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Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
Après le départ de Sambre, je reste à jouer distraitement avec les dés, un sourire vaguement amusé aux lèvres, mais un peu nerveuse sans trop savoir pourquoi.
C'est un garçon curieux, n'est-ce pas ?
Un bruit sourd à l'étage me fait sursauter. Petit rire gêné.
Je ne suis pas la seule maladroite parmi vos clients, on dirait.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Après le départ de Sambre, je reste à jouer distraitement avec les dés, un sourire vaguement amusé aux lèvres, mais un peu nerveuse sans trop savoir pourquoi.
C'est un garçon curieux, n'est-ce pas ?
Un bruit sourd à l'étage me fait sursauter. Petit rire gêné.
Je ne suis pas la seule maladroite parmi vos clients, on dirait.
Oui, très curieux. Mais amusant. Je crois que je lui ressemblais beaucoup à son âge...
Vous avez entendu quelque chose pendant la partie ? Je n'ai pas dû faire attention, mais maintenant que vous le dites, je crois effectivement me souvenir d'un bruit sourd, comme un choc. M'ar Shell verra bien s'il s'est passé quelque chose .
Quant à moi, j'ai du travail. Cette pause fut bien agréable, mais entre la tarte du jeune homme et les autres clients, il va falloir que je m'y remette .
*Je me replace derrière le bar et y prépare quelques commandes.*
Décidément les ménestrels sont de plus en plus fréquents... et de plus en plus jeunes ! Je suis curieux d'entendre la harpe de ce garçon... si Peyo était encore là, il ne l'aurait pas laissée à l'écurie, dommage... laisser ses instruments avec les chevaux... drôle d'idée ...
Bah, ils doivent sans doute partir avant ce soir... ou alors ils ne pensaient pas trouver Ysandell ici, et n'ont pas eu le temps de poser leurs affaires... peut-être ont-ils besoin d'aide dans ce cas... je demanderai quand il reviendra...
... mais la porte est close, ce qui semble mettre Piclionne dans un état de rage avancé - ce n'est pas pour rien que les rats le surnomment entre eux "la terreur blanche", visiblement, il vaut mieux pas le mettre de mauvais poil. La boule de poils est furax et angoissée et commence à s'énerver...
* apaise son cheval d'une caresse *
* aperçoit son père qui se laisse glisser le long d'une corde et tomber à terre dans un bond souple*
* lève avec anxiété le visage vers la fenêtre entr'ouverte où sa mère se penche un instant *
J'ai essayé de les tenir les plus longtemps possible, mais le chat a filé.
* la porte s'agite de plus en plus *
Descendre, avant qu'il ne l'enfonce. Il ne sert à rien d'essayer de le retenir plus longtemps, il va finir par se douter que...
* jette un dernier coup d'oeil derrière elle *
Mère sera contente.
* enfourche la ballustrade alors que les miaulements de Piclionne se font plus violents, saisit la corde puis se laisse glisser *
* une irrégularité de la corde la blesse *
Trois gouttes de sang dans la neige, tel est le prix.
* se précipite vers Brandin et Sambre *
Etonnant comme ils se ressemblent de plus en plus jour après jour... notre triade reformée...
* ils disparaissent tous les trois au triple galop, bien avant les premiers cris *
J'aime pas trop les chats mais là... je dois bien dire qu'il a peut-être raison de s'énerver : j'ai frappé et il n'y aucune réponse... pourtant j'ai entendu une voix, puis plus rien... très louche ça, et même inquétant...
*Je prends le plus d'élan possible afin d'enfoncer la porte d'un seul coup.*
[d10]
BROUM !
Personne !
La fenêtre !
*J'y arrive juste à temps pour voir s'éloigner au moins deux silhouettes reconnaissables.*
Un nénuphar pourpre a dévoré la poitrine de l'Oiseau-Lyre, cultivé par plusieurs coups de couteaux fins et précis. Une main bleue a écrasé sa tendre bouche, l'empêchant de crier.
La ménestrelle n'exhale plus que de faibles soupirs, ses yeux chavirés semblent déjà tutoyer les ombres. Près d'elle gît la lyre qui fit sa réputation, brisée, cordes arrachées, fragments épars sur une pile de partitions et de papiers où l'encre se mêle au sang.
Dans son poing menu, une lettre scellée par un corbeau de funeste augure...
