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Les hommes des Terres Humides dansent pas mal finalement....QUOI? Justbob a négocié? Que....avec des trollocs???Infamie! On ne négocie pas avec les Engeances de l'Ombre! comment ça que j'aille lui dire moi même? Mais ...ça va pas non vous avez vu ses épaules??gloups!
Je ne suis pas d’ici, pour sûr. Mais malheureusement je crains que la nature humaine soit la même partout.
Et je ne porte pas de jugement sur qui que ce soit.
Je ne fais que constater que vos compagnons sont aussi doués que les Trollocs pour faire souffrir, pour être cruel.
Vous leur cherchez des excuses, des justifications ?
Ça ne m’intéresse pas.
Comme s’il existait une bonne ou une mauvaise raison d’abréger l’existence de l’autre ?
Mais, vous avez certainement raison Dame Méliane, il y a toujours de « bonnes » raisons à l’expression de la violence.
Tout le monde a une « bonne » raison.
Y compris les Trollocs.
A moins que eux aient une « mauvaise » raison ?
Tenez, par exemple, Elann et Lem revendiquent l’expression de leur côté animal pour justifier leur violence. Un peu facile, et faux à mon humble avis. Ce côté animal est certainement leur meilleur côté. Ils devraient plutôt se méfier de leur côté humain.
Mais bon, tout cela vous devez le savoir. Sauf que vous vous refusez à accepter votre part de violence et que vous lui cherchez une justification, une raison d'être. Alors que c'est simplement, fatalement, stupidement humain.
M’enfin, je vous fatigue avec mes divagations de Barbare.
Allons nous reposer.
Et demain, vous pourrez tous vous abreuver de sang jusqu’à plus soif.
Evidemment qu'ils s'en sont donnés à coeur joie en se rappelant les atrocités commises par ces ... ces ... choses, là bas. Comment auriez vous réagi face à ces ignominies s'ils avaient massacré votre famille ?. Eltharion par exemple, qui a vécu longtemps dans les marches, a surement de bonnes raisons de laisser sa colère se déchainer.
Il faut venger ce qui n'a pu être défendu. Pour la destruction des sept tours, ils paieront. Nous ne laisserons pas le monde tomber sous le joug de l'ombre.
Quoi qu'il arrive je resterai debout, la veille n'est pas finie.
Je suis comme je suis. Je suis prêt pour ce qui vient.
MWARF ! Lem !
Rassure-toi, je ne milite pas pour la non-violence ! Quelle idée saugrenue !
Je milite pour la violence en tant que telle, une violence viscérale, instinctive, biologique. Je ne me cherche aucune justification.
Je l'accepte, je l'exprime quand j'en ai envie, quand cela me fait du bien.
Je le concède, c'est relativement... barbare.
M'enfin, je vous rassure et vous avez pu le remarquer, cela m'arrive rarement. Et quand je peux l'éviter, je fais tout mon possible pour cela(au risque de vous déplaire dans le cas présent). Mais bon, de temps en temps, faut que ça sorte.
Remarque, cette petite discussion m'a donné envie d'un bon petit carnage... héhé, heureusement je vais pouvoir me défouler demain.
Beuhar !
Hein ? Changer de sujet ?
Ah non !
//Il m'interresse beaucoup celui-là (de sujet), pour pleins de raisons qui ne feraient pas très "role play" et que je ne developperais donc pas, surtout que d'habitude, c'est moi qui tient tes propos JB. Marrant d'être de l'autre côté. Mais moi je tiens à poursuivre...//
Récupère son cheval avec ses packtages. (oui, avec un k et pis c tout). Monte sa tente, prépare le feu, va chercher son outre de liqueur, la fait tourner parmis les compagnons, s'installe confortablement sur sa peau d'ours fétiche, au coin du feu. Invite le Barbare à s'assoir à côté d'elle
Alors ? Où en étions nous ?
Ah oui ... Vous preniez faits et causes pour les Trollocs. Oui, j'exagère un peu... disons que vous compariez notre violence à la leur.
Voyez-vous, je comprends l'idéologie que sous-entend votre discours. En ce bas monde tout est affaire de point de vue, les trollocs défendent leur vie comme nous défendons la notre, ils ne seraient pas plus mauvais que nous sommes bons.
Mais connaissez-vous vraiment ces êtres ? Pour ma part, j'ai grandi au Saldéa, tout près de la frontière. Lorsque nous repoussions leurs raids, il nous arrivait de les poursuivre jusque sur leurs terres. Vous n'imaginez pas le spectacle auquel nous assistions alors.
