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Lugard (et ses environs)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 11/10/06 à 16:07)
L'armée d'Aedmun est pour l'instant aux portes de Lugard. Danner est à l'interieur avec quelques groupes pour déstabiliser ce qui reste des forces de l'ordre dans la cité.
Mildred! Vous irez avec Alienor au camp des Aes Sedai se situant au nord de la ville prévenir les Souers de la situation, une fois le retour du lige de Kyra. Vous ne canaliser aps encore depuis assez longtemps pour que cela soit visible sur votre visage.
Je répugne l'idée de vous confier cette tâche. Novice et Acceptée vous devriez être à la Tour, concentrée sur vos études, mais le monde ne va comme nous l'avons décidé. *Malheureusement*
Alienor s'était bien gardée d'ouvrir la bouche, sans quoi, enportée par son caractère elle aurait pu répondre quelque chose qui l'aurait fait immédiatement renvoyé à la Tour. Et ça, elle ne le voulait pour rien au monde. Il se passait trop de choses importantes ici pour qu'elle accepte d'en être écarté. Mais c'est pourtant bien ce que venait de faire cette maudite Aes Sedai ! Peu importait qu'elle l'envoie dans un camp remplit de ces femmes ! Alienor finirait bien par trouver un moyen d'agir de sa propre initiative. Les choses étaient en train de bouger, le Dragon était dans la ville, et c'était l'occasion pour elle de faire ce qu'elle attendait depuis si longtemps: combattre l'ombre ! Et peu importait avec qui elle le ferait, les Aes Sedai, le Dragon, ou même de simples soldats ! Ce qu'elle ne voulait à aucun prix, c'était rester inactive pendant que les autres combattaient. C'est pourquoi elle ne dit rien lorsque l'Aes Sedai les envoya dans ce camps, Alienor attendrait son heure pour agir.
Enfin, la ville, enfin... Il n'y a plus de dangers, du moins pas tout de suite les blancs manteaux à capes pour venir me traquer, déchirer... Le coeur soulevé d'une étrange extase, j'ai noué mes bras autour de la taille du musicien, et mon regard glisse sur le ciel marbré de noires fumées, comme pour essayer de s'enfuir au-delà de la peur qui me nargue pourtant, toujours présente. Mais surtout, je ne veux pas. Pas regarder cette masse humaine, cette foule que nos montures traversent et repoussent, cette entité inconsciente et avide dont je ne veux pas sentir sur moi le regard épris de souillure. Je me raccroche au musicien. Lui me protège. Où se pressent-ils, tous ces... hommes ? Il me faut bien pourtant baisser sur eux des yeux hagards et horrifiés. Mais cette foule nous protège, elle écarte les blancs manteaux et leurs maudites capes blanches. Je devine des visages inconnus et flous. Puis un. Lui. Là. Ylnaa. Ma main agrippe le bras du musicien. Je crie :
Karion !
Est-ce bien lui ? Voilà comme un visage qui se dessine et se raccroche à ce nom à travers les brumes folles de mon esprit. Je me hisse légèrement pour mieux le distinguer, soufflant à nouveau avec une sorte de soulagement mêlé de dérision :
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Peu à peu, une colonne de soldats frais entre dans la ville, alors que des attroupements se forment une fois la bataille finie. Je vois tout de même que les gens ont peur...
Certains des gardes de Lugard se sont déja déclarés pour le Dragon, notamment en voyant l'un de leurs chefs aux côtés de ce dernier. Comme il le lui a été demandé, l'officier des gardes Royaux de Lugard (du nom de Meridin) qui suit Aedmun depuis quelques temps déja, termine de réunir quelques 300 hommes. Les bataillons se forment, et Aedmun donne le signe du départ.
Lentement, avec Aedmun, Lewin, et deux officiers à sa tête, la colonne s'avance vers le centre de la ville. Le flot continu d'hommes d'armes qui entrent, d'officiers qui font le va et vient entre le gros de l'armée et l'avant garde conduite par Aedmun, fait que les lieux sont de plus en plus encombrés.
D'autres bataillons commencent à se former, des groupes de 20 hommes sous les ordres d'un sergent, et les patrouilles commencent. La ville semble pouvoir être mise sous contrôle sans plus de heurts que cela.
Les hommes, évidemment, ont des ordres stricts, mais cela suffira-t-il? Peut-on interdire à un soldat de prendre sa part, vraiment? Il faut éspérer que la menace d'une punition plutôt sévère les fera réfléchir...
Alors que je suis toujours dans la foule entrain d'essayer de comprendre ce qu'il se passe et de récolter le maximum d'informations je me retourne en ayant l'impression d'entendre mon nom. Là, Erylin, que fait-elle toute seule ici? Je m'approche d'elle, elle est accompagnée de deux hommes et une autre femme qui a l'air bien mal en point, elle est portée...c'est ... C'est Ylnaa.