Angoissée par le hurlement de M'ar Shell, puis par ceux de Gablebo, je me précipite à la suite de ce dernier après une brève hésitation, entre derrière lui, le vois s'écrouler...
[d10]
Cri aigu. Une main crispée sur ma poitrine comme si c'était moi qui avait reçu les coups, je m'effondre lentement contre le montant de la porte, les yeux écarquillés, fixés sur la moribonde.
Ô Lumière... Ô Lumière...
...
M'ar... M'ar Shell... il faut faire quelque chose... Un... Un guérisseur, je ne sais pas... Le sang... Tout ce sang... Ô Lumière.
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Gnnnn... YSANDELL !
*Je me traine d'un bond, en quelque sorte, vers son corps étendu. Mon corps et ma voix tremblent, je l'effleure, n'osant la toucher, je murmure, n'osant parler. Je ne semble même pas remarquer les larmes qui coulent désormais sans interruption le long de mes joues. Je ne fais pas attention à la lettre.*
Non... non... ne pars pas... non...
*Prostré devant son corps, la douleur me plie en deux.*
Elle respire encore ! Messire Gablebo...
Je vais chercher un médecin ! Non ! A la Tour ! Les deux !
*Je sors en courant de la pièce, et débarque comme un fou dans la salle commune.*
Y'A-T-IL UN MEDECIN DANS LA SALLE ?
[d10]
Et merde...
*J'attrape le garçon d'écurie que nous avons pris à l'essai depuis le départ de Peyo. Travailleur mais parfois un peu arrogant, je lui parle d'un ton sec et brutal.*
C'est le moment de nous montrer que tu mérites ton poste toi. Prend un cheval immédiatement et file à la Tour chercher quelqu'un capable de guérir de graves blessures.
*Le garçon opine du chef en tremblant comme une feuille, blême. Il détale vers les écuries et saute sur le cheval qu'il n'a pas encore dessellé, tant pis pour le client, de toute façon il est censé revenir au plus vite. En route pour la Tour !*
*Se calmer, se calmer, se calmer... gnn* J'éclate en sanglots convulsifs, sans doute déclenchés par la tristesse et l'angoisse qui émanent de M'ar Shell, de l'aubergiste, par la frustration de ne savoir rien faire d'utile en pareil cas...
Le sang... tout ce sang... Oh !
*vider de son sang ...arrêter l'écoulement... tiendra pas jusqu'à l'arrivée du médecin sinon... La Tour ? Quelle Tour ?* Péniblement, je me lève, me laisse glisser à genoux à côté de Gablebo, lui secoue doucement l'épaule tout en cherchant quelque chose, un tissu...
Messire... Reprenez-vous, Messire... Il faut arrêter le sang... Je ne sais pas...
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Elle est vivante, reprends toi, par la Lumière reprends toi !
*J'enlève mon bandana d'un geste, et je tente de stopper l'hémorragie... enfin les hémorragies... bon, je fais tomber le haut alors, ralenti sur le torse avec la lumière de la fenêtre ouverte en fond, musique "regardez comme c'est beau mais on sait que ça va mal finir quand même". Tentatives de garrots, pressions sur les plaies, tout y passe, et la chemise avec. Avec assez de réussite, mais est-il encore temps ?*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
The Road goes ever on and on
Down from the door where it began...
Suivre la route la plus longue, la voie obscure, entendre au lointain des limbes un cri déchirant dont je reconnais avec tant de peine le timbre.
N'y avait-il pas deux voix, jadis ?
Now far ahead the Road has gone,
and I must follow, if I can...
Et bien avant elles une autre voix, celle qui entrelacée à la mienne nouait des chants complices au travers des chemins. La voix de Tasilien, étouffée par la main qui fit de mon coeur un lambeau.
Pursuing it with eager feet,
Until it joins some larger way...
Reprendre souffle pour lui dire tous ces mots qu'Il n'a pu me dire en délirant dans mes bras, pour briser ce funeste motif que la Roue tissa bien trop de fois.
Where many paths and errands meet...
La douleur cisèle mon dernier soupir en croches tremblées où le chant s'évapore, et je te souris, ombre parmi les ombres, belle abandonnée au bras de mon ultime amant.
La ménestrelle expire doucement dans tes bras impuissants.
Ses yeux chavirent et se ferment doucement, sa main laisse échapper la lettre qu'elle retenait, le papier glisse, taché de sang, laissant apparaître le nom de son destinataire : " messire Gablebo".
.
...
!
