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Vie de tous les jours (6)
(Sujet créé par Eléa l 13/10/10 à 17:15)
non favori


Le topic le plus utilisé du forum revient dans une sixième version au titre toujours aussi explicite et fourre-tout.
Source de nombreux débats, il n'en voit jamais le développement, car les modérateurs veillent et les redirigent ailleurs
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sylesis
13/03/2011 14:20
2 bras 2 jambes 2 roues

Ah mais merde, ca suffit, là !
Ballade à vélo en ville, tranquille. Je vois un stop sur la droite, je fais quand même gaffe car on ne peut jamais prévoir la réaction du conducteur. Une voiture y est et attend : elle doit m'avoir vu sinon elle serait passée. J'arrive au niveau du stop, je fais un léger écart sur la gauche : la voiture avance comme si je n'étais pas là. Je fais un écart d'urgence, me voyant déjà au sol ou sur le capot de la voiture. Elle s'arrête enfin, la plaque d'immatriculation à quelques centimètres de ma jambe au moment où je passais, le stop largement dépassé.
Ca s'est passé en quelques secondes mais j'ai eu une de ces trouilles.
Mélisande
15/03/2011 13:19
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume



Il y a des jours comme ça où la vie paraît géniale. Ma directrice de recherche vient de m'annoncer qu'un petit dossier de recherche sur la correspondance de deux historiens du début du siècle que je lui ai rendu est suffisamment développé et intéressant pour une publication (après quelques modifications pour le changer en un article, ça va de soi). Dès que j'ai fini mon mémoire, je m'y attelle et elle me le fera publier.

Ma première publication scientifique ! J'en reviens pas !


kite
15/03/2011 13:33
Mieux veut être seul que mal accompagné.

Bravo!!!
Ciryon
15/03/2011 22:50
I hate Mondays...

Quand tu dis au début du siècle, tu parles d'un échange de mail en 2002?

Félicitation en tous cas
Mélisande
16/03/2011 12:03
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

Non, du siècle dernier pardon C'est une correspondance allant de 1919 à 1949.

Là où je trouve ça drôle, c'est que l'un des deux auteurs a vécu toute sa vie dans le quartier de ma grand-mère à Bruxelles, que l'appartement de celle-ci donne sur le square portant son nom, et qu'ils sont tous les deux enterrés au cimetière voisin. C'est trop de coïncidences... Je crois que j'étais destinée à travailler sur eux
Aergion
16/03/2011 17:07
<sarcasm/>

Les historiens deviennent à leur tour des sujets d'études pour historiens, ça c'est de la mise en abime ^^

Va falloir que tu commences à surveiller tes propos, sinon dans quelques siècles on viendra décortiquer les communications que tu entretenais sur un forum rassemblant un groupuscule de gens tenant des conversations bizarre à propos de Dernière Bataille et d'Engeances de l'Ombre

Félicitations
Alyn
18/03/2011 06:44


Félicitations Mélisande!

Je viens de regarder mon calendrier, il ne me reste qu'un seul week-end de libre d'ici le 16 octobre! Heureusement, il y a la semaine de travail pour se reposer!
sylesis
19/05/2011 12:40
2 bras 2 jambes 2 roues

Y a des gens sympas, parfois. Hier après-midi, je me suis fait un bon tour à vélo, dans les soixante kilomètres à une allure relevée. Ce matin, encore épuisé, je me suis assoupi sur la poignée du caddie pendant les courses, tandis que mon père prenait quelque chose dans un rayon à coté. Une dame d'un certaine âge s'est inquiétée de me voir et m'a demandé s'il fallait appeler quelqu'un, si j'étais malade.

Pas la première fois que je somnole comme ca pour récupérer, mais première fois que quelqu'un s'inquiète.
Aergion
20/05/2011 23:09
<sarcasm/>

D'abord il me dit 2 à 3 semaines d'arrêt de travail.

Moi je me dis, cool, mes partiels sont dans 3 semaines, je serais complétement remis d'ici là, c'est parfait, on fait ça.

