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Nayla
06/10/2007 14:56
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Texte H
Le chevalier double d Ordal

Lorsque le vent se lève, les marins du Royaume ouvrent grand les voiles de leurs embarcations et partent pour cette pêche qui saura nourrir leurs familles.
Lorsque le vent se lève, les femmes des marins prient qui elles peuvent pour que leurs époux reviennent.
Lorsque le vent se lève, les vigies des postes côtiers se recroquevillent dans leurs casemates en espérant que pour cette fois la tempête sera clémente.
Lorsque le vent se lève, les chevaliers vérifient leur armure en se disant que peut-être cette fois-ci un dragon du Continent désolé sera projeté sur les côtes et qu’il faudra partir combattre.
Lorsque le vent se lève, le Royaume entier pense à cette guerre qui, un jour, débutera comme une brise et déferlera sur le monde comme le plus parfait des ouragans.

Le ciel sombre de l’automne projetait en silence quelques gouttes sur la lande abîmée. Lord Moloc réajusta sa longue cape pour se protéger du froid qui graduellement prenait possession de lui. A quelques pas de là, le fidèle Nab, déjà remis de ses émotions, avait sorti ses ustensiles et s’employait à nettoyer les armes de son maître. Un peu plus loin, la masse déchiquetée du dragon avait commencé son processus d’intégration au paysage, quelques ruisseaux de sang abreuvant la terre.
- Bigre ! souffla Nab. Je me demande bien quelles plantes pousseront ici après un tel arrosage. Ca part mal ce sang, ajouta-t-il sans transition.
- Active-toi, Nab ! pesta Moloc. Les enquêteurs vont arriver, je veux leur montrer ce que c’est qu’un chevalier après le combat.
- Oui maître.
- Et tu me brûleras cette bassine après usage.
Un léger bourdonnement s’extirpa soudain du cliquetis de la pluie, alors que sous le ciel gris une masse rouge vif peu à peu venait sur les deux hommes. Quelques instants plus tard, l’étrange véhicule fumant s’arrêta sur le champ du désastre.
- Lord Moloc ! éructa un des Enquêteurs Royaux en jaillissant de la machine. Vous êtes sauf ! Quelle joie ! Quelle joie ! répéta-t-il de sa voix criarde.
- Oui, en effet, acquiesça le chevalier en s’efforçant de rester calme.
Deux autres enquêteurs sortirent à leur tour, éberlués.
- Vous avez vaincu un dragon à vous seul !?
- Oui, il devait être mal en point après la traversée.
L’enquêteur eut une moue incrédule et s’approcha à pas mesurés de la carcasse inerte.
- Les membres du Conseil n’y croiront pas …

De fait, lorsque le soir même Moloc se présenta devant le Conseil des Douze, il ne fut pas surpris de l’air fermé affiché par ses hôtes en une inquiétante unanimité.
- Lord Moloc … soupira l’Illustre Ger Huuk. Nous sommes bien embarrassés de vous recevoir.
Moloc s’était présenté à eux dans son plus riche costume de velours croisé. Le fil d’or du blason de sa famille brillait doucement à la lumière des torches. Huuk ne sembla pas s’en émouvoir. Il était membre du Conseil depuis la fin de la Guerre Préultime. Dans le langage populaire, Huuk avait « tout goûté, tout mâché, tout mangé ». Le vieil homme se servit un grain de raisin, repoussa la coupelle en or et poursuivit, calme et suspicieux :
- Un dragon, ce n’est pas rien. Nous connaissons tous leur puissance. D’habitude, quand l’un d’eux profite d’une tempête pour traverser l’océan, il faut bien dix chevaliers … Mais celui-ci, Lord Moloc, celui-ci ! Les Enquêteurs avaient emporté des poulets Kahl avec eux. La déhenne de ce dragon a parlé : il a été terrassé par une attaque magique de forte intensité. Une attaque magique, Lord Moloc.
- De forte intensité, appuya Lady Kopp, qui fixait le chevalier d’un œil horrifié.
- Je n’ai jamais cru à ces poulets Kahl. Pauvres petits volatiles qui s’agitent dans leur cage …
- Tu vas ravaler ta morgue ! explosa le jeune Fed Huuk.
- Calmez-vous, le coupa Ger Huuk. Les poulets Kahl sentent la magie comme aucune autre créature de ce côté-ci de l’océan, vous le savez très bien.
- Vous savez très bien, vous aussi, que jamais aucun de ces poulets n’a réagi en ma présence. Je n’ai jamais pratiqué la magie, et je ne le ferai jamais, pour la simple raison que je n’ai jamais essayé, ni reçu la moindre leçon magique. Je ne serais jamais devenu chevalier sans ma neutralité réglementaire.
Les conseillers opinèrent. Pour un homme du rang de Moloc, dire la vérité était un devoir incontournable. Fed Huuk revint à la charge.
- Ecoute-moi, Moloc. Tu jures que tu n’as pas usé de magie pour tuer ce dragon ?
- Je le jure. J’ai tué cette bête avec mon épée. Par ailleurs, si vous continuez à me tutoyer, Excellence, j’en serais froissé (la façon dont il massacra ce dernier mot incita le conseiller à changer de registre).
- Hum, oui, bon, admettons. Mais la magie est-elle intervenue dans votre combat ?
- Cette question est ridicule.
- Etait-ce de la magie blanche ?
- Je suis offensé.
- Etait-ce de la magie noire ?
- Non.

