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"la limite a été augmentée à 4 pages"
Chez moi, en times new roman 12, il fait moins de quatre pages completes. Il y a-t-il quelque chose qui m'ait échappé?
Il faut créer le sondage mais pour ça il faut que le jury soit d'accord sur les textes. Neojah étant modérateur, il peut créer un sondage mais encore faut il que je lui explique comment procéder. (c'est très simple en fait)
A : à la première lecture je n'ai pas accroché. Le début manque de punch est du "truc" qui accroche. La suite est un peu déroutante (voire un peu longue) et je ne l'ai pas trouvé facile à suivre. La dernière partie est très bien. L'écriture est bonne.
B : un scénario basique mais une très belle écriture. Facile à lire, rigolo, on ne s'ennuie pas. Bravo pour ce bel exercice d'écriture tout à fait réussi !
C : thème très classique, manquant d'originalité. Trop long et "mou" à mon avis. Mais j'aime bien l'atmosphère de ce texte.
D : trop de noms et trop de concepts ! donc pas facile à suivre. Pourtant l'écriture est agréable et il y a un certain suspense. Dommage que ce soit "inachevé".
E : texte intéressant, qui manque aussi de punch je trouve. L'écriture est bonne aussi (je pense que les parties sont trop massives, donc difficiles à lire surtout sur l'écran.) On perd aussi un peu le fil de l'histoire. J'aime bien le concept même si la fin m'a un peu déçu.
F : scénario classique aussi. L'écriture est sympathique mais certaines phrases sont à la limite du compréhensible. La dernière partie, la plus intéressante, aurait peut être mérité d'être plus développée (pourquoi elle ? et pourquoi faire ?).
G :texte sympa, surtout grâce à la dernière partie. L'introduction est peut-être un peu trop longue. A mon avis, les épreuves auraient mérité d'être plus "typées" dans le but de mettre en valeur certaines qualités nécessaires à l'Elu. L'écriture est bonne. Et décidemment j'aime beaucoup la fin (une version humoristique pourrait être excellente).
En conclusion, "lieu inconnu" = rencontre avec les dieux (4 sur 7)... marrant ça...
Critiques en toute honnêteté (je ne suis pas dans une secte... euh... communauté, pardon!) et sans aucune méchanceté. Pas facile de faire son auto-critique aussi...
Bon c'est partit pour les commentaires... Je décrirais leur texte par leur lettre et non pas par le pseudo de l'auteur. Vu que je n'ai pas retenu qui a ecrit quoi, je serais plus objective comme ca.
Texte A : Pour commencer un truc tout bete qui n'engage que moi : "les Seigneurs Omnipotents" je sais pas pourquoi mais je trouve que cela sonne mal. Enfin le terme m'a un peu géné dans le style. L'écriture est bonne. Pour l'histoire, elle rends mal sur 4 pages seulement. L'idée est sympa mais on n'a pas le temps de prendre clairement partit pour un des deux camps qui se battent, ni de s'y attacher suffisament pour etre triste de leur coté 'cobay'. Quand au peuple Ardoksho on a envie d'en savoir plus sur lui et sur ses coutumes qui pourraient etre tres décalées des notres. Bref je vois plus l'histoire dans un format roman ou longue nouvelle que sur 4 pages seulement.
