La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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C'est à la fois très réaliste et pourtant nettement éloigné de la réalité. Je trouve l'ambiance trop étrange pour être courante dans le réel. Un cauchemard plutôt, ou un rêve sombre comme on en fait des fois.
Folie / Coma, ce n'est pas si abstrait que ça.. Cauchemard, oui, du type dont on ne se rapelle que des bribes, mais bribes suffisantes pour nous faire frissoner
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
(petite parenthèse avant de dire ce que j'en pense: Aelghir c'est quoi cet avatar? )
J'ai reconnu ton style au premier coup d'oeil (qui ne le devinerait pas? ) J'entends par là que c'est un style toujours très fluide, direct, où l'émotion est parfaitement dosée avec l'action. J'ai été sincèrement séduite par ton texte, et c'est sans doute d'abord grâce au mode de narration utilisé: je n'ai jamais rencontré de texte où le personnage s'adresse à quelqu'un sans que ce soit une lettre, mais pour le coup c'est réussi! ça ne m'a pas choquée, au contraire ça rend l'émotion plus intense encore, et ce rythme de mots les uns en-dessous des autres donnent un effet de suspense tout à fait approprié à l'ensemble. Donc une ambiance prenante, jusqu'au coup de théâtre de la fin. Le choc est peut-être un peu brutal mais surprenant néanmoins! Bref, un très beau récit qui mérite bien la première place (mais avec toi on a l'habitude hein )
Aaaah j'ai beaucoup aimé. (Tu as eu droit à un vote d'ailleurs ^^) Bon, comme d'hab, on ne change pas un Aelghir en padawan d'une joute à l'autre, tu écris véitablement bien. Tes phrases sonnent juste, la musique est prenante... je peux te faire des compliments comme ça longtemps, mais comme je suis très méchante méchante, je vais aussi dire les moins bien
C'est flou, ok c'est fait exprés mais ça mélange le lecteur, on patauge un peu. L'histoire... bon bah voilà quoi, rien de particulier. Mais j'ai pas tout compris... C'est qui le narrateur ? Je me suis un peu perdue, même si je suis restée charmée par les mots bien placés.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le "tu", le "je", le "nous" : en fait la même personne dans un délire schyzo avec dédoublement de personnalité, le gentil et le monstre. Totalement dissocié au début, il finit par se retrouver ( les "retrouvailles") et il comprend alors qu'il a assassiné dans une crise de folie la jeune femme. Tout se passe dans sa tête alors qu'il est dans un état comateux.
Voilà.
Merci, j'avais pas tout à fait saisi les choses comme ça, au début. J'avais plutôt l'impression d'une sorte de... créature, réelle ou non, qui empoisonnait l'esprit du "gentil".
Mais ce n'est pas si loin de ce que tu voulais, somme toute, et c'est à la fin que j'ai compris le truc.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Excellent texte, vrai de vrai ! Digne du prix Qu'on court et du prix Féminin ainsi que de celui des lecteurs de Telle est Mama et des auditeurs de Transe Interne ! Bientôt, tu seras chevalier des lézards et des lépreux et reçu à la Star Académie française ! Bonnet collant ! Heu... Chapeau bas, messire.
SCENARIO: J'ai trouvé que l'histoire était rondement menée, avec un bon rythme jusqu'à l'apogée de la fin. J'apprécie tout particulièrement le joli travail qui a été effectué sur le contraste. Ce n'était peut-être pas volontaire de la part de l'auteur , mais en tout cas j'ai trouvé ce contraste très réussi: entre l'ombre et la lumière, entre l'espace fermé (un cachot sans fenêtre, malodorant) et l'espace ouvert (brume, bruine, falaise, vent), entre le mouvement vivant et l'immobilisme malsain. Autant d'images fortes qui marquent l'esprit du lecteur et favorisent une très bonne visualisation des scènes et des décors, et donc une excellente immersion.
Il faut avouer que le symbole du tunnel est très (trop?) connu. Mais j'avoue avec un peu d'agacement que je me suis quand même fait avoir... donc bravo Par contre... je suis sceptique vis à vis du titre: euh... pourrait-on m'expliquer? L'explication doit pourtant être évidente, mais je ne vois pas...