Je me jette vers elles écartant les gens sur mon passage. J'arrive jusqu'à elles et je la prend dans mes bras. Elle semble à demi consciente, je l'embrasse et commence une série de questions qui s'adresse autant à elle qu'à ses compagnons.
Que s'est il passé ? Qui lui a fait ça ? Pourquoi êtes vous ici ? Qui êtes vous ? Vous l'avez capturée ? Je veux TOUT savoir
Alors que je pose toutes ces questions je sens la rage bouillir en moi. Qui que soit la personne qui lui a fait du mal je la retrouverai et la tuerai de mes mains...
Senek, voyant que du mouvement s'installait dans le camp du dragon, décida de s'éclipser dans la ville pour pouvoir distinguer d'éventuels assassins; on est jamais trop prudent. Pendant près de 10 minutes, il inspecta la ville avec d'un oeil circonspet. Partout les gens semblaient désépérer; à croire que l'ombre elle-même était entré dans a ville. Et malgré cela, personne ne semblait vouloir faire quoique ce soit, ce qui était plutôt bien dans un sens. Arrivant dans un coin où la foule était particulièrement dense, je sentit une odeur familière qui me rappelait curieusement Karion.
Karion.... Impossible!!!
Et il se jeta dans la foule avec l'espoir de le retrouver.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan reste aux aguets mais en même temps cette foule leur apporte une certaine protection. Soudain la jeune femme en croupe derrière lui s'écrie :
- Karion !
Tristan cherche des yeux l'individu en question mais celui-ci se manifeste rapidement :
- Que s'est il passé ? Qui lui a fait ça ? Pourquoi êtes vous ici ? Qui êtes vous ? Vous l'avez capturée ? Je veux TOUT savoir
beugle ce dernier.
Quel manque de discrétion ! Ne comprend-il pas qu'il risque de les faire repérer ? Comme l'Arafelin semble préoccupé par autre chose, Tristan décide de prendre les choses en main. Il descend de cheval et aide sa cavalière à en faire autant. Il regarde droit dans les yeux le dénommé Karion et d'un geste, lui intime de se taire. Puis il se désigne ainsi que Kearan. Ensuite, il indique la direction par laquelle ils sont arrivés et dessine devant lui le signe d'un soleil rayonnant en espérant que l'autre reconnaîtra le symbole des Blancs Manteaux. Pour faire plus précis, il montre son écharpe blanche, seule tache claire dans sa vêture noire. Enfin, il entoure d'un bras protecteur les frêles épaules d'Erylin en espérant que Karion ait l'esprit suffisamment vif pour comprendre ses explications.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Ca s'agite par là-bas... Sur ma gauche, je vois une jeune homme courrir, crier quelque chose que je ne saisis pas trés bien. La scène est assez surréaliste, il semble se calmer un temps...J'arrête mon cheval, car je crois reconnaître ce soldat.
N'était-il pas un des hommes que j'ai envoyé avec Danner? Et où est-il celui là?
Je vois Karion qui se précipite vers nous. Karion. Oui, c'est bien lui. Il crie. Je vois Ylnaa dans ses bras mais tout va trop vite pour que je puisse assimiler toutes ses paroles. Et déjà, le musicien me fait descendre de cheval. Je trébuche, me raccroche à son bras, m'écarte tout aussi brusquement. La série de gestes qu'il dessine dans les airs me reste obscure, mais une pensée qui jusque là ne m'avait pas effleuré réussi à percer à travers le flou de mon esprit. Muet. J'aurais presque envie de rire si la violence qui se dégage de Karion ne me plongeait pas irrémédiablement dans des horreurs passées. Un bras encercle mes épaules, celui du musicien. Je m'y raccroche désespérément alors que mon regard vague glisse sur le visage d'Ylnaa. Je souffle :
Soldats... les Blancs Manteaux. Ils... ils ont... tout détruit. Ylnaa. Les nuits. Douleur. Ils ont tout détruit, déchiré, souillé. Ces... hommes.
Tout défile si rapidement dans mon esprit... Je ferme les yeux pour arrêter la ronde infernale des images alors que mes doigts se resserrent autour du bras du musicien.
Comme dans un rêve, le visage de Karion m'apparait. Contre toutes espérances il est là. Je n'entend plus rien, le brouahahahaha de la ville disparait, la foule se brouille ma vision est focalisée sur lui. Un peu dans les vappes, je ne réagis pas quand il m'embrasse. Mais peu à peu je suis contente. Je m'agripe à son cou. Je ne me contrôle plus. Je pleure, ça y est, la capsule à pété, la tranchée est ouverte, et en avant le fleuve qui se déchaine. Mes souffrances ravivées et soulagées, je lâche tout. Je prononce son nom dans mes sanglots mais il ne comprend sans doute pas, car je ne prend pas trop la peine d'articuler.