Texte B : Le scenario est tres classique mais il fait toujours son effet. L'écriture est tres bonne et, en trouvant un musicien, je suis sure que l'equipe de Naheulbeuk en serait fana ;p En conclusion, ca m'a bien fait rire
Texte C : J'aime vraiment beaucoup ce texte, surement un de mes préférés meme. Le style est tres agreable et l'histoire accrochante. La fin est tres interessante également. L'histoire ne se termine pas sur un mystere qui donnerait l'impression d'un texte qui n'est pas terminé, mais elle laisse un doute qd meme. On sent qu'il y a une morale, mais de la a trouver laquelle... En ne choisissant ni le bien ni le mal, le général représente-t-il l'humanité qui se situe entre les deux ? Ou l'armée de 'l'espoir' serait-elle celle qui se débarassera le monde des Dieux et valeurs qui ont mené a toute les guerres ? Je sais que les gens aiment bien les critiques constructives, mais je laisse le soin aux autres de lui trouver des défauts ;p
Texte D : Il va y avoir une suite ? J'ai trouvé le texte très compliqué à suivre. J'ai du le relire plusieurs fois avant de bien comprendre qui était qui et qui faisait quoi. Certains personnages semblent même inutiles et la fin est trop brutale, sans explication. Si d'autres textes suivent, alors c'est normal. Les personnages et hierarchies seront surement plus développés et on s'y fera rapidement. Et la fin sera surement expliquée. S'il est seul, il est trop déroutant a mon gout. C'est dommage car le style est plutot bon (je regrette juste l'utilisation de pseudo apparaissant sur ce forum, je trouve que cela "décrédibilise" un peu le texte)
Texte E : Le style est tres bon, l'histoire aussi, mais je n'accroche pas. Cela ne vient pas de 'defauts' du texte, juste des mes gouts personnels. Ce que j'aime dans la fantasy c'est ce coté totalement impossible, les mondes qui n'existent pas, les religions, valeurs et hierarchies bien particulières aux auteurs. Dans le cas de ce texte, l'histoire est presque possible et du coup me pousse moins au reve je pense.
Texte F : J'ai un peu du mal avec celui la. Le vocabulaire est riche, mais certaines phrases sont beaucoup trop longues et leur découpage les rends parfois difficiles à comprendre. Comme le texte D, je trouve qu'il ferait une bonne partie pour une histoire plus longue, ou l'on comprendrait mieux le role qui est attribué à la jeune fille. Vous allez etre nombreux a devoir prendre vos plumes (enfin clavier) pour nous donner une suite
Texte G : Bon je ne vais pas faire mon autocritique, cela ne servirait pas a grand chose. Je suis juste décu de ne pas avoir eu le temps de me relire (j'avais qu'a m'y prendre plus tot ok) et du coup je me choque un peu sur certaines tournures ou fautes. Pour JustBob je n'y avait pas pensé mais en effet une fin comique pourrait etre tres sympa. Lorsque j'aurais un peu de temps je le reprendrais entierement et je changerais la fin. Si tu me laisses ton mail je t'enverrais la prochaine version
Bon j'espere n'avoir vexé personne, ce n'etait pas le but. J'espere aussi que ces quelques commentaires permettront aux gens de produire des textes encore meilleurs pour la prochaine joute. Encore félicitation a tous
Merci pout votre critique Dame Aramina et heureux que ce texte vous ai plu (je ne pensais pas qu'il pourrait plaire à une femme... et ne me demandez pas pourquoi). Et effectivement, j'aime bien les textes à morale (même si là je trouve que j'ai "baclé" la fin... pas assez de place !!!).
Sinon pas de problèmes pour votre proposition : andre_samie@hotmail (tiens c'est marrant les initiales... coïncidence ??? mmm... mystère !)
Aramina Sedai, il y a effectivement une suite à mon texte, c'est pourquoi il y a pas mal de notions à assimiler, et pas mal de personnages, qui ne se réveleront utiles qu'au cours de l'histoire...les énigmes de l'Oracle, l'identité de cette jeune femme "tombée" du ciel, celle de l'homme en noir...autant de choses que je ne dévelpperai que plus tard...j'aimerai savoir en revanche si, pour un début de livre, ce n'est pas trop lassant(parce qu'il est vrai qu'il y a vraiment beaucoup de choses ....dois je reprendre le début pour le rendre plus clair, ou alors développer dans la suite?(ce que je comptais faire..)Je remercie en tous cas Justbob et Aramina Sedai pour leurs critiques, qui ne peuvent que m'aider, et je promets de prendre le temps de critiquer les textes dans la semaine, parce que je me rends compte que c'est vraiment utile, et que j'aimerai qu'on le fasse pour moi, alors je le fais pour les autres Et pour le pseudo dans l'histoire, il se trouve que je suis de votre avis, qu ça enlève quelque chose au texte, mais Galldrenn est depuis longtemps un personnage de mon histoire, et je n'ai fait que lui "piquer" son nom,c'est pourquoi j'avais l'impression de l'"amputer" en lui enlevant....(oui mon cas est pathologique )
Avec mon respect
Galldrenn
Si le texte est plus long, je pense que c'est une question de gout juste. Personnellement je prefere qu'il y ai une part de mystere et que les personnages et concepts arrivent au fur et a mesure. Mais il faut dire que j'ai du mal avec les noms et prenoms, et je les retiens mieux si c'est progressif. D'un autre coté certains lecteurs préférent être d'entrée plongé dans un monde complexe et retiennent mieux comme ca... Donc je pense que ca n'a pas trop d'importance et qu'il vaut mieux que tu l'écrives comme tu le sens toi, histoire d'en oublier le moins possible en cours de route Aramina
Dame Aramina a une nouvelle fois raison. Je pense que tu dois écrire de façon spontanée en intégrant toutes tes idées. C'est à la relecture, rerelecture, rererelecture, etc... que tu pourras rajouter les descriptions, les passages de transition, des précisions, etc... L'essentiel est d'avancer dans l'histoire même si dans un premier temps ton texte est dense. Au moins tu auras le squelette et tu pourras consacrer du temps à l'habiller. Si on passe trop de temps sur "l'habillage" et bien on avance pas dans l'histoire, on perd ses idées, sa motivation, et finalement le texte est inachevé.
