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Nayla
06/10/2007 14:58
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Texte I (anciennement J)
Tempête

Avant même qu'il ne se réveille, Pépin sut qu'il allait passer une mauvaise journée. Le bruit du vent s'engouffrant dans la cheminée et les craquements incessants de la charpente s'étaient mués dans son cauchemar en un concert macabre, crissements d'os et gémissements lugubres de morts-vivants. Le pire avait été cette goule qui s'était approchée de lui, lentement, inexorablement, alors même qu'il ne pouvait plus bouger. Elle avait ouvert une bouche immense, découvrant une rangée de dents pointues, et hurlé d'une voix stridente : « Debout là-dedans ! ».

Le brouet de la matrone était fade, mais tenait au corps. Pépin l'engloutit rapidement, sans se préoccuper des quelques morceaux qui croquaient bizarrement sous ses dents. Certains de ses compagnons de tablée se montraient plus circonspects, sans doute habitués à plus de faste et de décorum. L'un d'eux avait même planté un petit parasol en papier dans la substance gélatineuse, sans grande conviction. Peu à peu, cependant, ils avalèrent leur petit déjeuner, aidés en cela par la diablesse en jupons qui les menaçait d'une grande cuillère en bois. Pépin jeta un coup d'oeil circulaire à la grande salle aux volets clos, éclairée par quelques lampes à huile. Au fond, deux rangées de lits étroits et défaits. Près de la cheminée, la longue table où lui et ses compagnons subissaient l'assaut culinaire de la maîtresse des lieux. Quant à cette dernière...

« Alors, on n'en reprend pas ? On veut mourir de faim avant midi ? » Le dragon se trouvait derrière Pépin, qui sursauta et ne put empêcher une gigantesque louche de remplir à nouveau son assiette. Il attendit un instant qu'elle s'éloigne puis grommela : « Jamais je n'aurais dû accepter ce boulot... enfin, ça paye bien.
- Ah vous trouvez ? Remarquez, à voir les haillons dont vous êtes vêtu, cela ne m'étonne guère. »
L'homme qui avait parlé était assis à la gauche de Pépin. Des favoris roux encadraient un visage joufflu et maussade. Il portait une robe coûteuse mais toutefois de fort mauvais goût et arborait l'inévitable chapeau pointu décoré de croissants de lune et de petites étoiles. Tout en lui hurlait : Mage de Cour ! Comble de coquetterie, il possédait une de ces petites créatures à la mode, un minuscule coffret monté sur pattes qui ouvrait de façon menaçante un rebord garni de dents pointues dans la direction de Pépin.
Celui-ci répliqua avec un sourire narquois : « Oh, pardonnez-moi, Messire. Il vous faut donc être tombé bien bas pour vous trouver en si triste compagnie. » D'un reniflement hautain, le mage se leva, arrima d'un sort son chapeau à son crâne et sortit.

Cela déclencha le signal du départ. Les invocateurs, élémentalistes, enchanteurs et autres alchimistes quittèrent la salle en ordre dispersé. Pépin n'avait aperçu aucun membre de son ordre; cela ne lui déplaisait pas, il ne se mêlait que rarement à ceux de son espèce. Sous l'oeil réprobateur de la cantinière, il prit une inspiration et franchit la porte à son tour. Elle se referma derrière lui avec un claquement sonore. Le vent, qui avait soufflé toute la nuit, n'avait pas perdu de sa puissance. Les quelques arbres nus qui parsemaient la plaine étaient continuellement balayés par les bourrasques. La poussière du sol s'élevait par vagues, masquant la visibilité et déclenchant larmoiements et quintes de toux. Pépin saisit d'une main ferme la corde dont le cheminement commençait à la porte du baraquement pour se terminer au château, ou plutôt au chantier.