Un homme s'approche d'abord de moi, il me fait des signes pour me faire comprendre quelquechose mais je n'y arrive pas, je ne comprends rien. Par la lumière que quelqu'un m'explique.
Erylin s'approche alors et bredouille quelques mots
Soldats... les Blancs Manteaux. Ils... ils ont... tout détruit. Ylnaa. Les nuits. Douleur. Ils ont tout détruit, déchiré, souillé. Ces... hommes.
Je ne comprend pas tout de suite le sens de ces mots assemblés puis je vois le visage d'Ylnaa en larmes. Tout à coup tout s'assemble... ces chiens de blancs manteaux, ils ont osé, personne n'a pu les protéger. Un cri retentit alors dans toute la ville
NOOOOOOOOOOOOOOOON!!!
Des images atroces de vengeances apparaissent alors dans ma tête, j'ai besoin de faire le mal, de faire souffrir ces gens pour apaiser ma haine. Je sens que je perds le controle de ma pensée, je n'ai jamais voulu le mal à ce point, je veux tout détruire pour effacer ce qui c'est passé. Mon cerveau s'embrouille, je suis dans les brumes, je sens comme un brasier en moi.
Je ne m'aperçois plus de tout ce qui se passe ensuite... Un grand fracas retentit dans toute la ville, toutes les maisons qui entourent la place où nous sommes réunis s'effondrent d'un coup ( une quinzaine, peut être plus). S'ensuivent les cris d'effrois des gens qui nous entourent, les cris des blessés qui étaient à l'intérieur des batiments ...
A moitié consciente je vois Karion changer en quelques sortes. Le bruit m'assoudrit tout à coup. Puis tout se coordonne. Cela sonne comme une musique à mes yeux. Je serre Karion dans mes bras et ai un faible sourire à travers mes larmes. C'est la représentation de ce que j'éprouve. J'en ai la conviction c'est mon Karion qui le fait. Un ballet rien que pour moi. J'espère vaguement qu'il y aura de bon danseurs et que les costumes seront colorés.
Je parviens à proximité des portes de la ville. Visiblement, une bataille à fait rage ici et les gardes de la ville ont été perdant... Si le dragon s'est effectivement emparé de la ville, alors retrouver cet homme s'avérera difficile! Nous ne pourrons sûrement pas conter sur lui pour retrouver l'un de ses semblable même s'il est fou.
Mais entrer dans cette ville alors qu'elle est aux mains de l'ennemi serait du suicide!
J'aperçois des troupes fraîches du dragon qui entrent dans la ville dans le plus grand désordre. Soudain, une idée me traverse l'esprit:
Une trentaine de personne avec moi! Les autres, restez ici et rentrez au camp en cas de problème. Tenez-vous prés à quitter ce lieu dans l'urgence! Retirez vos capes! Les gens ont du se barricader chez eux et avec un peut de chance, nous passerons pour des soldats du dragon.
Et, plein d'appréhension, nous entrons dans la ville, toujours suivant la piste odorante. Visiblement, sans nos uniformes, nous passons incognito. La lumière fasse que cela continue.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Je me détourne un instant du spectacle du Dragon triomphant pour réfléchir et faire le point.
La bataille est finie et le faux dragon, désormais connu sous le nom d'Aedmun Kigarin, est maître de la ville.
Mais le problème vient surtout des Aes Sedai qui ont investi une auberge... Je suis presque sur qu'elles guident le faux dragon et attendent qu'il ait fait suffisamment de dégâts pour le désactiver... de quoi redorer le blason de la tour!
Maintenant, je me dois de revenir faire mon rapport à mes supérieurs.
Alors que je me dirige vers les portes de la ville, j'aperçois une troupe de soldat entrer dans la ville. Il pourrait s’agir d'une troupe de soldat du dragon, mais je reconnais l'homme qui marche en tête: l'enfant Zyred!
Je m'approche de lui et lui lance d'un ton juste assez fort pour que lui seul l'entende: Que faites-vous ici, enfant Zyred? Avez vous l'intention de prendre la ville avec seulement trente hommes?
Pour l'instant, tout va bien. Grâce au désordre typique de ce genre d'armée, nous sommes parvenus à entrer dans la ville sans le moindre problème.
Mais je remarque un homme qui vient vers nous.
Que faites-vous ici, enfant Zyred? Avez vous l'intention de prendre la ville avec seulement trente hommes?
L'un de nos espions! Quelle chance!
Je le fais monter sur mon cheval et nous mettons les choses au point: Il me donne l’état de la ville, je lui explique ma mission.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Une fois son récit terminer, je me tais un instant pour réfléchir.
