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(2è Cycle) Auberge de la Belette Bondissante, à Tar Valon
(Sujet créé par Desdemone l 27/10/10 à 17:43)
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Bienvenue à l'auberge de la Belette Bondissante !


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Méliane
08/05/2012 15:03
Meliane#2818

Méliane est de plus en plus désarçonnée par la jeune fille... Celle-ci la scrute maintenant d'un oeil inquisiteur.
Tu sais ce que je viens de faire ? Toi ? Toi une fille de salle ?

Elle est presque soulagée quand la serveuse part vers le bar. Un homme très élégant traverse alors la salle et s'assoit à sa table sans y être invité. Mais avant de pouvoir le remettre à sa place, Méliane entend et la phrase "vous prenez quelque chose" et le son de nombreuses pièces s'entrechoquant.

Méliane hésite. Monsieur ? Monseigneur ? Comment doit-elle s'adresser à lui ?

" -Vous pouvez m'appelez Sordon"

Très bien, alors va pour Sordon.

"Et bien, Sordon, j'accepte avec joie votre proposition. Une pinte de bière me fera le plus grand bien. Méliane d'Alfort. Je viens du Saldéa. Ravie de vous rencontrer". Ah, ça, tu ne sais pas à quel point !

Elle tend la main vers son interlocuteur.

"J'ai effectivement du talent que je souhaite mettre au service de personnes... disons ... de qualité. " De l'argent, il me faut de l'argent
Méliane inspecte la mise de nouvel arrivant et ponctue sa dernière phrase d'un sourire qu'elle espère courtois.

Une magnifique femme entre deux ages apparait alors. Méliane reste sans voix devant son visage délicat, ses yeux d'un vert soutenu, sa démarche gracieuse. Son bustier met en valeur une poitrine dont la vue accélère considérablement le rythme cardiaque de la jeune combattante. Celle-ci rougit jusqu'à la racine des cheveux et scrute la table avec attention pour masquer sa gêne. Elle devine plus qu'elle ne voit, puisqu'elle n'ose plus regarder, les coups de balais énergiques de l'aubergiste. Avec un caractère pareil, elle n'a pas besoin d'entrainement au combat.

La femme s'approche alors et Méliane suit des yeux le roulement d'une dent sur la table. Va bien falloir que je la regarde à nouveau. Ah mais c'est pas possible ! Pourquoi ici et maintenant ? Méliane, sale bougre d'andouille, tu ne feras donc jamais rien comme tout le monde ?. Méliane lève les yeux très intimidée. Oubliées la force et la rapidité que lui a insufflé tout à l'heure le pouvoir unique.
Mon dieu, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? J'ai rien compris. Pourtant il me semble qu'elle a parlé. Oui, elle me regarde, elle sourit, elle attend quelque chose... elle a parlé, pour sur.

Piteuse, Méliane n'arrive à articuler qu'un presque inaudible "Quoi ?".
Desdemone
08/05/2012 15:39
Aubergiste multitâches

J'étouffe un gloussement et affiche un large sourire cordial, qui, je l'espère saura mettre mon invitée à l'aise.

-Je vous la fais plus courte alors. Desdemone. Aubergiste. Merci d'avoir aidé Griselinde, je vous offre le couvert, mais uniquement en échange de votre nom. je ne saurais remercier convenablement si je ne sais comment vous appeler!

Me tournant vers l'étrange nobliau, j'ajoute avec une légère courbette :
- Par ailleurs, j'ai oublié de vous demander le vôtre, messire. Ces rustres nous ont interrompu au beau milieu de nos présentations.

Ah, tiens voilà Griselinde qui pose une assiette fumante devant la jeune femme. Je lui fais signe d'approcher,a fin de la présenter à mes hôtes.

- Ah, voici ma jeune protégée, Griselinde. Vous a-t-elle au moins remerciée, ma Dame. Il faut l'excuser, dans le cas contraire, elle est un peu... timide.
J'adresse un regard explicite à la serveuse. Elle sait à présent qu'elle a intérêt à se montrer polie et sociable avec sa sauveuse, si elle ne veut pas subir mes foudres en fin de soirée.
Méliane
08/05/2012 17:12
Meliane#2818

Ma fille, du nerf ! Ne reste pas ainsi la bouche entrebaillée.

"Méliane d'Alfort, je viens du Saldéa, je suis ravie de vous rencontrer". Elle rougit de plus belle. "Enfin, ravie, je veux dire, je suis ... contente de ... ".
Méliane se racle la gorge. L'odeur de la potée rapportée par Griselinde monte à ses narines. Par le créateur, je meurs de faim.

