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Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
Je me redresse dans un hochement de tête, qu'il ne peut voir, puis quitte la pièce, silencieuse, hagarde. Tout en descendant les marches, je remarque à peine les larges tâches de sang qui couvrent ma robe, me dirige vers M'ar Shell qui me tourne le dos. Posant une main sur son épaule pour attirer son attention, j'annonce péniblement :
Plus besoin de médecin, M'ar Shell. Elle... elle est morte.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*M'ar Shell entre lentement dans la chambre et referme la porte derrière lui. Mon ton est morne lorsque je lui parle sans lever la tête.*
Apporte de l'eau et des serviettes. Que personne n'entre dans cette pièce. Ramène moi aussi une chemise propre, s'il-te-plaît.
Ensuite, tu renverras les clients.
On ferme.
*En attendant son retour, j'ouvre la lettre qui m'est adressée.*
*Je descends dans la salle commune et annonce d'une voix forte la fermeture exceptionnelle de l'établissement. Les clients se lèvent et sortent, un peu surpris. Quelques habitués tentent d'en savoir un peu plus auprès de moi, mais ils n'auront pas plus d'informations que les autres. Même Erilyn s'en va, après que je lui ai donné une robe propre oubliée par une cliente.*
*Pendant que tout le monde évacue assez docilement, je passe prendre tout ce que m'a demandé Gablebo. Je lui apporte, silencieux.*
Voyant que M'ar Shell annonce la fermeture de l'auberge, je regagne précipitament ma chambre, passe la robe qu'il m'a donné _un peu trop grande_ et rassemble mes affaires. Une fois en bas, mon manteau et mes maigres possessions à la main, je m'arrête brièvement devant M'ar Shell.
Merci pour tout... Je suis ...*Vraiment désolée ? Non, je ne peux pas sortir un truc tellement... même si c'est vrai* Je retiens votre enseigne. Peut-être nous reverrons-nous. Au revoir.
Je file en direction de la porte, la franchis, me retrouve dans le même paysage que la veille. Pas de Tar Valon, pas de traces des clients sortis avant moi. Je laisse la porte ouverte pour la personne qui me suit d'un pas. *Où va t-il sortir, lui ?...*
M'enveloppant dans mon manteau, je reprends ma route dans le froid, encore chamboulée par les évènements de l'Auberge.
Allongée sur mon lit, j'entends l'agitation qui envahit le couloir. Et ce cri terrible de Gablebo.
Mais que s'est-il donc passé? Je sors, descends les escaliers en trombe, pour voir l'aubergiste faire son annonce.
Je remonte dans ma chambre, récolte quelques affaires. En redescendant, je croise Erylin, qui a l'air tout simplement bouleversé.
"Etes-vous au courant de quelque chose?"
Tout en me dirigeant vers la porte de l'auberge, je me demande bien où je vais aller...
rpoff/bon, j'ai réécrit un petit truc vite fait, ma lettre ne me satisfaisait plus
Toi qui as sali le nom de l'Ombre
Subis le courroux du Seigneur Sombre :
Une vie pour une vie, tel est le prix
Ton Ysandell contre notre Menoly.
Guerrier fantoche, tu périras
sous les coups répétés de ce bras
qui a réuni l'élève et le maître,
et empêchera la lumière de naître.
Tour à tour nous éradiquerons
ceux qui contre nous se dresseront :
toi qui as souillé le nom de l'Ombre
Crains la venue du Seigneur Sombre...
Un S stylisé entrelacé à un corbeau fait office de signature.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Au moins je sais pourquoi... mais comment ont-ils su... comment ? Un traître ? Ou un autre type d'observateur... un rat ou... un corbeau...
*Piclionne recherche ma main en reniflant tristement le corps d'Ysandell.* Toi, tu vas m'aider désormais. Plus encore.
*Je passe plusieurs heures à nettoyer religieusement le corps de celle qui fut mon amante. Un souvenir est lié à chaque partie. Je me persuade (ou peut-être est-ce vraiment le cas ?) qu'elle s'appaise peu à peu. Elle a confiance en moi. Je lui passe ensuite des vêtements propres, les plus beaux que j'ai pu trouver dans son armoire. Je l'habille pendant que l'eau devient aussi froide que son corps, mêlée au sang et aux larmes.*
Des cliens sortent peu à peu, je les vois mais je reste indifférente. La porte reste ouverte un instant quand un homme sort, je passe à ce moment là, sans me poser de question. Je poursuis un peu, butant sur tout, puis me retrouve sous une table. Je m'assis tranquilement. Tout à coup je me rend compte que mon corps est en train de commencer à se réchauffer, ce qui me donne des frissons de partout. Je savoure le froid qui s'en va, je me détend, peu à peu, regardant des jambes passer... Mon esprit reprend peu à peu de la consistance.
