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Alizé
(Sujet créé par sylesis l 15/01/09 à 21:48)
non favori


J'avais cette petite histoire en tête depuis des années sans avoir jamais pu lui donner forme. Ce soir j'ai senti des doigts caresser tendrement mon cou des mots susurré à mon oreille et su qu'il était temps que cette histoire soit racontée.
Ne soyez pas trop dur avec les mauvais emploi des temps, je sais que j'ai de sérieuses difficultés de ce coté là.



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sylesis
15/01/2009 21:48
2 bras 2 jambes 2 roues

Trouver l'âme soeur est une consécration dans la vie, un moment que l'on sait unique et dont on chérit le souvenir à jamais.
Je l'ai rencontré quand je faisais mes études dans la métropole Lilloise. La première fois que je l'ai vu, j'étais dans le métro : la rame s'était arrêtée quand un brusque vent s'engouffra dans la station vide jusqu'à nous. La seconde d'après, elle était là sur le seuil, son sac à l'épaule.
Nous sommes descendu à la même station, à l'université des sciences humaines. Elle me demanda si je savais où était l'amphithéâtre Voltaire parmi tous les bâtiments. Je le lui indiquais : c'était là que j'avais cours moi aussi, et que j'étudiais l'apport des mythologies à notre société moderne.

Je la revis le lendemain matin dans le métro, c'est à ce moment là que nous nous sommes présentés. Elle s'appelait Alizé et disait venir du nord.
Pendant le trajet, je ne pû m'empêcher de la regarder : il y avait quelque chose de magique dans le sourire qui était son expression habituelle et qui avait fait fondre presque instantanément mon coeur. Elle avait remarqué l'attention que je lui portais et sourit un peu plus en retour.
Le soir de retour à la chambre d'étudiant que je louais, j'avais tenté de relire mes notes prises dans la journée, mais ne parvenait qu'à penser à un sourire.

Par la suite, nous avons fait plus ample connaissances et nous nous sommes graduellement rapproché. Alizé n'avait rien de commun avec les autre filles que j'avais connu auparavant : elle avait un regard particulier, rafraichissant sur le monde et semblait dépourvu du moindre préjugé. Ses cheveux longs aussi étaient assez remarquables : quelque soit l'endroit où nous nous trouvions, ils semblaient portés par une brise imaginaire. Celà lui donnait un petit air sauvage pas déplaisant du tout qui accentuait la beauté de son visage.

Les moments que nous passions ensemble était une bénédiction pour moi, même si je ne savais combien de temps ils allaient durer. C'était surprenant, mais elle partait généralement sans que je m'en rende compte, ses derniers mots portés par le vent. Cela ne me dérangeait pas, celà faisait partie d'elle.
Un jour, je lui ai demandé pourquoi elle jouait les filles de l'air ainsi : elle m'avait regardé de manière effrayée avant de retrouver son sourire et de m'expliquer que c'était des histoires de famille. Je n'ai plus jamais reposé la question.
Plus tard, elle m'a parlé de sa famille : elle vivait seule sur Lille, sa famille par contre vivait tout autour du globe. J'appris également qu'elle avait une soeur jumelle qui portait le même nom qu'elle, mais qui habitait à l'opposé d'ici. Devant mon air surpris, elle ajoutât malicieusement qu'elles ne se trouveraient jamais ensemble, et que je ne devais commencer à chercher comment distinguer mon amoureuse de sa jumelle.

Les jours où nous le pouvions - enfin quand nos bourses estudiantines nous le permettait - , Alizé aimait m'emmener sur la côte, marcher sur les falaises venteuses. Elle qui était naturellement charmante, elle semblait en ces occasions transcendée. Je ne sais pas comment dire : elle était belle, charmante, drôle en temps normal, mais là elle l'était encore plus. Je me sentais enveloppé de sa présence. Je suppose que c'est ce que l'on ressent quand on a trouvé la personne de sa vie.

Et vint un jour, un peu avant nos partiels, où elle m'apprit qu'elle devait repartir et que je ne pourrais la suivre. Je lui ai demandé pourquoi, elle me répondit que ce soir là, son père venait la rechercher et la ramener près de lui. Comme tout amoureux le ferait, j'ai répondu que je le raisonnerais mais elle me dit avec un sourire attristé que celà serait impossible. Je lui répondis en plaisantant qu'elle pourrait toujours s'éclipser comme elle faisait en général quand nous étions ensemble et elle pouffa.
Je l'ai raccompagné finalement chez elle à pied et nous nous sommes embrassé une dernière fois. Elle me dit qu'elle n'avait jamais rencontré quelqu'un comme moi et qu'elle ne m'oublierait jamais. Je lui répondis que mes sentiments pour elle étaient identiques.