Debout à la proue du bateau, tanguant au rythme des vagues, Lord Moloc cherchait dans la grisaille les premiers signes de l’arrivée des terres. Les hommes d’équipage s’affairaient dans son dos, s’efforçant de faire disparaître sur le pont les traces de la tempête. La mer restait forte, mais n’avait plus rien à voir avec le déchaînement liquide qui avait menacé de briser l’embarcation. L’engin oblong avait résisté, et les hommes, sanglés dans les soutes, aussi. Le prodigieux moteur à vapeur, gloire du Royaume, avait repris son vrombissement rassurant.
Moloc ne parvenait pas à se dérider. Son bannissement était logique, mais il aurait aimé convaincre le Conseil. Leur prouver qu’on pouvait s’appuyer sur la magie pour sortir du refuge insulaire et reconquérir le Continent. Peine perdue ! Les Douze étaient restés inflexibles. Depuis la fin de la Guerre Préultime, les derniers Ordaliens avaient banni toute forme de magie. Trop de déceptions, trop de défaites. Et tous ceux qui osaient remettre cette politique en cause étaient implacablement écartés. La grande loyauté du chevalier, ses antécédents lui avaient permis d’éviter la mort, mais cet exil en terre ennemie valait-il mieux ?
- Pour ça oui ! s’exclama Nab.
- Qu’as-tu donc, Nab ?
- Ah, maître ! Le jeune homme que voilà me demandait si nous avions une chance de survivre sur cette terre !
A côté du serviteur, un marin se retourna en maugréant.
- Nab ! Laisse-les faire leur travail, ton service est à mes côtés. Profite de nos derniers instants de calme pour te reposer. Je compte sur toi pour ramer tout à l’heure.
- Comment ça ? Le vapeur n’accoste pas ?
- Bien sûr que non, andou … en douceur nous descendrons pour éviter à nos amis de se faire repérer. La côte doit regorger de bestioles telles que ce dragon. Et elles n’ont plus à traverser l’océan pour essayer de nous gober !
Dans le regard de Nab brilla comme une lueur de défi : « qu’elles y viennent » semblaient souffler ses pupilles sous ses sourcils froncés. Puis il serra son manteau sous sa gorge pour contrarier les courants d’air qui le refroidissaient.

Fidèle à son ordre de mission, le capitaine avait lancé une chaloupe à la mer dès que la vigie avait signalé le premier oiseau dans le ciel. Et Nab souquait.
- Allez, mon ami, courage ! Le ciel est bien gris !
- Je … han … ne vois pas … en quoi … han … ça peut me … réconforter.
- Ah ah ! Par beau temps nous aurions aperçu notre premier volatile hier déjà. Les côtes ne sont sûrement pas loin !
Effectivement, après cinq malheureuses heures de nage les deux hommes accostèrent.
- Il n’y a rien ici !? souffla Nab en s’écroulant sur la plage.
- Tu ne t’attendais pas à un petit combat de bienvenue !? L’océan est si dangereux qu’ils ne craignent pas l’envahissement. Allez, relève-toi, tu t’es assez reposé. Fais-nous du feu pendant que j’examine la carte.
Nab s’ébroua, frotta le sable sur sa tunique, puis joignit les mains en un mouvement souple. Une flammèche apparut entre ses deux index et sauta sur le sol où elle se maintint. Si des poulets Kahl s’étaient trouvés là, ils auraient sûrement essayé de fuir de leur pas titubant. Sans attendre, Moloc s’était élancé sur la dune pour essayer de se dégager l’horizon.
- Nous avons de la chance, revint-il annoncer à son serviteur, je crois avoir repéré le Mont Jorig vers l’est. Ca veut dire que la ville de Vaalerh est à moins d’une journée de marche. Prenons un petit repas et mettons-nous en route. Il faudra se débrouiller pour se faire recevoir par le Gobernor. Et ensuite … nous verrons. Mais !? Tu dors ?