Déjà quand il me disait 2 à 3 semaines d'arrêt de travail, fallait comprendre :

"Considère que pendant 2 à 3 semaines tu vas rien pouvoir faire d'autres qu'avoir mal et flipper sur les trucs qui pourrait aller de travers et que j'ai bien pris soin de noter en bas de la feuille que je t'ai filé sur l'opération et qui est ta seule et unique source de renseignements. Ah oui, parce qu'en plus tu peux toujours rêver pour que je t'en fournisse, des renseignements, si tu ne me les as pas arraché de force après avoir passé le barrage téléphonique des 2 secrétaires , de la musique d'attente moisie et de mon ton aimable et compatissant qui te fait bien comprendre que tu me les brises avec tes angoisses à deux balles."

Au bout de 3 semaines, au téléphone il me dit donc : "à oui mais non, vous en avez encore pour 10 jours après le rendez vous post-op pour une cicatrisation complète".

Hier, au bout de 4 semaines, rendez vous post-op, il me dit : "En fait, comptez encore 20 jours pour la cicatrisation. Quand est-ce que vous serez complétement remis ? Orf, je dirais, d'ici un mois et demi. "

C'est beau la communication médecin/patient. Surtout quand c'est deux autistes qui se parlent.

Breeef, mes partiels viennent de se finir ( échec total, on peut s'en douter, mais pour une fois ça n'est pas complétement du à ma flemmingite ) et mes rattrapages sont dans un mois.

Donc d'ici là je m'autorise à geeker comme un porc ( entre deux tentatives de révision vouées à l'échec ) plutôt que de continuer à verser dans l’auto-apitoiement, et - parce que ce serait vraiment trop bête que je continue à le restreindre au cercle amis/famille - à venir partager avec vous mon excès de bonne humeur du moment .

[/3615mylife]
sylesis
21/05/2011 08:27
2 bras 2 jambes 2 roues

Ah, les dialogues avec les chirurgiens, quelle joie. Et d'après ce que je vois, ca a dû méchant ton opération, non ?
J'ai connu un truc se rapprochant avec la voiture qui m'a aidé à battre le record du monde de saut en longueur assisté : je venais de passer l'écrit du bac de francais et je me suis fait envoler avant l'épreuve oral. Résultat j'ai du réviser pour les deux épreuves de la session de septembre entre deux soins à domicile.

Bon courage .
Aergion
21/05/2011 12:16
<sarcasm/>

Merci .

Non non, l'opération n'est pas "méchante". Enfin, si, mais elle n'est pas "grave" du tout, absolument rien de comparable à ce qui pourrait résulter d'un accident de voiture. C'est juste que les suites post-opératoire sont aussi douloureuses que pénibles et me pourrissent donc bien la vie ( je vous épargne les détails sordides, mais vous pouvez aisément deviner quelle région de mon anatomie est concernée. Indice : mon amour pour les coussins n'a plus aucune modération ).

Et ça j'aurais bien aimé le savoir avant l'opération. Parce que pour le moment ma tendance au psychotage en ce qui concerne le domaine médicale me fait penser que le résultat final ne sera pas franchement beaucoup plus sympathique que ce que l'opération était censé corriger et qui était au pire une gêne mineure dont je pouvais m’accommoder. Et qui pouvait donc aussi bien attendre que je passe mes partiels.

Mais bon il paraitrait qu'il faut faire confiance au chirurgien-qui-sait-ce-qu'il-fait-et-faut-faire-mieux-que-toi-passe-ton-doctorat-d'abord-et-prend-ton-mal-en-patience ( c'est mon nouveau mantra pour ma tranquillité spirituelle). J'aurais juste éminemment apprécier qu'il m'accorde un niveau de considération supérieur à celui que le boucher accorde au bout de viande qu'il va charcuter, ce brave homme.
sylesis
21/05/2011 16:00
2 bras 2 jambes 2 roues

Les chirurgiens agréables sont rares, très rares. D'après mon expérience et celle de ma soeur infirmière.

Pour les suites post-op, oui faut faire gaffe : la cicatrice que j'ai au mollet depuis mon accident est large et moche (enfin c'était pire avant, avec sa couleur violacée). On m'a vite proposé de la faire refaire pour qu'elle soit mieux, en théorie, mais j'ai refusé : avec ma chance, ca risquerait d'être pire. Idem pour l'épaule. On m'a proposé un examen pour essayer de voir pourquoi j'avais encore mal, et le spécialiste m'a donné les chiffres : 50% de chance qu'on arrive à voir et qu'on puisse aider, 50% de chance que ca empire. Je ne suis pas joueur, j'ai préférer rester avec les douleurs que je connais, et serrer les dents quand elles se produisent.

