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Concours de poèmes
(Sujet créé par Nayla l 08/01/06 à 17:36)
non favori


Bon je vous préviens tout de suite, j'appèle ça 'concours' pour lui donner un nom, mais disons que c'est juste pour vous inciter à participer. Donc cela consiste à créer des poèmes, (nous même) pas à les emprunter... sur le sujet que l'on veux!! Bien sûr personne ne sera noté, je précise que l'objectif, est de nous faire plaisir, pas a concurrencer, (je sais, le jeu de mot, je sais) parceque bon, les ménestrels gagneraient !!

Voilà quelques régles :
- 1° les vers doivent avoir un sens ^^
- 2° il faut OBLIGATOIREMENT des rimes
- 3° les poêmes ne doivent pas être trop long, pas des pages quoi, mais un minimum de 4 vers, pas trop court non plus!!
- 4° mettez bien votre poême en évidence, que ça soit des quote, en gras ou en couleur, debrouillez vous pour qu'ils se voient!


voilà poemez bien!!



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Kyr
04/05/2006 12:47
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Juste une remarque a propos de la forme pyramidale :
Personnellement, je trouve qu'il est plus agréable de lire une pyramide dont chaque vers en fait 2 de plus que le précédent, en commencant a 2...
Cela permet de garder une regularité dans l'irregularité...

Mais ce n'est que mon humble avis.
Et pour pas que le post soit inutile, voila la suite du Condamné. :

LES CONDAMNES II

Regarde-le gamin, celui qu'un soldat mène
Il va sur le chemin, retenu par ses chaînes
Et tous dans son sillage observent sa carrure
Admirent son visage : fier malgré les injures.

Il est beau comme un dieu, comme un diable plutot...
Viens ! Suis-moi ! Suivons-le et voyons ce qu'il vaut
Quand il voit sous ses pieds, ses semblables empalés
Et quand il doit sauter, qu'il doit les retrouver.

Qu'a-t-il fait pour qu'ainsi on le conduise nu ?
Je ne connais sa vie, mais je sais son tribut
L'escalier qu'il gravit s'ouvre sur la falaise.

Il paye de sa vie et les déesses appaise
En sautant de son gré pour l'ultime voyage
Séjour des condamnés, dernier pélerinage.
Kyr

LES CONDAMNES III

Mélodie entêtante, accords de quelques sons
La douce mélopée qui s'enlace aux barreaux,
Qui transperce les murs et fait vibrer les eaux
Me surprend dans mon antre, au fond de ma prison.

Cette musique étrange, unique liberté
Qui résonne en ces salles est le chant langoureux
D'un compagnon de mort, d'un autre malheureux
Qui avant moi, demain, sera executé.

O frère ! Continue de chanter nos familles !
Parle nous du pays, de tous ceux qui nous aiment
Par ce chant populaire qui est doux poème

Raconte aux prisonniers la beauté de tes filles,
L'amour de nos vingt femmes et de chaque maitresses.
Car au son de ta voix, j'en oublie ma detresse.
Kyr

LES CONDAMNES IV

Les premières minutes j'ai fermé les yeux
Pour ne pas y penser, mais c'était pire encore
Car j'ai immaginé mon cousin malheureux,
Ses plaies perlées de sang, ses muscles et son corps.

Une heure est écoulée, une heure que j'attends
Déjà je n'entend plus, les voix de ces enflures
Ni les cris de ce frère dont l'esprit se rend
Derrière ces murs nus de pierre froide et dure.

Il en perd la raison, devient fou et avoue
Le crime dont il sait qu'il n'est pas responsable
Simplement pour cesser d'endurer de tels coups.

Alors mon regard pleur' comme remplis de sable.
Je fixe la paroi, m'efforçant d'oublier
Le son des hurlements et les menaces hurlées.
Kyr

LES CONDAMNES V

Au bord de l'echafaud deux hommes sont assis
Et victime et bourreau, cote a cote transi.
Le froid nocturne enfin, s'en va et ils contemplent
Le soleil du demain, se lèvent en gestes amples :

Le bourreau laisse place au porteur de la chaine,
Le condamné soutient la hache du suplice
Pour aider celui qui execute sans haine
Et en garde soumis, la sentence des vices.