Je ne vois pas arriver la figure qui survient d'un seul coup dessous la table, alors...
OUAAAAAAAAAAAH !
Avec un bond spéctaculaire, je me tape la tête contre la table et je finis étalée par terre. Je relève un peu la tête pour regarder le monsieur... Un moment... Je me rappelle qu'il m'a posé une question alors je répond, d'une voix timide, un peu enrayée, car je n'ai pas parlé depuis longtemps (mise à part ce magnifique cri d'y a une demi minute, n'est-ce pas ).
Continue toujours à regarder M'ar Shell dans les yeux puis se relève completement et va se pendre à son cou, dans un élan (et sans doute un manque aussi) d'affection irrépressible.
Hey ! Bah... euh... gentil je... oui enfin...
*Je repose doucement la petite au sol.* Ecoute, on ne peut pas s'occuper de toi ici . Tu es sûre que tu n'as pas d'endroit ou aller ? Hum... bon, écoute, je pense que je connais des gens chez qui tu pourrais aller un moment. En attendant... eh bien... tu peux rester ici.
Mais reste tranquille hein ! Ne quitte pas cette salle, et si tu as besoin de quelque chose, demande le moi.
Une pensée vient dans mon esprit, ou plutôt comme une sorte d'envie... un moment, je reste là, interloquée, refléchissant, les sourcils froncés, mais je n'arrive pas à me rappeller ce que cela pouvait bien être. J'ai oublié le sourire. Mais du coin de l'oeil, je vois la cheminée. Je me dirige vers elle tranquilement, puis me pose comme on pose un sac au pied de celle ci. Je m'enroule comme un chien et m'endors en peu de temps, à la chaleaur réconfortante du feu qui crépite.
*Je me heurte à la porte principale et en tombe presque à la renverse, tellement j'étais prêt à entrer en trombe dans l'Auberge. Je frappe avec empressement à la fenêtre la plus proche, très inquiet. M'ar Shell me reconnaît et m'ouvre.*
Il s'est passé quelque chose d'horrible ! Catelan a été assassiné, et toute sa famille avec lui ! C'est... c'était...
*Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle que M'ar Shell m'apprend l'autre terrible nouvelle. Je balbutie et tombe à genoux, sous le choc.*
Cela fait près d'une heure que je tourne en rond, au hasard des rues... Mais que s'est-il donc passé? Plus le temps passe, et plus je m'inquiète. L'Auberge n'est qu'à deux pas.
Je marmonne quelque chose comme:
"M'en fous, j'y retourne".
D'un pas décidé et les poings serrés, je retourne sur les lieux où le cri de Gablebo m'a glacé le sang.
Arrivée en vue de l'auberge, j'aperçois... Pahdvil (Mais qu'est-ce qu'il fait là, lui?). Il semblerait qu'il n'ait pas débarqué au bon moment. Il est à genoux, la tête entre les mains. Je me mets à courir aussi vite que je le peux. Arrivée auprès de lui, je m'arrête tout net et adresse un regard inquiet à M'ar Shell qui se tient juste en face de mon jeune confrère. Je me baisse lentement pour m'accroupir à côté de ce dernier. Je pose mes mains sur ses épaules, et lui dit doucement à l'oreille:
"Ca va aller..."
Lui caressant les cheveux, je regarde à nouveau l'aubergiste, pour essayer de comprendre ce qu'il s'est passé.
Cela fait seulement trois jours qu'Ysandell est morte, et l'Auberge rouvre déjà ses portes. Ce temps très court aura suffit à rendre les portes grinçantes, ce qui n'était jamais arrivé auparavant. Est-ce un effet de la tristesse, ou la luminosité est-elle vraiment moins intense dans chaque pièce ? Les premiers clients reviennent, et petit à petit, les discussions remplissent à nouveau l'espace, et les premiers éclats de rire, quoiqu'un peu gras parfois, éclatent à nouveau.
? Où sont tes parents ?
).
. Tu es sûre que tu n'as pas d'endroit ou aller ? Hum... bon, écoute, je pense que je connais des gens chez qui tu pourrais aller un moment. En attendant... eh bien... tu peux rester ici.
