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Les couloirs de la Tour.
(Sujet créé par La Tour l 09/07/04 à 18:18)
Ici passent nombres de personnes, pas forcemment integres à la Tour cependant, et on y fait des rencontres, on discute, on chuchote ... On se rend à quelques part... ce topic peut servir d'intermediaidre entre 2 autres, et le Role Play, est obligatoire s'il vous plait.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Me voici de nouveau dans les couloirs de la Tour avec Owyn, l'empreinte de nos silhouettes devient familière sur ses murs... nous marchons rapidement vers le bureau d'Amyria Sedai, nous connaissons les lieux maintenant ... je me rends soudain compte que j'ai vraiment accepté cette vie ici... tout a coup une silhouette me sort de ses reveries. C'est une Aes Sedai j'en suis sure. Elle court plus qu'elle ne marche dans les couloirs. Elle ne fait meme pas attention a nous tant elle semble préoccupée ... je me tourne vers Owyn. Le comportement de cette Aes Sedai est véritablement étrange.
Alors que nous marchons dans les couloirs maintenant familiers, je repense à nos aventures ici et à la mort d'Adelis.
Je commence à me perdre dans mes pensées, quand une Aes Sedai nous dépasse en courant. Elle semble très préoccupée et son comportement est anormal.
J'adresse un regard à Eléa, qui a visiblement la même idée que moi
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Owyn a visiblement la meme idée que moi, cela devient une habitude () , je n'ose pas répondre a haute voix de peur de nous faire remarquer mais répond par un signe de tete. J'emboite le pas a cette Aes Sedai ... nous verrons bien ou cela nous mènera
L'Aes Sedai, trop occupée à courir, ne remarque même pas que nous la suivons.
Elle descend dans les niveaux inférieurs. Reconnaissant le chemin, j'attrape la main d'Eléa pour l'arrêter et lui murmure :
Elle se dirige vers les cachots. Il vaut mieux que nous lui laissions prendre un peu plus d'avance, on ne sait jamais.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Owyn et moi nous engagons a la poursuite de cette Aes Sedai dont je ne connais pas le nom. Soudain, Owyn m'arrete en m'attrapant la main (quelle hardiesse ) Cette femme se dirige vers les cachots.
Tu as raison, mieux vaut etre prudent... on ne sait pas ce qu'elle va faire la bas.
Je reprends le chemin parcouru avec Eléa en sens inverse, espérant trouver une Aes Sedai le plus vite possible.
A l'angle du couloir, je manque heurter deux d'entre elles et m'arrête net, juste à temps pour ne pas leur rentrer dedans. La première me jette un coup d'oeil en rajustant son châle brun sur ses épaules.
Haletant, j'hésite une bref instant. Comment savoir si ce ne sont pas elles-mêmes des noires ? Ou si je peux leur faire confiance ? Tant pis, si Nicilia réussit à se libérer...je ne sais pas comment Eléa s'en sortira.
Je désigne le chemin que je viens d'emprunter :
Il s'est passé quelque chose dans les prisons, Aes Sedai ! Venez vite je vous en prie !
Alertées, les deux Aes Sedai se regardent, puis partent au pas de course dans la direction indiquée.
Alors que j'entraine Stephan vers l'infirmerie, deux AS et un apprentis nous coupent la route. Ils fillent dans le couloir d'en-face et descendent des escaliers...
Eh bien, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ce doit être important... Ce n'est pas souvent que les AS courent... avec un apprenti de surcroi...
edit, RP off : A toi de prendre une initiative Steph', n'importe laquelle... Moi je ne sais pas quoi faire...
Il s'est passé quelque chose dans les prisons, Aes Sedai ! Venez vite je vous en prie !
* Menoly Sedai rajuste son châle brun sur ses épaules d'un air intrigué. Sur un regard à Cersei Sedai de l'Ajah verte, elle se lance sur les talons de l'apprenti lige.*
* Sur leur route elle croise une novice et un blessé que Menoly saluera à peine, d'un geste presque étourdi de la tête, comme emportée dans un rêve sans fin... *
*De l'action ! Des... des... des faits, des évènements à produire, de l'histoire en marche de, de... de l'action ! Peut-être sera-t-elle aussi palpitante que le quatrième tome des Voyages de Jain Farstrider qu'elle a emprunté la veille dans le plus grand secret - est-ce une lecture bien raisonnable, ne devrait-elle pas plutôt continuer ses recherches sur la Tarmon Gaidon ?... Peut-être connaîtra-t-elle aussi ce passage trépidant où...*
*Mais ses pensées se perdent déjà dans le bruit de ses pas, fil discontinu comme émerveillé de ne plus être tenu et de s'envoler vers le tumulte à venir *
Pour qu'un apprenti lige soit aussi direct avec qui pourrait le lier par surprise, cela doit vraiment être grave...
* aperçoit au loin une novice et un apprenti visiblement blessé *
Un blessé ? Une bataille ?