Moloc fut ravi d’arriver à Vaalerh si vite, et surtout sans mauvaise rencontre. Sa précieuse carte semblait fiable. Il semblait que la configuration des lieux n’eût pas trop changé depuis les derniers relevés cartographiques. Habillés comme de vulgaires colporteurs, les deux représentants du Royaume passèrent inaperçus dans le flot vespéral des ouvriers, des marchands et des lavandières. Prudent, Moloc guettait l’apparition du moindre uniforme entre ces maisons vétustes aux murs de torchis grossier. La poussière soulevée par les badauds achevait de donner à la cité côtière une atmosphère maladive, comme si les forces vitales s’étaient retirées des vieilles murailles abîmées par le vent marin.
- C’est bizarre, remarqua Nab. Je croyais voir plus de soldats.
- Pas si fort, nig … ni gardes, ni mercenaires.
Moloc pensait aux avenues de La Nouvelle Ordal, si bien dessinées, tellement remplies de soldats, à cause de cet interminable service militaire.
- Trouvons une taverne, Nab.
- C’est vrai ! Nous avons bien mérité de goûter à la boisson locale.
Moloc soupira. Mais il n’avait pas envie de toujours tout expliquer.
- Voilà, c’est ça.
Ils entrèrent dans le premier estaminet venu.
- Qu’est-ce que ça s’ra pour les deux cocos ? leur lança une jeune fille vulgaire qui les dévisageait sans vergogne en se tenant les hanches avec aplomb.
- Ton meilleur tord-boyaux ma mignonne ! répliqua Nab, très heureux de sa repartie salée.
Moloc n’écoutait pas. Lui qui n’aimait pas les bars de La Nouvelle Ordal, il était servi.
A cette heure peu avancée, l’établissement n’était qu’à moitié plein, et pourtant l’air semblait déjà saturé de fumée, de graisse et de gaz organiques. Dans un coin, un vague troubadour braillait une chanson paillarde au beau milieu du vacarme.
- Tiens, c’est curieux fit Nab, il se trompe dans les paroles. C’est « J’ai renversé une bille dans un fossé » cette chanson ! Pas « une f… »
A cet instant un groupe d’hommes en armes surgit dans l’établissement, provoquant des cris supplémentaires. Un homme en armure se dirigea vers Nab et Moloc.
- Vous deux, suivez-nous.
Lord Moloc n’eut que le temps de se lever, déjà les soldats étaient autour de lui. Devant l’opposition, il jugea plus sage de laisser son épée au fourreau. Parmi les clients, un ivrogne s’écroula. Il fut aussitôt transpercé par l’épée d’un des gardes. Cela incita l’assistance à rester immobile.
Les deux sujets du Roi suivirent les gardes à travers la ville et arrivèrent au pied d’un immense escalier de pierre blanche. Les alentours étaient désertés.
- Toi, le grand, monte ces marches, le Gobernor t’attend. Lui, il reste avec nous.
Moloc réprima un sourire. L’occasion était trop belle. Il affecta de prendre un air résigné pendant que Nab lui lançait un clin d’œil complice et commença l’ascension. Les deux gardes qui l’escortaient le conduisirent au pied d’une construction noircie de crasse mais qui restait impressionnante de par ses dimensions cyclopéennes. Un homme habillé de noir, le visage pris dans un masque blanc, l’attendait. Il ordonna d’une voix fluette :
- Laissez-nous ! J’ai à parler à cet Ordalien.
- Comment savez-vous … ?
- La chaloupe a mis du temps à venir, chevalier. Nous avons eu le temps de prendre nos dispositions devant … l’invasion (il pouffa). Vous savez, parfois nous nous demandons ce que vous devenez, sur votre rocher minable.
Moloc pensa à tout l’effort de guerre déployé depuis trente-cinq années, ces progrès techniques, ces machines à vapeur qui leur permettaient de rivaliser avec le bestiaire incongru créé par la puissance de la magie noire, et parfois même de le dépasser. Il se dit que le Gobernor ne serait pas déçu.
- Eh bien ? Qui vous dit que je ne suis pas venu en ami ?
Le Gobernor eut un rire méchant qui trancha avec l’immobilité du masque.
- Allons, allons, pas de plaisanterie. Vous autres, Ordaliens, toujours la même engeance ; vous vivez dans l’espoir du retour à l’ancien temps, celui de cette magie d’amuseur de foires, la lévitation, les tempêtes spontanées … C’est fini. Le Grand Maître règne sur le Continent. Lorsque nous auront écrasé les derniers résistants de la montagne, votre rocher sera brûlé et détruit.
En contrebas, Moloc crut entendre des exclamations et des cris de terreur.
- Vous semblez sûr de vous.
- Allons, c’est tout vu, mon pauvre. Souvenez-vous de Dos Huuk, votre grand Mage. Souvenez-vous de ce qu’il a fait lorsque sa propre magie l’a submergé ! Votre cause a été anéantie ce jour-là. Mais que vois-je ? Vous semblez sourire ? Vous pensez que votre comparse va arriver pour me tuer ? Comme c’est drôle ! Je connais votre astuce du chevalier double, le guerrier dans la lumière et le magicien dans l’ombre. Ce garçon ne peut rien contre moi, ce palais est un sanctuaire dédié à la magie noire. Tous ses pouvoirs d’allumeur de feu de camp sont inhibés.
Et Nab surgit à l’entrée du Palais, une épée à la main, lame, visage et vêtements noircis de sang.
- Pardon, maître, ils étaient nombreux.
Il rejoignit Lord Moloc qui avait dégainé son épée. Nab-Moloc, le chevalier double, se mit en position de garde.
- Lorsque vous serez morts, hurla le Gobernor, je composerai un joli Trolloc avec vos carcasses.
Et Nab-Moloc se jeta sur lui.

