceaux
Mais je me suis envolée
Et la neige alourdit mes ailes
Jamais jamais je n'aurais pu croire
Qu'il fasse aussi noir
Dans les nuages
Jamais je n'aurais su
Jamais je n'aurais cru
Jamais je n'aurais su
I've watched you change
Into a fly
I looked away
You were on fire
I watched a change
In you
It's like you never
Had wings
Now you feel
So Alive
I've watched you change
I took you home
Set you on the glass
I pulled off your wings
Then I laughed
I watched a change
In you
It's like you never
Had wings
Now you feel
So alive
I've watched you change
It's like you never
Had wings ahhh ahh ahhh
I look at the cross
Then I look away
Give you the gun
Blow me away
I've watched a change
In you
It's like you never
Had wings
Now you feel
So Alive
I've watched you change.
Now you feel Alive
You Feel Alive
I've watched you change
It's like you never
Had wings
Tu souris ce matin
au réveil à côté de moi
je me sens si bien
je n'ai plus besoin de rien
la vie est belle
facile comme tout
je subis tes câlins
je sommeille à côté de toi
je n'rouspète pas
ça me convient à tel point
q'j'oublie
les soucis
qui me guettent au pied de mon lit
et quoi que m'apporte ma journée
on n'pourra plus me la gâcher
tu souris
ce matin
j'me sens bien
tu souris quand tu dis
q'tu piges pas qu'on s'crée des ennuis
quand tout peut être si simple
qu'on a besoin de rien
la vie est belle
facile comme nous
je réponds q'je sais pas
q'j'ai sommeil et que ça se voit
et qu'est-ce qu'on s'en fout
de ces gens qui se nouent
moi j'oublie
moi je t'aime
après tout c'est pas mon problème
et quoi que m'apporte ma journée
on n'pourra plus me la gâcher
me stresser
Tant de colère
Pour pas grand chose
Soupçons d’hier
Paupières closes
Rester ainsi
Tu l’oses
On ferait couler trop de plumes
Sur nos matins d’encre
Laisser tomber l’écume
Dans ce silence
On pourrait se taire et s’entendre
Plus de prières
Trop de rancunes
Un cœur ou l’on voit a travers
Une issue pour chacune
De nos nuits
On ferait couler trop de plumes
Sur nos matins d’encre
Laisser tomber l’écume
Dans ce silence
On pourrait se taire et s’entendre
Ce tendre silence
Silence
Ce silence est si tendre
On ferait couler trop de plumes
Sur nos matins d’encre
Laisser tomber l’écume
Dans ce silence
On pourrait se taire et entendre
Les rêves en sommeil
Pour des matins qui dansent
Faire la belle
Jojo
Voici donc quelques rires
Quelques vins quelques blondes
J'ai plaisir à te dire
Que la nuit sera longue
A devenir demain
Jojo
Moi je t'entends rugir
Quelques chansons marines
Où des Bretons devinent
Que Saint-Cast doit dormir
Tout au fond du brouillard
Six pieds sous terre Jojo tu chantes encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort
Jojo
Ce soir comme chaque soir
Nous refaisons nos guerres
Tu reprends Saint-Nazaire
Je refais l'Olympia
Au fond du cimetière
Jojo
Nous parlons en silence
D'une jeunesse vieille
Nous savons tous les deux
Que le monde sommeille
Par manque d'imprudence
Six pieds sous terre Jojo tu espères encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort
Jojo
Tu me donnes en riant
Des nouvelles d'en bas
Je te dis mort aux cons
Bien plus cons que toi
Mais qui sont mieux portants
Jojo
Tu sais le nom des fleurs
Tu vois que mes mains tremblent
Et je te sais qui pleure
Pour noyer de pudeur
Mes pauvres lieux communs
Six pieds sous terre Jojo tu frères encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort
Jojo
Je te quitte au matin Pour de vagues besognes
Parmi quelques ivrognes
Des amputés du coeur
Qui ont trop ouvert les mains
Jojo
Je ne rentre plus nulle part
Je m'habille de nos rêves
Orphelin jusqu'aux lèvres
Mais heureux de savoir
Que je te viens déjà
Six pieds sous terre Jojo tu n'es pas mort
Six pieds sous terre Jojo je t'aime encore.
Et l'on serpente à la surface,
Négligeable bagatelle,
Candidate forcée à l’hécatombe perpétuelle,
Ouvrons la chasse aux mécréants qui n'ont jamais goûté l'opium,
Sensé faire de nous des hommes et des mères pour nos enfants,
Alors on brûle on brûle on brûle, on accumule autant d'émules,
De peuple en peuple, de ville en ville, pendant que les théocrates dealent.
Si Dieu existe ? Je n'en sais rien. Qu'il est le plus beau des jardins ?
Si par le plus grand des hasards tout ça existe, je ne veux pas le savoir.
Alors ne me fais pas croire que nous attend la bonne surprise,
J'ai autre chose à faire à voir dans cette vie de friandises,
Ne me laisse pas croire que nous attend la bonne surprise,
Et si jamais tout n'est pas noir, ce ne sera que la cerise.
Et l’on torture à la surface
Le corps, le sexe, la femme, la science
Et autres formes de connaissances trop dangereuses pour nos systèmes
Je refuse toute abstinence plutôt que de m’avouer vaincu
J’invoque ici l’immanence, la transcendance en temps voulu
Ignorants noyés sous la gnose
Prenez le ou non comme une fronde
Mais je ne ferais pas de vos névroses
Un modèle pour mon monde
Si Dieu existe, je n’en sais rien
Je ne pèterais jamais plus haut
Que le Cul d’aucun de vos Saints
Si Dieu existe, rencard à l’échafaud
Alors ne me fais pas croire que nous attend la bonne surprise,
J'ai autre chose à faire à voir dans cette vie de friandises,
Comment pourrais-je boire ces paroles imbibées de bêtises ?
Pourquoi devrais-je donc m’en vouloir dans cette vie en terre soumise ?
N’attendons pas plus tard qu’aujourd’hui pour rafler la mise
Et si enfin tout n'est pas noir, ce ne sera que la cerise.
Ce ne sera que la cerise
Ce ne sera que la cerise
La voile claque au vent, le Renard glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.
La voile claque au vent, le Renard glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.
Ils ont réduist Vannes en fumée de Noël à saint Jehan,
Landevennec et Noirmoustier de Pasques à Saint Laurent,
ravagé fermes et vergers, de Dol ont fayt leur camp,
fauché le foin, mangé le bley et bu le vin des Francs.
La voile claque au vent, le Renard glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.
Ils ont féri, ils ont forcé pucelles et filles en champs.
Ils ont pillé Rennes et navré bourgeois et paysans,
deffayt Redon, Redon noyé dans la Vilaine en sang.
J'ai mis le cuir noir et l'acier avec Anglois et clans.
Passée la mer, avons marché vers Nantes et ses murs blancs,
jeté la lance et reculé du lever au couchant.
Ardé par le feu de l'esté, j'ai bu l'eau du torrent
jailli du cœur d'un peuplier dedans le pré d'Anian.
La voile claque au vent, le Renard glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.
La voile claque au vent, le Renard glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.
La voile claque au vent, le Renard glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l'ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La Loire roule sang, le Renard mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Normans que la brume noie dans le temps.