Mais bon il paraitrait qu'il faut faire confiance au chirurgien-qui-sait-ce-qu'il-fait-et-faut-faire-mieux-que-toi-passe-ton-doctorat-d'abord-et-prend-ton-mal-en-patience ( c'est mon nouveau mantra pour ma tranquillité spirituelle)


Ouais bon, y a des limites : celui m'a posé les broches à l'épaule voulait me revoir deux mois plus tard. Mon médecin a halluciné quand on lui a dit et nous a fait aller voir un autre chirurgien un mois après la pose, car le matériel chir ne doit pas rester longtemps posé sous peine d'infection. J'ai d'ailleurs fait un début d'ostéite malgré ca, et les antibiotiques que j'ai du prendre, bonjour ...

Depuis ca, les environnement médicaux, je ne peux plus les voir.
Aramina
21/05/2011 18:27
Jamais Contente !

Parce que je suis sure que ça vous manquait ! (enfin presque)

Mercredi matin, rendez vous chez le dentiste. Vérification sur mon agenda, c'est à 11h. Vu que j'avais peur de me perdre, j'arrive 30 minutes avant, super, je vais avoir le temps de paniquer. Pas envie d'entendre le bruit de leurs machines dignes d'un contrôle technique je me pose dans un café plutôt que dans la salle d'attente. 10h58, quand même, faut que je me décide à entrer.

Un petit vieux déjà assis. Su-per, encore un spécialiste qui vous prend super à la bourre. Une petite jeune fille arrive pour avoir mon nom, repart et revient en me disant "je suis désolée mademoiselle mais le rendez vous était à 10h30"
Ok c'est moi qui suis à la bourre. Même si d'habitude je déteste ça, je m'accorde quand même un sourire "oh zut je vais pas pouvoir passer et j'ai même pas fait exprès" et je me félicite d'avoir pris un café avant d'entrer. Demande de nouveau rendez vous et mademoiselle tout-sourire me répond "oh non, elle va vous prendre quand même, mais vous allez devoir patienter un tout petit peu".
Fausse joie, je suis sure que cela fait partie de leur méthode de torture psychologique. Regard vers les magasines, rien de lisible, ça aussi c'est surement fait exprès pour qu'on reste dans notre stress de ce qu'il va se passer.

20min plus tard, le petit vieux attendait en fait sa dame et miss j’étale-mes-dents m'annonce que c'est à moi. Comme si c'était une bonne nouvelle. J'entre dans l'antre de la bête.

La bête en question à une tête plutôt sympathique. Mais toujours rester méfiante, les autres avaient cet air là aussi. J'vais pas m'allonger aussi facilement sur ton siège chérie. Entonnement elle me propose d'abord de m’asseoir à son bureau pour "discuter". J'suis sûre qu'elle cherche à me rassurer pour que je ne la voit pas venir. Ou alors elle veut me psychanalyser les dents. Mes dents ne sont pas névrosées, juste moi, merci. J'opte pour la meilleure des défenses, l'attaque. Je lui balance un peu en vrac que j'aime pas les dentistes (petit rire "oh vous m’étonnez") que je sais très bien que je vais avoir mal (petit rire "ah bon ?") que leurs anesthésies marchent mal sur moi et qu'on ne me croit jamais (petit rire "moi je crois toujours les gens")que je n'avais strictement aucune envie de venir (petit rire "c'est super d'avoir réussi à sauter le pas alors") et, en désespoir de cause, parce qu'à défaut de s'ennerver elle va bien me lâcher un jugement de valeur critiquable : et mes dents sont dans un état déplorables, complètement pourries. Pas un haussement de sourcil, rien, juste un sourire accompagné d'un "alors on va arranger tout ça". J'ai bien envie de penser "c*nasse" mais je n'ai définitivement aucune raison de le faire. Pour l'instant.

