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Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
"Très bien."
Je me concentre un instant, m'ouvrant à la Vraie Source, embrassant le pouvoir unique. Cet acte qui me terrifiait il y a quelque mois me semble presque naturel à présent, et quelle joie incommensurable...Je m'abandonne quelque instants à la simple délectation que procure la Saidar.
Reprenant mes esprits, je commence à canaliser le tissage compliqué qui produit le liage. Quelques secondes suffisent à le réaliser, puis à l'appliquer sur Aelghir qui reste debout devant moi, comme un chat échaudé lorgnant un bac d'eau froide au dessus de sa tête.
Le tissage est terminé, et je relâche la Source, à regrets. Pas besoin de dire que c'est fait, je vois le changement immédiatement sur les traits d'Aelghir...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Par la Lumière ! C'est donc fait... J'inspire profondément. Sarah est face à moi, tout près mais aussi... Que m'a-t-elle fait ? Elle fait désormais partie de moi comme je suis sûr, je suis une partie d'elle. Je ressens ce qu'elle éprouve, ses craintes tout comme le courage dont elle s'arme pour les affronter et sa volonté d'avancer coûte que coûte, d'accomplir ce pourquoi elle a été choisie... ce pourquoi elle m'a choisi.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Sarah, je sais qu'il se passe des événements importants, primordiaux peut-être. j'ignore de quoi il retourne parce que, vois-tu, pour les raisons que tu connais, je me suis éloigné de tout pendant plusieurs mois et cela ne fait que quekques jours que je suis revenu parmi les hommes. Heureuse initiative puis que je t'ai retrouvée. Maintenant le temps presse et nous devons agir. Ensemble. Ne me cache rien.
Comme elle me semble soudain décontenancée, non ce n'est pas ça... effrayée peut-être par l'ampleur d'une tâche dont je ne peux que supposer l'importance, je passe mon bras sur ses épaules, ouvre la porte de la petite pièce pour laquelle je conserverai toujours un souvenir ému et l'entraîne. Nous devons quitter l'auberge pour qu'elle réagisse enfin. Je salue au passage l'aubergiste qui est en train de servir un verre de sa bizarre mixture verdâtre Ces gens-là ne peuvent-ils consommer une boisson civilisée, tel un Madiran millésimé ? à un homme d'allure modeste et à l'air sympathique.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Nous quittons l'auberge. J'ouvre la porte, et sors sans vraiment regarder autour de moi. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes, Aelghir sur les talons, que je remarque ou nous nous trouvons
"...Tar Valon ?? Mais ca n'est pas la que nous devrions être ?"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
En sortant de l'auberge, je regarde à droite et à gauche sans rien déceler de suspect puis, réfléchissant à voix haute, je dis :
- Peut-être nous faudra-t-il quitter la cité. En ce cas nous devons nous procurer des chevaux ?
C'est seulement alors que je me rends compte de ce qu'elle vient de dire :
"...Tar Valon ?? Mais ca n'est pas la que nous devrions être ?"
Je fronce les sourcils.
- Et où devrions nous être, Sarah ? Ce qui revient à dire " Où devons-nous nous rendre ? Ne crois-tu pas que tu dois tout m'expliquer ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
(RP off un peu court comme explication ma poulette, faur lui tirer les verres du nez ! Normal dans une taverne mais est-ce que j'arriverais un jour à savoir où ça nous mène ??? )
- Que veux-tu que je te dise ? Sarah, c'est toi qui détiens des pouvoirs, pas moi. Moi, je suis seulement ton chevalier et ton Lige.
Je marche, encore et toujours... Gnn, c'est normal qu'il fasse si froid, dans le Murandy ? Et que ça soit si désert... Voilà plus de quatres jours que je n'ai pas rencontré le moindre hameau. Plus d'argent, plus rien à manger... il devient pressant de trouver une... une auberge ???? Ca alors, je ne l'avais même pas vue !
Je m'approche du bâtiment, lis l'enseigne. Le Tonneau désincarné. Vu leur emplacement, ils ne doivent pas avoir beaucoup de clients... enfin, on verra bien. Je pousse timidement la porte (oh surprise ! la salle est bondée !), puis m'approche de l'homme au comptoir, manteau et violon ramenés contre moi comme une protection.
Euh... bonjour.
Je regarde l'aubergiste en me mordillant nerveusement la lèvre, sans trop savoir quoi dire d'autre. Il fait bien chaud ici, pourvu qu'il ne me mette pas à la porte !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Comme elle ne me répond pas, très troublée à l'évidence, je prends la décision à sa place :
- Qu'importe où nous sommes, Sarah ! Je te rappelle les paroles que tu m'as dites tout à l'heure avec un accent si pressant :
Les choses s'accélèrent. Le Dragon est réincarné, il marche parmi nous. Nous DEVONS le trouver. Et j'ai besoin de toi pour cette tâche. Mais avant cela, je dois retourner au manoir. J'ai certaines choses à inspecter, à vérifier.
