La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Combien de temps s'est écoulé ? Après ce qui m'a semblé des heures d'errances dans les ombres, au bord de la nausée, la lumière filtre peu à peu à travers des paupières, celle du feu ou bien celle du jour ? Me redressant, j'ouvre lentement les yeux puis retombe légèrement en arrière, pâlissant comme les étranges sensations qui parcourent encore mon organisme s'avivent. Une silhouette blanche, fantômatique passe à côté de nous et s'éloigne. Qui ?
Mon regard accroche le visage de Tristan et j'essaie un vague sourire. Il est resté tout ce temps avec moi ? Surprise, je l'interroge sans un mot, et m'écarte en frissonnant, ramenant sur mon épaule la couverture dont on m'a couverte.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Comment lui répondre sinon par la musique ? Comme jamais auparavant je n'ai ressenti amèrement mon handicap. Je voudrais lui dire qu'elle peut avoir confiance en moi, que je ne la juge pas, que le malheur est derrière elle, que si une telle blessure ne peut s'oublier, elle vit et que la vie peut encore lui offrir des cadeaux, des instants de paix et de douceur. Je voudrais ajouter que nous avons le même âge, celui des commencements et des espoirs, que nous avons souffert tous deux parce que le monde est ainsi fait et que nous pouvons continuer notre route en nous donnant la main. Alors, ce que je ne peux formuler en mots, je charge ma musique de le lui faire comprendre. Dans la mélodie, j'instille la persuasion tout en laissant à Erylin sa liberté de choix. Je me refuse à lui forcer la main. Je sais que d'autres qu'elle entendent ma musique et qu'elle doit les pousser à s'interroger sur ce qu'ils veulent vraiment faire de leur avenir. Mais ce n'est pas pour eux que je joue. Tant pis si ça affecte tous ces gens ! D'ailleurs ça ne peut leur nuire de se poser cette question primordiale, surtout en ce moment.
Sur ces dernières paroles je prends une dernière gorgée d'oosquai.
Un bon alcool. Rien que pour ça je pourrais oublier les excentricités des aiels.
"Hum. Merci Ammar, ce fut un plaisir de parler avec vous et de découvrir un peu plus un des terribles aiels."
Je lui adresse un sourire pour montrer m'humour contenu dans mes paroles.
"J'espère que nous aurons l'occasion de remettre ça mais il se fait tard et j'ai eu une journée chargée."
Je m'éloigne d'ammar et sort de la partie du camp aiel. Je n'ai pas de tente, la rapidité avec laquelle nous avons quitté Lugard ne m'a pas laissé le temps d'y penser. Heureusement le temps est clément. J'entends à nouveau à quelque distance de moi la musique de Tristan. Je me plonge dans mes pensées en attendant le sommeil en les regardant lui et Erylin. Ces deux là ont vraiment l'air de s'être trouvés...
(RpOFF: Tant que ça bouge pas plus autant faire dodo )
*Peut-être que... Je me demande si Stered y arriverait elle... Peut-être que Karion a raison... après tout, peut-être que vivre à un sens... Je n'en suis pas sûre...*
Tandis que je remus mes pensées, je sens comme un sentiment d'obligation. Je préssens que mon Karion n'est plus le même. Je regarde autour de moi, non, les gens n'ont plus le même regard posé sur lui. Des tas de petits groupes chuchote en le regardant bizarement. Il est devenu important. Et ... Ce n'est pas certain mais il aura peut-être besoin de moi... Qui sait ? Qui sait ce qui l'attend.
Je réfléchis. Finalement, la perspective de probablement mourir des mains de Karion ne me parait plus si judicieuse. Je soupire. Que faire ? Aller voir Stered ? Oui mais est-ce que ça ne le vexera pas ? ...
Je reste là, les sourcils froncés, à regarder une touffe d'herbe recouvrant une fourmillière.
S'écartant, il fixe son attention sur Karion alors que celui-ci tente de s'ouvrir au Pouvoir, mais seule une vague étincelle s'anime pour retomber aussitôt. Le garçon parait désemparé et affaibli... facilement manipulable ? Puis comme il semble abandonner, Niedjan intervient :
Vous devriez malgré tout faire vite. Plus vous tarderez, plus ce sera difficile.
Lui en aurait déjà terminé, mais inutile de proposer l'idée à Kearan. Passant une main devant ses yeux pour dissiper la fatigue, il se lève avec peine à l'appel de l'arafelin et le suit :
Pourquoi s'occuper de cela alors que les femmes peuvent très bien règler ce genre de problèmes...