Je fini par m'allonger sur son siège de supplice, miss sourire-qui-n'a-jamais-eu-besoin-d'un-plombage se place derrière moi. Je suis encerclée, ça y est j'hésite entre la panique et taper quelqu'un. En attendant de choisir, j'ouvre la bouche.

*Petit air enjoué* : Mais elles n'ont rien de pourris du tout vos dents !
Je sais bien couillonne, j'en ai juste cassée une et j'ai les autres à contrôler. Mais je me vois mal lui expliquer que j'étais à courts d'arguments pour étayer mes théories, alors je passe gentiment pour une dysmorphophobique.

Blablabla radio, blablabla cassée à ras du nerf, blablabla chaiplutropkoi je décroche un peu, je ne peux pas l'écouter, regarder l'écran, elle, ses mains, et sa complice qui se place stratégiquement à un endroit où je ne peux pas avoir les deux dans mon champs de vision. Je reviens pour le final "vous préférez qu'on commence à la soigner maintenant ou on le fait la semaine prochaine ?"
Ah ah ! Elle s'auto-tend des pièges ! Amatrice ! Je lance un innoncent "vous en pensez quoi ?" et attend le "la semaine prochaine comme ça j'encaisse le prix d'une séance pour une photo en noir et blanc de si mauvaise qualité qu'elle m'aurait dit que c'était une échographie et que j'étais enceinte ça aurait été tout aussi crédible".
"Vaut mieux la dévitaliser aujourd'hui, sinon vous allez stresser jusqu'à la semaine prochaine et aussi près du nerf vous risquez d'avoir mal"
Nerf.
Et pour le coup j'ai choisi, je panique.
Dans un sursaut d'orgueil je balance un "ok, donc c'est aujourd'hui que j'ai super mal plutôt que d'attendre" *petit rire : maisnonmaisnonmaisnon*
Moué

Et là, le premier signe. Elle me propose de m'expliquer à l'avance tout ce qu'elle va me faire. Je suis sure que ça, c'est une des techniques qu'on leur apprend en cours de torture. Les effets dévastateurs de l'anticipation. Alors non merci, pas pour moi, je ferme les yeux et je veux rien savoir. Et au premier mot, je te bouffe un doigt.

Echange de chuchottement, ça s'agite à l'arrière, miss email-diamant prépare leurs anesthétiques à l'eau de source qui servent à rien.Et la spécialiste du petit rire rassurant me colle un papier entre les mains en me disant "et voilà une serviette doudou pour avoir moins peur". Tu veux pas me faire un bisou qui guéri aussi ?

C'était un piège, j'aurais du le savoir. Elle a fait ça pour que j'ouvre les yeux et la voit s'approcher avec sa seringue. Je referme tout, elle m'aura plus, je suis au courant maintenant.

*Petit rire* j'ouvrirai pas les yeux "Même si vous ne voulez pas d'explication, il faut quand même que je vous dise que si vous gardez la bouche fermée, même avec beaucoup d'effort, je risque de ne pas y arriver"
Oué, ca va, j'ouvre un peu.

Un goût de cerise bizarre. "Et hop, comme ça on ne sent même pas la piqûre". C'pas la peine d'avoir un air enjoué, c'est pas vraiment ce qui fait le plus mal d'habitude. Effectivement désagréable mais pas de douleur. "Et puis vu que vous dites que chez vous ça ne marche pas trop, je vous ai mis une dose de cheval, vous risquez de ne plus sentir la moitié de votre bouche. Mais au cas où à la moindre douleur, vous prévenez". Cherche pas, j'te crois pas vilaine.

Ca s'agite au dessus de moi accompagné de "vous sentez quelque chose ? Et là ? Et là ? Et là ?"
Ah la j'ai senti ! J'avais raison ! J'ai toujours raison ! Le temps de froncer les sourcils et j'entends un "j'ai compriiiiis" tout joyeux. Ben tant mieuuuuux. T'auras quand même pas le nobel pour ça.

Re-goût de cerise chimique, "mais moi j'ai mon plan B pour les très récalcitrants comme vous" Ouais, moi aussi j'ai des plan pour toi. Ca fait des années que je les travailles mes plans contre les dentistes. Nouvelle piqûre, toujours désagréable ("j'ai compriiiiis je ralentiiiis" elle a du avoir un prix de gros pour les I) et plus de sensation.