Lors de sa pénible progression face au vent violent, ses mains ne quittant jamais la corde tendue et son esprit développant soudainement une phobie des objets coupants, Pépin aperçut à travers la poussière trois silhouettes blanches qui se déplaçaient librement et sans aucune difficulté dans la même direction que lui. Il s'immobilisa un instant et crut reconnaître, vêtus de leur habituelle robe immaculée et les cheveux flottant au vent, trois druides. Ceux-ci le dévisagèrent en silence; Pépin se sentait jaugé par leurs regards perçants. Au bout d'un moment le premier, le plus grand, déclara d'un ton sentencieux : « Le vent se lève ! ». Le deuxième, plus petit, répéta avec un sourire rêveur : « Le vent se lève. ». Quant au dernier, le plus corpulent des trois, il jeta un coup d'oeil interrogateur à ses collègues et marmonna quelque chose qui laissa Pépin perplexe. A travers le hurlement du vent, il aurait juré avoir entendu : « Quand est-ce qu'on mange? ». Mais cela ne pouvait être ça, pensa-t-il en secouant la tête. Non.

Les travaux avaient déjà bien avancé. Les remparts, enfouis sous des tombereaux de terre, n'arrivaient plus qu'à hauteur d'épaule. Le plus difficile avait été d'enterrer les douves tout en conservant leurs miasmes et leur pestilence. Car comme le disait le Roi, sans douves, pas de pont-levis, et sans pont-levis, à quoi bon avoir un château ? C'est à ce souci du détail qu'on reconnaît un souverain. Pépin arriva donc devant une forteresse dont seules les tours de garde et le donjon dépassaient de terre. Tout le reste, cour, cuisines, écuries, salle du trône, était sous le niveau du sol. La rampe qui permettait d'accéder au pont-levis désormais souterrain était occupée par une file de sorcières et mages de tous âges et de toutes conditions, que l'alléchante annonce avait attirés en ces lieux. Lorsque vint le tour de Pépin, un intendant au visage grisâtre l'interrogea.
« Nom ?
- Pépin, répondit-il d'une voix taciturne.
- Grade ?
- Magicien indépendant.
- Spécialisation ?
- Nécromancien. »
A ce dernier mot l'intendant verdit, ce qui donna à son visage une intéressante teinte de lichen desséché. Il reprit néanmoins : « Est-ce que... qu'est-ce que vous pouvez faire?
- Vous avez bien un cimetière?
- Nous... oui, sur la colline, mais... il est inaccessible, oui, c'est cela, bien trop dangereux à cause de la tempête, vous voyez... »
Pépin ferma les yeux et retint un soupir. Il pensa à la récompense. Évoqua dans son esprit un monceau de pièces d'or, une cascade de pierres précieuses. Laissa finalement ce soupir s'échapper à la pensée plus réaliste d'une bourse bien remplie. Il foudroya des yeux l'intendant qui semblait vouloir prendre la couleur du mur situé derrière lui. Croyant sentir dans son dos les sourires narquois des autres magiciens qui attendaient leur tour, il prit une voix forte et déclama : « Par les pouvoirs qui m'ont été conférés ! Par le livre maudit ! Par les divinités chthoniennes qui attendent leur heure ! Je ferai revenir d'entre les morts une multitude de créatures, qui sortiront de terre pour se mettre à mon service ! Elles seront le bras armé de ma détermination à voir ce château rejoindre les profondeurs, puisque telle est la volonté de votre Roi. ». Laissant son annonce faire son effet, il s'éloigna d'un pas tranquille.

