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Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Apres un long temps de choix je me plante devant JustBob et lui glisse que je ne pourrait faire partie de cette escapade malgré mes sentiments contre les créatures des tenebres...
Mes 50 ans et mes soucis personnels ne permettent pas d'aller jouer comme un louveteau a autre chose... Ceci dit il est possible que j'apparaisse si mes preoccupations m'ammenent jusqu'a votre expedition... Ne vous inquietez pas je saurai vous retrouver...
La jeune femme, Orora, parle comme quelqu'un que je connaissais bien mais qui... Je voudrais bien lui parler...
Qui pourrait m'aider dans ma quete... personne ici n'a plus d'experience que moi des reves de loups, les aes sedai... Non tant que je peux l'eviter surtout dans la position de faiblesse dans laquelle elles sont actuellement... Peut-etre sauver leur amyrlin pourrait me gagner leur confiance et leurs savoir mais j'en serai etonné... Les femmes...
Barbare, fait attention un reprouvé n'est pas a predre a la legere et afficher ce genre de pancarte ne peux qu'attirer des personnes indesirables mais bonne chance, ... [plus bas a la limite de l'audible] Tout le monde doit mourrir un jour...
Je redescens dans la salle commune, j'ai délaissé mes habils de voyage pour une robe simple bleue. Je jette un regard alentour, puis m'assois seule à une table.
Merci, monsieur je n'ai besoin de rien. Cependant, vous semblez avoir ici des clients venus de toutes les contrées, abuserais'je de vous demander de me présenter à eux?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Oh eh bien, je peux tout au plus vous indiquer les noms des habitués ici présents, mais si vous voulez vraiment les connaître, je pense que c'est à vous d'aller directement vers eux vous savez .
Tenez, là-bas par exemple, il s'agit de Perceval Blakeney, un Frère-Loup qui vient régulièrement chez nous. Il a toujours une lueur... triste dans son regard, comme une profonde douleur enfouie au fond de lui.
En parlant de Frère-Loup, l'un d'entre eux, Klian, vient de quitter notre établissement à l'instant.
Il était accompagné d'Aelghir, chevalier errant au sens de l'honneur prononcé, tout comme son goût pour le Madiran .
Enfin, Dame Maèlyne est arrivée récemment dans la région, et à ce que j'ai pu comprendre, elle vient d'entrer à la Tour en tant que Novice.
C'est à peu près tout ce que je peux vous dire. N'hésitez pas à vous présenter à ces personnes si vous le souhaitez, je suis sûr que vous trouverez en eux des qualités indéniables et des personnalités attachantes !
D'ailleurs vous savez, avant de m'installer ici il y a près de 3 ans maintenant, je n'étais pas vraiment... enfin comment vous dire cela... disons que cotoyer de telles personnes, et même dirai-je de telles personnalités m'a grandement aidé à changer mon regard sur le monde. A tel point que je ne comprends pas ceux qui rejettent les Frères-Loups, les Aiels, les membres de la Tour ou autres gens... dits "différents".
Loin de moi l'idée de vouloir offenser qui que ce soit bien au contraire, je souhaite simplement apprendre le plus possible sur tous ces peuples dont vous me parler, j'ai rencontrer des aiels il y a bien longtemps, c'est un peuple fascinant, en revenche je n'ai jamais vu de frère loup, il y a de nombreuse légende qui se racontent à leur sujet mais j'ai pour habituer de ne pas croire les "on dit".
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Eh non. Elles doivent s'entrainer suffisamment pour pouvoir maîtriser complètement le Pouvoir Unique. En attendant, elles restent à la Tour sous la surveillance tutelle des Aes Sedai. Et quand elles sortent, les Liges sont là pour les ramener.
Celui-ci se nomme Barberousse, et est déjà passé il y a quelques jours pour récupérer une autre Novice...
et bien dit donc, est ce le jus de kiwi ou le fait de vouloir connaitre un peu les autochtone qui me vaut cette sanction ?
Je me redresse de toute ma hauteur et regarde le lige a peu pres dans les yeux, meme s'il me depasse de beaucoup je savais qu'entrer a la tour m'obligerais a paraitre soumise, mais qu'on ne me prenne pas pour de la pate a modeler, je ne me laisserais pas faire! bon, j'arrete de foudroyer ce pauvre lige, qui doit etre autant a la botte des AS que je devrais l'etre...mais tout de meme!!!
