La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
Bienvenue à l'Auberge du Tonneau Désincarné
(Sujet créé par JustBob l 13/02/04 à 17:39)
Voyageur, viens donc te reposer un instant dans cette auberge.
Prends garde cependant, tu y rencontreras sans doute des personnes aussi étranges que diverses, car ce bâtiment est étrange... comme l'Oeil du Monde, il est partout et nulle part à la fois, et il t'a d'ailleurs suffi d'un gosier sec ou vide pour trouver notre enseigne en levant les yeux...
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à demander.
Si tu souhaites en savoir plus sur les coutumes de notre contrée ;
si tu t'interroges sur les illustres personnages qui nous font l'honneur de fréquenter notre établissement ;
si les différentes communautés qui peuplent cette région t'intriguent ;
si, tout simplement, tu veux savoir ce qui se passe actuellement en pleine lumière ou dans l'ombre du jeu des différentes organisations,
nous ferons de notre mieux pour te renseigner et t'aider à t'intégrer !
Ici, nulle autre règle que le respect d'autrui et tu trouveras une liberté de parole et de pensée qu'on souhaite la plus large possible, ainsi d'ailleurs que le gite et le couvert.
Mais trêve de bavardages, prends donc place parmi nous...
(pour un plan de l'Auberge, cliquer sur l'enseigne)
Totalement désorienté, Aelghir ne comprend pas trop ce qui se passe, et suit sans réfléchir.
Celui-ci entre dans une petite pièce joliment meublée. Une table basse repose au centre, entourée de plusieurs chaises de belle facture. La porte fermée derrière eux, Le Vagabond s'installe dans l'une des chaises, et fait signe à Aelghir de faire de même.
Une fois Aelghir installé, Le Vagabond ouvre la conversation, par une question des plus inhabituelles.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ne serait-ce pas plutôt à moi de lui poser des questions ? Bah ! Rien n'est ordinaire dans ce rendez-vous. Alors pourquoi pas ? - Ne m'avez-vous pas demandé de vous rejoindre ici ? Et en écrivant les mots qu'il fallait pour m'attirer à vous ? Dans cette lettre...
Je pose devant lui la missive que j'avais toujours en main.
... vous parlez de la libération du Ténébreux, de la venue du Dragon, de la réalisation des prophéties. Certes, tout cela ne peut que m'intéresser mais c'est plutôt dans les derniers mots de votre invitation que j'ai trouvé la motivation nécéssaire pour vous rencontrer.
Je lui rappelle ce qu'il a écrit à mon intention, sans avoir besoin de le lire :
- "J'ai une mission pour vous. Le type de mission qui ne se refuse pas. Cela sera difficile, voir suicidaire, mais je sais que n'êtes pas homme à être rebuté par le danger." Est-ce besoin d'en dire plus ? Je vois que vous me connaissez bien. A mon tour maintenant de vous poser une question. Qui êtes-vous ?
Vous auriez presque l'impression que Le Vagabond a sourit, si vous pouviez voir son visage.
Celui répond par une seconde question :
"Un vieux proverbe dit : Pour combattre le corbeau, il faut parfois s'allier avec le serpent. Avez vous peur des serpents, Aelghir ?"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je lui retourne un sourire froid, ce genre de rictus qui laisse les yeux inexpressifs.
- Les serpents... Il y a plusieurs espèces de serpents. Celles qui mordent au talon ou à la main quand on ne s'y attend pas et celles qui enlacent dans une étreinte mortelle. Mais toutes n'ont qu'une tête... De quelle sorte êtes-vous, vagabond ? Et pour vous répondre, non, je n'en ai pas peur mais je m'en méfie.
Je ris de façon à peine audible.
- Avez-vous le visage couvert d'écailles pour que vous le cachiez de la sorte ?
A vouloir jouer au plus fin, arriverons-nous à aborder ce qui m'amène ici ?
Le Vagabond laisse échapper un rire léger à la réponse d'Aelghir. Tout à fait déconcertant.
"Une telle innocence, mon bon Aelghir. Vous êtes totalement dépourvu de malice, votre réponse en est le reflet. Je sais à présent que je peux avoir confiance en vous. Vous n'avez pas changé..."
Se relevant, Le Vagabond enlève sa capuche, révélant son visage...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
(Couic ! Pour le coup, crise cardiaque, hein ! Bon quand même pas)
Je devrais bondir sur mes pieds, fouetté par cette apparition mais mes jambes sont molles comme du coton. Ma langue s'embarrasse et aucun mot ne me vient à l'esprit pour accueillir cette vision pour tout dire émerveillable.Moi qui croyais avoir refermé ce chapitre de ma vie, quelques jours seulement qui pourtant ont compté plus que beaucoup d'années... que toutes ces années sans relief depuis mes dix-sept ans qui virent le massacre des miens par les Blancs Manteaux jusqu'à ma rencontre dix-huit années plus tard avec une sauvageonne qui captura mon coeur. Le goût de ses baisers reviennent sur mes lèvres. Je voudrais... la prendre dans mes bras, caresser ses magnifiques cheveux roux, en respirer l'odeur... ou peut-être m'enfuir. Elle a mûri, c'est une femme qui me fait face, dure et tendre à la fois. Je l'aimais alors et je comprends soudain que je l'aime toujours. Mais elle, m'aimait-elle ou ne s'était-elle attachée à moi que parce que j'avais juré de la protéger ? Voit-elle seulement en moi le guerrier en qui elle sait pouvoir mettre sa confiance ou éprouve-t-elle à mon égard un sentiment ? Je parviens à bredouiller enfin :
- Sarah... oh ! Sarah ! Je pensais t'avoir perdue à jamais.
