La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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cégep =>centre d'éducation générale et professionnelle je crois, juste après nos cinq années de secondaire on a droit a 2 ou 3 années de cégep. Exclusif au Québec ou presque (même pas ds le reste du pays)
Mŷrka qui a encore bien des années d'études devant elle...
Bah je m'apel aussi L'Aiel Kostner et mon loup (scuse Perrin s'appelle Blanc Caidin'Sor?)
Enfin on vera bien, je me sens concocter un truc sur le Mallllll... lol
Bon il me reste le problème du texte à fins multiples J'ai deux possibilités pour le finir. Je vais essayer de trouver quelqu'un qui pourrait me donner un avis.
Sinon pour l'anonymat sur le forum, je propose de créer un compte "Joute" qui permettra aux participants de poster. Lan enverrait un mail aux participants pour leur donner le mdp.
Oui, il faudrait vraiment prévoir une méthode pour pouvoir poster nos texte de joute dans l'anonymat. Parcequi est interessant ce sont les commentaires et non pas la note. Or si l'on poste longtemps à l'avance, on est sur d'avoir plus de commentaire. Alors que lire tous les textes d'une traite vas occasionner un phénomène de rejet, de lassitute du lecteur....
Alors faites quelque chose pour les identités anonyme ou...
Sinon personnellement j'aime autant poster mon texte et perdre l'anonymat voir ne pas être noté.
« Tout à coup un vent se leva, dissipant la brume, et tous purent admirer la… »
Monsieur j’ai une question !
Lui alors, il a été éduqué chez les ogres. Bon je reconnais qu’au niveau du physique, c’est plutôt moi l’ogre. C’est vrai qu’il est beau garçon. Il est surtout très sûr de lui, imbus de sa personne. Oui nous avons réussi les sélections et bientôt on nous remettra nos insignes. Cela n’autorise pas à couper la parole du maître !
Comme d’habitude le maître n’a laissé paraître aucune émotion, aucune colère contre l’effronté, pas une trace d’indignation, de surprise, de curiosité. Il tourne vers lui son regard neutre. Un regard qui n’est ni n’est bienveillant, ni agressif. Un regard qui vous dit, je te comprends tu n’es plus seul.
C’est une chose étrange et merveilleuse que notre maître : un homme au contrôle de sa vie. Il connaît tout, il comprend tout. Il anticipe nos questions, assimile nos personnalités et nos états d’âmes, nos humeurs.
Le contrôle de soi même est la capacité à se dominer pour observer la scène, le monde des autres, des non mages, le monde extérieur avec détachement. Celui qui n’a pas assimilé ces principes de base ne peut pas faire de magie.
Ils étaient nombreux parmi nous à avoir quitté l’école pour cela. Certains essayaient des années d’appréhender le vide intérieure, pour disparaître la rage au cœur en maudissant l’école, la magie, et tous les mages de la terre.
Ils déguerpissaient les uns après les autres. Car l’école avait pour principe d’accepter tout le monde, du plus pauvre au plus riche et de ne renvoyer personne. Ils partaient de leur propre initiative, écœurés, jaloux des pouvoirs qu’ils n’avaient su s’approprier.
Il y en a qui s’installent dans la ville. Ils ouvrent des magasins de souvenirs pour touristes. D’autres préfèrent partir, fuir le plus loin possible pour oublier ce lieu de leurs échecs. Cela ils sont brisés, leur vie est détruite. Ils trouvent une femme, fondent une famille. Mais tous les jours ils se répètent « je pourrais en être un, je devrais être ailleurs ».
L’école s’efforce d’aider ses élèves malheureux. Les mages disent qu’il faut-être charitable. Moi je pense plutôt qu’ils veulent éviter de se faire trop d’ennemis. Elle emploie donc les recalés à de petites travaux : la préparation des sorts, l’entretien des grimoires ou tout simplement les tâches ménagères. L’école propose aussi des prêts d’argent, et elle a développé un partenariat avec d’autres établissements de formation.
Car l’école de la magie attire toute l’année une faune étrange. Et un véritable commerce s’est développé dans la ville, guerriers, femmes de charmes, mendiants, touristes, parents anxieux pour leur fils en plein apprentissage de la magie…
Ils y a bien sûr les curieux de passage. Ceux qui visitent les environs au pas de course et repartent les poches pleines de gadgets magiques, pour aller se vanter de leur « périple au pays des sorciers. »
De nombreuses écoles ont choisi de s’installer en ville à proximité des magiciens : la très célèbre école du guerrier, plusieurs écoles de chant, une école de lutte, une école d’éloquence, une école de l’art de la discrétion, une école des assassins et bien d’autres encore. Impossible de toutes les connaître on raconte que chaque habitation cache sa propre école !
Une fois leur formation terminée, les élèves proposent leurs services. Les meilleurs sont recrutés d’office par l’empereur et par la très sainte Mère.
Il y a aussi les employeurs de toute sortes aux mobiles les plus divers. Cela sillonnent les rues à la recherche de la bonne aubaine, du guerrier féroce payé en futs alcool, du sombre magicien à cinq sous, de l’assassin qui tuera pour son plaisir et gratuitement. On trouve des nobles avides de pouvoirs qui forment leurs milices privées, des paysans en péril qui demandent de l’aide, de riches marchands qui veulent être escortés.