Karion semble épuisé par cette journée.
Je me rappelle les premiers temps où j'ai canalisé, j'ai eu une forte fièvre. Tout le monde pensait que c'était dû à ma chute. Espérons pour lui que Karion ne vive pas ça, avec tout ce que nous avons à faire ça serait une perte de temps préjudiciable.
Kearan intervient et interpelle Niedjan. Je redeviens attentif. L'heure de l'entraînement est sûrement venue.
*Kashim écoutait avec attention les quelques mots que Kyr venait de prononcer, il ne bougeait aucun muscles, il était telle une statue, assis sur ses talons, attendant que Kyr récupère, Morgheuz était a ses coté, ne sachant pas trop comment réagir, elle avait dit qu’elle s’était calmé, et il la croyais … même plus que ça, il le savait, elle parlait enfin avec ses mots a elle, ses émotion a elle, comme si ce avec quoi elle se battait avait disparut.*
*Il regarda Niwan et lui adressa quelques mots.*
- "L’honneur des Far Dareis Mai est peut être en jeu, mais il en va de la vie d’une des vôtres également. J’ai été chargé de sa protection, et je ne reviendrais pas sur cet état de fait."
- "Si tu désires attendre, soit, mais reste en silence. Pas besoin d’avertir toute la foret de ta présence. Il y a déjà assez de créature qui nous entoure comme cela."
*Il regarda Morgheuz et croisa son regard doré sans ciller.*
- "N’es ce pas …"
*Il se ré adressa à Niwan*
- "Pin’shae doit être au camp en ce moment. Tu devrais peut être la rejoindre pour savoir comment vont les choses la bas. Et si tu désire revenir, nous seront toujours ici … je ne pense pas qu’elle partiras d’ici avant un bon moment … son corps a besoin de récupéré …"
*Il se leva et ouvrit un des sacs qu’il avait emmené. Il en sortit une tenture, puis, s’affaira à monter une tente.
Une fois fini, il se dirigea vers Kyr, la pris dans les bras, puis la déposa dans sous la toile.*
- "Je vais rester à la veillez. Fait ce que tu veux, de toute façon je ne suis pas seul à rester ici. Je pourrais même dire que nous sommes nombreux."
*Il se repositionna et resta attentifs a tout ce qui se passait autour de lui, fermant les yeux et écoutant les moindre bruits pour pouvoir réagir en cas de danger.*
Après que l'Aiel se soit occupé de la femme, je m'écarte et rejoint les loups.
La plus grande partie de la meute est partie chassée et ne reste qu'orages d'été et le petit broussailles, endormis.
Je m'allonge près d'eux et leur parles de mes inquiétudes et de mes désirs de rester avec les miens. Au bout d'un moment je m'endort en me serrant contre le mâle.
RP off: je vais dans le TAR alors attendez moi pour repartir mais faites ce que vous voulez en m'attendant. sauf me chatouiller!
Elle est arrivée au milieu des Aiels suite à la Dispersion qui a touché la Tour Blanche. Visiblement elle est de déscendance Aiel mais elevée au Cairhien comme le laisse penser son accent. Et une des Sagettes aielles veut en faire son apprentie mais elle doit retourner à la Tour!
Bien mes Soeurs il se fait tard et je crois qu'une bonne nuit de sommeil nous permettra de prendre les bonnes décisions.
Voici mes frères de lance; faite connaissance avec eux si vous les souhaitez; moi je vais aller dormir. La journée sera rude demain...
Le dos tourné au feu, en pleine discussion avec Pin'shae, je ne peux m'empecher de répondre. Freres?? Veux tu t'essayer au baiser des Vierges pour savoir que nous sommes tes soeurs de lances.
De rapides gestes de la main, je demande à Pin'shae de reporter notre conversation à plus tard. Je m'installe à mon tour autour du feu. Je suis Noemy, Vierges de la Lance des Montagnes du Souvenirs. Puis(je connaitre le votre?
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Mon compatriote étant parti se coucher, je me retrouve seul dans le camp Aiel... Pas bon ça.
Malgré tout, je me joins aux aiels assis prés du feu.
Je suis Noemy, Vierges de la Lance des Montagnes du Souvenirs. Puis(je connaître le votre?
-Je me nomme Ewing. Apres un cours temps d'hésitation, je me décide à imiter le salut Aiel: Du pays de Tear. -Je suis venu m'excuser pour mon comportement exécrable de tout à l'heure. Mais je dois avouer que vous avez éveillé ma curiosité et c'est pour cela que j'aimerais bien me joindre à votre conversation.
