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- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
A la recherche de l’Amyrlin perdue (RP)
(Sujet créé par Servante de la Nuit l 16/09/04 à 12:00)
L’absence de Méliane se prolongeant au-delà des critères jugés admissibles par la Tour pour remplir la tâche qu’elle s’était assignée en secret, quelle qu’elle fut, certaines autorités à Tar Valon décident de lancer une enquête sur sa disparition.
Cette mission est difficile car non seulement il ne subsiste que peu d’indices sur la disparition de l’Amyrlin, mais, en outre, une discrétion absolue est nécessaire, la Tour n’ayant jamais rendue public ni même admis l'abscence de sa gouvernante.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Pendant que les autres préparent le piège de fortune et échaffaudent un plan pour s'échapper, je me mets à l'écart et essaie de me concentrer. Il faut à tout prix que je réussisse ! En mon fort intérieur, j'ai peur qu'une autre catastrophe arrive...mais c'est notre seul espoir. Je dois faire confiance à ce pouvoir.
Ma résolution prise, je retourne auprès des autres qui m'attendent.
Le cri atroce d’une femme vient brusquement briser la mince atmosphère de calme qui s’était peu à peu installée. Ce hurlement ébranle le cœur de chacun, ne laissant derrière son passage que la peur et l’angoisse.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- .......
Je me contracte sous le coup de fouet de ce hurlement de terreur pure . Impossible de déterminer l'origine du cri, il semble provenir de partout pour nous emprisonner dans un maléfique filet d'angoisse . J'ai crispé ma main sur la garde de mon épée et je dois me contrôler pour ne pas céder, non à la peur, mais au désir dangereusement proche de la folie, de tailler l'air autour de moi comme s'il était peuplé d'esprits malins . Qui a exhalé ce cri d'agonie qui nous a cloués sur place ? Serait-ce cette pauvre jeune femme que l'immonde réprouvé a emmenée avec lui ?
Je m'aperçois alors seulement que je retiens ma respiration et relâche mon souffle avec un sentiment d'agacement prodigieux .
- EN VOILA ASSEZ ! QU'ON EN FINISSE !
Je bous de trancher du Trolloc ou du Myrddraal et de quitter ces lieux qui m'insupportent ! La femme qui a poussé ce cri doit être morte maintenant ! Inutile de nous laisser impressionner et de faire de la sorte le jeu de l'autre saloperie de Daemon ! Nous la vengerons si nous ne pouvons mieux faire !
- Sarah, à toi !
Je brûle la politesse à l'Amyrlin, mais là, vraiment, je CRAQUE !
Ce cri m'en rapelle d'autres et me laisse de longues secondes abasourdie sans réaction ...
Ylnaa ?
L'étau de Daemon se resserre dans ma tête ...
Ne pas craquer maintenant.
Eux, ils sont en vie et moi aussi ...
Aelghir réagit avant moi.
Oui, il a raison ...
"Oui, Sarah, pars au fond et fais ce que tu dois".
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
"C'est parti."
Je me dirige vers la dernière pièce de la suite et me place devant le mur est. Me concentrant, je me remémore la méthode que Méliane m'a enseignée. le bouton de fleur apparait dans mon esprit ; je le faire éclore doucement, tranquillement. Je sens le pouvoir unique monter en moi, signe que je canalise la Vraie Source. Je patiente quelque instants, à moitié pour m'assurer de la stabilité de mon état, à moitié pour faire durer cette sensation exquise...la tentation de prendre plus, toujours plus de pouvoir est énorme, mais je la refuse.
Me concentrant sur le mur, j'essaie de focaliser mon pouvoir sur lui, l'imaginant en train de s'écrouler. Des fils de pouvoir commencent alors à apparaitre, et à s'entremeler, formant un tissage de plus en plus complexe devant moi. Enfin, la structure de Pouvoir Unique semble prendre forme. Mon intuition me fait signe qu'elle est bientot terminée. Aurais-je, pour une fois, réussi à maitriser cette puissance ? Il semblerait. Je me concentre encore une fois, et lance le sort qui détruira le mur.
Rien.
D'abord perplexe, je me rends compte que le tissage n'est pas terminé du tout. Une autre structure prend forme à coté de la première ; des dizaines de fils colorés s'entrêmelent de plus en plus rapidement. Les deux tissages commencent à fusionner. La cadence devient infernale, tandis que je sens le Pouvoir déferler en moi, de plus en plus vite. Ce qui était une rivière tranquille devient un torrent déchaine. Incapable de maitriser les évènements une fois de plus, je ne peux qu'assister, impuissante, au déclenchement de la prochaine catastrophe.