"Merci pour ce repas ! ... Non, la petite n'a pas à me remercier, c'est normal."

Timide ? Elle a bien dit timide ? Et bien, je n'ai pas du tout eu la même impression

Méliane prend sur elle pour ne pas engloutir d'une traite la pinte et la potée. Elle démarre malgré tout son repas avec appétit.
Sordon
08/05/2012 22:00
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

Le visage de la jeune femme, tout d’abord surprise semblait être sur le point de protester jusque au moment ou Sordon sorti sa bourse.

°Tient-tient... Alors comme cela on aime l'or? Très bien, vraiment très bien!°

Sans poursuivre ses pensées, le voleur se présent et sert la main de la jeune femme qui dit s'appeler Méliane.
Alors qu'elle se présente, puis conclut sa phrase d'un sourire discret, l'aubergiste qui avait suivit son client, entra en beauté dans la salle commune. Elle "nettoya" à grand coup de balais son établissement. Acte qui sembla vivement impressionner la jeune Saldaéanne.

° Et bien! Si ce n'est pas paradoxal! Ça te massacre trois homme, accepte quasiment une offre, sans même réfléchir, mais ça n'ose même pas regarder une aubergiste dans les yeux!°

Entre temps, l'aubergiste c'est approchée et fit une proposition la jeune fille, qui semblait toute perdue.

" -Je vous la fais plus courte alors. Desdemone. Aubergiste. Merci d'avoir aidé Griselinde, je vous offre le couvert, mais uniquement en échange de votre nom. je ne saurais remercier convenablement si je ne sais comment vous appeler!

- Par ailleurs, j'ai oublié de vous demander le vôtre, messire. Ces rustres nous ont interrompu au beau milieu de nos présentations. "


Sur ces paroles, la jeune fille revient avec une assiette, qu'elle dépose devant sa sauveuse.

" -Ah, voici ma jeune protégée, Griselinde. Vous a-t-elle au moins remerciée, ma Dame. Il faut l'excuser, dans le cas contraire, elle est un peu... timide.

A l'approche de la jeune fille, Sordon se relève, puis regarde l'aubergiste.

" -Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Vous pouvez me nommer Sordon. Sordon Shaigan pour être précis.
° quel couillon je fait! Je quitte le Cairien à cause du Daes Dae Marr, et voila que j'incarne un nobliaux de cette foutue ville! Sont même pas capable d'avoir une campagne tranquille là bas...°

Après avoir effectuer une très légère courbette, une main sur le cœur, Sordon se tourna vers la serveuse.

Tout va bien ma petite?

Avant même que celle-ci aie pu répondre, la jeune combattante, sortant de sa torpeur répond d'une petite voie à l'aubergiste :

"Méliane d'Alfort, je viens du Saldéa, je suis ravie de vous rencontrer". Elle rougit de plus belle. "Enfin, ravie, je veux dire, je suis ... contente de ...
Merci pour ce repas ! ... Non, la petite n'a pas à me remercier, c'est normal."

Et puis, sans plus attendre, attaque son assiette avec hardeur.

Surpris par ce manque de tact de la part de la jeune femme, Sordon lui jeta un rapide coup d’œil. Puis tout en prenant la piécette dans sa poche, il se tourna à nouveau vers la jeune serveuse.

" -Et bien! Tout semble être rentrer dans l'ordre des choses n'est-ce pas? Allons, prenez cette pièce et offrez-vous quelques douceurs, vous le méritez bien après votre mésaventure.
Je ne vais pas laisser notre vaillante amie si présente manger seule après son héroïsme. Allez donc chercher mon assiette et ma choppe dans la chambre numéro deux, je vous prie.


Se retournant vers l'aubergiste, sortant une dizaine de pièce d'argent de sa bourse, il ajouta :

" -Tenez, ceci devrais couvrir mes consommation et vous permettre de faire venir quelque baladin pour ces prochain jours...
Et puis... Si vous me permettez de rencontrer ici quelques relation professionnelles, je pourrais même vous financer un videur, pour les moments ou vous devez vous absenter, je serais vraiment contrit, s’il arrivait quelque chose de fâcheux à votre petite.

Jetant un coup d’œil à la Saldaéanne, et constatant qu'elle semblait totalement absorbée par sa potée de choux, il ajouta :
Je serais ravis de reprendre notre conversation, mais pour l'instant, mon estomac crie famine. Je vais donc accompagner notre amie si-présente et puis, Trouvez lui donc une chambre, je suppose qu'elle va rester avec nous un moment également.
Méliane
09/05/2012 14:02
Meliane#2818

Mais combien de pièces d'argent a-t-il encore dans cete bourse ?