Les adeptes des arts magiques s'affairaient tout autour de l'immense excavation. Pour autant que Pépin puisse le voir, ils étaient tous assez jeunes, c'est-à-dire qu'entre les passes de mains ou les mines concentrées par l'effort, on pouvait discerner un tressautement d'enthousiasme, un écarquillement d'yeux ou un soupir d'ébahissement mal contenu. Il fut même accosté par un mage à la robe simplement décorée d'une demi-douzaine de pompons et de rubans (ce qui dénotait la sobriété d'un goût non encore fait aux us du métier), qui lui déclara avec candeur que c'était sa première vraie mission, puisqu'auparavant ses seules tâches avaient été de retrouver un livre dans une botte de foin ou de tuer des rats qui infestaient une cave.
Tout cela était si... plein de vie. Avec une moue de dégoût, Pépin s'écarta des élémentalistes qui invoquaient de petits tremblements de terre, des golems qui claudiquaient lourdement, des mottes de terre qui jaillissaient çà et là, pour trouver un endroit isolé. Lorsqu'autour de lui ne se fit plus entendre que le sifflement lugubre de la tempête, il se mit à l'oeuvre. Il ne fit pas de mouvements de bras emphatiques, ni ne traça de runes maudites sur le sol nu. Il resta là, les yeux fermés, luttant simplement pour garder son équilibre face à la poussée du vent. Soudain, le sol se mit à trembler, d'abord faiblement, puis de plus en plus fort, jusqu'à ce que des centaines de minuscules silhouettes s'en extirpent, fouissant de leurs pattes griffues, creusant, fouillant, excavant. Revenues d'entre les morts, les taupes-zombies attendaient les ordres de leur maître.

Les taupes étaient d'une surprenante efficacité. A la fin de la journée, les remparts et les tours de garde avaient déjà disparu. Le donjon ne dépassait du sol que d'une douzaine de pieds, seule excroissance livrée aux assauts du vent violent à des lieues à la ronde. Les druides avaient prédit une tempête d'une ampleur jamais vue, et ils ne s'étaient pas trompés. Qu'est-ce qui avait poussé le Roi à les écouter ? Pourquoi n'avait-il pas considéré leurs avertissements comme des divagations de vieillards illuminés, ainsi qu'il le faisait habituellement ? Ces questions étaient sur toutes les lèvres des habitants du château de Tempête-Millénaire.