"Méliane, je...à l'aide"
Méliane accourt et, arrivée au seuil de la pièce, reste abasourdie devant ce qu'elle découvre être la plus énorme construction de Pouvoir qu'elle ait jamais pu voir. Même un cercle complet d'Aes Sedai ne pourrait rivaliser avec cette complexité, cette débauche de puissance ! Cette fille est un monstre...
Incapables de réagir ou de parler, Méliane et Sarah observent le tissage s'achever et l'effet imprévisible se déclencher...
Soudain, un tremblement de terre se déclenche. Les secousses sismiques sont terribles. Incapables de tenir debout, vous tombez à genoux, tandis que les murs tremblent et les objets, tableaux et autres tapisseries se fracassent au sol. Le bruit du séisme est insupportable.
Méliane et Sarah se rapprochent l'une de l'autre et se réfugient sous un bureau de la pièce à l'abri des plaques de pierre tombant du plafond en train de s'effondrer.
Aelghir et Maélyne se trouvent à l'entrée de la suite, sans abri possible. Aelghir couvre la jeune fille de son corps robuste, offrant son dos aux débris tombant.
Le tremblement de terre atteint alors son point culminant, et le sol commence à se fissurer. L'une des fissures s'élargit soudain, ouvrant une faille au milieu de la suite. La faille s'élargit progressivement, ouvrant une profonde crevasse sombrant dans les profondeurs de la terre.
Le tremblement de terre se calme enfin. Aussi rapidement qu'il était arrivé. Encore sonnés, vous vous levez et regardez autour de vous, hébétés et encore sonnés.
Par miracle, vous n'êtes pas blessés.
La demeure de Daemon à été coupée en deux, du nord-ouest au sud-est par une faille due au séisme. La cassure est nette, vous pouvez voir les étages coupés parfaitement au dessus de vous, et le sous-sol de même. En regardant vers le bas, vous voyez que le sous-sol contenait les quartiers des Trollocs. Nombre d'entre eux sont tombés dans le vide. Le reste tient à peine debout.
Vous êtes séparés à présent. Impossible de se rejoindre pour l'instant. La faille est trop large.
A titre informatif, vous vous trouvez actuellement au nord-ouest de la demeure. (imaginez un rectangle). Aelghir&Maélyne sont du coté sud de la faille (et peuvent accéder à l'entrée de la demeure), et Sarah&Méliane sont du coté nord (et ne peuvent accéder qu'au jardins et au bois se trouvant derrière la demeure).
J'ai joué avec le feu.
La question est : ai-je perdu ou gagné ?
Je relache un peu mon étreinte pour permettre à Sarah de se dégager.
Nous sortons de sous la table. Je regarde la jeune fille intensemment.
Il s'en est fallu de peu qu'elle ne nous tue tous. Elle est aussi forte que durent l'être les Aes Sédaï des temps anciens. Quoi qu'il en soit Sarah ne canalisera plus tant qu'elle n'aura pas reçu un enseignement drastique à la Tour. Qui est elle ? D'où vient-elle ? Quelque chose dans son regard me ...
Un appel retenti au loin. C'est Aelghir... Je me retourne rapidement. Ils sont de l'autre côté de l'immense faille qui vient de se créer. Que le créateur soit loué au moins ils sont en vie !!!
"Aelghir. Je vais emmener Sarah dans ce bois. Nous contournerons la maison pour revenir vers vous. Pendant ce temps, si vous pouviez venir à notre rencontre et nous rejoindre dans le bois... Nous devons quitter au plus cet endroit. Daemon doit déja être au courant des exploits de Sarah, il ne va pas tarder !".
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- D'accord ! Nous allons procéder ainsi . Nous vous rejoignons dès que possible . Mais faites bien attention, il doit bien rester quelques Trollocs malgré ce qui vient de nous tomber dessus .