Cette nuit là le vent souffla avec rage. J'ai toujours aimé le vent et l'entendre la nuit m'aidait à dormir mais cette fois c'était une véritable tempête : je pouvais entendre les branches des arbres du parc tout proche se casser et s'envoler.
Le lendemain quand je me suis rendu à la maison d'Alizé, il n'y avait plus que des décombres : on m'apprit que la maison avait été le centre de la tempête. Ce jour là je ne suis pas allé en cours, je suis resté dans la rue à regarder les équipes travailler. Les décombres furent complètement enlevés à la fin de la journée, on m'apprit qu'aucun corps n'avait été retrouvé. Je ne la revit plus jamais.

Finalement j'ai passé mes examens, avec succès. J'ai poursuivis mes études et finit par devenir à mon tour professeur d'université. Pendant toutes ces années je ne l'ai jamais oublié. Pour moi elle ne pouvait pas être morte : elle devait être partie, emmenée loin d'ici par son père comme elle me l'avait dit.
La vie continue, et j'ai rencontré d'autres filles, mais jamais aucune comme Alizé, à qui je pense toujours. Parfois quand je pense à elle, je sens un petit vent, une bise délicate caressant ma joue...
... et je sourie.
Aelghir
16/01/2009 11:43
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Quelques corrections, si tu veux :


Trouver l'âme soeur est une consécration dans la vie, un moment que l'on sait unique et dont on chérit le souvenir à jamais.
Je l'ai rencontré quand je faisais mes études dans la métropole Lilloise. La première fois que je l'ai vu(e), j'étais dans le métro : la rame s'était arrêtée quand un brusque vent (un brusque coup de vent mais un vent brusque)s'engouffra dans la station vide jusqu'à nous (qui nous ?). La seconde d'après, elle était là (virgule) sur le seuil, son sac à l'épaule.
Nous sommes descendu à la même station, à l'université des sciences humaines. Elle me demanda si je savais où était l'amphithéâtre Voltaire parmi tous les bâtiments(inutile). Je le lui indiquais : c'était là que j'avais cours moi aussi, et que(lourd, je propose ; j'y étudiais) j'étudiais l'apport des mythologies à notre société moderne.

Je la revis le lendemain matin dans le métro, c'est à ce moment là que(lourd aussi, directement) : nous nous sommes présentés. Elle s'appelait Alizé et disait venir du nord.
Pendant le trajet, je ne pû m'empêcher de la regarder : il y avait quelque chose de magique dans le sourire qui était son expression habituelle et qui avait fait fondre presque instantanément mon coeur(allège, fais plusieurs phrases) . Elle avait remarqué l'attention que je lui portais et sourit un peu plus en retour.
Le soir de retour à la chambre d'étudiant que je louais(inutile), j'avais tenté de relire mes notes prises dans la journée (de cours), mais ne parvenait qu'à penser à un sourire.

Par la suite, nous avons fait plus ample connaissances et nous nous sommes graduellement(un peu trop mathématique, ce terme) rapproché(s). Alizé n'avait rien de commun avec les autre filles que j'avais connu auparavant : elle avait (éviter le verbe avoir, elle posait) un regard particulier, rafraichissant (virgule) sur le monde et semblait dépourvu du moindre préjugé. Ses cheveux longs (longs cheveux) aussi étaient assez(un peu dépréciatif, non) remarquables : quelque (quel que) soit l'endroit où nous nous trouvions, ils semblaient(répétition) portés(verbe mal choisi) par une brise imaginaire. Celà lui donnait un petit air sauvage pas déplaisant du tout (pas du tout déplaisant) qui accentuait la beauté de son visage.

Les moments que nous passions ensemble était une bénédiction pour moi, même si je ne savais combien de temps ils allaient durer. C'était surprenant, mais elle partait généralement sans que je m'en rende compte, ses derniers mots portés par le vent. Cela ne me dérangeait pas, celà faisait partie d'elle.
Un jour, je lui ai demandé pourquoi elle jouait les filles de l'air ainsi (inutile) : elle m'avait regardé de manière effrayée(bof avec effroi) avant de retrouver son sourire et de m'expliquer que c'était (c'étaient) des histoires de famille. Je n'ai plus jamais reposé la question.
Plus tard, elle m'a parlé de sa famille : elle vivait seule sur Lille, sa famille(répétition) (les siens) par contre (inutile) vivait tout autour du globe. J'appris également qu'elle avait une soeur jumelle qui portait le même nom qu'elle, mais qui habitait à l'opposé d'ici (quel opposé). Devant mon air surpris, elle ajoutât (ajouta. Mais si tu emploies précédemment le passé composé, tu ne dois pas utiliser le passé simple, c'est l'un ou l'autre) malicieusement qu'elles ne se trouveraient jamais ensemble, et que je ne devais commencer à (surtout pas)chercher comment distinguer mon amoureuse de sa jumelle.