Bigre! Avec un homme capable de canaliser, c'était déjà dur, mais ave deux...
-Il faut éliminer cet homme! Occupez-vous de le retrouver de votre coté, je vais essayer du mien.
Ah oui, je vais rester ici afin de colporter quelques fausses rumeurs afin de discréditer le faux dragon et nous faire passer pour des libérateurs. Avec un peut de chance, une partie de la vile se soulèvera lors de l'arrivée de notre armée. Retournez des que possible au camp et répétez au seigneur capitaine ce que je viens de vous dire. Compris?
Et sur ces mots, je saute de son cheval et disparaît dans la foule des soldats.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
RP off : Histoire que ça reste clair : Kror et Kylahn ne sont pas encore entrés dans la ville. Ils y arrivent par la route de Lugard.
Je n'écoute pas la réponse de Kylahn, car mon intention est désormais concentrée sur la ville de Lugard.
De là où nous sommes, nous distinguons très bien une armée à proximité, alors qu'une partie de celle-ci semble déjà dans la ville.
Pensée: J'arrive trop tard, ou trop tôt. La bataille devrait bientôt se finir, Lugard est faible d'après mes souvenirs * , d'autant plus qu'elle n'est pas fortifiée.
Je lève le poing droit, et mes soldats s'arrêtent.
La bataille a commencé sans nous, soldats. Le Dragon va prendre Lugard ; alors nous rejoindrons ses troupes.
Les hommes semblent à peine m'entendre. Ils regardent encore plus attentivement que moi il y a deux minutes la ville et l'armée. D'après leurs visages, ils ne s'attendaient pas à voir déjà le sang couler.
* : Kror fut traqueur-de-larrons à Lugard pendant un an.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan se raidit et serre la jeune femme contre lui. La fureur tragique de ce qui vient de se passer le secoue. Décidément, il se trouve à l'épicentre de quelque chose de très important, en train de changer la face du monde. Un bref coup d'oeil à son compagnon arafelin tout aussi stupéfait que lui... il sait aussitôt qu'il n'est pas responsable de cette catastrophe. son regard revient sur le dénommé Karion. Ce ne peut être que lui ! Est-ce lui ce Dragon, vrai ou faux ?
Les batisses s'effondrent, des fumées poussiéreuses s'élèvent en même temps que les cris et emplissent la ville. Lugard hurle sa terreur et sa détresse. Elle a bien raison. Le hurlement de Karion, amplifié par le Pouvoir Unique, a résonné sur des lieux et des lieux. Il vibre encore dans chaque parcelle de la cité et le coeur de tous les êtres.
Entre les débris des maisons, squelettes blanchis d'où s'échappent les quelques survivants ensanglantés, une mince silhouette recouverte d'une cape blanche se dirige d'un pas serein vers le groupe. Il s'immobilise, à quelques mètres seulement. Dans les ombres du profond capuchon, un sourire se dessine, indéchiffrable, alors que l'étrange personnage reste seulement là, très droit, tranquille, comme auréolé par la mort et la destruction qui fait rage autour de lui. Ses paumes se lèvent comme pour une prière alors qu'il s'ouvre à la Source.
Et voilà ce flot merveilleux, entre souillure et perfection, qui court le long de ses veines, jusqu'à emplir tout son être, alors qu'il fixe encore Karion en souriant. Il y a comme un écho de Pouvoir qui résonne encore autour du jeune homme. Un nouveau pas. Il souffle pour lui-même, sans dévoiler encore son visage :
Cette puissance... Peut-être est-ce bien toi en effet.
Ses larges vêtements ne laissent deviner aucune arme, mais le Pouvoir qu'il continue d'attirer à lui constitue une masse considérable.
Rpoff: je sens que je vais me faire botter le derrière moi!
Toujours en suivant la piste désormais immobile du canalisateur, nous parvenons jusqu'a un groupe d'individu rassemblé sur une place en ruine. Il n'y a aucun doute, c'est bien lui. L'odeur le prouve et la présence des deux jeunes filles le confirme. Le groupe est plongé dans une discutions animée, parfait.
Les dégâts de cette zone n'ont pas été faits par des machines de guerre... Il est évident que le pouvoir en est responsable, notre homme a t’il commencé sa terrible besogne ou le faux dragon à t'il eu recours à son pouvoir afin d'accélérer la prise de la ville?
En tout cas, le temps presse! Je fais signe aux 20 archers qui m'ont accompagnés et ils viennent se placer discrètement aux points stratégiques de la place.
Les fantassins se mêlent à la foule. Il faudra faire vite. Une pluie de flèches devrait avoir raison de cet homme, tant pis pour les civils qui serait accidentellement touchés, et sinon, les fantassins l'achèveront. Je reste à cheval, prés à partir ou à intervenir en cas de problème.