Enfin, bon c'est mon point de vue que j'essaye d'appliquer mais ce n'est pas facile.
Je sais que çà fait longtemps que cette joute est close. Cet été, je n'avais pas pris le temps de terminer mon texte. Depuis cette nuit, (vive les insomnies!), c'est chose faite. Aussi, je vous le livre.
Tout est relatif !
Klavir était laid, très laid. Mais, aussi intelligent, remarquablement intelligent.
Le premier qualificatif lui avait valu de recevoir de nombreux cailloux et autres objets divers, le second de pouvoir travailler avec succès dans un laboratoire.
Le premier l’avait fait confondre avec les demi-orcs, le second lui avait permis de discuter d’égal à égal avec les plus grands alchimistes.
D’Almyra le nain (découvreur de la pierre hiéta-temporelle), Jolbrig le gnome (inventeur de la potion gustato-auditive) … et le même le plus célèbre Ont’Houil, sublime créateur de la non moins fameuse Galbol, la baguette phantasmafielle : il les avait tous rencontrés.
De chaque rencontre, il avait su tirer des enseignements. Fiévreusement, il avait consigné dans ses carnets le fruit de ces échanges. Scrupuleusement, il avait noté les matériaux qu’ils utilisaient. Aujourd’hui, il n’ignorait plus rien des fameuses lamproies hallucinogènes, des rares orchidées hérissées qu’il faut cueillir à la nuit tombante, ou encore des vers damassés bleu du fond des mers.
Aujourd’hui, il se sentait prêt. Ses simulations et autres calculs avaient été menés avec la plus extrême méticulosité. Il n’avait rien laissé au hasard.
Méthodiquement, il avait respecté les protocoles de collecte des ingrédients nécessaires à l’élaboration de sa potion.
A minuit, il avait tué un rat-vairon au fond des Grands Marais Salés, et l’avait ensuite laissé mariné avec des coquelicots bleus. Il avait haché menu des plumes de paon à trois pattes en dansant la gigue du Troll … Les premiers préparatifs lui avaient demandé huit mois de travail acharné. Le dernier ingrédient avait été non seulement le plus difficile à localiser, mais aussi à collecter : des cheveux de lutin à pied bot.
Des lutins à pied bot, il n’y en avait guère, et, pour le comble de son malheur, ceux-ci disposent du pouvoir de téléportation locale, talent qu’ils ont développé afin de contrebalancer leur handicap. Il avait dû utiliser la potion Chuipalamèla, qui, le faisant disparaître, créait simultanément l’image de son double. Trois mois de plus furent nécessaires à son élaboration, donc trois mois de perdus.
Il allait donc pouvoir passer à l’action, et réaliser son rêve.
Il en avait tellement rêvé : devenir beau ! Oui, c’était cela son projet secret ! Son grand projet !
Au cours des onze mois qui venaient de s’écouler, toutes ses courtes nuits avaient été habitées par ce fantasme. Il s’était imaginé devenir celui, qui ferait se retourner les femmes, celui vers lequel leurs pensées voleraient. Il les avait vues tomber en pâmoison à ses pieds, tenter de le séduire à tout prix. Il avait rêvé de voir les êtres falots qui, jadis, lui avaient jeté des pierres, se rabougrir, l’envier.