Retournons donc au manoir. "Il" n'y est plus. Viens, nous allons louer ou acheter des chevaux.
Je la prends par la main et je l'entraîne.
Arrivés à l'Auberge, je monte dans ma chambre pour me changer en un temps record. Je redescends et vois Ysandell, Pahdvil et Gablebo assis à une table.
"Alors", dis-je un peu essoufflée, "on repart pour la Tour ou on attend une réponse du Lige?".
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Je ne sais pas...
Apparemment il est au départ pour une guerre. La nouvelle a dû arriver très tôt ce matin, personne n'en sait plus, rien n'est sorti de la Tour...
*Un homme d'environ 25 ans entre dans l'auberge. Il porte des habits sobres mais de très bonne qualité, et un long manteau brun en harmonie avec le ton de ses vêtements clairs. Ses bottes fourrées et ses gants lui ont épargné la fraicheur de l'hiver. Il s'arrête prêt de l'accueil et semble chercher quelqu'un dans la foule.*
De surprise, je sursaute, lâche violon et manteau. Rougissante, je me baisse pour ramasser vivement mes affaires, puis lève les yeux vers l'homme qui m'adresse la parole :
Euh... je... c'est vous l'aubergiste ? Ah, excusez-moi je... je croyais que...*nouveau rougissement.* M'aider ? Euh... je, j'écris, je joue du violon... si je peux gagner un peu d'argent pour avoir un repas...une chambre...
Je termine sur un regard presque implorant.*Il fait si froid ! Il ne va quand même pas me mettre à la porte ?*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Les ménestrelles pullulent par ici on dirait...
* se lève *
En attendant que ton ami réponde, je vais aller m'entretenir avec Catelan au sujet de ma consoeur Ithilarin. Il devait réceptionner pour moi un paquet du Cairhien, j'espère qu'il l'a reçu. Je vous rejoins plus tard.
* salue la violoniste d'un geste de tête en sortant, et s'en va dans un effet classieux de cape multicolore *
Je réponds au salut de la ménestrelle, les yeux écarquillés d'admiration, puis reviens sur l'aubergiste, embarassée. Je tente de reprendre un peu contenance :
Oh, je ne suis pas ménestrelle, loin de là ! Je joue quelques airs de Tear et d'Andor. Mais vous semblez avoir déjà... qui il faut.
De plus en plus mal à l'aise au milieu de tous ces gens, j'attends une réponse de l'aubergiste en fixant mes mains bleues de froid.
*Deux gants apparaissent devant toi Erylin. L'homme qui est entré peu de temps après toi s'est approché de vous et t'offre de quoi te réchauffer un peu les mains. Sa voix est douce et son regard fait penser qu'il est paradoxalement aussi calme que mal à l'aise dans une telle situation...*
Vous devriez vous rapprocher de la cheminée pendant que Gablebo vous apportera quelque chose de chaud.
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Olivier ? Si je m'y attendais ! Ça fait...
- ... depuis les jours qui ont suivi notre retour de Cairhien. *Le regard gêné qu'il pose discrètement sur Erylin me fait réagir.* - Je vais vous chercher un bon lait chaud mademoiselle .
*Olivier me fait comprendre d'un geste qu'il paiera cette consommation.*
*Je reviens peu de temps après pour servir Erylin, déjà emmitoufflée près du feu.* Ne vous inquiétez pas. Je vais m'occuper de vous trouver une chambre .
*J'invite Olivier à s'assoir à la table où Pahdvil et Ithilarin attendaient.* Ithilarin, je vous présente Olivier, jeune noble de la région. Pahdvil, tu dois le reconnaître .
Il faisait partie des volontaires qui avaient répondu à l'annonce de JustBob pour l'expédition en Cairhien d'il y a plusieurs mois.
*Pendant que je parle, Olivier reste silencieux, tout juste vous salue-t-il de rapides signes de tête. Inutile de l'observer plus longtemps pour se rendre compte qu'il est timide ou soucieux, peut-être les deux.*
Surprise, je remercie le nouvel arrivant et l'aubergiste dans un murmure presque inaudible, sans trop comprendre le pourquoi du comment. Trop fatiguée pour me poser beaucoup de questions, je m'enfonce dans le fauteuil, bien au chaud, puis ferme les yeux, la tasse brûlante posée sur mes genoux. Le sommeil ne tarde pas à venir.
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