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la Tapisserie de Fionovar
(Sujet créé par Alvorn l 05/04/03 à 10:34)
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Galldrenn
16/02/2004 21:32
Larve Maléfique (version ectoplasmique)

Il n'est pas adorateur ....pff!!DOM!!!SI C'EST PAS UNE HONTE!!!TU M'EDITES TON POST TOUT DE SUITE!!BIEN SUR QUE T'ADORES GGK!!!
Quoi? Qui a dit que la dictature c'était nul ? Vous n'y connaissez rien
Dom
16/02/2004 21:45
Ménestrels et cochons: tout y est bon !

Cher Galdrenn,

Comme tu me l'as conseillé (je cite: tu médites ton post tout de suite), je m'y suis mis résolumment. Ma réponse est donc définitive (et je me quote):

JE NE SUIS PAS UN ADORATEUR DE GGK
Galldrenn
16/02/2004 22:35
Larve Maléfique (version ectoplasmique)

Comme tu me l'as conseillé (je cite: tu médites ton post tout de suite)


Ah, eh bien là je n'ai plus qu'à m'incliner, j'aurais pas fait mieux

Il a franchi le cap, il s'est détaché de son double....Un petit pas pour Dom, un grand pas pour la communauté
Lanfear
17/02/2004 11:33
Génie du mal par alternance

Branleur...
DonLope
24/02/2004 09:40
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Hep Elann, viens voir un peu par là !

Je cite : "LORD OF EMPERORS is wonderful. I never expect less from Guy Gavriel Kay."
Et c'est signé : ROBERT JORDAN

Conclusion : Bobby écrit pas trop mal et en plus il a de bonnes lectures !

PS. Pour les non-adorateurs de GGK, "Lord of Emperors" est la seconde partie de "La mosaïque Sarantine", un des bouquins de GGK.
Klian
24/02/2004 11:05
Frère Loup, d'une maison d'Andor, webmaster

Je n'ai lu que Fionavar de GGKay, et si Tiganer est bien au dessus alors ca risque d'être trés bien.
Fionavar n'est en aucun cas pour moi à la hauteur de la RdT ou du Seigneur, mais ça reste de la bonne fantasy. Le problème, c'est que contrairement à d'autres auteurs, comme Weis et Hickman, GGKAY se place avec Fionavar dans le même registre, exactement, que le seigneur, tout en faisant bien moins bien. Tigane m'a l'air plus original, j'ai plus qu'à le lire lol.
DonLope
24/02/2004 12:34
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Je me répète mais Fionavar était un galop d'essai inspiré par le fait que GGK a travaillé sur le Silmarillion pendant plus d'un an.
Ses autres romans n'ont rien à voir et sont à la fois plus personnels et plus riches.

Lis Tigane Mr K ! Après on causera.
Narishma
28/02/2004 21:01
Firefly FTW!

Je confirme, je suis dans les dernières pages de Tigana, un seul mot : SUBLIME.

Sinon petite question , est-ce que "the sarantine mosaic" vaut le coup ? c'est mieux que Tigana ? moins bien ?

PS: a l'époque quand j'avais lu fionavar je n'avait pas du tout aimé
Ciryon
28/02/2004 23:55
I hate Mondays...

Bon je viens de finr le "fameux" Fionavar, et là... bah je sais pas en fait.
Au niveau de l'histoire, j'ai bien accroché, je dirais même que j'ai aimé.
Bon au départ, un univers où presque tout avait un air de déjà vu m'a un peu, comment dire, pas gêné mais plutôt troubler.
Et puis je me suis dit qu'après tout c'était le premier de tous les univers donc c'est logique que l'ont en retrouve des traces dans d'autres mondes.

Et passé ce cap l'histoire devient vraiment captivante, j'ai dévoré le dernier tome en moins d'une semaine (pour précision j'avais cours la semaine dernière et avec 45h par semaine terminer un bouquin en une semane c'est vraiment un exploit^^). Les personnages ont vraiment quelque chose d'attanchant, et c'est ,pour ma part, en partie là où se trouve le talent de l'auteur.

Une chose que j'ai vraiment aprécier: les perso sont humains, ils ont de vraies faiblesses, des doutes, ils souffrent et sont vulnérables. Et ils deviennent tous différents en Fionavar, comme changés par l'essence même du premier univers du Tisserand.

Par contre, et là c'est le plus gros obstacle que j'ai rencontré, j'ai un problème avec la façon dont c'est écrit. Je m'explique: c'est con à dire pour un auteur qui apparement est renommer et tout et tout... mais je trouve que l'organisation de l'histoire est très brouillon.

J'entend par là que ça va dans tous les sens autant d'un point de vue géographique que temporel, et quand les deux s'en mèlent (ou s'emmèlent ça marche aussi), ça devient assez dur à suivre, et le problème c'est que ça arrive pas avec un changement de chapitre mais au milieu de celui ci.