Non non,je ne vais pas commencer a menerver des maintenant, je viens juste d'entrer a la tour et j'y suis pour quelles années...
et puisques ces messieurs ont peur d'avoir une femmme dans leur expedition je vais les laisser se debrouiller, et retourner a la tour, histoire de leur apprendre plus tard sur quel ton me parler!!!
Essaie de prendre un visage resigné de circonstance
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Orora... voyons... Non le caractere est proche mais il va falloir en savoir plus sur cette jeune personne, ce caractere n'est pas unique, rare mais pas unique...
Elle parle avec Gablebo, qui me designe de la tête...
Bon attendons, Sagesse et longeurs de temps...
C'est impossible bien sur... Tu n'as plus l'age de rêver...
** Un petit sourire vite reprimé joue un instant sur mes levres... Il s'accorde mal avec la petite flamme de tristesse perpetuellement présente dans le fond de mes yeux... **
Je regarde le lige emmener la novice, cela me rappelle cette rencontre il y a bien longtemps avec un lige...mais peu importe c'était il y a bien longtemps. L'auberge est presque vide, son calme et apaisant, et me fait oublier un instant la raison qui m'a poussée jusqu'ici...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Soupir - Dans quel pétrin vais-je encore me fourrer ?
Je m'allonge sur le ventre, le visage dans l'oreiller et reste ainsi un moment, presqu'à la limite de la suffocation . Puis je me retourne d'un bloc et m'étends, les bras en croix, les yeux clos, la respiration accourcie . Je me sens seul mais, tout aussi bien, la compagnie de mes semblables me pèserait .
Je me sens surtout vide, indécis, sans but . Cette expédition à laquelle j'ai adhéré sans même réfléchir n'est qu'un pis-aller . De quoi remplir provisoirement la vacuité de mon existence, sinon celle de mon coeur ...
Me divertir jusqu'à ce qu'elle soit achevée ou que j'en meure ... ou qu'à mon tour, je tombe dans les griffes du Ténébreux . La tentation de l'obscur pour combler ce manque m' assaille parfois en ces moments de découragement mais l'honneur enseigné dès ma plus tendre enfance et l'orgueil, sans doute, la combattent . Jusqu'à quand ?
On me dit irréfléchi, téméraire, voire irresponsable, réfractaire à tout conseil . Mais qui connait le désespoir qui dicte ma conduite ?
Me reprochera-t-on ces défis insensés, cette fascination perverse pour le danger, cette recherche inégalable d'émotions fortes aux confins de la folie ?
Me dira-t-on insouciant, superficiel, capricieux, arrogant ?
Je danse avec la mort et la courtise jusqu'à ce qu'elle me prenne pour époux, qu'entre ses bras j'éprouve la suprême volupté, celle de me sentir enfin vivant au moment même où le souffle me sera ôté .
Qui me regrettera ? Je n'ai plus de parenté, nulle femme ne s'est attachée à mon existence d'errant, ai-je seulement des amis ? Quelle trace laisserai-je, qu'un peu de sang sur la lame indifférente d'une épée ?
Ma vengeance elle-même n'est qu'un leurre, une piètre tentative de justification . Mon hostilité envers Tharne n'est que l'artifice et le masque de mon désespoir, une façon comme une autre d'exister et de souffrir pour me prouver que j'existe ... pour me châtier aussi , me punir d'exister .
Je ne pourrai dormir malgré ma fatigue . Ma tête est douloureuse . Je me lève et me masse les tempes en maugréant .
Je vais aller rôder aux alentours, Néro n'est peut-être pas loin . Et je dois me procurer une épée en attendant de récupérer la mienne .
Je quitte ma chambre et descends l'escalier qui mène à la salle commune .
Vous entendez des chevaux hennir et s'arrêter non loin, puis un groupe important fait soudain irruption dans l'auberge...
Un homme de grande stature tout d'abord, habillé d'une cotte de mailles noire, et d'atours de cuir sombre, solide et clouté ; ainsi que d'une cagoule similaire. L'homme n'a pas l'air très sympathique : son regard est aussi sombre que ses vêtements, et son visage est peint de longs traits noirs eux aussi. Deux épées sont attachées dans son dos, et une dague est passée à sa ceinture.