PERSONNAGES : Il me plaît, ce personnage principal . J'aime son émotion digne et froide qui vole en éclats dans le dernier paragraphe. Avant cette explosion, l'émotion est décente et un peu froide. Je trouve cela réussi, mais peut-être un peu dangereux: à vouloir trop éloigner nos personnages, ils finissent par nous ressembler bien trop peu... il est possible alors que lecteur s'éloigne du personnage. Mais là quand même, j'ai trouvé ça bien: la façon dont le personnage se promène entre l'incrédulité, le dégoût, l'impuissance, jusqu'à atteindre l'horreur, a piqué ma curiosité.
A noter également: le personnage est très bien ancré dans son environnement. Mieux encore: l'environnement agit sur lui. Et ça, on peut dire merci à l'utilisation d'indices sensoriels très efficaces! Une fois encore, cela contribue nettement à l'immersion du lecteur.
STYLE : J'ai été un peu découragée au début de ma lecture par la structure très particulière (chaotique) des paragraphes. Il est sûr que ça colle avec l'ambiance dérangeante du texte, mais je trouve quand même que c'est un peu décourageant pour l'oeil (euh... surtout quand le texte a la lettre G et qu'on vient de se taper plein de pages de textes juste avant... eheheh, je plaisante bien sûr ). Je suis convaincue que l'auteur de ce texte a assez de talent et maîtrise suffisamment les effets de style pour ne pas avoir besoin de jouer sur la forme de son texte (chaos des paragraphes) pour créer une ambiance particulière: allons allons, as-tu vraiment besoin de cet artifice? Même en alexandrins tu saurais créer cette ambiance si particulière, je suis prête à en prendre le pari .
Le style quant à lui est bon, et même très bon. Il y a cependant de-ci de-là quelques longueurs qui cassent le rythme de narration. Quelques tournures un peu alambiquées rendent certaines phrases un peu lourdes, voire euh... comment dirais-je... clinquantes? Zut, je n'arrive pas à trouver mes mots, là... Un exemple: Le sentier s'arc-boute sur la pierre noire et hostile, tu le foules avec une assurance factice et le vertige qui bientôt s'empare de toi ne procède pas du précipice plongé dans un éternel crépuscule que l'étroitesse de la piste te force à longer. Cette phrase est grammaticalement correcte. Mais si je lis cette phrase à voix haute.... c'est bien simple je deviens toute bleue par manque d'oxygène . Je suis une fervente adepte de l'utilisation des qualificatifs, grands vecteurs d'émotion et de sensoriel. C'est bien simple: le choix de tel ou tel qualificatif dans une phrase peut en changer l'ambiance, le sens, etc. C'est bien souvent le qualificatif qui donne toute sa puissance au mot qu'il accompagne. Le souci, c'est que quand on accumule ces qualificatifs au sein d'une même phrase, eh ben... on perd justement le pouvoir des mots. Il y a trop d'informations dans cette phrase, on ne peut pas toutes les assimiler, donc on perd en immersion. Pour en finir avec cet exemple, je dirais que cette phrase a été trop travaillée; elle en a perdu sa fluidité, son naturel et sa spontanéité. Je commence à connaître le style aelghirien... ou plutôt devrais-je dire LES styles aelghiriens! Mon préféré reste sans hésitation le style spontané, car il est le plus efficace à mes yeux .
Orthographe: OK.
LE POINT FORT DE CE TEXTE : Le travail du contraste! Victor Hugo n'est pas loin
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci, Feldwyn
Tout d'abord le titre en fait, c'est le mot qui m'est venu à l'esprit comme je cherchais un titre et c'est plus le son que le sens qui m'a séduit. Mais on peut toujours trouver un sens caché
Pour les phrases, je travaille dans ce sens (je me travaille), raccourcir et simplifier.
Exemple :
Le sentier s'arc-boute sur la pierre noire et hostile. tu le foules avec une assurance factice. Bientôt le vertige s'empare de toi. Pourtant il ne procède pas du précipice plongé dans un éternel crépuscule que tu longes.
Edit : dans mon texte pour la joute 13, le style est plus sobre, je crois, enfin j'espère