Il va décapiter cet homme avec lequel
Il partage une aimée : Elle, leur liberté.
L'un d'eux va la gagner en obtenant ses ailes

Mais l'autre n'y a droit car il a trop tué
Il condamne son ame en faisant son travail
Il lui tranche la gorge et s'ouvre le poitrail.
Kyr
Dalian
07/05/2006 19:04
Le Preux Cheval Lié

Ah un coin poésie que de bons vieux souvenirs mais je ne crois pas que Dalian le poète va renaître tout de suite.
J'en mets juste deux petits à titre de participation au sujet:

La porte s’est ouverte
Ce matin tu m’as quitté
Nuages fantomatiques
Pluie de larmes j’ai versé.

Tu m’as glissé ton adieu
Tu es retournée vers Dieu.

La vie était si verte
Qui connaît la vérité ?
Tu étais angélique
Je ne t’ai jamais dit merci.


Tu m’as glissé ton adieu
Tu es retournée vers Dieu.

Sans toi ma vie est cauchemar
J’ai oublié ton sourire
Tant d’instants si magiques
En un geste tu m’as comblé.

Tu as brisé mes amarres
Je voudrai encore en rire.
Ce matin si tragique
Une gifle de vent m’a troublé.
Tu m’as glissé ton adieu
Tu es retournée vers Dieu.

Et en voici un dédié à Tolkien:
Jardins des Songes





Jardins des Songes tu demeures,
Yavanna t'a pourvu des plus beaux fruits,
Lorien a tissé une toile d'infinie douceur,
Estë a résorbé en tes arbres tout ennui.

Jardins des Songes tu pleures,
Une tempête de ténèbres t'a assombri,
Endormi et dévoré par la Dame de terreur,
Perdue est ta lumière, volée est ta vie.

Jardins des Songes tu meurs,
Sous tes arbres où les Rossignols sifflaient,
Les racines de la mort entravent ton cœur.
Les Valar interdits débutent un lai.

Jardins des Songes sans Seigneur,
Plus personne sur toi n'a de pouvoir,
Yavanna chante, Nienna pleure,
Une étincelle enfin ils croient voir.

Jardins des Songes sors de ta torpeur,
De ton sein, Varda saisit une larme
Pour te redonner tes anciennes couleurs
Et te libérer de ce maléfique charme.

Jardins des Songes fini est ton labeur,
Les biches de Nessa paissent à nouveau
Sur ton tapis ondulant d'un extrême bonheur.
Sur le chagrin, l'espoir de Nienna prévaut.

Jardins des Songes tu rayonnes à cette heure,
Vana la Toujours Jeune chante et rie,
Estë se recueille au nizeré des fleurs,
Pour l'éternité, durera ta verdoyante litanie.


Les meilleurs sont sans doute ceux que je fais pour des amis.
Callaendor
17/05/2006 00:28
Winter is Coming

J'ai refait une nouvelle version de "Vingt mille lieux en mon âme" Je ne lai pas encore fini, mais pour l'Instant ça donne ça:

Vingt mille lieux en mon âme



Vingt mille lieux en mon âme
Résident mille merveilles
Qui éclaire mon être telle une flamme
Une lueur pure comme celle du soleil

Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la paix
Existe un monde sans arme
Que tous souhaitent être vrai

Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la joie
Existe un monde sans larme
Que tous y prêtent foi

Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la perfection
Existe un monde sans blâme
Que tous donnent leur dévotion

Vingt mille lieux en mon âme
Résident mille rêves
Qui ne sont encore qu’à leur entame
Grandiront sans trêve



Comment trouvez-vous pour l'instant?

edit: Terminé! Des commentaires ?
Aelghir
17/05/2006 12:21
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Les idées sont bien trouvées mais la grammaire me dérange un peu. Est-ce voulu ?



Vingt mille lieux en mon âme
Résident mille merveilles (Où résident (?))
Qui éclaire(nt) mon être telle une flamme
Une lueur pure comme celle du soleil

Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la paix (je trouve le "quelque part" peu poétique)
Existe un monde sans arme
Que tous souhaitent être vrai

Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la joie
Existe un monde sans larme
Que tous y prêtent foi (Auquel tous prêtent foi)

Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la perfection
Existe un monde sans blâme
Que tous donnent leur dévotion (pareil : le que ne va pas)

Vingt mille lieux en mon âme
(Où)Résident mille rêves
Qui ne sont encore qu’à leur entame (désolé mais ça me fait penser à l'entame du jambon)
(Mais) Grandiront sans trêve




Callaendor
17/05/2006 23:18
Winter is Coming

(désolé mais ça me fait penser à l'entame du jambon)


Entame, c'est aussi la première carte jouée dans une partie...sinon, y'a-t'il un autre un mot qui peut signifier commencement, début et qui rime avec âme? Ou qui finit par le son "me"?