Magiciens, guerriers, assassins… tous les élèves rivaux des différentes formations finissent souvent par travailler ensemble pour une bonne paye.
Chaque jour, au début des cours, la salle était un peu plus vide, un peu plus silencieuse. Ceux qui riaient et jouaient furent les premiers à partir. Il ne resta bientôt qu’un petit groupe de tristes figures qui ne se parlaient pas et se regardaient en chien de faillance. Le maître ne paraissait pas s’en émouvoir. Il faisait comme si de rien n’était.
Je ne sais pas comment j’ai réussi à rester, ni pourquoi j’ai été choisi. Ma volonté de survivre et de réussir était si forte.
A l’école, le plus grand écueil est la solitude. Elle vous ronge de l’intérieur jusqu’à ce qu’on craque. Impossible de parler aux autres, chacun se méfie de l’autre. L’autres est l’ennemi, le danger. Au début on se dit : les autres, j’ai pas besoin des autres. Je suis un magicien, un solitaire. Car la magie est l’autonomie totale du corps et de l’esprit, le détachement du monde tactile, du monde des êtres. Parler équivaut à se condamner à l’échec. Parler, c’est fermer la porte du monde des esprits.
Mais bientôt, la solitude vous pèse, on a envie de communiquer avec quelqu’un, de lui raconter n’importe quoi. On a besoin de contact humain, de chaleur humaine. Alors commence une introspection perpétuelle, une lutte de soi même contre soi même. Le cerveau se sent seul. Puis il finit par se résigner. Il finit par assimiler les formules, et les sorts.
Je me suis mis à me parler à moi même sans m’en rendre compte. Car le corps a ses besoins. La nuit, je rêvais et me voyais entouré d’amis, riant et jouant avec eux.
Mais tous les jours j’étais assis seul dans une chambre d’une des tours. Je récitais dans ma tête des formules incompréhensible. Je recopiais des parchemins, de vieux rouleaux gribouillés de notes. Je forçais mon esprit et j’exerçais ma concentration.
Parfois de mon perchoir, j’entendais les bruits du monde. J’écoutais les autres vivre : des jeunes de la villes, sans doutes des guerriers de l’école d’à côté qui se chamaillaient joyeusement : « gagné tu payes la tournée ». A ces moments, je sanglotais tout seul en me prenant la tête dans les mains. J’ai pensé me jeter du haut de la tour. Mais je n’ai jamais pensé arrêter. J’aurai eu trop honte.
Je ne les voyais pas, impossible de voir rien par cette petite lucarne et me fiais aux voix. J’écoutais une voix très grave celle d’un grand gaillard solide aux rudes manières et ami dévoué que j’appelais le costaud. J’entendais une seconde voix, assez efféminée et toujours moqueuse :le rigolard. J’avais distingué une troisième voix froide, comme glacée et triste, qui restait silencieuse la plupart du temps :le muet. Le costaud, le rigolard, le muet ont été mes seuls amis ces quatre années d’apprentissages. Pendant quatre ans, j’ai rêvé avoir des amis.
« Qu’est-ce que l’homme ? »
La question de l’insolent nous pris tous au dépourvue. Mathieu baissait la tête, faisant semblant de réfléchir. Moi je continuais à prendre des notes, tout en m’efforçant d’assimiler la formule précédente qui m’échappait toujours.
« L’homme c’est l’équilibre l’homme peut tout faire, créer les plus belles choses comme les pires abominations. Il peut détruire aussi… Je suis un mage et j’exerce la magie depuis ma plus petite enfance. Nous autres mages, nous pouvons beaucoup. Avec le temps, les connaissances s’accumulent et les pouvoirs augmentent. Les mages guérisseurs peuvent sauver même les lépreux. Les mages guerriers peuvent détruire cents vies humaine d’un geste de la main ».
Je frissonne à la pensée de cette main posée sur le bureau. Une main aux doigts longs et minces. Une très belle main, pleine de souplesse et de grâce. Cette main peut tuer des centaines de personnes ?
« Mais malgré tous ces pouvoirs, nous restons des hommes. je suis un homme. La magie humaine répond aux lois de l’homme : L’équilibre ne peut-être rompu. Même le plus grand guérisseur subit sa propre mort un jour. Et le plus grand guerrier peut mourir d’une simple lame.
Si vous n’obéissez pas aux lois humaine, alors viendra votre mort et vous sèmerez désastre et malheur. »
« Tout à coup un vent se leva, dissipant la brume, et tous purent admirer la… »
Le maître avait repris sa dictée.
Proposition : Je pense qu'il aurait mieux valu ouvrir un sujet punaisé pour y poster les textes et rien que les textes: çà aurait été plus simple pour en prendre connaissance.
dsl g t pa là ce weekend, g t chez ma copine, donc je suis pa venu sur le net.
je t'ai répondu pour le compte Elann, quant au sujet, vous avez bien fait.
pour le respect du sujet, j'avais pa imaginé qu'on puisse l'utiliser comme ça, mais c'est un habile détournement, bref j'aime bien, et je pense que ça rentre
bravo à ******* pour ce détournement de sujet de joute...