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Le royaume de DaÏlest
![]() Ceci est le premier chapitre d'un essai d'écriture et j'aimerais avoir votre avis dessus merci Il viendra un jour Où le royaume disparu Ressurgira du passé L’héritier du trône perdu Des morts se relèvera Alors, il sera pour le monde Le DaÏ-Kin Sor Extrait des prophéties du royaume de DaÏlest CHAPITRE 1/ DAÏLESTHAR Olivier marchait tranquillement dans l’allée des pompiers, sur le chemin de terre battue dans la petite ville de Nesles la vallée. Il était en vacances. Le son du ruisseau parvenait, doux, à ses oreilles. Olivier était serein. C’était l’automne, sa saison préférée. Il se dirigeait vers la bordure de la ville où il se trouvait un champ habité par deux chevaux. Le premier était bai, un normand, de la race des cobs. Il était beau, avec ses crins et sa balzane bordée noirs. Le deuxième était un magnifique étalon blanc en tête bordée gris. Olivier aimait passer du temps allongé dans ce champ à regarder les équidés brouter trotter et se reposer. Parfois, il les caressait quand ceux-ci l’approchaient. Mais en arrivant sur les lieux, Olivier tomba sur un homme étrange qui parlait aux premiers occupants de ce champ dans un langage inconnu d’Olivier. L’homme s’interrompit pour regarder le garçon et s’exclama : « Approche, je te cherchais. Oh, n’aie crainte !s’empressa-t-il de dire en voyant Olivier mal à l’aise. _Que me voulez-vous ? s’inquiéta ce dernier. _Un homme qui veut te parler. _Me parler de quoi exactement ? s’enquit Olivier. _Je suis un mage. Je vais t’emmener avec moi si tu le veux dans un autre monde, celui de DaÏlesthar. _Vous êtes fou dit Olivier, inquiet. _ Tu en veux la preuve ? » Il se tourna vers les chevaux et leur parla à nouveau dans cet étrange langage. Et tout à coup, les chevaux vinrent se poster de chaque côté du garçon. Et Olivier tout confus s’excusa auprès de l’homme qui accepta ses excuses. Le jeune homme observa plus attentivement le magicien, il était vêtu de blanc et de bleu, avait approximativement une trentaine d’années, cheveux bruns, lui-même était blond sombre presque châtain. Ils avaient tous deux les yeux marrons. Soudain, le magicien fit quelques gestes et Olivier pu voir une ronde, plate, transparente et floue devant nous quelques pas plus loin. Et l’homme fit signe à Olivier de le suivre. Il s’exclama : « Ceci est un Pont, il me permet de voyager d’un monde à l’autre. Il en existe aussi de plus petits, appelés Chemins, ceux-ci me permettent de voyager à l’intérieur d’un monde. » Il s’engouffra et avant de disparaître, Olivier lui demanda quel était son nom. L’homme lui répondit qu’on le nommait Jumfacqs, puis tout devins blanc. Il faisait nuit. Devant eux s’étendaient des plaines à perte de vue, et, au loin, une grande forteresse de pierre blanche. La pierre de lumière lui expliqua Jumfacqs. La capitale de l’ancien royaume appelé DaÏlest. Elle n’appartenait plus à aucun seigneur et était habitée par des magiciens et des DaÏ-Kin depuis des temps immémoriaux. Ce lieu serait la résidence du garçon et sa famille les DaÏ-Kin. Cette forteresse se nommait DaÏlesthar. Très vite, des cavaliers les rejoinrent. Olivier apprit qu’il s’agissait de DaÏ-Kin patrouillant aux alentours de la forteresse. Jumfacqs parla à celui qui semblait commander le groupe et ce dernier, un visage chevalin et des cheveux de feu, une cicatrice en travers de la joue au-dessous d’un œil bleu, dévisagea Olivier et se retourna vers le mage. Olivier remarqua un jeune homme à l’arrière du groupe, pas plus âgé que lui-même. Ce jeune soldat était plutôt grand, c’était un blond aux yeux gris qu’Olivier n’avait que rarement vu sur un être humain. Ce dernier remarqua qu’il était la cible de l’attention du jeune ingénu, cependant, avant le moindre geste, le chef de patrouille ordonna que l’on accompagne les deux voyageurs jusqu’à l’ombre de la forteresse blanche. Un soldat donna son cheval à Jumfacqs pour grimper sur le dos déjà occupé d’une autre monture tandis que le jeune soldat appela Olivier. C’est en arrivant en bas des murs que le jeune homme se rendit compte a quel point ils étaient grands, une immense porte en bois taillé représentant la carte de l’antique territoire de DaÏlest. On les fit rentrer et Olivier vit défiler devant ses yeux marchands et étalages. Au milieu d’une foule d’hommes, femmes, enfants, de toutes conditions sociale, se voyait par-ci par-là, des gardes vêtus de blanc et de bleu arborant une épée brisée, « L’épée de DaÏlest, même brisée, elle se tient toujours debout »lui dit le soldat aux yeux gris. « Je me nomme alwyn. Je ne viens pas non plus de ce monde, comme toi, mais pas du tien non plus je pense. Ils ne trouvent jamais deux personnes du même monde en cinq ans… » Puis, voyant la mine d’Olivier : « Oh, excuse moi, tu comprendras bientôt, moi, je suis là depuis 2 ans. Les aînés disent que je suis le plus jeune à avoir été appelé depuis bien DaÏlest. Regarde plutôt ces bâtiments, vieux de plus de huit mille ans et toujours aussi magnifiques. Les mages de cette époque faisaient des choses bien plus impressionnantes que maintenant, mais ne t’avise jamais d’en contrarier un, j’ai dit qu’ils étaient moins forts, pas