Ce n'est pas pour rien que l'on nomme cette région la désolation : pas un être vivant à la ronde, pas grand chose qui ressemble non plus à des végétaux. Juste une terre exangue, bafouée, inculte, morte, à perte de vue. Et cette présence, intangible, mauvaise, étouffante. Ces yeux que vous sentez sur vous sans savoir d'où vient le regard. Cette tension qui s'empare de tout votre être.
S'ils pillent nos terres et enlèvent mes frères, c'est effectivement pour survivre JB, car ils ont détruits tout ce qui pouvait les nourrir chez eux. Chaque année, la limite de démarcation progresse et leur saccage prend le pas sur la vie. Certaines de mes soeurs parlent d'un élu, le dragon réincarné qui pourrait endiguer ce mal. Mais je ne pense pas que la vie reprendra un jour sur ces terres.
Vous n'avez pas affaires (à faire) à une peuplade ordinaire, JB. Ce ne sont pas juste des gens "différents" de nous. C'est une véritable maladie qui ne survit qu'en détruisant toujours plus ce qui l'entoure. Jusqu'à ce que l'organisme infesté s'effondre et que finalement la maladie elle-même disparraisse.
Chez l'homme, on peut retrouver ce côté destructeur, mais il y a aussi le côté créateur. Il y a le bourreau et le sauveur, le traitre et le juste, le lache et le téméraire. N'attendez rien de bon des trollocs, JB. Ils ont été créés par une chose qui se prenait pour dieu et qui ne s'est pas donné la peine de soupoudrer dans leur êtres des parcelles d'espoir.
J’ai du pâté de grand-mère. Ça vous dit messire DonLope ?
S’installe confortablement près, très près, de Dame Méliane. Déguste à petites gorgées son gobelet de liqueur.
Déjà, permettez-moi d’exprimer mon ravissement de voir que mes propos ne vous ont pas plongé dans l’une de ses si adorables colères dont vous avez le secret et de vous remercier de consacrer un peu de votre temps à m’expliquer des choses que j’ignore.
Il est vrai que je ne connais pas bien vos Trollocs.
Mais j’ai peine à croire que ces créatures ne soient que et uniquement des monstres, même si elles ont été créées pour détruire et répandre le malheur. En tant que créatures pensantes, elles peuvent évoluer, changer. Mais est-ce que quelqu’un s’est donné la peine de leur faire entrevoir une autre voie que celle qui est la leur ?
Finalement, ces pauvres créatures n’ont connu et ne connaissent que la destruction, la haine et la mort. Comment pourraient-elles être différentes de ce qu’elles sont ?
Mais ce n’est pas pour elles que je m’inquiète mais pour vous et vos compagnons. Qu’avez-vous montré à ces créatures aujourd’hui ? Haine, violence, cruauté.
Rien d’autre que le reflet de ce qu’elles sont.
Dans cette bataille, ce sont elles qui sortent vainqueurs car ce sont elles qui vous attirent vers votre côté le plus sombre et le plus violent.
Voilà ce que j’essaye maladroitement d’expliquer.
La question n’est pas de savoir pourquoi cette violence, ni de savoir si elle est juste ou mauvaise, mais de savoir jusqu’où vous êtes prêts à perdre votre humanité et, surtout, jusqu’où vous êtes prêts à perdre ce qui vous différencie de ces monstres que vous haïssez tant.
Tout guerrier a du un jour affronter le dilemne que vous évoquez : "faire le mal pour faire le bien", pour simplifier.
J'accompli pour ma part mon devoir bien à regret et exécute mes adversaires sans plaisir. D'ailleurs, tout à l'heure, lorsque vous marmonniez dans votre barbe, vous ne m'avez pas cité...
Enfin !
Après l'effort, le réconfort. Puisqu'une étrange journée de combat nous attend demain, autant prendre des forces et profiter du moment présent.
Dl ? Vous désirez manger ? Mais cela tombe bien, j'apperçois au loin nos amis frères loups qui reviennent de chasse, vous allez pouvoir nous dévoiler vos talents de cuisinnier !
ça alors ! voila qu'il s'exécute sans même râler ... Moi qui pensait que tous les hommes grognaient dans leur barbe dès qu'on leur disait quelque chose regard lourd vers JB
Pfuiiiii
Pis ça a l'air bon en plus !
Mes amis !
En attendant de déguster ce merveilleux repas, je vous propose de porter un toast !
Lève son verre contenant une tite lichette d'eau de vie
Arrive en rampant péniblement, le teint blafard, les mains tremblantes, les yeux révulsés.