Elle continue à s'agiter un moment, tente des blagues souvent aussi mauvaises que les miennes. J'lui répond pas. Déjà parce que c'est dur quand on a la main d'autrui dans la bouche, et ensuite parce que j'aiguise mes sens de Jédi pour tenter de la surveiller elle et son acolyte tout en gardant les yeux fermer.

Un moment plus tard, avec sa voix de bisounours sous extasie elle me balance un "c'est finiii plus de nerf !"
J'attends quelques secondes pour être sure qu'elle ai reposé tous ses engins de torture, on sait jamais.

Prise de rendez vous pour la suite, pas de faute pour sa part, c'est louche. Tout le monde me dit au revoir comme si j'étais leur meilleure amie et je me retrouve sur le trottoir avec les conclusions suivantes :

Ok j'ai rien senti, elle a été sympa et plus que patiente. Mais ça peut vouloir dire qu'elle est très douée. C'est peut être même la chef de la secte des dentistes, on sait jamais. Elle a peut être senti que j'avais tout deviné à leur sujet, que j'étais proche de les faire tomber, et elle a essayé de me mettre en confiance pour mieux frapper les fois prochaines. Ou pour me faire passer pour folle.

Une autre possibilité : Elle ne fait pas partie d'un complot. Elle est vraiment gentille, et ne fait vraiment pas mal. Mais dans ce cas cela soutient aussi mes théories : Si elle peut le faire, les autres devraient aussi y arriver. Donc c'est bien volontairement qu'ils font mal aux gens pour avoir une emprise psychologique et dominer le monde. Elle fait peut être partie des rares qui ont échappé à leur dogme.

Moralité : Si vous croisez un dentiste, continuez de tirer vue. Mais attendez encore un tout petit peu si vous voyez celle là.

Ciryon
21/05/2011 18:57
I hate Mondays...

Elle m'intéresse ta magicienne là, elle est dans quel coin?
Aramina
21/05/2011 19:37
Jamais Contente !

A 5 min a pied du métro François Verdier. Je t'envoie ses coordonnées en MP pour si ça t’intéresse.
sylesis
21/05/2011 21:57
2 bras 2 jambes 2 roues

Quand je pense que je dois me faire retirer une dent de sagesse parce qu'elle se désagrège petit à petit ( le nerf est mort, aucune douleur, mais faut tout le temps nettoyer)...
L'année dernière, j'ai eu un sursaut de courage, qui est retombé le temps de faire des radios dans un cabinet externe (le gars est stomato, pas dentiste ), mais maintenant, j'y arrive plus. On a beau me dire qu'il est super, qu'on sent rien, j'ai les genoux qui jouent la coucaracha en y pensant. Remarquez, j'ai un peu de chance quand même : y a que celle là qui pose problèmes, les autres sont ok.
Aergion
22/05/2011 01:28
<sarcasm/>

Sylesis :

Et ben ça a vraiment pas du être de la tarte ton histoire d'accident, j'aimerais pas avoir à prendre des décisions comme ça :s. [small][small][small][small]

( Ça me ferait mal aux fesses. Très littéralement. Ahem. )[/small][/small][/small][/small]

Les chirurgiens agréables sont rares, très rares. D'après mon expérience et celle de ma soeur infirmière.


Oui, j'ai eu le droit au même son de cloche de la part de ma mère, pédiatre de son état, qui me disait qu'ils étaient tous quelque peu gonflés de leur propre importance. Mais je la soupçonnais de partialité : une sombre histoire de différence de revenu à nombres égales d'années d'études ^^.

J'espère juste que le mutisme du mien est du à son incroyable compétence qui s'accompagne donc d'une certitude absolue quand à la guérison de ses patients et non pas au fait qu'il s'agit d'un sombre abruti antipathique. On s'est brouillé dès le début : lui était persuadé qu'il m'avait clairement annoncé lors du premier rendez vous que j'allais passer sur le billard, alors que moi je suis persuadé d'avoir appris la nouvelle une semaine plus tard par mon médic' local qui avait reçu le rapport de ma visite chez son confrère <<. Enfin ... je suppose qu'on ne m'aurait pas envoyé le voir jusqu'à la Capitale ( Nantes, la Seule Vraie Capitale ) si il n'était pas un peu compétent.

