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Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
Erylin, en t'endormant tu échappes ta tasse, qui se renverse (encore très chaude) sur tes cuisses. Le récipient explose ensuite sur le sol dans un grand bruit, que ton hurlement prolonge. Toute l'auberge est silencieuse, tout le monde est tourné vers toi.
Y'en a même qui se marrent juste après en te montrant du doigt.
Une brûlure soudaine me réveille en sursaut. Je lâche la tasse, puis pousse un hurlement, tandis que le récipient s'écrase sur le sol à grand fracas.
Sous le choc, je reste là, assise, entourée de silence, puis un grand éclat de rire général me fait monter le rouge aux joues. Le visage enfouie dans les mains, je me mords la lèvre. Les rires me rappellent ceux des hommes dans l'auberge de mon père, la nuit de ma fuite. Honteuse, trempée et brûlée, je reste un instant sans bouger à refouler mes larmes, puis me ressaisis et entreprends de ramasser les débris de vaisselle. Tout en m'exécutant, agenouillée par terre, je lève vers l'aubergiste un bref regard penaud :
Quelle maladroite... je suis vraiment, vraiment désolée... si vous avez un chiffon... que j'essuie tout ça. Oh lala, quelle idiote...
[d10]
J'ai enlevé les gants prêté par le jeune noble.
Dans ma précipitation, je laisse échapper un bout de tasse, qui m'entaille les doigts. "Aïe !" Avec un sursaut, je regarde les quelques gouttes de sang s'écouler de la blessure, m'efforce d'ignorer la douleur, comme celle de la brûlure. *Tu t'es assez fait remarquée ! Ramasse au lieu de gémir !... Mais quelle idiote, c'est incroyable...*
Les joues en feu, je me remets à rassembler les débris.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Quelque peu surpris par l'enchainement des gaffes et de des malchances d'Erylin, je reste interdit quelques secondes, coupé dans ma discussion.*
Ah ben... agile la p'tite décidément...
*Je m'approche d'elle pendant que le brouhaha général reprend doucement.*
Laissez, je vais m'en occuper. Allez plutôt panser votre main. Pahdvil va s'occuper de vous mener à votre chambre avec de l'eau chaude et des bandages propres.
J'assiste à la scène et ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Un rire franc, cependant, et point du tout moqueur Et ben dis donc, je crois qu'elle est encore pire que moi...
Puis, me tournant vers Gab':
"Toujours rien... j'ai les orteils en manque de sprint moi..."
Après un sourire honteux à l'adresse d'Ithilarin et Gablebo, je suis le dénommé Pahdvil jusque dans une chambre et le laisse soigner ma main blessée. Puis l'ayant remercié, j'attends son départ pour retirer ma robe et mes bas trempés et les étendre sur une chaise. Mes cuisses sont encore rouges et brûlantes. *Bah, ça va passer...*
Eprouvée par ma journée, simplement revêtue d'une chemise, je me glisse sous les draps sans avoir même pris le temps de me tresser les cheveux, pousse un soupir d'aise. Je me rendors presque aussitôt, sans qu'aucune tasse ne vienne troubler mon sommeil.
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*Pahdvil a rincé la main d'Erilyn avec de l'eau chaude puis l'a bandée superficiellement, pour me laisser mettre quelques simples par la suite, lorsque je suis arrivé avec une bassine d'eau froide et une serviette, pour calmer les brûlures délicates de la jeune fille.*
*Je reviens rapidement dans la salle commune et, après avoir servi et discuté rapidement avec quelques habitués, je reviens m'assoir à la table où m'attendent Pahdvil, Ithilarin, et Olivier.*
Ithilarin Tu as pu constater, durant les quelques minutes passées seule avec lui, qu'Olivier était timide, mais sans être pour autant véritablement taciturne ou même simplement renfermé. Tu sens qu'il a parfois envie de parler, et tu as même réussi à le faire rire un instant (aaah, ce qu'on ferait pas pour une femme ). Il t'apprend qu'il est le cadet d'une famille noble de la région, moyenne mais respectée. Son grand frère est officier à la Garde de la Tour Blanche et dirige le domaine avec son aide et celle de leur mère depuis la mort de leur père il y a cinq ans.
J'écoute avec attention le récit d'Olivier, ponctuant ses phrases, çà et là, de légers hochements de tête. Lorsqu'il finit:
"Eh bien Monsieur, je vois que nous ne sommes pas du tout du même milieu", lui dis-je avec un sourire mi-gêné, mi-moqueur. "Cependant, d'après ce que j'ai entendu, vous semblez aprécier l'aventure... Vous êtes-vous fait enrôler par Gablebo, ou est-ce un style de vie que vous avez toujours plus ou moins cultivé?"
N'attendant pas sa réponse, je me tourne vers Mar'Shell en riant:
"Du vin!"
Puis m'adressant à Olivier:
"Vous aimez le vin, n'est-ce pas? La vie se raconte toujours mieux quand on en boit!"
Lorsqu'Olivier comprend qu'il peut parler sans crainte en présence d'Ithilarin, il accepte le verre de vin et vous déclare que son frère fait partie de l'armée mobilisée par Eltharion Gaidin, pour aller en Arafel.
Je dois donc gérer nos terres pendant ce temps. Je voulais simplement te mettre au courant Gablebo. Et prendre des nouvelles. Lowen et Dorcas avait refusé d'entrer à mon service à l'époque, et depuis... je ne sais pas où ils sont. Quant à Rebecca... elle est effondrée depuis la mort d'Alex...