Dernière chose, mais qui viens là de la traduction j'en est bien peur, les phrases m'ont parues un peu maladroites par moments, genre assez mal formulées et pas toujours très claires.

Donc mon sentiment sur ce cycle reste mitigé, c'est le genre d'oeuvre que je conseillerait à des personnes qui veulent découvrir la fantasy, justement parcequ'on y retrouve encore des repères qui s'accrochent à notre univers, mais bon c'est pas des livres que je mettrait à mon top 50.
ysandell
29/02/2004 09:23
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.


Narishma, voici une petite critique que j'avais écrite sur la Mosaique à sa sortie (en français), publiée dans D&M

La Mosaïque de Sarance, par Guy Gavriel Kay
Tome I "Le chemin de Sarance", 427p, 149 F
Tome II, "Le Seigneur des Empereurs", 501p, 149F
Editions Buchet - Chastel ; traduction d'Elizabeth Vonarburg

Comment décrire la joie et l'émerveillement qui m'ont saisie à la vue, puis à la lecture, de ces deux nouvelles perles de Guy Gavriel Kay ? Après la Tapisserie, Kay s'attaque à la Mosaïque, de toute la force et la beauté de sa plume. Une nouvelle œuvre qui sublime le temps, les âges et les caractères…
"Dépose ta couronne, le Seigneur des Empereurs t'attend" : Apius, empereur en Sarance la belle, entend cette phrase rituelle avant de mourir, laissant sa patrie sans souverain à sa tête. Un prologue assez long -le résumé en quatrième de couverture est bien mal inspiré- nous projette aussitôt au cœur d'une Sarance agitée par cet événement, et les problèmes de succession qui s'ensuivent. Kay brosse en quelques pages le décor grandiose qui nous accompagnera dès lors : une ville respirant au rythme de l'art et du divertissement (des saisons théâtrales à celles des courses de chars), au sein secoué d'intrigues et de complots, divisée en quatre factions rivales : d'un côté les Bleus, soutenus par les Blancs, de l'autre les Verts et la ligue mineure des Rouges. Un joyau universel chanté par les poètes, une vision prophétique ; car celui qui va à Sarance chemine vers son destin…
Quelques années plus tard, on retrouve Valérius II et Alixana, son épouse, une ex-danseuse. Dans un monde de guerres, de complots et de traditions sauvages fleurit une idée de l'Empereur : édifier le sanctuaire le plus somptueux que le monde ait jamais connu. Il lui faut alors un maître de la mosaïque, qu'il trouvera en la personne de Crispin, personnage à l'esprit hanté par l'art et la perte d'une épouse et de deux filles. Crispin que nous suivrons, du reste, lors de son long voyage vers Sarance, vers son destin, un parcours initiatique dans des contrées sauvages où il découvrira l'essence divine et la raison de son art - et qui occupera les 3/4 du premier tome de cette Mosaïque de Sarance. Comment vous parler de ces deux livres sans trop en déflorer l'intrigue ? Il vous suffit de savoir que Crispin arrivera en Sarance, et qu'alors nous goûterons plus âprement les intrigues de la cour, les guerres, les mystifications, les haines et les alliances, mais aussi, surtout, l'élévation de l'âme que procure l'Art, la quête du Beau subie par l'artiste, l'introspection intérieure qu'elle nécessite. L'art comme moyen d'exorcisme, l'art comme chemin vers l'Universel. En lisant Kay, le lecteur est confronté à une sensibilité semblable à celle d'Henri Bauchau quand il parle de sculpture, de danse et de chant dans son si beau roman Œdipe sur la route (éd. Actes Sud et Babel pour l'édition de poche). En lisant ces deux volumes, il est témoin de la quête passionnée des hommes tentant d'inscrire leur nom dans l'histoire -par l'art, le pouvoir, la sagesse ; par l'émotion donnée aux autres, leur douceur et leur volonté. Par un don de soi si total qu'il en est effrayant.
Comme toujours, Kay crée un monde subtile et riche. Si jusqu'alors sa plume s'était inspirée des mythologies celtes, nordiques et grecques (la trilogie de la Tapisserie de Fionavar), de l'Italie de la Renaissance (sublime Tigane), de l'Espagne médiévale (Les Lions d'Al Rassan) et, disons, de la Provence (La chanson d'Arbonne), aujourd'hui, c'est à Byzance et à l'Antiquité tardive qu'elle emprunte ses merveilleux accents. Ah, ces magiques descriptions des courses de chars ! Cette violence dans l'évocation des rites païens ! Mais, aussi, ces interrogations sur la religion de Jad, qui ne sont pas sans évoquer certaines réflexions sur le christianisme naissant. Comme toujours, donc, ce monde sait mêler références connues et imaginaire grandiose, en une tapisserie -peut-être devrait-je dire une mosaïque ?- complexe et d'une grande richesse. Et comme toujours, si le monde est fascinant, Kay s'intéresse particulièrement à ses personnages, les creusant, leur accordant une existence quasi-palpable. Leur offrant doutes et incertitudes, réflexions d'une grande profondeur et d'une grande richesse. Des personnages très humains -la réflexion peut paraître saugrenue mais il n'est pas donné à tous de savoir créer des personnages aussi vrais, si justes et touchants qu'on les entendrait presque… Son personnage principal, Crispin, fait écho au Paul de la Tapisserie : l'histoire, l'art -contre la magie et la divinité accordée à Paul- lui est prétexte à déchirer les limbes de son malheur, à quitter ses ténèbres psychologiques pour enfin retrouver le bonheur et la sérénité. Les évènements ne sont qu'un prétexte à son cheminement intérieur -la plume touche au sublime. Comment vous dire ? Comment vous parler, en peu de mots, sans trop révéler l'histoire et les mouvements la sous-tendant, de ces personnages ? Femmes, hommes, nobles et humbles, tous mêlés dans cette histoire géniale, tissant de leurs émotions et interrogations les plus fondamentales sur le sens même de la vie, sur celui du pouvoir, de l'art, de la guerre, de l'amour, les pages de ce roman. Et tous sont confrontés à leur propre néant, à la fuite du Temps, et à l'essence divine dans ce qu'elle a de plus terrible et de plus grandiose. La lente et savante danse de la plume du maître nous entraîne dans un Ailleurs fascinant et émouvant, où la poésie, l'humour, la religion et la philosophie s'entrelacent en une valse intemporelle. Un baiser de la vie à la mort. De l'art à la vie. De la passion à l'art. Un chef d'œuvre.