Le suivant se trouve un personnage contrastant tout aussi bien avec ce premier individu. Vêtu de vêtements amples et d'une longue cape colorée, l'homme est tout aussi grand, mais a un ventre bedonnant, un grain de beauté sur le visage et un sourire invitant. Sur le revers de sa cape peuvent s'apercevoir des pièces collées ensemble ; ce qui l'identifie clairement comme étant un ménestrel. (RP OFF : les frères loups connaissant un peu Aekar (et eux seulement) peuvent le reconnaître à son odeur en ce second personnage, à travers les différents parfums ; ceux ayant par le passé longuement discuté avec Aekar (comme JB) peuvent aussi le reconnaître assez facilement ; mais pour les autres, l'idée ne leur viendra pas à l'esprit normalement - certains clients fréquents reconnaîtront juste Caerun, un barde qui était passé ici par une fois).
Deux autres personnes passent encore derrière lui : le premier vêtu de mailles usées, d'un casque à cornes et d'une longue cape sombre, le pommeau d'une épée pouvant être aperçue, sa main posée négligemment dessus ; et le second beaucoup plus jeune et la mine moins patibulaire, portant des cuirs simples et un arc passé en bandoulière.
"Auberge du Tonneau Désincarné, je te salue !" lance le barde d'une voix enjouée.
"Je vous amène quatre bouches assoifées et estomacs vides, dont trois Grands Guerriers, et au grand appétit s'il vous-plait ! Quatre Chasseurs du Cor, oui du Cor de Valère ! Et quatre à être intéressés par l'affiche que vous avez posé devant l'entrée."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Auberge du Tonneau Désincarné, je te salue !
Une voix joviale rompt soudain le silence régnant jusqu'alors dans la grande salle . Un homme dont la cape multicolore proclame qu'il est un barde s'adresse à la cantonade . Derrière lui, se pressent trois autres voyageurs assez disparates et qui, au premier abord, attirent plus la méfiance que la sympathie .
Je m'arrête sur les dernières marches de l'escalier pour les observer . Le plus grand, qui s'avance dans la salle d'un pas conquérant, est vêtu avec ostentation de noir et arbore un arsenal mal venu en ces lieux paisible .Je ne sais si Just Bob appréciera un tel attirail . La rudesse de son visage et la dureté de son regard qui parcourt les aîtres avec morgue ne me prédispose guère en faveur du personnage . Mailles usagées, casque à cornes et cape sans doute noire voilà longtemps, celui qui le suit affiche une mine rébarbative . Le dernier entrant, en justaucorps de cuir et armé seulement d'un arc, tranche sur ses compagnons par sa jeunesse et le sourire illuminant son visage à l'adresse des quelques hôtes de l'auberge . Je reporte mon attention sur le barde dont le visage rougeot et l'embonpoint trahissent l'amour du bien boire et du bien manger, ainsi que le confirment ses paroles suivantes . Mais ce qui me fait dresser l'oreille ce sont, bien évidemment, les mots " Quatre chasseurs du Cor ".
Sang et sacrées cendres ! Leur présence aurait-elle un rapport avec le message contenu dans la lettre du Lige ? Je ne crois pas aux coïncidences . D'autant plus que le barde les dit intéressés par l'expédition projetée par le Barbare .
Le barde survole du regard le public de l'auberge, rencontrant semble-t-il beaucoup de mines silencieuses. Il s'adresse à tout le monde d'une voix pleine d'entrain, et avec de grands gestes.
"Pas de triste mine ! Oyé, ne soyez pas effrayés par la présence d'Urkan Main-Noire, de Kod le Balafré, ou même, de Pahdvil Cheveux d'Or. Trois illustres personnages, dont je vous conterai les hauts faits ! Ils ne vous inspirent pas confiance ? C'est qu'après avoir affronté des Trollocs et pire, tous sauf Pahdvil ont quelque peu perdu l'envie de sourire." Une brève envolée de cape marque cette dernière phrase alors que le ménestrel s'avance dans la pièce d'une démarche fluide.
"Mais ce jeune et moi-même joueront quelques simples morceaux pour vous détendre. Enfin... une fois qu'un peu de madiran aura détendu ma gorge sèche, s'il plait au tenancier de venir nous secourir" finit le barde sur un sourire en cherchant manifestement les serveurs des yeux maintenant.
