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Vie de tous les jours (6)
(Sujet créé par Eléa l 13/10/10 à 17:15)
Le topic le plus utilisé du forum revient dans une sixième version au titre toujours aussi explicite et fourre-tout.
Source de nombreux débats, il n'en voit jamais le développement, car les modérateurs veillent et les redirigent ailleurs Lâchez-vous, anecdotes, annonces, récits de vie... c'est ici !
Dans notre fac, pas beaucoup de monde vient, environ une quarantaine de personnes par promo (de 150). Faut dire aussi que les profs comptent la dessus, puisqu'on a pas d'amphi de taille suffisante pour nous y mettre tous.
D'ailleurs je me rapelle d'un cours, qui nous avait été chaudement recommandé par les promos d'avant. Moralité, tout le monde a voulu y assister.
Sauf que.
La salle où nous étions censé être avait 40 places. On est rentré à 70. Le prof a même dit à certains qui restaient debout dans la salle de s'en aller..
Comme quoi, l'absentéisme, c'est mal, mais ça les arrange bien.
D'un autre côté, notre système d'enseignement est bizarre, puisque nous avons des livres de référence, les cours des profs sont.. une perte de temps.. Et ceux connus pour être plus intéréssants que les livres sont vite envahis
Mdr, mais je suis toute seule en cours moi. ^^ Je suis la seule étudiante.
C'est déprimant, ignoble, pas motivant, chiant, mais bon j'apprends beaucoup plus de chose car j'ai en fait des cours particuliers. Niveau absenteisme, bah zero. Heureusement quand même qu'il y a parfois les agreg interne qui viennent me tenir compagnie.
En master, on était 6 à venir sur 13 (7 redoublants, ceux qui ne venaient pas) inscrits et seulement 3 ont eu leur master 1. (1 redoublant et 2 1ère année). Les cours n'étaient pas obligatoires et soit disant que les TD le sont mais il n'y a jamais de pointage. Bon en même temps, vu le niveau exigé un peu bourrin, c'est normal. Disons que les bases de maths exigibles en algèbre pour faire convenablement de la physique atomique et moléculaire (la moitié du second semestre)(avec ces irresp et autres groupes de représentations) et de la quantique était inexistante pour tous ceux qui n'avaient pas fait prépa maths. Le grand moment Hartree Fock a tué les derniers survivants ^^. Les élèves de ma classe n'étaient pas feignants pourtant, je les voyaient toujours travailler à la Bu, mais il est vrai que c'était un peu ardu. Ca a découragé d'où les absences répétées et l'abandon.
Après, en fac, les gens ne sont pas tous feignants et glandeurs. Je dirai même que c'est une minorité. J'ai rencontré beaucoup d'acharnés de travail qui bossaient plus en fac que les taupins eux même. Peut être que la fac des sciences a un statut différent.
Pareil, chez mon copain (Fac de bio, agreg aussi), ils sont toujours tous la, ça a l'air de profondément le choquer quand je lui explique que je ne suis allée qu'à trois cours cette année
Au final, sauf dans ce système bien particulier, bouquins sous la main, les absentéistes se pénalisent eux-mêmes.. Non ?
A moins d'avoir de supers potes pour leur prendre leurs cours
Part rejoindre DarkShadok après avoir lu à quoi correspondait la méthode Hartree Fock
Bien content d'être parti vers l'informatique après le DEUG : j'étais passionné de physique nucléaire ( je le suis toujours), mais vu comme les maths et moi on s'aime, ca aurait jamais collé ( tout ca à cause d'une prof que je me suis ramassé en première et terminale ...).
Sylesis s'ils veulent une conduite énergique c'est qu'elle montre ta confiance en toi. Une conduite douce montre ta peur d'un accident, d'aller trop vite...
Chez nous aussi à la fac il y a pointage des cours, dans tous les TD et quelques cours magistraux. Et heureusement parce qu'on s'inscrit pas à la fac pour glander (si, si c'est vrai )
Et cette année il y a peu d'absents, sauf cas exceptionels comme celui que j'indiquais (et franchement revenir pour deux heures de mineure le vendredi 2 novembre quand tu habbite à trois heures en voiture, ca peut se comprendre).