"Trouvez lui donc une chambre, je suppose qu'elle va rester avec nous un moment également."

Non, mais, pour qui se prend-il ? Et surtout pour qui ME prend-il ?

Le sang monte au visage de Méliane. Son visage se ferme, son regard se durcit et on devinerait presque dans sa posture quelque chose d'altier et d'imposant ... Presque ... car un léger filet de potée lui coule le long du menton. Méliane tente de rassembler ses idées avant de prendre la parole. Elle chasse les propos de fille de caserne qui lui viennent naturellement et tente de trouver un langage plus conforme à l'allure de son interlocuteur.

"Sordon, je ne pense pas que le simple fait d'avoir accepté votre pinte, ... fasse de moi... maintenant votre .... hum... obligée. Parler de moi en ma présence et demander à ma place une chambre, qui plus est en ... hum ... préjugeant de mon emploi du temps. Voila un comportement des plus offensants."

Bon était-ce assez clair ? Prend moi encore une fois pour ta domestique et ... Bon, ma fille, tu n'es plus en position d'avoir autant de fierté qu'avant ceci dit.

Méliane se retourne vers Griselinde et l'aubergiste.
"Ceci dit, il se trouve qu'effectivement, en ce moment, je ... disons, je ne fais rien de particulier. Et effectivement, j'aurais besoin d'une chambre. Si vous en avez de disponibles bien sur. Et Sordon, j'accepte avec joie votre invitation, puisque vous me le proposez avec si bon coeur."

Les deux femmes repartent. Méliane ne peut s'empêcher d'observer la silhouette de l'aubergiste à la dérobée. Après un moment d'absence, elle revient à Sordon.

"Mais vous vouliez m'entretenir de quelque chose ?".
Sordon
12/05/2012 15:35
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

Le voleur ne peut s’empêcher d'avoir un petit rire en voyant la jeune fille s'offusquer lorsque il demande une chambre pour elle. Surtout après son petit coup d’œil à sa bourse.
°Si elle savais que ce n'est qu'une petite, que je peut me permettre de perdre...°

Alors que l'aubergiste s'en va, la Saldaéanne rappelle la conversation qu'ils avaient débuté.

" -Pardonnez-moi, j'ai manqué de tact... Je ne vous considère pas du tout comme mon obligée, mais plutôt comme une associée. Et je croit que e vais vous faire une proposition difficile à refuser. Voyez-vous, je fait affaire dans le transport de marchandises. Et je peut vous payer 5 pièce d'argent du Cairhien pour chaque coup de main donnés aux gardes, du moins au début.
mais je ne vais pas parler des détails ici, il y a trop de monde, et pour l'instant, j'ai faim et envie de me changer les idées. alors servez-vous à nouveau si vous le souhaitez, moi je vais manger."


Alors qu'il disait cela, la jeune serveuse redescendait les escalier avec son assiette et sa choppe.
Méliane
13/05/2012 21:09
Meliane#2818

Alors qu’elle allait porter une pleine fourchette de potée à sa bouche, Méliane suspend son geste.

5 pièces d’argent par mission. Même à raison de 4 ou 5 engagements par mois, cela reste largement moins que sa solde d’officier. Sauf que sa solde, elle n’est pas prête d’en revoir la couleur. Quand pourra-t-elle rentrer chez elle ? Le mal du pays la prend soudain. Son regard se voile d’une tristesse rêveuse.

Elle pose sa fourchette et détaille du regard son interlocuteur. Il ne peut pas lui proposer 5 pièces d’argent avec une telle facilité et être honnête. Ah, tu ne veux pas me donner de détails ici ? J’espère que tes marchandises ne sont pas de la contrebande. Quoi que par les temps que nous vivons, certaines marchandises soient interdites pour de bien mauvaises raisons.

Méliane soupire…. 5 pièces d’argent. C’est à la fois dérisoire par rapport à son ancienne vie et dans l’état de dénuement où elle se trouve carrément inespéré. 10 années de classe et d’entrainement, de concours et d’épreuves, de discipline et de commandement, pour en arriver à devenir mercenaire ou garde du corps. Ce n’est qu’une étape, une mauvaise passe. Il faut que je tienne jusqu’à ce que je sois fixée sur la confiance que je peux ou non accorder aux sorcières. Il me faut survivre et pour cela il me faut de l’argent. Après tout, je dois de toute façon abandonner les voies « officielles ». Quel régiment ou garde royale me voudrait dans mon état ?.