Stered ne sait trop quelle conduite adopter : les deux jeunes femmes ont besoin de repos, Karion de tranquillité, si cela est possible, et elle ne sait pas où est Jibaï. Un peu désoeuvrée, elle se rapproche insensiblement des Aiels et s'assoit non loin du feu où ils se tiennent.
Curiosité ! pourquoi ce mot là me met-il hors de moi? Sommes-nous des betes sauvages sorties de la capes d'un ménestrel? Cela dit, je ne fais aucune remarque là-dessus... peut-etre est-ce un compliment dans son pays ou quelque chose du meme genre...
Je vous montrerai que nous sommes loin de ressembler aux barbares que vos contes et livres décrivent. Trop de personnes ici nous jugent ici de cette façon, enfin, c'est mon avis. Mais notre feu est votre. Je salue également de la tête la femme qui se joint à nous. Nous allons partager cette aventure ensemble, autant être en bon terme, non? [i]Je tends à Iarl mon outre d'Oosquai, deja trop vide...
La nuit s'installe et les premières étoiles se mettent à briller dans le ciel. Une légère brise parcourt le camp, soulevant ici et là le rabat des tentes aielles tandis que la forêt alentour projette d'inquiétantes ombres mouvantes...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La nuit me surprend. je n'estimais pas si long le temps de notre arrêt. il semble bien que nous allons demeurer en ces lieux un certain temps. Mais nous n'avons rien de prévu pour bivouaquer. L'argent que j'ai sur moi ne me servira pas à grand chose dans cet endroit désert. Je me lève et m'étire pour chasser les courbatures. J'ai soif et faim aussi. Très faim même. Cela fait un bon bout de temps que je n'ai rien manger. Erylin aussi, je présume. Je lui tends la main pour l'aider à se mettre debout.
A la lueur de la lune montante, je lui fais signe que j'ai besoin de me sustenter. Et elle ? Qu'allons-nous faire ?
Un ombre s'approche du camp.
C'est Kylahn qui revient de l'endroit isolé qu'il avait choisit pour réfléchir. Le temps a passé extrement vite tandis qu'il méditait ses intentions et il revenait vers ses fontes qu'il avait laissées a proximité des menestrels.
Ceux ci se levaient semblait il.
Tiens... C'est vrai, il faudra que je récupère ma couverture... peut être... Enfin, si ils n'en ont pas besoin... Après tout, j'ai largement plus que le necessaire.
Il sors donc des sacs de selle, deux autres couvertures de laine épaisse et deux grandes pièces de tissus plus fin blanc.
Il en utilise un pour s'alonger dessus, afin de s'isoler un peu du sol qui commence a être vraiment froid. Mais il se redresse.
Je ne sais pas ce qui me prend... Mais tous ces gens... Après tout, le Créateur ne voudrait pas quils aient froid.
Je m'adresse au musicien de tout à l'heure en désignant la jeune fille qui se met a peine sur ses pieds.
- Si... Enfin, si elle le veut... Elle peut garder la couverture et... Enfin, j'en ai aussi une autre de plus.
Il était géné et en même temps, se voyait mal bénéficier de trop de couverture alors que d'autres avaient froid.
Lui non plus n'avait rien mangé depuis le matin. Mais ses provisions en nourriture par contre, n'étaient pas surrabondantes et il en aurait certainement besoin plus tard. Il n'y fit donc pas allusion et aidant les deux jeunes gens a s'installer, il laissait sa faim de coté.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
L'homme qui nous a prêté une couverture semble s'intéresser à notre bien-être. Je lui adresse un sourire reconnaissant. Un peu de chaleur humaine est toujours bienvenue. Mais cela ne va pas nous remplir l'estomac. Si au moins je trouvais à boire. Ma gourde doit être vide. Je vais peut-être laisser Erylin en compagnie de cet homme et me mettre à la recherche de quelque chose à manger. Je vais d'abord vérifier si je n'ai pas oublié un bout de quelque chose dans mes fontes. Et...oh ! il faut que je m'occupe de mon cheval... le mener boire.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je resserre la couverture autour d'Erylin, dépose un baiser fraternel sur son front et per gestes, lui fait comprendre que je dois aller m'occuper de mon cheval puis aller chercher de la nourriture et de l'eau. Puis je me tourne vers Kylahn pour lui demander s'il veut bien rester avec Erylin.