édit: autre chose, pour les 3 strophes du centre, je veux que le début commence tous de la même façon... J'ai mis "auquel" pour les strophes 3 et 4, mais je ne peut pas le faire pour la 2...

Et je veux aussi que la première et dernière strophes commencent de la même façon, alors je vais mettre "mais pure telle la lueur du soleil".
Aelghir
20/05/2006 19:56
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Failles

Dans les lignes de fuite au tableau de ma vie
S'affairent des fourmis thésaurisant l'envie.
L'architecte intérieur en évidence érige
Les faux d'ailes noires zébrant l'obscur vertige
De mes yeux inversés vers un ailleurs ultime.
Les cris stridents d'oiseaux au ciel mis en abyme
Déchirent âprement l'espérance comptable
Au sablier du temps dont mon sang est le sable.
Car j'ai vécu sans soif, sans jamais être ivre,
Palimpseste amer d'un improbable livre.


Aelghir
10/06/2006 21:22
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Ce soir deux poèmes !

Je commence par le moins sérieux, vous remarquerez les rimes à la césure sur 4 syllabes et à la fin des vers sur 3, évidemment le sens s'en ressent mais on ne peut pas tout avoir ! le titre est :
Délire

Il fallait rappeler ces faquins d'égoutiers,
Mais tous les rats pelés les ont fort dégoutés.
Oui tous les râpeux laids dont le nez dégouttait.
Tranche-les, râpe-les pour garnir des goûters.




Callaendor
24/06/2006 15:54
Winter is Coming

Voici un poème que j'avais fait dans le cadre de mon travail de poésie

les critères: Sonnet ayant pour titre il est six heures


[big]Il est six heures[/big]

Au crépuscule du matin
Qui est l’aube de la vie sur terre
Un trésor qui nous est si cher
Depuis des temps si lointain

Poséidon fait son regain
Et fait réveiller la grande mer
Et porte son regard vers le ciel, vers son Père
Qu’entends-tu, esprit divin ?

Les doux murmures le chant des oiseaux
Plein de vie, tels les couleurs d’un tableau
Il est six heures, à l’horizon, se termine l’aurore

Les doux murmures le sifflement du vent
Plein de rêves, tels les souvenirs d’antan
Il est six heures, à l’horizon, se lève l’astre d’or

Owyn
25/06/2006 09:23
Fantôme gaidin
Admin

J'aime bien, c'est pas mal.
Y'a quand même le "fait réveiller" qui est un peu lourd.
Aelghir
25/06/2006 13:39
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Intéressant
mais
fait est un verbe à éviter, il existe des verbes précis et au son plus agréable, surtout que tu le répètes, tout comme le "et".

Et un sonnet doit être écrit en alexandrins

Règles du sonnet :

Un sonnet est un poème à forme fixe.

Il comporte obligatoirement:

deux strophes de quatre vers (quatrains) suivis de deux strophes de trois vers ( tercets)
une disposition des rimes particulière : ABBA ABBA CCD EED
une mesure précise des vers, les quatorze vers sont des alexandrins (12 syllabes)
l'alternance des rimes masculines et féminines
Dans sa forme classique, il se compose d'alexandrins à rimes riches et ne tolère aucune répétition de mots (sauf les mots-outils). Le sens doit être complet ou du moins suspendu à la fin de chaque strophe. Le dernier vers ( chute ), bien préparé, doit apparaître comme le sommet du poème.