Elle se compose un sourire de circonstance et retend sa main par dessus sa table.
« Alors d’accord, associés ! ».

Sordon ajoute alors : « j'ai faim et envie de me changer les idées. Alors servez-vous à nouveau si vous le souhaitez, moi je vais manger ».

Méliane sourit, franchement cette fois-ci.
« Moi aussi, j’ai vraiment besoin de me changer les idées ! »
Elle se retourne vers l’aubergiste et d’un signe de la main commande une nouvelle pinte de bière.
Méliane
16/05/2012 19:08
Meliane#2818

La jeune Griselinde amène une nouvelle bière ... Méliane la remercie d'un grand sourire.
Son interlocuteur semble soudain perdu dans ses pensées...

Méliane sirote sa pinte en observant les clients de l'auberge. Le plat du jour et la bière maison connaissent tous deux un franc succès. Le bruit des conversations s'enflent au fur et à mesure que l'alcool et la nourriture réchauffent les convives. La jeune combattante se laisse porter par le brouhaha ambiant, la chaleur et la torpeur de l'alcool, ... Avant qu'elle ne s'en rende compte, sa choppe est à nouveau vide.

Elle cherche à croiser le regard de la jeune serveuse, puis y arrivant, lui demande par signes, toujours souriante, une nouvelle bière. Après 3 semaines de marche incessante, cette soirée est vraiment la bienvenue.

Méliane
23/05/2012 07:48
Meliane#2818

Il fait maintenant très chaud.
Méliane enlève son armure de cuir. Elle a les yeux brillants et les joues bien rouges.
"Et bien, mon ami, il fait une de ses chaleurs ici !".
Autour d'elle le brouhaha des clients a encore augmenté. Des rires gras se font entendre, des cris aussi par moment lors de discussions animées. L'ensemble de la salle semble avoir quelques litres de bière dans les veines.
Prise d'une soudaine inspiration, Méliane se lève, sa chope à la main.

"Mes belles Dames et mes beaux Seigneurs, m'en vais vous chanter une p'tit chanson de par chez moi !"
Des raclements de chaise se font entendre alors que certains clients se tournent pour observer l'artiste improvisée. Des rires moqueurs fusent.

Qui veut chasser une migraine
N'a qu'à boire toujours du bon
Et maintenir la table pleine
De cervelas et de jambon

L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon


La voix de Méliane n'a aucun intérêt particulier. Elle est a peu près juste et forte, mais pas particulièrement mélodieuse. Mais la jeune femme est soudain animée d'une telle allégresse et d'une telle joie de vivre que sa fougue devient vite communicative.
Elle a posé sa choppe et bat des mains plus ou moins en rythme tout en frappant le sol d'un pied.

Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons

Le vin goûté à ce bon père
Qui s'en rendit si bon garçon
Nous fait discours tout sans grammaire
Et nous rend savant sans leçon


La salle se laisse peu à peu entrainer. Certains frappent maintenant dans leurs mains, à peu près dans le même état d'alcoolémie que la jeune femme. Plusieurs connaissent la chanson et reprennent maintenant en coeur le refrain.

L'eau ne fait rien que pourrir le poumon !
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon !
Vide-nous ce verre et nous le remplirons !
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon !
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon !
Vide-nous ce verre et nous le remplirons !


Deux molosses aux mines rougeaudes s'approchent de Méliane et lui passent chacun un bras par dessus l'épaule. Ils chantent maintenant en trio en oscillant de droite et de gauche, perdant par moment l'équilibre.

Loth, buvant dans une taverne
De ses filles enfla le sein
Montrant qu'un sirop de taverne
Passe celui d'un médecin


Toute la salle maintenant.

L'eau ne fait rien que pourrir le poumon !!!
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon !!!
Vide-nous ce verre et nous le remplirons !!!
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon !!!
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon !!!
Vide-nous ce verre et nous le remplirons !!!!!!!!


Les clients crient et applaudissent. La jeune serveuse ne sait plus ou donner de la tête pour servir les consommations unanimement demandées.

Méliane embrasse sur la joue ses deux "nouveaux amis". Ceux-ci entament alors une autre ritournelle, en la tenant toujours par l'épaule.
Méliane
23/05/2012 18:36
Meliane#2818

Dans notre ville est venu
Un fameux joueur de luth.
Il a mis sur sa boutique,
Pour attirer la pratique :
A l’auberge de l’écu,
On apprend à jouer de l’épinette,
A l’auberge de l’écu,
On apprend à jouer du ...