Dans un effort ultime, parvient à émettre un murmure à peine audible...
se relève avec précipitation en voyant arriver Feldwyn Attention écartez vous tous!!Regardez là, elle est atteinte par le mal de Shadar Logoth c'est effroyable ...ce visage.....cette lueur dans les yeux...c'est Mashadar!!Aes Sedai si nous devons mourir Dansons jusqu'à la fin!
grand protecteur de la super baballe ultra rebondissante, qui rend neuneu
laissant JB et consort debattre du concept de violence et des differentes philosophies qui s y rattache, je rejoint la meute qui se disperse rapidement dans les sous bois environnant
immobile je scrute la pénombre et hume l atmosphere, puis j avance doucement contre le vent, pour ne pas avertir mes proies potentielles de ma presence. je prend garde de ne pas ecraser de feuilles mortes ou de brindilles .
a l orée d une clairiere se trouve enfin ce que je cherchait, un chevreuil.
il leve la tete comme affolé regarde dans tout les sens, je continue d avancer.
soudain il me voit
j aime ce moment ou tout semble en suspend, comme en attente, puis d une formidable detente, il bondit et commence a galoper. la chasse commence...
RP OFF
par egard a vos ames sensibles je ne vous decrirai pas la scene de violence inéluctable qui suivit RP ON
Alors là je m'interroge :
Est-ce volontaire ? dans ce cas là je m'incline face au grand talent de Môsieur Gab le Bô.
Et si c'est invonlontaire, alors là, c'est trop drôle.
Tout le monde est rassemblé autour du feu de camp et déguste le très bon repas préparé par Messire DonLope. Dom est confortablement installé dans son tonneau, Gab' bouffe comme un morfal (au moins comme ça il parle moins, Eltharion est toujours assis sur son canasson (soit-disant pour se prévenir d'une attaque surprise), Feldwyn sirote un jerrican de café à la paille, Caramon est ligoté et suspendu à la branche d'un arbre, je bouffe un énorme sanglier avec Falbala sur mes genous... ah ben nan, pas de sanglier... zut... du chevreuil... et Falbala, c'est Méliane. Enfin bref...
J'profite de ce petit moment de calme pour vous raconter l'histoire d'un brave paysan que j'ai rencontré il y a quelques temps. ce paysan s'appelait Raoul.
Oyez, oyez, gentes dames et gentils damoiseaux,
Vous tous ici rassemblés, et même toi, Gablebo,
La tragique histoire de Raoul le pauvre paysan,
Et de la Lucette, sa vache qu’il aimait vraiment.
Or donc, un beau matin, de retour des champignons,
Stupéfié, Raoul découvre un bien sanglant carnage,
Deux armées plongées dans une bonne vieille baston,
A l’issue de laquelle, sa Lucette fut prise en otage.
Désespéré, Raoul s’en alla au bourg quérir du soutien,
Le prêtre, il rencontra, et ses malheurs, il lui raconta,
Pénitence et prière, fut le conseil du bedonnant prélat,
Et ainsi fit Raoul mais sa belle Lucette il ne revit point.
D’un pas décidé, Raoul demanda audience au maire,
Face au notable, il dévoila l’objet de sa noble quête,
Souriant, le bourgeois lui dit de remplir un formulaire,
Ainsi fit Raoul et pourtant toujours point de Lucette.
Fort énervé, Raoul alla auprès du fier chevalier,
Celui-ci lui dit, goguenard, de prendre les armes,
Ainsi fit Raoul, et les ravisseurs il alla affronter,
Mais il fut rossé et il ne lui resta que ses larmes,
Pour retrouver sa Lucette, il décida de voir le Roi,
Il fut reçu par le puissant monarque et s’expliqua,
La Lucette est mon butin de guerre, telle est la loi,
Fut la réponse et Raoul face au plus fort s’inclina.
Bien malheureux, Raoul retourna sur ses terres,
Mais en chemin il rencontra un révolutionnaire,
Rejoins-nous et tu retrouveras ta chère Lucette,
Furent ses mots et Raoul accéda à cette requête.
La révolution eut lieu et le Roi fut renversé,
Raoul revit sa Lucette mais guère longtemps,
En effet, sa vache lui fut aussitôt confisquée,
Puisque la propriété c’est le vol, soi-disant.
La moralité de cette histoire vraiment triste et dramatique,
Mais peut-être en trouverez-vous sûrement une meilleure,
C’est que des simples champignons suffisent au bonheur,
Et qu’être amoureux d’une vache n’est guère romantique.