faibles. _Moi, c’est Olivier. _Olivier, bienvenue à DaÏlesthar ! » Ils arrivèrent au centre du bastion, aux portes de la forteresse intérieure : « C’est ici que l’on se quitte Olivier, mais nous nous retrouverons aux entraînements. » Et sur ceci, il partit. Un autre DaÏ-Kin, en uniforme celui-là, vint s’entretenir avec Jumfacqs et demanda au garçon de le suivre. Ils entrèrent à l’intérieur du château, traversèrent une cour où s’entraînaient plusieurs hommes torse nu, puis, arrivèrent à ce qui devait être, selon Olivier, une armurerie. Là, on lui tendit un uniforme identique à celui du soldat excepté la broche en forme d’éclair qui y était accrochée. A la place, on lui en tendit une en forme d’épée, aussi présente sur l’uniforme de l’officier, commandant comme il le lui dit, et maître d’entraînement des jeunes DaÏ-Kin. Le commandant interpella Olivier : « Le seigneur Jumfacqs m’a fait savoir que vous aviez une certaine affinité pour les chevaux, aussi vous porterez également cette broche en forme de cheval se cabrant et vous serez entraîné cavalier. Cet uniforme n’est porté que pour des événements officiels ou en cas de guerre. Lors de votre entraînement, vous porterez ces vêtements. » et il lui tendit un paquet où étaient rangés des vêtements de couleur vert sombre. Olivier s’apprêtait à partir pour être conduit à ses quartiers par une sentinelle au-dehors quand le soldat grisonnant le rappela : « Tenez, ceci pourrait vous servir. » dit-il en lui tendant une épée. « Ainsi que cette cotte. » une magnifique cotte de mailles lui fut remise. Elle avait été faite avec une telle précision et semblait bien lourde. En effet, elle était lourde comprit Olivier à ses dépends en l’essayant. Plus tard dans la soirée, le commandant le congédia et Olivier fut conduit à ses quartiers. La nuit allait être courte et le lendemain, Olivier participerait à sa première leçon. Le jour se levait dans les plaines et le réveil fut dur pour le jeune homme qui n’avait pratiquement pas dormi. Il s’habillait bien vite pour descendre manger dans la salle à manger des DaÏ-Kin, élèves comme maîtres, toutes places confondues. Olivier chercha une place de libre et tomba sur le jeune soldat de la veille : « Bonjour alwyn, vous êtes très nombreux ici. _Pas autant qu’il le faudrait » répondit alwyn d’un ton bourru : « En cas de guerre, nous ne pourrions pas défendre le territoire et serions contraints de quémander de l’aide aux pays frontaliers. Heureusement pour nous qu’ils ne connaissent pas notre faiblesse, plus d’un seigneur se dresserait contre nous sans cela. » Ils mangèrent et partirent ensemble pour se séparer dans la cour : « Je vais m’arrêter ici pour l’entraînement aux armes. Toi, tu vas dans cette direction et rentre dans la première bibliothèque que tu verras, la bibliothèque ancestrale. C’est là-bas que vont tous les nouveaux pour leur première leçon. Le maître Eldoan s’occupe des cours d’histoire sur le passé de DaÏlest et passe son temps à nous répéter à quel point notre tache est importante. A mon avis, avec lui, mieux vaut arriver à l’heure, alors tu ferais mieux de te dépêcher si tu veux éviter les réprimandes. » Olivier quitta son ami et se lança à la recherche de la bibliothèque ancestrale. Lorsqu’il entra dans le bâtiment, il tomba nez à nez avec un vieux monsieur aux cheveux d’un blanc immaculé et des lunettes de vue qui lui grossissaient les yeux et lui donnaient un air de hibou. Le jeune homme encore surprit, lui demanda où était le maître Eldoan. Le vieil homme lui lança un regard malicieux et lui demanda : « Et que lui voulait-vous à maître Eldoan ? _Eh bien voilà, je suis nouveau ici, le seigneur jumfacqs m’a amené ici dans la nuit et je dois prendre ma première leçon avec ce professeur. _Le professeur Eldoan n’est pas ici pour le moment, il est souffrant. Peut-être pourrai-je vous présenter la ville pendant cette journée ? _Si le maître est souffrant, alors oui, j’accepterai volontiers votre offre. Monsieur ? _Mon nom n’a que peut d’importance et j’en ai eu plusieurs pendant ces longues années, mais, vous pouvez m’appeler alean, jeune homme. » Ils passèrent devant des commerces, les postes de garde, les marchés couverts et à ciel ouvert, les différents quartiers, et même les remparts desquels ils avaient une vue magnifique de ces étendues d’herbe verte,étalée sur les collines, foulée par les sabots des chevaux au son de leur mélodieux galop. Lorsqu’ils rentrèrent, il était tard, et alean dit : « Alors, ne trouvez-vous pas cette ville somptueuse ? _ Elle est magnifique alean, je n’ai jamais vu de plus bel endroit dans mon monde. _En ce cas, vous venez de passer votre première leçon jeune homme. » Olivier était abasourdi : « Eh oui, je suis le professeur Eldoan, je vous testai, DaÏ-Kin, vous êtes digne de ce titre. Nous nous reverrons Olivier. Je vous apprendrai l’histoire de ce merveilleux endroit et les hommes qui entrèrent dans sa légende. Allez maintenant et reposez-vous, demain, vous vous retrouverez torse nu un bâton d’escrime en mains. » Olivier partit et se couchant, revit sa journée et les paroles du maître ainsi que son regard malicieux sous ses lunettes, puis le sommeil vint.
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