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Concours de poèmes
(Sujet créé par Nayla l 08/01/06 à 17:36)
Bon je vous préviens tout de suite, j'appèle ça 'concours' pour lui donner un nom, mais disons que c'est juste pour vous inciter à participer. Donc cela consiste à créer des poèmes, (nous même) pas à les emprunter... sur le sujet que l'on veux!! Bien sûr personne ne sera noté, je précise que l'objectif, est de nous faire plaisir, pas a concurrencer, (je sais, le jeu de mot, je sais) parceque bon, les ménestrels gagneraient !!
Voilà quelques régles :
- 1° les vers doivent avoir un sens ^^
- 2° il faut OBLIGATOIREMENT des rimes
- 3° les poêmes ne doivent pas être trop long, pas des pages quoi, mais un minimum de 4 vers, pas trop court non plus!!
- 4° mettez bien votre poême en évidence, que ça soit des quote, en gras ou en couleur, debrouillez vous pour qu'ils se voient!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Essaie des vers réguliers, pour ma part j'adore l'alexandrin qui est très musical, surtout avec la césure après le sixième pied. Et puis choisis des mots poétique ("un tas", ce n'est pas très poétique)
ok merci. c'est quoi une césure?
l'alexandrin je sais ce que c'est:
le roi à décrété a partir d'aujourd'hui
qu'en vers de douze pieds vous devrez vous comprendre
Ainsi célèbrerez le trépas d'Alexandre
[Kaamelot, livre III]
La césure est une coupure pendant le vers. Elle peut être plus ou moins marquée.
Il peut y en avoir plusieurs pour un seul vers, reparties différemment
6 / 6
4 / 4 / 4
3/ 3 // 3 /3
Plus d'infos là ou auprès des profs de français du forum (ou d'ailleurs)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Joliment tourné mais quelques fautes dans la dernière strophe :
C'est là qu'elle se parre,(pare)
Et que lentement,
Qu'(il y a déjà un "que" dans le vers précédent) avec douceur et art,
Du passage du temps
Elle dissimule les ravages
et puis :
Sur cette table d'acajou
Elle pose ses parfums
Senteurs d'on ne sais (sait) où,
D'endroits très lointains,
Et qui fleurent bon l'orage
Aux hommes à son passage (deux fois la même préposition, cela ne sonne pas trop bien : sur son passage (?)
bon, je sais que les poémes suivants ne sont pas en rimes
que c'est juste de la prose mais bon, tant pis je les soumets.
(et je précise qu'ils ont été écrits il y a quelques années déja)
1)
5 heures, je me retourne
comme réveillé par ton absence,
Encore un matin ou je finirais la nuit
seul en me demandant si tu es juste partie courir
ou si tu t'en est allée pour de bon
Toute façon, je n'ai plus sommeil,
pas la force de me rendormir,
alors je t'imagine, me demandant aprés qui tu cours,
à qui tu veux échapper
tu dois avoir atteint le parc ,
ta foulée, ton corps, tout devient lourd
et te semble étrangé, tu te sens ailleurs
tu as envie de fermer les yeux et de te poser
la, partir au milieu de cet orgie de coureurs
qui ne te prete pas même pas un sourire ,
un regard compatissant
Mais tu sais que tu dois pas flanché,
tu n'as pas couru jusque là pour abandonner
alors tel un automate tu repars,
les rues commencent à se ranimer
ce n'est plus ton corps mais le ville qui te
semble étrangére désormais
tu ne sens plus la fraicheur de la nuit
ni le parfum des arbres,
Les premiers coups de klaxon retentissent
les premieres injures aussi, mais
tu ne vois rien ,tu n'entends rien
Sans savoir comment, tu te retrouve à nouveau
devant ton immeuble, ta maison,
tu t'aperçois qu'il ne manquait plus que toi
que tout était la pour toi
alors tu franchis le seuil de la porte
pour combien de temps encore ...?
