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Newbieee
(Sujet créé par NAÏA l 28/11/04 à 13:53)
Bonjour je suis toute nouvelle et je vous propose un petit jeu!
J'écris le début d'une histoire et vous prennez la suite!
Et pourquoi pô?
A condition que mon texte vous parle...
Elle marchait sans but et déambulait dans les couloirs sombres et presque sans fin du château à la recherche d'une proie.
Tout à coup elle entendit des éclats de voix et des murmures venant du rez-de-chaussée, elle savait déjà qu'il sagissait d'un groupe de trois personnes. Elle sourit à l'idée d'un festin.
Cela faisait deux semaines qu'elle ne s'était pas nourrit convenablement, il lui fallait du sang!
Sans bruits, elle descendit lentement les marches, à la recherche de ces trois personnes qui s'étaient introduite dans son château.
A vrai dire cela ne la dérangeait pas tant que ça; L'odeur du sang lui manquait tellement, tellement!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
(Ca c'est déjà fait, faut voir le délire dans lequel ça c'est terminé ...sympa)
Elle se coula le long du mur, dans un angle sombre où la noirceur de sa robe et de ses cheveux se confondait avec les résidus de la nuit ... Une nuit d'éclairs et de bourrasques humides, giflant les tours éventrées de son repaire .
La créature risqua un regard entre ses cils baissés pour en atténuer la brillance et détailla les intrus, cependant que de la pointe de la langue, elle léchait à petits coups gourmands ses lèvres desséchées .
Trois hommes avaient osé franchir son seuil, trois cavaliers semblant s'en revenir de guerre : un vieux qu'une balafre creusant son front enlaidissait et deux plus jeunes, un rouquin au visage chafouin et un blondinet, joli comme une fille mais dont la moustache aux pointes crânement relevées revendiquait la virilité .
La discussion animée prit soudain des airs de dispute .
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Le son de leur voix porta jusqu'à elle:
- Tu crois qu'ils ont le téléphone dans cette baraque ?
- J'en sais rien , répliqua une autre voix, si tu avais remis de l'essence avant de partir aussi...
- Pas ma faute, s'excusa le premier, j'avais pas assez de sous !
- Oui mais t'avais qu'à pas acheter trente paquets de Hèmenèmsse ! tonna une troisième voix
- En plus t'as tout mangé ! s'indigna le deuxième qui était le balafré
- Bon ça va... brédouilla le fautif. Je crois que j'ai entendu quelqu'un.
(PAS MAL PAS MAL ARHYM!LOOL! joli les cavaliers revenant de la guerre en voiture! c'est tres fort!
quand à toi mr aelghir tres beau ton texte mais apparemnt tu excelle dans ce domaine)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Elle remonta sans hâte deux marches usées de l'escalier le long duquel le corps exsangue de son dernier amant avait glissé comme un soupir ultime . Ses doigts s'agitèrent et leur étrange ballet donna bientôt naissance à une colombe noire qui prit son envol vers la salle du bas . Elle ne voulait pas effaroucher ses hôtes, pas encore, car elle savourait l'attente et goûtait presqu'autant le plaisir de différer la volupté que son accomplissement .
- Ce n'est qu'un oiseau ! s'écria l'un des hommes brièvement rassuré .
- Un corbeau ! grinça le vieux, superstitieux sans doute .
- Chef, je suis désolé de vous contredire mais je crois plutôt qu'il s'agit d'une colombe .
La créature à l'affût sourit, découvrant des dents blanches et acérées comme des crochets de serpent . La voix de celui-ci était plaisante à l'oreille, ses cris de douleur devaient être délectables, elle le garderait plus longtemps que les deux autres, plus longtemps peut-être que Raigis . Sous la frange des cheveux blonds, les yeux lui avaient semblé être bleus ou gris . Comme ils sauraient exprimer la peur et le plaisir qu'elle exalterait en lui, petit homme sans défense !
- Une colombe noire ! se moqua le balafré dans un grand rire qui ne masquait pas son appréhension .
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Le rouquin sortit vivement son épee du fourreau:
- Ca ne me dit rien qui vaille, chef ! s'écria-t-il
- Moi non plus, mais calme toi ! repliqua le balafré. Ce lieu empeste une odeur étrange...l'odeur de la mort, l'odeur de la souffrance...
- Arretez ! Vous me faites peur ! bredouilla le roux
Le jeune homme blond ne disait rien. Il regardait autour de lui, comme à la recherche d'un indice.
La créature se délecta de plus belle. Elle adorait sentir la peur grandir en eux, les hommes se croyaient fort mais dès que l'occasion se présentait, leurs instincts les plus primitifs ressurgissaient. La crainte de l'obscurité, celle de se sentir observé, d'être pris par surprise...Ils savent que quelque chose va leur arriver mais ils ignorent où et quand. Ah c'était tellement bon !