Me revient alors en mémoire le poème que j'avais composé après sa disparition en compagnie de Méliane. J'avais tenté de me persuader que je pouvais fort bien vivre sans elle.
"A mon côté l'épée, et sous moi un cheval,
Il n'y a rien que je craigne, ni le bien, ni le mal.
Qu'ai-je à faire de l'amour, qu'ai-je à faire d'un toit?
Ma vie est sur la route, ma vie ce n'est plus toi.
La tienne est à la Tour, je reprends mes errances,
Ce n'était pas si mal, et ma désespérance
M'est une compagne sans surprise et fidèle
Jusqu'au jour où la mort me coupera les ailes."
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Le voila, ce grand dadais, qui se tient devant moi comme s'il voyait un fantôme. Il ne bouge plus, hébété. Assez fière de mon petit effet, je laisse glisser mon manteau à terre, me révélant totalement.
J'ai changé, et il le voit. Tellement de choses se sont passées en ces quelque mois d'absence. Je ne suis plus une enfant, mais une femme. Mon regard aussi a changé. La peur perpétuelle qui s'y lisait a disparu, laissant place à une sérénité et une détermination sans failles.
Il ne bouge toujours pas. Ses émotions, ses pensées se lisent sur son visage comme un livre ouvert. Il a beau être plus agé que moi, on dirait un bambin en ce moment. Il doute, il se demande quels sont mes sentiments pour lui. Il pourrait être mon père...C'est à moi de parler sinon nous allons rester comme ça pour l'éternité.
"Tu m'as tellement manqué", dis-je en avançant vers lui. Il n'a pas le temps de réagir que je l'embrasse férocement. Pas comme une enfant, mais comme une amante. Je pense qu'à présent, tout est clair dans sa tête...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Entre tes mains, Sarah, je ne suis qu'un enfant
Qui découvre, ébloui, les délicieux tourments
D'un amour infini qui défie la raison.
La cage de tes doigts met mon coeur en prison.
Ta bouche sur la mienne en est la douce clé.
Je suis fou, je le sais mais ainsi je me plais.
Tes baisers m'enivrent, à toi je m'abandonne
Avec la même ardeur que à moi tu te donnes.
Je sais aussi, Sarah, qu'un tel bonheur se paie
Mais ta guerre est la mienne au mépris de ma paix.
Un instant surpris par sa fougue, je referme les bras sur Sarah et réponds à la brûlure de son baiser par un baiser plus torride encore. Elle n'est plus cette toute jeune fille que j'osais jadis à peine embrasser. Elle est femme, pleinement et son corps soudé au mien me le prouve tout autant que la voracité de ses lèvres.
A bout de souffle, nous nous séparons enfin, nos bouches du moins, car elle enlace étroitement ma taille. Mon regard plongé dans le puits insondable de ses yeux magnifiques, je murmure :
- Et maintenant, Sarah ?
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
"Chut, chut." J'étouffe ses paroles d'un autre baiser. "Nous aurons le temps de parler plus tard. Savourons ce moment ensemble, je t'en prie. J'ai tellement attendu ce moment..."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Puisque Sarah me veut muet, je me consacre sans tarder au langage des gestes et si je ne parle pas, ce n'est pas pour autant que ma langue reste inactive.
J'entre dans l'auberge et commande immédiatement 2 verre de leur alcool le plus fort , et précisant bien que je désirait avoir mal a la tête le lendemain .... je prend également une chambre , la plus chére et la plus confortable ( vous n'imagineriez pas ce que ça gagne , de tuer avec acharnement tout adt qui passe a moi de 300 métres de soi )et commence sereinement a me beurrer la gueule a mort .
"pauvre Eltharion.. je le plains tout de même , ne jamais boire d'alcool...."
petit a petit ,mon regard commence a se brouiler ; cependant , je reste éveillé malgrés tout............. plus ou moins...
Soudain, la porte s'ouvre, laissant apparaitre un multitude de feuilles mortes éprise par ce torrent d'aire qui ne fût que rarement égalé, tous le clients regardant la porte virent au moment ou les feuilles se calmérent une silhouette imposante: de larges épaules auquels furent ataché de longs bras qui tenaient un bâton d'une fermeté semblabe à celle des liges...
Le nouveau inspirait un mélange de peur et de crainte... il prit le temps d'inspecter la salle d'un regard vif caché derriére un cape que personne n'eut le temps de remarquer et se dirigea ,aussitot l'inspection terminée, vers une chaise usée qui se trouvait au fond, dans l'un des coins de la salle commune.
Arrivé près de la chaise, il se laisse choîre en produisant un son d'une violence qu'on aurait cru à l'entendre que l'Auberge s'écroulait... cherchant le responsable du regard, il tire de l'une de ses poches un parchemain qu'il étale aussitot sur la table.