Trou la la, trou la la,
Trou la, trou la, trou la laire,
Trou la la, trou la la,
Trou la, trou la, trou la la.


Méliane dégage un bras pour attrapper sa choppe qu'elle vide d'une traite. Elle écoute avec attention les deux bougres car cette nouvelle contine lui semble des plus interessantes ...

Toutes les filles de Paris,
De Montmartre à Saint Denis,
Ont vendu leurs chemisettes,
Leurs fichus, leurs collerettes,
Pour avoir un p’tit écu,
Pour apprendre à jouer de l’épinette ...

Une jeune fille se présenta,
Qui des leçons demanda.
"Ah ! Que ces leçons sont bonnes,
Il faudra qu’on m’en redonne.
Tenez, voilà mon p’tit écu,
Pour apprendre à jouer du ..."


Devinant le refrain Méliane s'époumonne avec le reste de la salle.

Trou la la, trou la la !!!
Trou la, trou la, trou la laire !!!
Trou la la, trou la la !!!
Trou la, trou la, trou la la !!!


Méliane
25/05/2012 08:32
Meliane#2818

Les deux gaillards, ravient de leur succès, braillent maintenant à pleins poumons.

Une vieille à cheveux gris
Voulut en tâter aussi.
"Par la porte de derrière,
Faites-moi passer la première.
Tenez, voilà mon vieil écu,
Pour apprendre à jouer du ..."

"Vieille, retournez-vous-en,
Et reprenez votre argent,
Car ce n’est pas à votre âge
Qu’on entre en apprentissage.
Vous avez trop attendu,
Pour apprendre à jouer du ..."


Trou la la, trou la la !!!
Trou la, trou la, trou la laire !!!
Trou la la, trou la la !!!
Trou la, trou la, trou la la !!!


La vieille en s’en retournant
Marmonnait entre ses dents :
"Ah ! Vous me la baillez belle,
De me croire encore pucelle.
Voilà cinquante ans et plus
Que j’apprends à jouer du ..."

La morale de ceci,
Je vais vous la dire :
Quand on est jeune et belle,
Il n’faut pas rester pucelle,
Faut profiter d’son écu,
Pour apprendre à jouer du ..."


La salle applaudit, les clients tapent des pieds et sifflent. Certains tout de même, rares mais bougonnant, quittent les lieux dont l'ambiance ne correspondt plus à leurs attentes.
Les chanteurs saluent bien bas, entrainant Méliane avec eux.
Méliane
20/06/2012 15:24
Meliane#2818

Une grande fatigue s'empare peu à peu de Méliane.
Le voyage épuisant, la chaleur du lieu, la faim comblée soudain par un diner opulant... et peu être un peu la bière l'assoupissent progressivement.
Elle quitte ses compagnons pour se rassoir et se sent comme prise dans une grosse motte de coton. Ses yeux se ferment presque malgré elle.
Sordon
23/06/2012 16:12
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

Savourant en silence son repas, Le soit-disant Cairienien réfléchissait à la meilleure façon de tester sa nouvelle recrue.
Trop risquer de lui parler de but en blanc, mais également trop risquer de l'envoyer en mission sans l'avoir pleinement briefée. Au pire, il devrait la tuer...
Cette pensée lui remémora les trois années passées avec la "Bande à Ted" Ah, meilleurs et pires années de sa vie. En réalité, bien qu'il aie ardemment haït Ted, il lui devais beaucoup.
En plus des coup de bâtons, de l'isolement, des railleries et autre attaques personnelles, Ted lui avait appris à être retors, vil et manipulateur. Puis, après un an, a vivre en reclus, attaché à la bande de bandits qui ravageait alors les alentours de Marabon, Il fut accepté, presque par dépit.
Depuis lors, Ted lui avait appris à manier correctement son poignard, à faire les poches, à se déplacer sans bruits. Et auprès d'Eleanor, l'amante de Ted les mystère des langues étrangères. Rapidement, il se prit d'amitié pour la jeune femme.
Il passa ainsi deux années complètes, à nourrir en secret sa rancoeur envers Ted, apprenant toujours plus, dépassant bientôt ses maitres.
Puis ce qui devait arriver arriva. Au milieu d'une nuit, Ted haïssant toujours le petit ingénus qu'il avait recueillit, il prévint la garde de l'emplacement du camp, trahissant tous ceux qui comptait sur lui.
A l'aube, une colonne de cavalerie chargea le petit campement de la bande. Comprenant qu'ils avaient été trahit lorsque Ted en personne tenta de l'égorger, le jeune voleur laissa éclater toute sa fureur contenue jusque la. Surprenant La petite frappe par sa vivacité et son habilité, il lacéra son adversaire, lui hurlant dessus des propos à moitié cohérents :
"Traitre, Charogne, voila comment j'ai égorger le Myrdraal! Ha ça t'en bouche un coin hein?"
Puis l'insultant, il larda de coups de couteau le corps ensanglanté à ses pied. Se relevant, couver de sang, prit son arc, et comme un démon se mit à tirer ses mortels traits vers le petit groupe de cavalier occupé à abattre ses amis prit au dépourvus.
A la fin du combats, tous ses compagnons, sauf deux avaient été tués. Mais les cavalier surpris par une telle férocité chez ces jeunes gens démunis, battirent en retraites afin de mieux revenir.
Maudissant une dernière fois son adversaire, il partit dans les bois avec ses deux compagnons survivants.
Une semaine durant, ils furent pourchassés à travers monts et vallées. Un de ses compagnon mourut au bout de quatre jours, d'une blessure à la jambe qui s'étaient infectée, laissant notre démon de dix ans seul avec son dernier ami.
Alors qu'ils arrivaient à proximités d'un petit village, affamé son compagnon proposa de voler de la nourriture. Arguant que c'était trop dangereux, Sordon voulut retenir son ami, mais celui-ci obnubilé par la perspective de manger se rendit tout de même au village. Avant même de l'atteindre, une flèche décochée par un garde le cloua au sol. Laissant notre jeune homme seul. Fort de son expérience aux abord de la désolation, il parvint à semer ses poursuivants, puis arrivât à proximité d'une grande propriété.
celle-ci, étrangement vide, contenait nourriture et richesses. Il empaqueta quelques provision et équipement et s'en fut sans demander son reste.