*

Alors n'hésite plus, lance toi ! !
Ys, adoratrice de GG Kay
Narishma
29/02/2004 14:46
Firefly FTW!

Merci ysandell, je cours l'acheter (en VO tout de même ). Ensuite je passes à "Lions of Al'Rassan", il paraît qu'il est du même calibre aussi.
En tout cas j'ai appris une chose, il ne faut jamais juger un auteur sur le premier livre qu'on lit de lui.
Lanfear
05/06/2004 12:38
Génie du mal par alternance

Je viens d'acheter "la mosaîque de Sarance" a la FNAC mais je peux pas le lire.
J'ai mon concours blanc qui commence Jeudi...
Je me console en me disant que le plaisir s'accoit quand l'effet se recule.




Mais ça marche pas
Snouff...
Dom
05/06/2004 19:06
Ménestrels et cochons: tout y est bon !

vengeance tardive hi hi hi ....

Bon courage quand même pour ton concours !!
Aelghir
07/06/2004 22:39
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Beaucoup aimé La chanson d'Arbonne à cause de l'époque et du lieu évoqué (chez moi !), Tigane, moins la Tapisserie .
DonLope
08/06/2004 14:18
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Il vous faut lire les Lions d'Al Rassan et la Mosaïque Sarantine : les deux sont liés à travers quelques siécles.
Narishma
09/06/2004 23:09
Firefly FTW!

J'ai lu maintenant presque tous les livres de Kay, sauf le dernier (que je vais surement finir par commander sur Internet car je ne le trouve dans aucune de mes librairies habituelles) et le recueil de poèmes. Et je les ai tous adoré sauf la Tapisserie. C'est simple, dès que je commence un bouquin de Kay, je n'arrive plus à le poser avant de l'avoir fini. Et après je reste souvent pas mal de temps sans rien lire car tout me parait fade en comparaison...
DonLope
10/06/2004 09:39
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Je n'ai qu'une chose à dire ! !
DragonSlayer
12/06/2004 21:29
Administrateur

Je me console en me disant que le plaisir s'accoit quand l'effet se recule.


dis moi que ca n'est pas un jeu de mot salace...dis le moi !!
DrPsychos
16/06/2004 14:01


intéressant tout ça... j'avais été plutôt déçu par la Tapisserie, mais je vois qu'il faut persévérer avec d'autres de ses livres... merci
Lanfear
19/06/2004 15:24
Génie du mal par alternance

Ne vous inquietez pas maitre, mon esprit est uniquement porté vers la recherche de pouvoir... (cette citation est tout droit tirée de Rantanplan... rien de salace donc )

Sympa sinon le dessin d'Arcanis (je sais pas si t'as deja joué contre un gland en sa possession mais cet abruti est horripilant...)

"Il est allé là où nul autre n'est allé... Aujourd'hui, il revient pour s'assurer que personne ne le suive."
Ce personnage vous colle a la peau maitre
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