Pour célébrer la fin des travaux et honorer l'assemblée d'estimés magiciens et sorcières qui avaient daigné exercer le sommet de leur art pour sauvegarder ce lieu, phare qui éclairait le royaume en ces temps troublés (du moins c'est ce qu'affirmait l'invitation qui avait été criée à la cantonade au coucher du soleil), on avait organisé un banquet dans la plus grande salle du château, qui avait désormais des allures de crypte. Pépin s'y sentait à son aise, au contraire de ses estimés collègues qui, du sommet de leur art, se jetaient des regards inquiets dans la lumière falote des chandeliers qui éclairaient à grand peine l'immense salle dans laquelle se réverbéraient les échos troublés de leurs chuchotements.
On avait mis les petits plats dans les grands, dans d'autres plats encore plus grands, étant bien connu que la gourmandise était la principale faiblesse de la plupart des mages, avec la paresse, la luxure et l'orgueil (et quelques autres comme l'avarice, l'envie et la colère - mais c'étaient de bons bougres globalement). Le menu était principalement à base de poisson et de crustacés, car des pluies abondantes sur les villages côtiers avaient rendu la récolte fructueuse. En effet depuis le début de la tempête, quelques mois auparavant, la pêche était devenue inutile, et il suffisait d'attendre les pluies de poissons, tout en redoutant les chutes de grenouilles et autres animaux. Une averse de vaches avait fait des ravages il y avait quelques jours.
Les serviteurs du château allaient et venaient dans la pénombre, ployant sous le poids des assiettes et des pichets de vin. Pépin mangeait en silence, exténué par les efforts qu'il avait fournis pendant la journée. Alors qu'il finissait son verre, une servante s'approcha. Ses mouvements d'une raideur cadavérique attirèrent l'oeil du nécromancien. De longs cheveux de jais faisaient un écrin à son visage d'une exquise pâleur et d'adorables cernes soulignaient son regard sombre. Comme elle se penchait maladroitement pour remplir son verre et répandait du vin sur la table, il lui adressa un sourire.
« Comment vous appelez-vous, belle enfant? »
Pépin n'avait jamais été très à l'aise dans ce genre de situations; il s'était heureusement procuré le Guide du Prince Charmant (vendu dans toutes les bonnes échoppes, six sous seulement) et en suivait la méthode.
« Ciselle » marmonna-t-elle tout en étalant la tache de vin qu'elle avait faite sur la nappe.
« Et que fait une si belle rose parmi tous ces chardons? » dit-il d'un ton qui se voulait inspiré (Conseil numéro 14, la métaphore florale).
« Vous savez, je vous ai vu, aujourd'hui. Avec les taupes. C'était impressionnant. Tout ce que j'arrive à faire, c'est animer un squelette de rat.
- Oh. Vous faites de la nécromancie?
- Oui. Enfin j'essaie. Je n'ai pas beaucoup de temps à moi. » Elle jeta un bras en direction des serviteurs qui s'empressaient tout autour des tables.
« Alors pourquoi continuez-vous ce travail ingrat?
- Il faut bien vivre », fit-elle d'un ton morne. Elle esquissa un sourire puis ils partirent tous deux d'un rire lugubre.
Le repas ne fut interrompu qu'une seule fois, lorsque les trois druides se présentèrent dans la salle du banquet. Le plus grand, en tête, avança d'un air décidé au centre de la pièce, tandis que le deuxième alla présenter ses hommages au Roi et à la Reine, et le troisième les siens aux plats regorgeant de nourriture qui trônaient, eux, sur les tables. A en juger par le murmure de protestation qui s'éleva alors, chacun avait déjà pu entendre leurs avertissements à l'un ou l'autre moment de la journée. A quoi bon prévenir de l'arrivée d'une tempête, quand elle était bel et bien là ? Ils réitérèrent cependant leurs admonitions sibyllines. « Le vent se lève, disaient-ils. Demain, le Vent se lèvera. Ce n'est pas le commencement. Mais c'est un commencement. » Le silence se fit sur ces paroles confuses, bientôt brisé par le cri libérateur que tout le monde attendait : « Et si on commençait par boire? ». Le festin reprit alors de plus belle.

On avait attribué une chambre à chacun des invités; il était hors de question de les faire retourner aux baraquements dans la tourmente. L'idée avait bien été soulevée par l'économe du château, afin de se passer de la distribution de la récompense, mais le risque était trop grand qu'un mage mesquin lance une malédiction posthume sur plusieurs générations. On veilla donc tout particulièrement à la santé des sorcières et sorciers, un domestique les suivant à la trace pour prévenir le moindre de leurs souhaits. Pépin se débarrassa sans mal de son larbin par un tour très efficace bien connu de la profession appelé « voilà-pour-vous-mon-brave-allez-vous-payer-un-coup-à-ma-santé ». Il suivit rapidement un couloir sombre, prit le premier couloir à gauche puis descendit un escalier, pour se retrouver à l'endroit convenu. Ciselle l'attendait, un mince sourire sur les lèvres, les yeux brillants d'excitation.