Reprenant le fil de ses pensée, il porta une main à sa salamandre, dernier souvenir de ses jours honnis. Il ne devait pas oublier la leçon de Ted. Ne pas s'attacher, ne pas faire confiance.
Il jeta un rapide coup d'oeil à sa compagne, il la vit commander une autre bière. °Et bien, sacrée décente! Comment savoir si elle est digne de confiance? Est-elle perte à vivre dans l'illégalité? Oh grand seigneur, pourquoi faut-il que je repense à tous cela maintenant?°

Alors qu'il replongeait dans ses pensée, la jeune fille se leva soudain et se mit à chanter. Morose, il ne suivit pas le mouvement général.
Mais il finit tout de même par se lever lorsque la salle toute entière commença à battre des mains.
Puis oubliant sa morosité, il se joignit à la chanson, conservant la manière distante qu'un nobliau se devait d'afficher en ce genre d'occasion.

Soudainement, Méliane s'affale quasiment sur sa chaise et fait mine de s'endormir. Quittant la foule Sordon rejoignit la jeune femme et la prenant doucement en prononçant ces mots :
- "Je crois qu'il est pour vous temps de changer d'étage..."
Puis face au manque de réaction cohérente de sa part, Sordon la prend sous les bras et la traine vers le comptoir.
- "Griselinde, c'est bien cela? Pouvez-vous je vous prie m'aider à porter notre jeune amie dans sa chambre. Je croit que la soirée l'a éprouvée."


Méliane
29/06/2012 08:43
Meliane#2818

"Je crois qu'il est pour vous temps de changer d'étage..."

Méliane entre-ouvre les yeux.

"Griselinde, c'est bien cela? Pouvez-vous je vous prie m'aider à porter notre jeune amie dans sa chambre. Je croit que la soirée l'a éprouvée."

Après des semaines d'errance ... Une chambre ? Un vrai lit ? Vraiment ? Méliane se laisse porter. Elle a l'impression de flotter dans les escaliers. Puis, elle s'écroule tout habillée sur un lit douillet et sentant bon le propre... Une odeur oubliée depuis quelques temps ...

Rassemblant les dernières forces qui lui restent, elle ôte son armure et ses bottes, mais garde son épée à son côté.
Méliane
09/07/2012 09:17
Meliane#2818

Méliane se réveille dans un état assez lamentable ... Mal de crâne, bouche pateuse et estomac retourné... Il fut un temps où elle aurait pu boire trois fois plus et être d'attaque pour plusieurs heures d'entrainement le lendemain. D'une manière ou d'une autre, il va bien falloir qu'elle obtienne de l'aide de la part des sorcières ou de tout autre personne s'y connaissant un minimum en matière de canalisage.

Elle remplit une bassine d'eau à l'aide du broc déposé par Griselinde et y plonge littérallement la tête à plusieurs reprises.