Quel effrayant potentiel possède Sarah ! Je la regarde, blottie dans les bras de Méliane, terrifiée par son propre pouvoir . Je ne veux pas qu'elle croit que j'ai peur d'elle ou qu'elle me rebute à cause de ... ça . Cette énorme crevasse que je m'enrage de ne pouvoir franchir pour aller la rejoindre ne nous sépare que provisoirement . Je m'adresse à elle avant de me diriger, en compagnie de Maèlyne qui m'a l'air assez chopquée vers l'entrée de la demeure :
- Sarah, sois très prudente . Aie confiance en Méliane . Je te rejoins sans tarder .
Une sorte de pudeur me retient et c'est silencieusement que je forme ces mots :
" Je t'aime "
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je fais signe à la jeune femme et nous quittons d'un pas vif les décombres de l'appartement . Dans les corridors aux murs fendus, pas un meuble intact ! Je sens un sourire relever un coin de ma bouche : la belle maison du Daemon ne vaut plus grand chose et ça sera bientôt le moindre de ses soucis . Nous descendons quasiment à la volée le grand escalier dont les marches sont désormais tout de guingois . Aucun Trolloc ne nous barre le chemin . La porte du manoir pend sur ses gonds, arrachée par le tremblement de terre due à ma tendre Sarah . L'épée au clair, je sors sur le perron, suivie par Maèlyne et ...
Ah ! Si je m'attendais à çà !
N'est-ce pas le truculent Barbare et l'homme au foulard bleu qui luttent contre une joyeuse ribambelle de Trollocs ? Et les inévitables Blancs Manteaux en nombre toutefois moins conséquent que lorsque je les ai quittés, apparemment il y a eu du déchet ! Le Tharne est toujours bien vivant, lui, et il aura beau jeu, l'animal, de faire le suspicieux à me trouver dans le manoir d'un réprouvé . Pfff ! Qu'il s'y amuse, le bougre ! D'autres combattants se sont joints à eux que je ne connais pas .
Enfin de l'action !
- Demoiselle Maèlyne, demeurez là . Si vous avez quelque pouvoir utilisez-le pour géner les affreux mais sans vous mettre en péril .
Sans attendre de réponse, je me jette dans la mélée avec un grand cri libérateur .
J'attrappe doucement Sarah par le bras. La jeune fille est encore sous le choc, elle semble être perdue.
Nous progressons dans la suite vers le fond de la demeure. Je ne sais combien de temps la batisse tiendra. Elle va peut-être s'effondrer sur nous ou tenir encore 10 ans en l'état.
Tandis que Méliane erre dans les couloirs avec Sarah, elles aperçoivent enfin une figure humaine. Une vielle femme s'avance vers elles, son visage tout frippé témoigne des nombreuses années qu'on parcourt sa vie. Elle lève la tête dans leur direction, puis se rapproche encore davantage:
" Et bien, vous en avez mis du temps. Ne me demandez pas qui je suis et pourquoi je vous aide, car je ne vous donnerai aucune réponse, de plus le temps nous presse."
Elle prend la main de Méliane et y dépose un étrange objet en forme de cube:
" Tenez jeune fille, faites en bon usage surtout, et ne trainez pas en route."
Elle leur sourit, puis fait demi tour et emprunte le chemin qui les a conduit jusqu'à elle.
La voix rocailleuse de la vielle femme leur parvient une dernière fois, mais sa silhouette disparait déjà au coin du couloir:
" Qui aurait cru, que la fille dépasserait la mère mais surtout le père. "
Méliane ressent alors que le poids qui fut le sien pendant des semaines voir des mois, s'évanouit enfin. Cette sensation d'ivresse l'aveugle un instant, laissant la vielle dame s'échapper.
Je sens les murs tourner autour de moi, le sol vacille tout doucement, je vais tomber. Je lache Sarah comme si son contact était douleureux et je m'appuie de ma main libre, l'autre serrant le cube, contre un mur.
Je n'arrive plus à respirer et je sens des douleurs dans la région du coeur, comme des coups de poignard.
Quelque chose de lourd, de douloureux est prêt à exploser dans ma poitrine. Les sentiments sont si forts qu'ils brouillent ma vision et compressent mes poumons.
Enfin, elles sortent.
Des larmes.
Des larmes contenues depuis des semaines : humiliation, despespoir et peur. Impossible de me contenir maintenant que j'ai enfin retrouver la sensation qui accomagne ma vie depuis 30 ans, celle de sentir la vraie source.
Mais surtout des larmes contenues depuis 17 ans. Les larmes qu'une mère par fierté et combativité s'est toujours refuser à verser lorsqu'on lui a arraché son enfant.