On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre [Apollon],
Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois,
Inventa du Sonnet les rigoureuses lois;
Voulut qu'en deux quatrains, de mesure pareille,
La rime, avec deux sons, frappât huit fois l'oreille;
Et qu'ensuite six vers, artistement rangés,
Fussent en deux tercets par le sens partagés.
Surtout, de ce poème il bannit la licence;
Lui-même en mesura le nombre et la cadence;
Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer,
Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer.
Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême:
Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème.
Mais en vain mille auteurs y pensent arriver,
Et cet heureux phénix est encore à trouver.
Boileau, L'Art poétique, 1674, Chant II

Owyn
30/06/2006 09:19
Fantôme gaidin
Admin

Wahou, j'aime particulièrement celui-là ! Et l'effet que donnent les rimes à la césure semblables aux rimes en fin de vers.
Kyr
23/09/2006 00:00
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Remonte petit topic ^^

Je ne sais plus si je vous l'avais déjà mis ^^


Tableau Parisien

Le miroir estival de son pavé mouillé
Offre à la capitale un étrange reflet
Au gré du caniveau et de l'angle de vue
De trop nombreux tableaux pour l'artiste des rues.

Il marche lentement, son carton à la main
Proposant aux passants qui le veulent un dessin
Souriant tout le jour malgré tous les refus
Il offre son amour pour Paname et ses rues.

Un extrait de son âme, un esprit parisien
Pour une vieille dame, un touriste italien
Qui reviendront chez eux portant la poésie

Qu'un inconnu heureux, de trois crayons muni
Traça ce soir d'été après le rude orage
Qui avait inondé Paris chaude et volage.
Kyr




Oui, je sais, j'ai utilisé 2 fois le mot rues ^^
Kyr
27/09/2006 01:37
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Mon préféré est la femme a sa fenetre... mais je trouve que l'on finit par se lasser tout de même des "onges"... ^^
Peut être est-ce une rime trop "lourde" ou "longue" dans sa sonorité pour permettre de faire trop de vers avec.
Maintenant, ce n'est que mon avis bien sur ^^

En ce qui me conscerne :
Un thème qui me fuyait toujours, je le sentais au coin de ma plume sans arriver a le faire parler de lui même. Enfin, je l'ai capturé ce soir et, n'ayant pas la patience de le retravailler, je vous le livre tout entier ^^.
(prévu pour être une chanson)

Femme-scorpion

Refrain
Je suis femme scorpion
Fascinnante assassine
Qui te tend son poison
Mortelle médecine.


1) Mais ce ne sont pas les étoiles
Qui m'ont faite comme je suis
Luisante, aguicheuse et fatale
Dont le corps fragile on maudit.
Entre Balance et Sagitaire
Peu importe le zodiac
Je suis scorpion pour me plaire
Et t'achever d'une attaque.

2) Je m'insinue comme un serpent
Glissant d'un manque de tendresse
En un creux d'amour que j'prend
Alors je m'installe, traitresse.
La sans remords, je parasite
Jusqu'à risquer la dépendance
De tes attentions je profite
Puis je détruit tes esperances.

3) Avant de risquer qu'tu réclames
Des sentiments l'juste retour
J'peux pas l'en empecher mon âme
Commande de nier l'amour.
Alors d'un coup bien calculé
Je t'execute froidement
Et me choisis un autre amant.
T'abandonnant, les ail's brulées.

4) Un autre amant, une autre proie
Que je choisis ou pas d'ailleurs
Que j'attirerai comme toi
Puis dont je verserai les pleurs.
Et un peu mante-religieuse,
Un peu catin, un peu renarde
Leur perfidie dans l'amoureuse
Et leur malveillance batarde.

5) Et veux tu savoir mon secret ?
Ecoutes : Je ne te hais point.
Crois moi tout ce que je voulais
C'etait qu'on souffre par ma main.
Et chaque fois la même phrase
Que je ronrone a ma victime :
Ne m'en veux pas quand je t'écrase,
C'est pas à toi que va le crime.

6) Celui que je voudrais détruire
Est intouchable, je le sais
Et reportant l'envie de nuire
Sur chaque homme que je connais
J'en suis venue à te séduire :
Je ne suis plus faible chaton
Et vois dès lors mon dard reluire
Car me voici femme-scorpion !
DarkShadok
14/10/2006 00:54
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Je ne sais pas si on peut qualifier ces vers de poèmes... à la limite, des limericks:

Grog avait peu d'amis;
Il soupirait d'ennui,
Entouré de charbon.
C'est dur d'être un dragon.


Rêvant avec délices
De Pouvoir sans limites,
Je frotte les marmites;
Je suis encore Novice.


Héros dès le réveil,
Je mets mon Blanc Manteau,
Me tourne face au soleil,
Et me cogne au linteau.


Ce combattant voilé
N'a plus son attirail.
Pour quoi l'a-t-il troqué?
Une outre d'Oosquaï!