Sordon
09/07/2012 19:29
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

Une fois qu'il eut ramené sa nouvelle associée à sa chambre avec l'aide de Griselinde, Sordon demanda à celle-ci de monter pour le lendemain un broc et du savon. En outre, il commanda pour sa propre chambre, chandelles, parchemin et encre.
Alors qu'il entendait la jeune serveuse redescendre, il jeta un regard à la jeune aventurière avachie sur son lit. Ils avaient a peine eut le temps de l’assoir au bord de son lit que, sans aucune cérémonie, Méliane c'était débarrassée de ses affaires, puis s’effondrait sur son lit.
Remarquant que malgré son état la jeune femme avait gardé son épée en disait long sur les condition de vie face auxquelles elle avait du être confrontée.
Il retourna dans la chambre, prit délicatement l'épée des mains de la jeune femme, la sortit au clair. Bien qu'il n'ait jamais été un expert des épée, ni même un piètre duelliste à vrai dire, l'équilibre de la lame était évidente et le soin apporté au fil de l'arme également. Pourtant l'aspect général qu'il ressortait était plutôt "Usé", une arme de fonction, sans aucunes fioriture.
il regardait le visage de sa jeune associée lorsqu'il entendit Griselinde revenir. Il remit l'épée au fourreau, la posa délicatement contre la table de nuit et entreprit de mettre la jeune femme au milieu du lit avant de la recouvrir du duvet. Griselinde l’aida à finir et il retourna dans sa chambre avec tous son matériel d'écriture.

Il passa trois bonnes heures à dessiner des plans de la région, puis humblement vêtu sorti par la fenêtre. Il était temps de retourner voir son contact.

Au matin, il se leva accompagné du chant des passereaux. Fatigué, mais satisfait. La veille n'avait pas été un désastre total finalement.
Habité par des pensées positives, il descendit et commanda une omelette avec divers accompagnement dont du Kaf, espérant que l'aubergiste pouvait se payer des marchandises d'importation. Sur ce, il remonta à sa chambre préparer le matériel dont il aurait besoins pour la journée. Aux environs de neuf heures il alla frapper à la porte de la jeune femme.

- "Méliane? êtes-vous réveillée?"
Méliane
10/07/2012 09:49
Meliane#2818

"Méliane? êtes-vous réveillée?"

"Si je ne l'étais pas maintenant je le serais ! Qui est-ce ?"La jeune femme ne fait aucun effort pour rendre son ton cordial. Sa tête la fait terriblement souffrir. Elle ouvre la porte, une serviette à la main, les cheveux mouillés gouttant sur sa chemise froissée.

Sordon, c'est ça ? Hum ... je me souviens maintenant... Merci pour hier soir. J'ai du attrapper une mauvaise grippe. Je me sens patraque. Laissez moi deux minutes je me change.
Méliane referme la porte. Fini une toilette rapide, enfile ses dernières affaires à peu près propres, enfourne ses effets sals dans sa besace et rouvre quelques minutes plus tard.

Entrez !
Sordon
10/08/2012 16:17
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

- "Si je ne l'étais pas maintenant je le serais ! Qui est-ce ?"

A entendre le ton, si ses mots avais été des clou, Sordon n'aurais probablement plus d'oreilles... Mais bon que pouvait-il bien attendre, vu ce que la jeune femme avais ingurgiter la veille...
Alors qu'il allait décliner son identité, la porte s'ouvre.

- "Sordon, c'est ça ? Hum ... je me souviens maintenant... Merci pour hier soir. J'ai du attrapper une mauvaise grippe. Je me sens patraque. Laissez moi deux minutes je me change. "

Avant même d'avoir pu songer au moindre mot, Méliane lui referme la porte au nez. Retenant un juron il patienta pendant que son associée s’affaire dans sa chambre.

La porte s'ouvre a nouveau. - "Bonne... Entrez !"

Obéissant à l'injonction il fait un pas en avant et prend clairement la parole :

- "Bonjour Méliane. désolé de vous bousculer si tôt, mais votre premier travail vous attend aujourd'hui... Et je souhaiterais que nous fassions un petit tour du coté du marché pour voir s'il est possible de vous trouver une tenue, excusez-moi, plus adaptée à votre nouvelle situation.
Ah! oui, tenez, je suppose que vous apprécierez cela.


Il tend vers la jeune femme une petite bourse contenant trois sous d'argent, un petit sac de simple et une broche en forme de salamandre.

- "Les simple sont contre les trolocs qui font la foire sous le crane, Il lui fait un petit clin d'oeil. les sous sont une avance qui vous permettra, en plus de ce que nous trouverons au marché de compléter vos affaires et la broche se fixe aux col de mes gents.