Mais l'an dernier l'absentéisme était hélas la norme. Le problème c'est que les filières d'histoire et de psycho se ramassent souvent les glandeurs, ceux qui veulent passer une année à rien foutre. Résultat: en première année on était 160 à 180 dans l'amphi et 60 à 70 cette année.
Mais ce sont les bosseurs et les passionés qui restent
Edit: je viens de voir ce qu'est l'Hartree Fock et mon cerveau a laché
Ah Hartree Fock, j'en remets une couche cette année, le champs moyen n'aura plus secret il parait ensuite Hier j'ai découvert que mon cours d'outil théorique n'était autre qu'un cours sur les problèmes à N corps. " Vous avez vu le champs moyen (Hartree ) vous pensiez que c'était compliqué, et bien maintenant vous allez pouvoir utiliser ce mot à bon escient " dixit mon prof. J'aime les options du M2 recherche enfin des choses passionnantes, demain c'est plasma
Lilla Mu ! Bizarreland........ Das ist das Land der begrenzten Unmöglichkeiten
J'avoue trouver ça effrayant quand je lis que pour certains le coté glandouille est normal ...
Bah, quand c'est pour certains profs que c'est normal... ça le devient vite pour les étudiants aussi.
Un prof qui se prend 2 mois sabbatiques à chaque début d'année et qui ensuite incite les gens à pas venir... Que voulez-vous, on lui fait plaisir !
Perso, je sèche régulièrement des cours, mais bon, quand on était 3 en cours de norvégien, je venais systématiquement pour être sûre que la prof ne se retrouverait pas toute seule (bon, aussi parce que c'était du norvégien )
Et puis franchement, quand ils vous mettent des cours obligatoires (c'est-à-dire du tronc commun, ou quel que soit le nom que ça a maintenant, pas avec fiche de présence) d'une matière dont personne n'a rien à foutre (paléographie, je te hais !), qu'ils viennent pas pleurer si on vient pas...
C'est peut-être une selection, mais c'est comme tout: on peut sécher avec dicernement si on a parfaitement compris les attentes et qu'on juge certains cours inutiles.
En Egypto, notre flemarde de prof a fait un beau coup: elle a regroupé en un cours licence archéo et un cours de master histoire (2h payées 4, bien), et elle a sous-loué son cours à ses élèves de Master et Doctorat (tiens toi, au fait, demain, tu fais cours sur ton sujet de master). Et voilà commeent un cours de 2h/semaine sur l'archéologie urbaine a pu se transformer en 20 sur les pointes de flêches, 2h sur "word mon ami"... La prof a assuré deux cours dans l'année: le premier et le dernier, où, pourquoi changer une équipe qui gagne, on a eu droit au même cours (intro à l'archéo urbaine ). Breeeeeeef, pourquoi se déplacer des fois.....
Enfin, cette année, j'ai plus cours, le CNED c'est pas motivant, et limite je regrette les pointes de flêche, surtout aujourd'hui^^ Comme quoi, jamais contente
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Donc, après avoir glandé des années à la fac, certains deviennent profs de fac pour continuer à glander. Quand je pense que les enseignants de primaire (instits) ont le plus bas salaire pour le plus d'heures de travail sans compter le plus de responsabilités...
après avoir glandé des années à la fac, certains deviennent profs de fac pour continuer à glander
Je ne peux pas laisser dire ça. La fac est une sélection progressive, un genre de tamis à mailles de plus en plus fines. Seuls les plus motivés et travailleurs peuvent espérer aller vraiment loin et enseigner. D'ailleurs les thésards qui enseignent ne sont pas payés une fortune, à peine de quoi vivre en attendant de valider leur mémoire.
J'ai été vacataire de statistiques à la fac, et franchement ce n'est pas la panacée, et ça demande du travail préparatoire en plus des heures de présence (et en plus de mes propres cours). C'est comme n'importe quel cours, en somme.