J'espère.

"Non je ne vais pas regarder où en est la cicatrisation. On se revoit dans un mois et demi. D'ici là tout devrait être rentré dans l'ordre."

[small]*surtout ne pas penser que ça pourrait mal cicatriser et que je devrais alors repasser sous les scalpels dans un mois et demi*[/small]

J'espère très fort .


Néanmoins de tout ceci nous pouvons tirer d'intéressantes informations !

En effet, vous noterez après examen du rapport d'Aramina que le chirurgien, en faisant la gueule et en ne s'exprimant que par mono-syllabes obtient très exactement le même résultat que le dentiste, à savoir plonger son patient dans les affres de l'auto-torture mentale, en sus des supplices physiques qu'il inflige.

Chirurgiens, dentistes différentes méthodes aux services d'une même cause ?

Vous en saurez plus lors du prochaine épisode ! [small][small][small]( dans un mois et demi, pour ceux qui ne suivent pas )[/small][/small][/small]

Mais bon, j'ai pas trop l'expérience des dentistes. Le mien je le vois une fois par an pour la visite de routine, où il se venge du fait que j'ai une dentition impeccable en me disant : "Bon allez, vous en avez pas vraiment besoin mais on va vous faire un petit détartrage".

Pour ceux qui ne le savent pas, le détartrage est une opération qui consiste à prendre un ustensile bruyant pour essayer de faire couler le plus de sang possible de vos gencives.
DragonSlayer
25/05/2011 00:17
Administrateur

Quelle aventure ! Les dentistes sont aussi ma hantise, depuis tout petit, lorsqu'une femme dentiste folle m'a traumatisé à vie par sa haine, sa hargne, et son ignorance flagrante de la douleur qu'elle infligeait. Et j'ai malheureusement maintes preuves que la torture physique et psychologiques qu'ils infligent à leur patients (et surtout à moi) n'est pas fortuite, mais bien le fruit de leur esprit dérangé et sadique.

Après tout, ils ont décidé de faire un métier ou ils pourraient faire souffrir autrui ! Comment peuvent-ils, jour après jour, entendre les hurlements de douleur d'autres êtres humains et ne pas en devenir fou ?

CQFD.


Il y a 3 ans, j'ai été forcé d'effectuer une réparation majeure de ma dentition: La douleur d'une rage de dents est telle qu'on devient presque fou de douleur. Quand je me suis surpris à me taper la tête contre un mur pour la faire partir ne serait-ce que quelques secondes, j'ai compris que le dentiste était désormais inévitable.

Mon père m'a conseillé sa dentiste: "elle fait pas mal, ne t'inquiète pas" m'a-t-il dit. Mouais.

Quoiqu'il en soit, j'y suis allé, et elle ne m'a effectivement pas fait mal...Pas tout de suite. C'est plus tard, lors de séances plus "banales" que j'ai découvert un nouveau palier de traumatise: l'espèce de forceps qu'ils utilisent pour bloquer la bouche ouverte (un "clamp"). Plus jamais. JAMAIS. JAMAIS !

Le pire, c'est que j'ai découvert plusieurs mois après l'intervention qui m'a redonné confiance que c'était LA dentiste qui m'avait traumatisé étant enfant. La même, 20 ans plus tard ! Manifestement elle se nourrissait des larmes de jeunes garçons, tel un vampire. Et je ne l'intéresse plus en tant qu'adulte. La boucle est bouclée, en quelque sorte ?

Mais le pire est à venir...Lors d'une séance de radio, un collègue dentiste qui s'ennuyait manifestement est venu taper la discute (pourquoi ils parlent toujours de leur vacances ou de leurs enfants pendant 15 minutes pendant qu'on est bloqués avec 3 kilos de matos dans la bouche, incapables de parler, de déglutir, de respirer même ?) A un moment le collègue passe devant l'écran d'ordinateur montrant la radio en question, et sa réaction m'emplit encore de cauchemars à ce jour:

"LOL les dents de sagesse ! Ca va faire mal."

Vous avez bien entendu. Mes dents de sagesse sont mal placées, et voila un médecin diplômé qui dit "lol" en parlant d'une intervention médicale inévitable qui sera des plus douloureuses, devant sa future victime.