Mais, bien entendu, prenez donc le temps de déjeuner. Je vais pour ma part préparer mes affaires.

Avez-vous besoin de quoi que ce soit?


Il fixe sa compagne droit dans les yeux et attend sa réponse.
Méliane
18/10/2012 14:57
Meliane#2818

Méliane baisse les yeux pour cacher l'éclair de rage qui lui passe dans le regard. Il a dit mes gens ... C'est ce qu'elle devient si elle accepte ? Une domestique ?

Merci pour les simples. Cela m'aidera surement à combattre cette grippe. En revanche pourquoi me demander de porter ce bijou ? Tout en posant la question, elle apperçoit la salamandre fixée au col de son interlocuteur. Est-ce l'emblème de votre maison ?

Tout en attendant la réponse, Méliane sort sur le palier à la recherche de Griselinde. Elle interpelle la jeune fille et lui demande de lui monter une théière d'eau bouillante. De retour dans la chambre elle s'assoit et commence à sortir les simples.


Sordon
15/01/2013 00:18
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

-"Merci pour les simples. Cela m'aidera surement à combattre cette grippe. En revanche pourquoi me demander de porter ce bijou ?
Est-ce l'emblème de votre maison ?"


La jeune aventurière s’assoit en face de la petite table de la chambre et prend le paquet de simple.
Sordon s'avance et prend l'autre chaise.

-"Vous permettez? Je ne tient pas à rester debout le temps que je réponde à vos questions."

Il s'assied en face de la jeune fille et la regarde.

-"Hum si jamais, c'est trois pincée pour un petit mal de tête, 5 pour une bonne gueule de bois et 7 pour une forte migraine. Ne dépassez jamais 10 il parait que cela peut avoir des effets assez, heuuuu définitifs.

A propos de la broche, il s'agit en effet de mon emblème.

Je vous demande de porter cette broche pour deux raisons.

La première est que j’apprécie que les personnes qui m’accompagne aient une certaine élégance, c'est toujours bien dans mon métier de faire bonne impression.
Et plus particulièrement, car hier j'ai fait joué mes contacts.
ce soir, un chargement de vivre de quelques armes et la paie d'une équipe de travaille part pour un village voisin.
C'est moins et bien pauvre en comparaison de ce que j'ai l'habitude de convoyer.
Et ce pour une distance ridicule, mais vu la tension qui règne ces temps, j'ai toutefois pu négocié un bon pris pour le transport.
Néanmoins, deux choses me déplaisent. La première c'est que nous devrons traverser une forêt où récemment un camp de noir manteau à été dévasté.
La seconde, mon contacte nous "fournit" deux hommes pour nous aider.
Je n'ai aucunes confiance en lui. C'est un concurrent direct et il m'a paru bien aisé à convaincre de me laisser le travail.
J'ai donc engager pour ce trajet deux autres personnes. En cas de problème, la salamandre vous désignera comme une alliée.


Le faux nobliaux prend quelques secondes pour laisser ses paroles entrer dans la tête de son associées et pour réfléchir aux mots suivants.

-"Ce transport m'est peu rentable voyez-vous. surtout avec les deux hommes supplémentaires. c'est mauvais pour les affaires. Le voyage prendra deux jours. Je compte si possible, m’arrêter en foret, malgré les danger que cela représente.
Je ne sais pas qui à attaquer le camps de noir manteaux. Toutefois, si nous pouvions récupérer une parte de l'équipement resté sur place, les villageois pourraient nous en donner un bon prix.
Ils sont aux abois et attende ce chargement, ils ont eu un mois difficile avec l'attaque contre la ville et les trollocs qui rodent parfois. Quelques armes en plus ne devraient pas les laisser indifférents.

Vous aurez donc deux missions. garder le chargement, méfiez-vous tout autant de la route que des homme qui nous accompagnerons.
La deuxième sera de garder le campement avec les deux hommes qui serons sous votre commandement en mon absence le temps que j'aille voir s'il reste du matériel chez les noirs manteaux.

Le prix du transport sera réglé au au village, par un dénommé Daniel. Il a été prévenu de notre arrivée et du prix convenu. Il payera ceux qui amènerons les chariots. Alors tachons de ne pas nous les faire voler.

Vous toucherez comme convenu 5 pièces d'argent pour le transport et également 20% du prix que nous pourrions obtenir d'un quelconque équipement trouvé en chemin.

cela vous convient-il?


Dans le couloir, Griselind revient avec une théière d'eau bouillante.
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