Bref, avec son intelligence et sa plastique, demain, une cour l’entoureraient, tous le vénéreraient, lui Klavir le Beau !
C’était donc le grand jour, ou plutôt la grande nuit (en effet, tout le monde sait que les grands sortilèges sont invoqués la nuit soit par pleine lune, soit au contraire sans la moindre lumière céleste).
Tout était prêt. Les ingrédients à portée de main, les signes cabalistiques tracés, il attendait, l’heure approchait. L’endroit était, selon lui, particulièrement bien choisi : dans la forêt où sa métamorphose pourrait se faire discrètement, loin des yeux des gêneurs. L’ambiance sonore lui paraissait même propice à la concentration : quelques oiseaux conversaient gaiement, attendant le sommeil, sans doute.
Quand enfin les cloches, au loin, sonnèrent minuit, il commença le mélange : marinade de rat-vairon, hachis de plumes de paon à trois pattes, un soupçon de glaire de salamandres pyrofugées, treize pétales de rose sans épines, du sirop de nénuphar aquaphobe, un œuf de chouette à poil ras, et les fameux cheveux de lutin à pied bot. Il était content, il avait respecté le rythme. Il démarra ensuite l’incantation :
AkEgeVe
ÊtEbo…
…deUvIeNbo !
Note de l’éditeur : compte tenu du caractère reproductible de la formule, il ne nous a pas paru opportun de la transcrire ici dans son intégralité.
A ce même instant, un crapaud croassa. En soi cet événement peut paraître banal. Et pourtant, le caractère particulièrement instable de la formule fit que la mixture tourna (comme l’on dit en cuisine).
Malheureusement, Klavir ne s’en rendit pas compte. Il leva donc le calice, et le but jusqu’à la lie.
Un coup de tonnerre retentit. L’air paraissait électrisé.
Klavir paniquait. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » L’espace d’un instant, il revécut la phase finale: il revit les ingrédients, qui, les uns après les autres, tombaient dans le calice, comme au ralenti, il se réécouta incanter la formule secrète. Oui tout allait bien, pourtant. Mais, soudain, il se rappela ce croassement ténu. Bien sûr, l’interférence venait de là. L’influence des crapauds baveux à courte patte était connue sur la magie alchimique.
Damnation ! Tous ces efforts allaient être réduits à néant à cause d’un batracien mal formé. Quelles allaient en être les conséquences, amis lecteurs ?
Note de l’éditeur : le texte originel avait été publié sous forme d’un feuilleton dans un grand périodique, dont, par décence, nous tairons le nom. Ceci explique cette question, et son incongruité dans le déroulé de l’histoire.
Klavir sentit le sol se dérober sous ses jambes, une odeur fétide emplit soudainement l’air.
Il ne chuta certes pas longtemps, mais lourdement dans un terrain spongieux. Plus d’oiseaux chantant, non rien que des crapauds croassant. Il se demanda où diable il était tombé : « Mais où diable, suis-je donc tombé ? »
Il se releva péniblement, un brouillard épais l’entourait.
Pataugeant dans ce qu’il percevait être de la boue, une espèce de fange visqueuse, il commença à s’éloigner de son lieu de chute. Plusieurs fois, il faillit perdre l’équilibre. Et d’ailleurs fatalement, cela arriva, et il se retrouva immergé dans ce qui, il en était sûr maintenant, était de la boue.
Au bout de plusieurs minutes d’une marche hésitante, le sol se raffermit, la brume se leva sous l’effet du vent. Il ne reconnaissait pas ce lieu. Où était donc passée la forêt splendide ? Il n’y avait ici que des arbres rabougris, tristes. Que c’était laid !
Et comble de son malheur, Klavir commençait à avoir faim. En tout autre lieu, sa connaissance des plantes lui aurait permis de grignoter des fruits, ou à défaut quelques baies. Rien !
Il arriva sur une sorte de sente. Puis, celle-ci rejoignit un chemin, qui pouvait quasiment, se dit-il, être qualifié de route. Donc rassuré par cette constatation ; il marcha avec plus d’assurance.