Dorénavant j'approche chaque rendez-vous avec la peur au ventre que ma dentiste me dise, telle la Mort sonnant le tocsin: "il va falloir opérer."

Dans ces moments là, j'attends 2012 avec impatience. La fin du monde ou mes dents de sagesse ? Mon choix est fait.
Elessar
25/05/2011 17:11

M'Hael lié à Enora
Ta'veren
Conseil Rp
Sois une plume, pas un rocher...Vogue sur les Ailes de la Tempete...

Omg...

Je compatis !

J'évite le dentiste le plus souvent que je peux, le bruit de son espèce scie (mais si vous savez la roue qui tourne la, avec des petits piques pour détartrés)..Ce bruit..Mon dieu...Quand il à voulut me faire passer une radio "juste pour vérifier" comme il dit, ce fut le début de la fin..

Après m'avoir broyez les gencives en y appuyant contre un espèce de truc bien dur dont je n'ai pas la moindre idée de l'utilité, il m'a dit.

"Très belles dents, par contre, tes dents de sagesse poussent, et il va falloir les retirer. Toutes en même temps."

Mon sens de la répartie, allongé sur ce super fauteuil allongé fut :

"Ah Ah Ah"

ou plutôt

"rah rah rah" étant donné qu'il ne m'avait toujours pas retiré ses super outils de la bouche (et j'étais aussi entrain de m'étouffer à cause de son foutu tuyau).

Bref, il ne m'a jamais revu, et je prie tous les jours pour que ces saletés de dents de sagesse restent où elles sont ! J'suis laaaargement assez sage comme ça après tout.

(Pis ce type m'a toujours fait peur depuis que je suis tout petit -_-)
Mélisande
26/05/2011 19:48
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

Aujourd'hui, je viens de vivre pour la quatrième fois en moins de six mois la même scène. La première fois, ça m'a agacé, mais maintenant, ça m'interroge.

Certains le savent peut être, je rédige un mémoire sur l'anthropomorphisme de Dieu dans les Psaumes bibliques, et sur ce qu'il révèle sur la conception de Dieu dans la période du début du judaïsme. Je ne fais pas ça d'un point de vue théologique, mais historique.
(Un sujet passionnant, si, si )

Pour ce faire, j'étudie l'hébreu à l'Institut Catholique de Toulouse, et je passe des heures chaque semaine à la bibliothèque des Dominicains. Je suis donc amenée à côtoyer des croyants et des pratiquants assez régulièrement. Quand à moi, je fais ce mémoire dans une université laïque, le Mirail, réputée pour être un bastion de dangereux gauchistes. Je ne suis pas croyante, ni une anti-cléricale, je suis une agnostique complète élevée par des athées. Mes parents n'ont toujours pas compris comment j'ai aboutit à ce sujet

Mais bref. C'est pourquoi, quand je dis à ces personnes croyantes le sujet de mon mémoire j'ai droit à la même réflexion : "on autorise un sujet comme ça au Mirail ?"

La première fois j'ai eu envie de répondre "en tout cas, c'est pas chez vous que je pourrai le faire vu mes conclusions". Je le pense vraiment. Je traite la religion comme un sujet d'étude historique et je ne parle jamais de Dieu comme d'un être véritable, ni d'ailleurs comme d'un mythe pour les enfants. Ça ne leur plairais pas à l'Institut. Mais en tant qu'historienne, cette controverse ne me concerne pas, je suis là pour étudier des faits, et les mentalités qui transparaissent dans l'écriture de la Bible.

Mais après quatre fois à m'entendre répondre cette phrase, je m'interroge. Est-ce que ces gens ont compris ce que c'était que la laïcité ? Est-ce si surprenant qu'une université d'État ouverte à tous autorise qu'un étudiant étudie un point de théologique dans un mémoire, que ce soit d'une manière théologique ou historique ? Croient-ils donc que ce repaire de dangereux gauchistes censure tout sujet religieux ? En bref, confondent-ils laïcité et athéisme forcené ?
Je n'ai malheureusement jamais eu le temps d'approfondir le débat, mais cette incompréhension me sidère et me désole....
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