Edit: variante du premier, pour rester dans l'esprit Roue du Temps:

Lews avait peu d'amis;
Il soupirait d'ennui,
Entouré de charbon.
C'est dur d'être Dragon.

Kyr
14/10/2006 01:08
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

MDr !!

Ce pourrait fort bien être une regaine de Randland ce que tu nous offre la DarkShadock !

Moi j'aime bien ^^

PS : un aiel ne troquerait jamais ses lances pour de l'oosquai... a moins d'être déjà bien éméché et encore ^^
Kyr
22/10/2006 21:50
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Le veuf

Je tourne rond de page en lignes
Faisant d'un bond le tour des vignes
Vignes de rêves et de désirs
Qui ne s'achèvent sans ternir.

La plante est morte et le fruit tombe
Comme une exhorte à l'hecamtombe
Plus jamais d'onde et plus d'envies
Branche féconde s'est pourrie.

Elle est tombée sur l'herbe brune (/au fond des brumes)
Puis fut brulée sans rage aucune(/amertume)
Bourreau de flamme elle implosa,
Brisant mon âme et s'en alla.

Incandescante et sans remords.
Elle plaisante, tourne et mords
Puis disparaît dans le néant
Dans le secret du bruit du vent.

Et dans l'écueuil de son allée
Pavée d'orgueil, de préjugés
Je suis la brise qui s'enfuit
Vers ma promise et son mépris.

J'avance errant, abandonné
Desespérant d'être sauvé
Par un corps qui me renia
Qui de mon sort se rie déjà.

Tout le verger des sentiments
S'est écoulé, a fait son temps
Plus un plaisir et plus de coeur
Besoin de fuir toutes erreurs.

Besoin de nier pour toujours
Ce que j'ai appellé l'Amour
Besoin de repartir a neuf
Et pour toujours demeurer veuf.
Khyrafine
sylesis
25/10/2006 18:38
2 bras 2 jambes 2 roues

Je l'ai peut être déjà posté, mais après le rêve de cette nuit, j'ai envie de le (re)mettre.

A la dame de mes nuits solitaires
qui s'en vient drapée de lumière

Madame, je me languis de vous à mes cotés
ange dont le toucher est tel la rosée.
Si douce et délicate mais si éthérée :
votre beauté, je ne peux qu'acclamer.

J'aspire chaque soirée
à vous voir venir, étoile personnifiée.
Une fois grande prêtresse, puis duchesse vétue de soie.
Un regard de vous, mon coeur en émoi.

Je puis être un fou amoureux,
mais mon âme fut bue par vos yeux
Quand bien même jamais je ne les vis,
ils m'inspirent un chant, une poésie :

“Je vous demanderais une danse
si j'en avais la chance
je vous donnerais ma vie
pour être votre mari.”

Dame des royaumes lunaires
Nos rencontres ne sont que rêves éphémères
Vivons les avant qu'ils ne soient finis
et soyons tendrement plus que des amis.



Pas de recherche de style ici, simplement le cri d'un coeur un tantinet rêveur.
Aelghir
26/10/2006 11:27
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Kyr, très joli poème malgré quelques maladresses.
Kyr
08/12/2006 17:56
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion

Ce que sont mes rêves


Mes rêves sont les cris d'un esprit torturé
Qui livré a lui même enfin s'ouvre et brandit
Les souvenirs qu'il aime et d'autres qu'il maudit
Tandis qu'il me décrit une âme cloturée.

Mes rêves sont passions trahisons et désirs
Autant de sentiments qui me condamneront
Inspirés par Satan et ses vils démons
Que la nuit, sans soupçons, je laisse m'envahir.

Mes rêves sont espoirs de vous serrer enfin
Entre mes bras fourbus par trop de desespoir
Après vous avoir vue briser sans un regard

Mes titres et mes gloires que je cédais en vain
A vos pieds, dans la boue, dont votre coeur se joue.
Mes rèves sont pour vous et mes vers les avouent.

Kyr

C'est pour un concours sur le thème des rêves... z'en pensez quoi ?
Uld
08/12/2006 18:02
Chaotique-Bon

Alexandrins, rimes embrassées, structure en sonnet italien et un thème onirique, personnellement, je vote pour!
Une beauté profonde s'échappe de ton poème, j'aime beaucoup.
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