Les jours où nous le pouvions - enfin quand nos bourses estudiantines nous le permettait (aient) - , Alizé aimait m'emmener sur la côte, marcher sur les falaises venteuses(et nous marchions). Elle qui était naturellement charmante, elle semblait en ces occasions à mettre juste avant "elle")transcendée. Je ne sais pas comment dire : elle était belle, charmante, drôle en temps normal, mais là elle l'était encore plus. Je me sentais enveloppé de sa présence. Je suppose que c'est ce que l'on ressent quand on a trouvé la personne de sa vie.

Et vint un jour, un peu avant nos partiels, où elle m'apprit (passé simple)qu'elle devait repartir et que je ne pourrais la suivre. Je lui ai demandé (passé composé... l'un ou l'autre) pourquoi, elle me répondit que ce soir là, son père venait la rechercher (chercher) et (pour) la ramener près de lui. Comme tout amoureux le ferait, j'ai répondu que je le raisonnerais mais elle me dit avec un sourire attristé que celà (cela) serait impossible. Je lui répondis en plaisantant qu'elle pourrait toujours s'éclipser comme elle (le) faisait en général quand nous étions ensemble et elle pouffa.
Je l'ai raccompagné(e) finalement (début de phrase)chez elle à pied et nous nous sommes embrassé(s) une dernière fois. Elle me dit qu'elle n'avait jamais rencontré quelqu'un comme moi et qu'elle ne m'oublierait jamais. Je lui répondis que mes sentiments pour elle étaient identiques.

Cette nuit là le vent souffla avec rage. J'ai toujours aimé le vent et l'entendre la nuit m'aidait à dormir mais cette fois c'était une véritable tempête : je pouvais entendre les branches des arbres du parc tout proche se casser et s'envoler.(ça manque de virgules)
Le lendemain(virgule) quand je me suis rendu à la maison d'Alizé, il n'y avait (utilise des verbes plus précis que "il y a", avoir, être ou faire) plus que des décombres : on m'apprit que la maison avait été le centre de la tempête. Ce jour là je ne suis pas allé en cours, je suis resté dans la rue à regarder les équipes travailler. Les décombres furent complètement enlevés à la fin de la journée, on m'apprit qu'aucun corps n'avait été retrouvé. Je ne la revit(revis) plus jamais. (ou : je ne l'ai plus jamais revue... sauf que dans ce paragraphe tu ne parles pas d'Alizé, donc le pronom fait plutôt référence à la maison, emploie son prénom.)

Finalement (virgule) j'ai passé mes examens, avec succès. J'ai poursuivis(pas de s) mes études et finit (j'ai fini)par devenir à mon tour professeur d'université. Pendant toutes ces années (virgulr)je ne l'ai jamais oublié(e). Pour moi elle ne pouvait pas être morte : elle devait être partie, (elle était partie) emmenée loin d'ici ( de moi) par son père comme elle me l'avait dit.(inutile)
La vie continue, et j'ai rencontré d'autres filles, mais jamais aucune comme (lourd) Alizé, à qui je pense toujours. Parfois quand je pense(épétition, allège) à elle, je sens un petit vent, une bise (brise, la bise est un vent glacé) délicate caressant ma joue...
... et je sourie souris).


Jolie histoire, d'autant plus que tu ne donnes pas le fin mot. Au lecteur de se faire son opinion.

Mais pas mal de choses à revoir dans l'écriture.
au niveau des verbes, ça tu le sais.
au niveau vocabulaire : plus de mots précis, plus de mots "romantiques" voire "poétiques" puisqu'il s'agit d'une histoire d'amour.
Allège tes phrases, d'autant plus que c'est une histoire "aérienne"
N'oublie pas les virgules (lis à haute voix, repère les groupes de sens, les pauses pour mettre les virgules.) D'ailleurs, la lecture à voix haute est indispensable pour tester la lisibilité, la compréhension, le rythme d'un texte.

voilà !
sylesis
17/01/2009 00:16
2 bras 2 jambes 2 roues

Il va vraiment falloir que je songe à mettre un correcteur orthographique voir aussi grammatical sur Twindows (l'éditeur de texte que j'ai écrit et utilise : il est léger et agréable pour garder mes notes sous les yeux pendant que je tape un texte).
Merci pour les corrections et les avis, je remet l'histoire sur le plan de travail dés que possible.
Aelghir
17/01/2009 15:18
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Je reviens sur graduellement, que j'estimais un peu trop matheux mais bon, ce n'est qu'un ressenti personnel. Je suis en train de lire un bouquin de Fantasy où le terme est employé plusieurs fois, et ma foi, ça va bien. Donc, je retire mon premier commentaire.

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