* Mais notre apprenti ne nous entraîne pas vers ce couple qui déjà au loin s'enfuit, alors que nous descendons les escaliers menant vers les geôles de la tour. *
Alors que Vella et Stephan marchent dans les couloirs, ils croisent deux Aes Sedai et un Apprenti qui courent dans une direction opposée. Stephan hausse les sourcils, se demandant ce qui a bien pu se passer, et la novice emble aussi surprise que lui :
Eh bien, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ce doit être important... Ce n'est pas souvent que les AS courent... avec un apprenti de surcroi...
Oui, c'est étrange.
Intrigué, il suit le petit groupe des yeux. *Ils se dirigent vers les cachots, on dirait...*
Enfin, ne nous mellons pas des affaire d'AS... Je l'entraine plus loin, peut-être un peu brutalement... Il me semble qu'il boite soudain.
Vous boitez ? Il me regarde, sans rien dire. Vous boitez !!! Mais dites moi quand il vous arrive quelque chose ! Un peu plus loin, je trouve un banc, et le fais assoir. Nous attendons là quelques instants, mais sa jambe reste raide. Détendez vous Stephan, ça va passer. Puis pour engager la conversation : Faites voir votre dague, il me jette un regard innocent, oui, celle à votre ceinture !
La novice(nocive ?) remarque que Stephan commence à boîter, lui lance un regard en tout point dragonnesque, accompagné de quelques exclamations énervées, et le fait s'asseoir.
Détendez vous Stephan, ça va passer. Faites voir votre dague.
*tiens ? Elle ne m'appelle plus "tarabonnais" ? C'est toujours un progrès. Hein ? Ma dague ?*
Il la regarde innocement de ses yeux bleus, mais finit par dégainer l'arme passée à sa ceinture pour la lui tendre.
Au contact de la lame, une vague de haine, de violence afflue en moi. Je ne suis pas de taille à lutter contre elle, elle me submerge... En même temps, sans que je m'en rende compte, la Saidar afflue aussi. La réunion de ces deux force, me cause une certaine joie, une sorte de jubilation malsaine... Je ne peux que m'y abandonner...
fasse. Que je m'approche de vous ?
Joignant la parole au geste, je me lève et m'approche de lui.
Que je vous poignarde ?
D'un geste vif, la lame entaille légèrement la peau de l'apprenti, juste à la base du cou.
Vella prend une étrange expression et s'approche de Stephan, en brandissant sa propre dague. Il sent la lame entailler son cou, et lui attrape le poignet, les yeux écarquillés :
Qu'est-ce qui vous prend ? Calmez-vous je vous en prie.
*Je ne voudrais pas lui faire du mal, mais si elle essaye de me tuer...*
Qu'est ce qu'il me prend ? Je ris à gorge déployée.
[i]Je me raproche de lui le plus possible, et l'empoigne par les cheveux de toute ma force. La lame glisse sur la peau se son cou, sans pour autant l'égorger...
Mais le sang coule déja en mince filet dans son col...
Avant que Stephan ait pu réagir, la novice l'empoigne douloureusement par les cheveux, lui arrachant un cri étouffé. La dague glisse doucement sur sa gorge, juste assez pour faire couler le sang...
Il la regarde dans les yeux, essayant de trouver en elle une parcelle de raison :
Arrêtez... par pitié. Je ne veux pas vous blesser.
Néanmoins, il se prépare à réagir si cela devient nécessaire.
Mes yeux se posent sur le visage de Stephan, il me demande pitié !!! La pression se relache... Cette joie si attirante et meurtière disparait en quelques secondes...
Haletante, je tombe à genoux, relanchant la Saidar. Je me rend soudain compte de ce qui est arrivé, de ce que j'ai fais. Des larmes coulent en silence sur mes joues.
La novice s'effondre à genoux, les larmes aux yeux. Entre deux sanglots, elle demande à Stephan s'il est blessé.
Ignorant le sang qui coule dans sa tunique, il s'agenouille en face d'elle, puis, après une hésitation, l'étreint doucement :
Non, je vais bien...calmez-vous. Je...je ne dirais rien de ce qui s'est passé, ne vous inquiétez pas.
Stephan me prend délicatement dans ses bras. Comprenant que je risque d'être désactivée et chassée de la Tour, je pleurs de plus belle.
Mais je ne peux non plus laisser ce pauvre homme dans cet état. Je me dégage donc doucement de son étreinte et essaye tant bien que mal de m'ouvrir à la Vrai source, et de me rappeler les flux nécéssaires à la Guérison que l'AS avait éffectuer pour le guérir, la première fois.
[d10] Mais je ne suis pas en état physique et morale de saisir la Saidar.
Je sors donc un mouchoir de mon escarelle, et entreprends d'essuyer le sang qui coule dans son cou.
Il se laisse faire, malgrès la douleur.
Je m'addresse à Stephan d'une voix chevrotante :
Stephan, je crois qu'il serai résonable pour vous de vous recoucher, et pour moi d'avoir une conversation avec un ami... Je songe à Kror, il me semble que c'est la seule personne à qui je peux me confier sans risque.
Nous nous quittons donc devant la porte de l'infirmerie, je lui addresse un regard empreint de désolation...