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Je suis au courant... Mais je ne l'ai pas vue depuis des semaines.
Je ne sais pas quoi faire de plus dans l'immédiat. Si vous n'avez plus rien à ajouter, je vais profiter du temps qu'il reste jusqu'au service de ce midi pour aller régler quelques petites choses chez moi.
D'ailleurs... Olivier, tu aurais du cuir en réserve ? Je crois savoir que tes terres sont surtout agricoles, mais je ne voudrais pas...
- Non non, je t'en prie. Je peux t'en faire livrer dans la soirée si tu veux, à moins que tu ne veuilles toi-même passer au château.
Je ne pense pas en avoir le temps hélas. Mais à l'occasion... pourquoi pas.
Ça fait drôle de le tutoyer après cette mise à distance... le contexte n'est plus le même, le compagnon d'aventure est devenu un seigneur respecté...
Sur ce.
*Je me lève et quitte l'Auberge avec Rhiannon quelques minutes plus tard, le temps d'enfiler les vêtements chauds adaptés pour le climat actuel. La jument blanche découvre la couche de poudreuse qui recouvre le sol avec une certaine appréhension, mais gagne en confiance au petit trot. Une forme bleue s'éloigne de l'établissement, comme flottant au dessus de la neige.*
Dans un "Chboum" assourdi, je me réveille à côté du lit, les jambes encore emmêlées dans les draps, le coussin sur le ventre et les cheveux plus qu'en bataille. *Oulaaaaa...*
Cependant une bonne nuit de sommeil m'a permis de récupérer, je n'ai plus froid et me lève de relativement bonne humeur malgré quelques grognements à l'adresse du plancher.
Une fois habillée, je descends dans la salle commune, encore honteuse en souvenir des évènements de la veille mais un peu plus sûre de moi. *Il va falloir que je paye la chambre... comment je vais m'en sortir ?...*
Je souris timidement à l'aubergiste, tout en étreignant ma main blessée.
Je vais bien, merci de votre hospitalité. Mais je vous ai dit hier n'avoir rien pour vous payer. Peut-être que si je fais la vaisselle où... non je risquerais de casser une tasse.
Sur un sourire encore un peu gêné, je me tais et attends une réponse. *Bon, il n'a pas l'air bien méchant, celui-là. Il ne va pas me jeter dehors à coups de pied, je pense.*
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Tout est déjà payé mademoiselle. Le seigneur Manfeld a réglé votre repas et votre chambre, avec une confortable avance d'ailleurs, au cas où vous souhaiteriez rester ici encore quelque temps.
Elle semble complètement perdue... Quels sont vos projets mademoiselle ? Avez-vous des amis dans la région, de la famille ?
Je reste un instant surprise et émue par la générosité de ce seigneur Manfeld. *Pourquoi a t-il fait ça ? Je ne le connais même pas...* Puis je hoche lentement la tête, tout en songeant à la possibilité de rester éventuellement un jour de plus. Qui sait...
Quels sont vos projets mademoiselle ? Avez-vous des amis dans la région, de la famille ?
Comme par réflexe, je me raidis légèrement, hésite, avant de répondre d'un ton mal assuré, les yeux fixés sur le bar :
Non, je n'ai personne... ma seule famille est à Tear... Des projets ? Non, je... en vérité je ne sais pas du tout où je vais. Je marche au hasard vers le Nord.
* A Caemlyn peut-être ? Pour y faire quoi ? Je ne me rappelle plus rien de l'Andor... Le plus loin possible de Tear en tout cas. Je hais cette ville !*
Me reprenant, je relève la tête avec un sourire et conclus d'un ton qui se veut léger en haussant les épaules :
Je suis ouverte à toutes les possibilités. Bon... hum, Êtes-vous au courant des nouvelles de la région ? Je ne sais absolument rien de ce qu’il se passe ...
*Il est sympathique... au moins je suis sûre qu'avec lui je ne risque rien. Quoique, est-ce bien judicieux de se fier à un inconnu ? Bah, l'endroit semble plus que respectable... *
Une jeune femme entre d’un pas vif dans l’auberge, suivie d’un garçon âgé de huit ans environ. Fine, élégante, entre trente et quarante ans, beau regard gris calme et insondable. Sa rousseur flamboyante et l’aura de mystère qui l’enveloppe en font une femme séduisante, de celle qui fait se retourner les hommes sur son passage et sait les captiver d’un sourire. Sa cape bariolée pourrait lui faire office de carte de visite. Sa robe sombre, sobre mais bien coupée est un vivant témoignage de son aisance financière.
* se tourne vers l’enfant *
Deux yeux couleur d’orage livrent un acquiescement muet à cette injonction. L’enfant passe une main dans son épaisse tignasse aux rebelles mèches brunes avant de la glisser dans celle de la femme et de l’entraîner vers une table non loin du bar. Il la laisse s’installer et part en quête d’un serveur. Sa face espiègle de petit lutin en herbe se tourne bientôt vers Mar'shell
Messire, c’est à vous qu’il faut s’adresser pour les consommations ?
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Des nouvelles ? Eh bien... visiblement la Tour est en mouvement depuis hier. Des rumeurs font états de troubles dans le Nord, mais nous n'avons aucune précision.
Dans un autre registre, peut-être avez-vous entendu parler de l'Ombre de Tar Valon ? Cela fait plusieurs semaines qu'elle trouble les nuits de la ville... sans gravité, apparemment.
aux sens propres et figurés tiens... amusante celle-là, je la ressortirai ...
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