La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Je récapitule encore, pour repartir sur de bonnes bases !
Couplet 1 Je suis, mes chers amis, très heureux de vous voir
Nous allons ensemble raconter une histoire
de fées et de dragons, d'aventure et d'amour
, une histoire de trouvères, ménestri, troubadours...
Un conte dans lequel héros et chevaliers,
pourraient enfin arrêter de se déchirer
Car le temps n'est plus aux vaines bagarres
où tous se battaient sans répit, sans égards
Occupons nos esprits a de plus nobles arts
pour celle dont tous voulaient connaître le regard
Une femme qui rendait tous hommes vantard
une femme qui, de sa mère, connaissait le Pouvoir
,le pouvoir d'aimer comme seul le sait une fée
Tout ceci est un brin tristounet, poil au nez
car le moment n'est point à la mélancolie
et nous devons ce soir oublier nos soucis
Alors, jouons ! Devenons fous ! Soyons libres !
libres de chanter, déclamer, danser ! Libres !
et un pas en avant deux pas en arrière
la main dans la main, chantons, dansons mes frères
Bière en main gauche, femme main droite , Yermat !
buvons, embrassons avec passion et hâte !
laissons l'ivresse du bonheur nous emporter,
cet instant magique nous ne devons le rater
Alors, allons-y ! Envolons-nous vers ces cieux !
qui par delà l'horizon nous tirent les yeux
Déjà les nuages de l'ivresse arrivent
les flots de la joie sont parmi nos convives
La nuit ne peux calmer notre ardente clameur
,libérons nos âmes, combattons sa noirceur
Que par nos chants notre joie demeure longtemps
goûtez ainsi à notre bonheur braves gens
Et si d'aventure la vie vous est un fardeau
foi d'aubergiste, je vous conseille de stopper l'eau
Sauf dans les anis ! Mais préservez les whiskys !
faites de nombreuses libations d'eau de vie
Nul ne pourra donc vous taxer de triste sire
en vous contemplant auréolé de plaisir
Et si d'aventure nous tenions jusqu'au matin
exténués, vidés presque mourant de faim.
Alors nous pourrions devenir aussi grands
que Pantagruel, Gargantua ! Ces géants
au cœur si grand que leur ventre y tiendrait
tout entier, palpitant d'une vie de "hauts faits",
qui jamais ne serait froid quand bien même l'hiver viendrait
qui le printemps éclos d'amour nous remplirait
et à l'été de lumière nous inonderait
si bien que même l'automne n'y résisterais.
Les saisons passées, place au nouveau couplet
qui à n'en pas douter sera aussi replet.
Couplet 2 Esprits de l'alexandrin, je vous invoque
faites moi tout pareil au divin Archiloque
Éveillez en moi la flamme du poète
et l'ardent désir du sublime esthète
Que ma plume soit votre et qu'elle courre à jamais
Afin de vite croquer ce qui hier était
et devient aujourd'hui juste de l'affliction
Âme, creuset de la divine fiction
en tes tréfonds l'inspiration je trouverai
Qu'aussitôt le Sombre soit à jamais défait
Étincelantes rimes irisées , Naissez
envolez-vous, pareilles aux bulles d'or malté,
prenez le chemin de mes oreilles captives,
Et merci pour ma félicitée native,
doucement brodée du léger souffle des sons
et allons y sans atermoiement; chantons:
Buvons et écrivons d'une ardeur égale!
Mais voici venir la Dame aux yeux d'opale.
Un ruban de velours dans ses cheveux d'argent
elle danse. Mais écoutez-la braves gens :
« A l'orée de la forêt mon cœur s'est ému
à l'orée de la clairière mon corps s'est tendu
pour mon bien-aimé, mon roi aux cornes de cerf.
Ô Cernan, le souvenir de tes bras m'enserre !
Pourquoi les traditions nous ont elles séparé
nous deux qui ne nous y sommes jamais prépares.
Et quand nous retrouverons-nous sereinement
pour nous abandonner à l'amour pleinement ? »
« Je ne sais, ma dulcinée, quoi vous répondre
car loin de vous mon cœur ne sait que se morfondre.
Votre absence me blesse davantage que les épées,
quand je vous reverrai, je trouverai la paix.
Car vivre loin de vous je ne pourrai jamais
et ma vie dépourvue de son sens serait.
Couplet 3 La nuit est là, sombre et difficile elle s'annonc' (elision du e) devant tant de ténèbres, la lune renonce.
Dans l'obscurité, nous voila aveugles et sourds.
Chaque larme de désespoir chargeant nos coeurs lourds.
Lourds des rire et des joies qui m'ont abandonnes.
Qui m'ont abandonnés après toutes ces années
Mais, point trop n'en faut, maintenant riez et chantez !
Et tentez d'oublier les horreurs du passé.
Pourtant, la lassitude est toujours là qui guette,
et qui risque de geler la main du poete.
À moins que ce ne soit le bout de son ti nez
Ce même nez qu'il ne peut s'empêcher de curer ...
mais tout ceci avec une grande dignité,
malgré son ébriété pour se réchauffer,
pour se protéger de ce froid omniprésent
que la nuit apporte avec elle, sournoisement.
Le faisant frisonner, malgré ses mains gantées
et ses chaussettes à maintes fois rafistolées
et sa cape, de toutes les couleurs, bariolé,
qui servait à cacher les objets dérobés,
par ses mains si agiles, aux gens un peu trop riches
engoncés dans leur manteau en peau de biche.