Il aperçut quelques maisons. Non pas maisons, se reprit-il : cahutes, masures, plutôt. Quelle tristesse ! Des murs aux couleurs indéterminables, et d’ailleurs indéterminées, décrépits. Des toitures squelettiques.
Cela lui rappelait les habitations qui avaient tendance à se multiplier autour de sa ville. C’était bien çà : des tonneaux-villes !
Enfin, son allure générale lui permettrait de passer inaperçu. Il imaginait sans difficulté les habitants de cette … euh … cité ? Ils devaient être crottés comme lui l’était.
D’ailleurs, qu’est-ce qui avait bougé là, à une vingtaine de mètres ? Cela semblait avoir une allure humanoïde, deux jambes avec des pieds au bout, deux bras avec pour faire bonne mesure des mains aux extrémités, une tête. Il lui sembla même qu’il devait s’agir d’une femme.
Mais elle était d’une laideur qui dépassait l’entendement commun.
L’apercevant, elle poussa un cri, que l’on pourrait retranscrire par « Waow ! », suivi aussitôt d’un appel : « Les filles ! Venez voir ! »
Il s’arrêta pour observer.
Aussitôt, sorties des cahutes proches, d’autres femmes vinrent entourer la première. Il lui sembla que l’on parlait de lui, et il s’attendait même à recevoir comme à son habitude divers projectiles.
Curieusement, elles disparurent, rentrant … chez elles ?, pour réapparaître quelques minutes plus tard, vêtues de propre, fardées, voire même aguichantes. Elles se dirigèrent vers lui, avec un grand sourire, et l’abordèrent usant d’un ton mielleux, charmeur.
Elles lui souhaitèrent la bienvenue, et lui proposèrent de se rafraîchir, de se restaurer. Certaines plus entreprenantes, à voix , basse commençaient même à lui faire des avances à peine dissimulées.
Des avances à lui, Klavir, le Laid ? Le pas beau d’entre les pas beaux ? Il hallucinait.
Mais simultanément apparut une horde de … vilains. Le mot n’était pas assez fort. Il avait toujours su que, eu égard aux canons traditionnels de la beauté, il était laid, mais franchement là, il se sentait ridiculisé, écrasé, broyé par la monstruosité de ce qu’il voyait. Il ressentait enfin ce que ces anciens concitoyens ressentaient en le voyant. Il savait combien il pouvait se féliciter de son apparence, et même en user et en abuser.
Sympa et bien écrit. Merci Dom de nous faire partager tout ton talent. Le début est peut-être un peu long mais c'est tellement agréable à lire...
Une petite question sur la fin qui me paraît pas claire (même si j’ai compris la moralité quand même).
Toutes les femmes sont affreusement laides aussi ? Tu le précises pour la première mais pas pour les autres.
Si c’est le cas ton héros va se taper que des moches… pas réjouissant quand même.
Si ce n’est pas le cas (ce qui est plus drôle et plus sympa pour lui) pourquoi la première est moche ? Pour le suspens ? Il n’y a que des bombes qui se précipitent sur lui parce qu’il est bien moins laid que la moyenne des hommes de ce pays (tiens ça doit être un phantasme masculin ça…?
Enfin une/deux fin alternative (mais malheureuse) à laquelle je m’attendais à la lecture :
Sa formule marche et il devient beau comme un dieu. Il arrive donc dans ce village tout heureux en se disant qu’il va se taper toutes les greluches du coin. Il ne tombe que sur des femmes plus laides les unes que les autres.
Deux alternatives :
1) Elles se précipitent toutes sur lui pour le violer et il s’enfuit en courant parce qu’elles sont vraiment trop laides.
2) Elles lui jettent des pierres en le traitant de monstre, d’affreux, de l’homme le plus laid qu’elles aient jamais vues.
Venant de toi, je suis surpris de ta fin « heureuse »…
J'ai un peu les mêmes interrogations que JB : quel est finalement l'effet du sort ? Rendre tout le monde laid ? Ou le transporter dans un lieu où il est le plus beau ?
C'est une bonne idée d'avoir terminé ce texte : merci.
La fin est en effet assez ouverte, mais je suis assez mitigé sur l'aspect "fin heureuse", car en faisant abstraction de la beauté des femmes en question, il renonce quand même d'une certaine façon à son intelligence en assouvissant son rêve de beauté et son appétit du "plaire".