L'aube pointait sur le royaume de Tempête-Millénaire. La nuit battant en retraite découvrait un paysage morne et nu, comme recroquevillé sous les assauts de la tempête. Le château avait fait l'objet de toutes les attentions, mais la ville qui l'entourait ainsi que les villages qui parsemaient la plaine jusqu'à la côte n'étaient pas en reste. On avait barricadé portes et fenêtres, des filets recouvraient toits et balcons. Les tours et les clochers avaient été escamotés, parfois démontés pierre par pierre. Des paravaches avaient été installés par les plus prévoyants. La population s'était réfugiée dans tous les abris disponibles, caves, tranchées, grottes. L'ouragan soufflait déjà depuis assez longtemps, gagnant en puissance de jour en jour, mais ce matin-là semblait chargé d'expectative.
Ciselle et Pépin n'avaient pas dormi. Ils étaient agenouillés l'un en face de l'autre dans la pièce située au sommet du donjon, seul endroit où ils savaient qu'ils ne seraient pas dérangés. Le mugissement du vent rendait toute communication orale impossible, c'est pourquoi Pépin tenait dans ses mains celles de Ciselle, la guidant pour effectuer les gestes nécessaires. Entre eux deux, à peine visible dans le jour naissant, gisait un cadavre de rat sur la pierre nue. Il tressautait cependant au rythme des passes de la jeune femme et bientôt il dansa une gigue maladroite et raide sur ses pattes arrière, pour retomber aussitôt alors que sa marionnettiste s'affaissait d'épuisement. Elle et Pépin se redressèrent au son des voix qui se firent soudain entendre, couvrant le vent au dehors. D'abord indistinctes, elles gagnèrent en clarté alors même que Pépin reconnaissait leurs propriétaires.
« Le Vent... se lève ! Le Vent... se lève ! Le Vent... se lève ! »
Les trois druides scandaient à l'unisson, alors qu'ils s'avançaient hors de l'abri du château. Comme un écho, un grondement se fit entendre dans le ciel. Levant la tête, Pépin vit une nuée qui recouvrait son champ de vision, plus bas que les nuages. Une nuée constituée de minuscules silhouettes blanches.
« Le Vent... se lève ! »
Les druides couraient maintenant, sans cesser de crier à pleins poumons.
« Le Vent... se lève ! »
Ils écartaient les bras, sautaient, ballottés par les rafales.
« Le Vent se lève ! »
Ils s'élevèrent dans les airs pour rejoindre la multitude de leurs semblables, portés par la fantastique tempête, qu'ils n'avaient eu de cesse d'attendre depuis si longtemps.
Bébel
11/10/2007 18:42
Tear for Fears

Bravo pour ce texte, notamment pour son pouvoir rigolasible. J'avoue que la phrase :

Revenues d'entre les morts, les taupes-zombies attendaient les ordres de leur maître.

m'a fait beaucoup rire. Je ne sais pas pourquoi.
La fin du texte m'a paru un peu moins bonne !? Peut-être fallait-il faire moins long ?
Kellen
27/10/2007 19:01
Ferme les paupières, rejoins la nuit.

Certains passages sont à mourir de rire. J'en rigole encore en y pensant.

C'est très agréable à lire en plus, fluide et rythmé par les phrases drôles.
Pépin est très attachant. ^^

Bravo Dark Shadok et merci pour cette lecture amusante.

Aelghir
29/10/2007 18:05
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Texte bien écrit, agréable à lire avec des passages vraiment amusants. Le thème est porteur de l'histoire. Les consignes ont été bien appliquées.

Je trouve le personnage de Ciselle un peu plaqué sur l'histoire et la séance dans la pièce du haut inutile.
Et l'envol des druides, pour intéressant qu'il soit, me laisse un peu sur ma faim. Tu aurais dû parler de leur attente dans le corps du sujet, ne serait-ce que pas des allusions.
Maneero
03/11/2007 02:34
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

Un autre de mes préférés pour cette joute.
Les trois précédents commentaires résument bien ce que j'en pense et je ne vois pas tellement quoi ajouter...

J'ai vraiment beaucoup apprécié l'humour et la créativité qui l'accompagne, et aussi que le sujet de la joute soit si bien utilisé. D'autre part, le texte est si bien écrit qu'au final on ne retient que les défauts du scénario, c'est dire... Ce sera donc là ma seule critique - qui ne fera finalement que paraphraser les précédentes - : le scénario s'étiole un peu trop rapidement, et surtout il déçoit par l'absence d'une chute satisfaisante pour le lecteur mis en appétit. Bravo à toi DarkShadok, tu sais ce qu'il te reste à faire.

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