Soudain le visage du blondinet se figea et le chef put lire instantanement dans son regard ce qu'il avait vu...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La gorge de Jélian était serrée comme par une corde de pendu et il ne parvint pas à émettre ne fusse qu'un couinement . Ses yeux s'écarquillaient sur la vision qu'il venait d'avoir, brève mais inoubliable, terrifiante mais fascinante . La persistance de l'image était si remarquable qu'il se dit que son chef pouvait sans doute la découvrir dans ses pupilles agrandies .
Jélian avait reconnu la créature cernée de ténèbres qui venait de se dévoiler fugacement à lui . A lui ...
Sa grand-mère lui avait raconté, lorsqu'il était adolescent, les méfaits de la Lamie, qui attirait les hommes dans son repaire pour se repaître de leur vie et de leur âme . Elle avait baissé la voix pour le mettre en garde car, disait-elle, la femme noire avait un faible pour les beaux garçons, blonds de préférence . Jélian ne croyait déjà plus que les histoires de son aïeule étaient vraies mais il en avait fait des cauchemars pendant plusieurs semaines .
Il n'en avait, bien sûr, rien dit à sa grand-mère qui se serait moquée de lui .
C'était quelques mois avant l'attaque de son village qui l'avait jeté sur les chemins, orphelin et démuni . Il avait rejoint le Balafré dans l'espoir de retrouver les routiers sanguinaires qui avaient exterminé les siens mais surtout pour ne pas mourir de faim .
Et volà qu'ils allaient sans doute servir de repas à la Lamie !
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La Lamie ! pensa le Balafré. C'est elle ça ne fait aucun doute. Je ne pensais pas qu'elle existait réellement, mais cette expression sur le visage du jeune, elle est unique, j'ai presque pu voir le reflet de sa silhouette dans ses pupilles dilatées par l'effroi. Si nous devons faire face à elle, nous sommes perdus.
- Il nous faut fuir, compagnons ! et vite ! s'écria le chef.
Silence. Personne ne bouge. Les jambes du chef sont paralysées elles aussi, impossible de bouger ! Comment se fait-il que...il est trop tard pour nous, impossible de fuir, nous sommes déjà dans son piège !
La créature s'avance sans un bruit, glissant derrière eux, elle est maintenant à quelques mètres dans leur dos. Des griffes gigantesques dépassent des manches trop grandes d'une tunique sombre, un rictus démoniaque apparait sur une figure hideuse, dévoilant un nombre inquiétant de ce qui semble être des crocs, une lueur de cruauté mêlée de désir brille au fond de ce regard étrange. Elle arrive près de l'homme roux, celui-ci peut presque sentir un souffle venu d'outre-tombe lui glacer l'échine. La Lamie lève un bras quand soudain...
Elle se réveilla dans un sursaut, dans un lit aussi froid que sa peau démoniaque. Elle avait encore rêvé, et comme dans tous ses rêves depuis des centaines d'années, un festin de roi l'attendait à seulement quelques pas devant elle, et elle s'appretait à le dévorer tout cru lorsque ce satané dragon apparut pour la dévorer à la place.
Son ventre gargouilla fortement, et elle grogna d'insatisfaction. Cela faisait mille an que personne ne s'était aventuré dans son chateau au fin fond de l'Irlande : les guerres ne se passaient plus sur cette lande aride depuis longtemps, et les chevaliers avides d'aventures s'embarquaient pour l'angleterre.
En trainant les pieds, elle se dirigea vers ...
...le couloir glacial qui la mènerais vers sa salle de bain pour s'éponger de cette sueur nocturne qu'elle avait depuis quelques temps avec ses rêves devenant de plus en plus fréquents... La peur, peut-être est-ce cela réellement... ce sentiment qu'elle a procuré à tant de générations d'aventuriers. Le couloir est vide, seuls les souvenirs l'habitent. En passant devant le premier miroir, elle pensa à ce jeune chevalier, comment s'appelait-il déjà? Eomir...
Oui, il s'appellait Eomir. Décidément, les années lui pesait, elle avait même du mal à se souvenir des prénoms. Enfin, celui la n'avais fait qu'un bref "passage" au chateau : elle s'était bien amusée avec lui pendant un certain temps, mais il s'était vite affaiblit, et elle evait été obligée de s'en débarasser.
Ahhh, il était loin le temps ou, encore jeune, à à peine 1132ans elle gardait ses victimes pendant de longs mois dans le chateau, à les dévorer à petit feu en leur suçant de plus en plus de sang à chaque visite.
Elle devanait vieille, et sa pitié grandissait : elle tue directement ses victimes maintenant, vite agacée par leur cris qui la ravissait tant il n'y a pas si longtemps.
Plongée dans ses souvenirs, elle n'entendit les trompettes au loin qu'au bout d'un certain temps...
Le village qui se trouvait à quelques lieux de là, devait célébrer quelque chose... ces humains toujours prêts à faire la fête. Peut-être qu'un homme ivre pourrait l'aider à assouvir enfin un nouveau désir de sang...
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Dans la froideur de la nuit, un jeune homme, empestant le vin bon marché, avance en titubant sur la route juste éclairée par un quartier de lune. Il aperçoit l'entrée du château et se dit que ça pourrait être drôle d'aller le visiter...