Ce n'est qu'à ce second survol qu'il semble vraiment prendre note des personnes présentes. Mais le barde, encore une fois, ne fait que survoler, sans sembler s'attarder sur qui que ce soit.
Dans sa chambre au sous-sol de l'Auberge, le Barbare farfouille dans l'un de ses coffres. Au bout d'un moment, il se relève, l'air soucieux.
Ai-je le droit d'agir ainsi ?
De risquer la vie de mes amis ?
Je ne m'en rends même pas compte.
Ce n'est qu'un jeu.
Oui, mais on ne joue pas avec la vie de ceux qu'on aime... paraît-il.
Je n'ai jamais eu de conscience. J'ai vécu au jour le jour, d'abord pour survivre puis dans la recherche d'un plaisir égoïste.
J'ai profité de la vie comme peu d'hommes sur cette terre.
J'étais mort et on m'a donné une seconde chance.
Oui, mais on ne m'a pas donné le choix et j'ai accepté. Pour le plaisir du jeu... pour le plaisir de prouver une fois de plus que je serai le meilleur.
C'est maintenant que je n'ai plus rien à perdre que je me pose des questions ?
Et elle, ma Dame fougueuse et indomptable ?
Est-elle la flamme qui consumera mes ailes ?
Je l'aime.
Oui, c'est certain.
J'ai déjà donné ma vie pour une jeune femme que je n'aimais pas. Que ferai-je pour elle ?
Je n'avais jusqu'ici qu'une seule raison de vivre : la fidélité à ma parole.
Mais maintenant ? Quelle valeur a-t-elle ?
Et si jamais un jour je devais faire le choix entre mon engagement et mon amour ?
Est-ce que je n'ai pas déjà trahi ma parole pour elle ?
Je me justifie, j'improvise, j'écris le scénario au fur et à mesure et je l'adapte à ce qui m'arrange.
Mais viendra un moment où je serai pris au piège de ma propre histoire.
Un moment où le jeu s'arrêtera, où les masques tomberont, où les larmes et le sang couleront pour de vrai...
Baste !
Comme on dit chez moi, Veucho Meust Gauone.
Le Barbare sort des lentement des pièces d'armure du coffre. Ses gestes sont précis, ordonnés, comme dans un rituel.
Les jambières d'acier doublées de fourrure.
La gauche d'abord.
Puis la droite.
Une longue gorgée de whisky.
Une lourde épaulière qui s'ajuste parfaitement à son épaule gauche, retenue par de larges lanières de cuir cernant le torse.
Une longue gorgée de whisky.
Une manche en cote de mailles recouverte de bandes d'acier fin et souple qu'il glisse à son bras droit, le protégeant intégralement de l'épaule au poignet.
Une longue gorgée de whisky.
Un épais bracelet d'acier orné de demi-sphères vient protéger son avant-bras gauche.
Une longue gorgée de whisky.
Il accroche un lourd et large glaive à la ceinture.
Une longue gorgée de whisky.
Il glisse un coutelas dans le fourreau accroché à sa jambière droite.
Une longue gorgée de whisky.
D'un geste décidé, il sert le bandeau de cuir retenant ses cheveux...
Arrive dans la salle commune en se frottant le front et aperçoit les nouveaux venus. Un large sourire se dessine sur son visage quand ses yeux se posent sur le bavard barde.
Quel plaisir de vous revoir, mon cher Caerun !
Venez-donc avec vos compagnons vous rafraîchir à cette table.
M’ar Shell ! Quelques bouteilles de Madiran !
Laissez-moi deviner… vos joyeux amis souhaitent se joindre à notre expédition ?
Pahdvil, le jeune, semble bondir sur ses pieds et être très impressionné. Le barde ne se tourne qu'un moment vers ce jeune avant de revenir à l'aubergiste, la première impression de surprise passée - diantre, mais quel épais acier le recouvre !
Caerun prend une seconde pour pouvoir reprendre la parole d'une voix plus assurée.
"Ils sont faits pour l'aventure !
Et la gloire ! et la richesse !" Urkan hoche la tête à ces derniers mots.
"Et je suis certain qu'au moins l'une de ces trois choses nous attend dans cette expédition" confirme enfin le barde. Il enjoint ensuite à ses trois compagnons de s'installer à l'une des longues tables.
"Nous pouvons prendre celle-ci ? Et j'ai hâte, il est vrai, de goûter à ce vin."
.