Alors pour ce qui est de glander hein...
Tu parlais peut être des "vrais" enseignants de fac, ceux qui en font leur métier "à vie". Mais même dans ce cas dire que les profs universitaires glandent c'est une affreuse généralisation. Certains sont nuls, n'ont pas la moindre goutte de pédagogie dans le sang, d'autres s'en foutent du moment qu'ils touchent leur salaire, oui, c'est vrai, mais beaucoup mènent des recherches en parallèle et beaucoup sont passionnés et passionnants. Je n'appelle pas ça glander.
Voilà... Désolée mais ça m'énerve toujours les généralisations hâtives...
Edit: bon je viens de voir que tu as écrit "certains" dans ta phrase. Donc je te demande pardon pour t'avoir accusé de généralisation Je me suis un chouia emportée.
Mais n'empêche, je ne peux pas laisser dire qu'on peut devenir prof de fac en ayant glandé des années à la fac. Ceux qui arrivent à ce niveau ont passé une sélection progressive au fil des années et des partiels, contrairement au métier d'instit où la sélection est radicale dès le départ...(J'en sais quelque chose,je suis dans le paquet à écrémer pour 2008 )
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ai dit certains ! Pas tous. J'en connais qui sont de très bons profs... tous comme il y a des glandeurs dans les écoles primaires (mais ceux-là, en général, ils ne tiennent pas longtemps)
C'est trop vite dit que les profs de fac sont des glandeurs. Tu ne dis pas tous mais certains mais j'entend trop souvent ce discours.
Je suis en seconde année de fac et j'ai eu jusqu'ici en Histoire cinq professeurs différents.
De tous, un seul était vraiment nul, personne ne pige rien à ses cours, il fait sur un cours de 2 heures un plan en 3 parties dont la première lui dure de 1h à 1h30 alors que c'est la 3eme la plus importante, il ressasse, abrège, se trompe même parfois... bref une nullité.
Mais j'ai deux profs passionnants et passionés où on s'amuse tout en apprenant, et par dessus tout ce sont de bons pédagogues.
L'histoire d'Alcibiade par mon prof d'antiquité c'est hilarant
En même temps il y a un prof de géo qui arrive 10 minutes avant la fin du cours, en sèche certains...
C'est comme partout, il y a de tout. Même parmi l'administration d'une fac il y a des bosseurs (enfin je suppose )
Edit: grillée par Pinshae Mais on se rejoint je vois
Seuls les plus motivés et travailleurs peuvent espérer aller vraiment loin et enseigner
IL y a du vrai, car il faut être motivé et bosser beaucoup pour devenir chercheur et enseigner à la fac. Mais de ce que j'entends dans ma fac, c'est aussi beaucoup du piston et de la stratégie de labo. Je connais les chercheurs à force de les côtoyer sans arrêt dans le batiment et en cours et on discute beaucoup avec eux de l'avenir du métier chercheur enseignant. IL n'y a pas de secret. On te connait car tu as fait un stage ou tes études dans la fac, tu as tes chances, on ne te connais pas, tu es évincé par ceux qui sont connus. On me l'a dit texto, après avoir quand même délier un peu la langue de bois.
On m'a proposé de faire une thèse dans le labo de mes profs sachant que j'aurai peut être une place après (pas sur, bah vi, il faut qu'un prof s'en aille pour que vous aillez une place or maintenant les places sont chers, certains ne veulent plus partir ). Sympa, mais pour les autres qui arrivent et qui veulent la place aussi, je trouve cela injuste. Cela m'a dégouté du système, je suis donc partie en agrégation où, bien que cela soit un concours très difficile limite inatteignable, et bien cela reste objectif au niveau de la sélection. Au niveau de la recherche, les plus méritants ne sont pas forcément ceux qui réussiront. C'est ce que j'ai remarqué.
Sinon vie de tous les jours : bah je vais réviser encore et toujours. IL le faut, je l'ai choisit.