Et voila qu'elle est là maintenant, devant moi et que je me sens tout simplement incapable de la regarder dans les yeux. Bien sur, elle, elle n'a rien compris. Bien sur, elle était déja paniquée et de me voir ainsi craquer ne doit rien arranger. Il faudrait que je me ressaisisse.
Mon dieu Daemon, qu'as-tu donc pu lui faire pendant ces 17 années ? Si tu l'as touché salopard, je te tuerai ! De mes mains, je briserai ta nuque, éclaterai tes viscères... Je me délecterai de tes cris de douleur et t'enverrais bruler dans les profondeurs de l'enfer !
Le jeune fille ... Ma fille ... Je le sais, je le sens maintenant, se penche vers moi. Elle est terriblement inquiète. Pas la peine de lui parler de quoi que se soit pour le moment... Il me faudrait un lieu calme, du temps et des idées claires pour tout lui expliquer, lui prouver que je ne l'ai pas abandonner... Seul le créateur sait ce que ce fumier a pu lui raconter.
"Une vieille douleur qui s'est réveillée Sarah. Rien de grave, je vais la surmonter... "
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
"Je n'ai rien compris. Qui était cette femme ? On dirait quelque chose à changé chez vous...je ne saurais dire quoi. Et qu'a t elle voulu dire ? Quelle fille ?"
"Trop d'événements en dehors de ma compréhension se déroulent. J'en ai assez de ce Pouvoir, assez de ces catastrophes...j'en ai marre !"
j'essaie de me calmer. Ca ne sert à rien de péter les plombs maintenant.
"Il faut qu'on sorte d'ici. A tout prix. J'espère que le m...qu'Il est mort, tombé dans la crevasse avec les trollocs. Ne tardons pas en tout cas, avant que la batisse s'écroule sur nous. Sortons d'ici !"
"Oui, allons-y ...".
Je ne reprends pas le bras de Sarah, il me serait maintenant trop douloureux de la toucher ... Etrange sensation ...
Je lui fais signe de me suivre et nous nous dirigeons vers le fond de la suite. Nous finissons par découvrir une fenêtre. Elle est fermée et obturée par des barreaux mais avec le pouvoir que je sens à nouveau en moi, ce n'est plus cela qui va nous arrêter.
Je tisse rapidement des flots de pouvoirs. La vitre explose, le métal se tord, voila le passage libre. Mon tissage est rapide et propre. Il est net, puissant et organisé. Ce n'est pas pour rien que j'ai opbtenu le titre d'Amyrlin... Pourtant, après avoir vu la puissance sauvage et destructrive de Sarah, je trouve mes capacités bien limitées ...
Elles nous permettent au moins de sortir sans écrouler ce qui reste de la maison.
Je me faufile par la fenêtre, peinant un peu avec mon bras blessé et m'arrête en plein milieu du passage.
Sarah, sort derrière moi ... Nous sommes libres, je canalise à nouveau, j'ai retrouvé mon enfant... Voila qui est trop beau pour être vrai ... Je m'attends au pire.
Arwen avec à ses cotés Lirkae en s'avançant vers le manoir senti une femme canaliser, elle regarda Lirkae et se mit à avancer plus rapidement encore , Lirkae avait du mal à la suivre mais essayait cependant de ne pas être à la traine, Elle pû voir que ce n'etait pas Althéa qui venait de canaliser, elles poursuivirent leur chement jusque devant le manoir et là elles les virent.
Arwen vit enfin en chair et en os celle pour qui elle avait fait tout ce chemin , L'amirlin comme l'appelaient les hommes des terres humides, avec l'air mal en point, une jeune fille derriere elle. Arwen avança droit devant elle pour se trouver face à face avec Meliane. JE vous vois Meliane.
derriere elle une grandepartie des membres du groupe , cetains avançaient d'autres comme les aiels restaient en arriere
Althéa Sedai et son Lige s'élance vers la femme qui vient d'apparaitre. Le gaidin demande tout bas à Arwen de demander aux Aiels d'empêcher les autres d'approcher.
-le moins de monde possible doit savoir de qui il s'agit.
-Ma mère, vous allez bien? Nous allons vous sortir d'ici.
Ma mère... de l'autre coté de la faille, je crois que JustBob est ici. Avec votre permission je trouverais un moyen d'aller l'aider et de vous le ramener.