2)
Sur les bords ,tu vois des gens t' encouragés
nombres ds tes amis ont déja abandonné
même si dans le vent, ton esprit s'est déja perdu
pour toi, pour eux, il faut que tu continue
ca y est enfin ta franchi la ligne, epuisé, éteint
tu vois des gens faire un discours un à un
ils sont bien habillés tous en noir,y'a meme des fleurs
le silence régne, seulement troublé par quelque pleurs
3)
Désolé, chérie, mais voilà,
je suis tombé au fond de ce précipice
je sais bien que tu me l'avais prévenu
mais qu'est-ce que tu veux, c'est comme ça
J'aurais du faire attention,
t'écouter pour une fois,
mais moi les aeîmes, ça m'attire
qu'est-ce tu vuex, je suis comme ça
J'entends son souffle approcher
Dis, chérie, tu crois que c'est la fin
Moi qui est toujours préféré la nuit au jour
voilà qu'un flot de lumiére se tient,la devant
Je sais bien que je devrais pas y aller
que je devrais rebrousser chemin
Ptet ben qu'au fond, tout n'est pas perdu
mais qu'est ce tu veux, je suis comme ça
Quand j'y repense au fait,je me dis,
des fois ca tient pas à grand chose
A force, je m'y étais habitué, je croyais
que ça faisait partie du quotidien
C'est pas que ça me manquait, mais bon
c'etait devenu automatique, inconscient,
Au fond, ca ressemblait à du sucre en poudre,
candide, insignifiants...
Voila le type de poème que je fait quand je m'ennui et qu'il est tard, sa casse pas la barraque mais sa fait passé le temps .
Bon c'est completement bancale, je ne suis pas adepte du poème ou la forme est stricte, vu que je fait ça vite fait ^^.
Le vent se lève.
Les flots se réveillent.
La nature en éveil
Le règne s'achève.
Des âme perdues
Dans la plaine s'installent
Les rêves corrompus
Se perdent dans les râles.
Les torches s'allument
Leurs lumières eternelles
Peu à peu se consument
La nuit se costume.
D'une lumière irréelle...
Edit: merci DarkShadok, les fautes c'est mon gros problème ^^
Vu que je m'ennuie j'écris donc voila un autre poème...
Le temps des songes
Les fleurs du temps fleurissent et fânent
Emportés dans le vent leurs ailes diaphanes
Reste un soupsons de passion trop vite perdu
Sombres émanations d'instants suspendus.
L'albatre et le mabre accrochent les esprits
Misère dorées, tu ne saurais détrôner
Les ivresses véritables d'un amour aggrandi
Que les palais des hommes ne savent surpasser.
Le temps des songes est à toujours noyés
Dans l'océan des âpres larmes de la vérité
Vogue le radeau, débris d'une gloire
Vogue sur les eaux, le symbole de l'espoir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'héritier
Aussi longtemps que l'héritier est un enfant
Il demeure sous l'autorité des intendants.
Tout au long de sa jeunesse il porte le joug
Jusqu'à ce qu'un viril duvet orne ses joues.
Ainsi donc il ne diffère en rien d'un esclave.
Quand enfin il se libère de ses entraves,
Quand arrive le terme du temps de son père,
Il en a fini d'obéir et de se taire.
C'est en esclave pourtant qu'il persiste à vivre,
De l'alcool frelaté de l'orgueil il s'enivre.
Ce sont les choses élémentaires qu'il sert.
De ses passions sans grandeur il s'est fait le serf.
Livrant son corps à l'opprobre non à la gloire,
Il crache son mépris au devoir de mémoire.
Il commande en tyran un peuple qui gémit
Et se forge ainsi d'implacables ennemis.
Qu'il serve ses sujets et non ses seuls désirs !
Qu'il règne pour la paix et non pour ses plaisirs !
Qu'il accepte enfin ses responsabilités !
Qu'il utilise à bon escient sa liberté !
Devenant serviteur, il se montrera grand.
N'est-ce pas pour cela qu'on l'a sorti du rang ?