Les gardes n’avaient pu que constater le carnage qui avait souillé les marches de la Gobernora. En ordre serré, ils affluèrent vers le palais qui avait subitement retrouvé le silence. Au sommet des marches, le Gobernor apparut, chancelant, ensanglanté, affaissé, comme ratatiné par l’épreuve. Il glapit :
- Où étiez vous ? Où étiez-vous ?
Puis il se retourna vers les deux corps derrière lui.
- Brûlez le corps du magicien. Et soignez l’autre. Dès qu’il sera rétabli, je veux le torturer moi-même.
Alors le Gobernor s’ébroua, frotta le sang sur son habit, puis joignit les mains en un mouvement souple. Une flammèche apparut entre ses deux index et sauta sur le sol où elle se maintint. Deux des gardes allèrent ramasser le corps en charpie et le jetèrent sur la flamme. Le feu s’aviva et enveloppa la chair, envoyant au néant le magicien vaincu.
La première cendre s’éleva en l’air, hésita, repartit et plongea vers Vaalerh. Observant sa danse muette, un des gardes murmura :
- Le vent se lève.
Darkan
10/10/2007 09:37
Juste pour aujourd'hui ...

Salut auteur annonyme (comme le dit si bien Lugh!)
Efficace et sans fioriture, j'ai vraiment accroché à ton texte surtout à l'histoire en elle-même. S'il te prenais un jour l'envie de reprendre tout ça et de la développer, je la lirais avec plaisir. (désolé d'être pas plus constructif)
lugh
16/10/2007 00:25
Samildanach

Salut auteur anonyme (copyright déposé par la Lugh & C° ),

Texte intéressant et bien écrit. Il plane encore comme un souffle de mystère sur l'univers et sur la fin du récit. Comme Darkan, je lirai avec plaisir les développements ultérieurs et hypothétiques.
Quelques bons points comme le "andou… en douceur" ou les poulets Kahl mais la tonalité humoristique reste un peu fai... fait pour pimenter un récit pittoresque.



Aelghir
27/10/2007 13:47
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Salut, auteur qui n'est plus anonyme ! Bébel donc.
Ton écriture est plaisante à lire. Comme Lugh, certains passages m'ont fait sourire et comme lui, je pense que tu aurais dû truffer ton récit d'un peu plus d'extraits d'humour. Ceci dit l'histoire est accrocheuse, je trouve la fin un peu floue pour une fin à moins que ce ne soit pas une fin... enfin tu vois ce que je veux dire .

L'épisode du Conseil se termine, à mon avis de façon un peu trop abrupte.
Kellen
27/10/2007 17:38
Ferme les paupières, rejoins la nuit.

De même, j'ai véritablement accrochée à ton texte Bébel.
Le style, l'histoire, l'ambiance, tout.
C'est un haletant et merveilleux voyage au pays de l'imagination que tu nous offres là. Merci.

Si il y a une petite suite et des développements à cette histoire, je serai parmi les lectrices assidues.

Bébel
28/10/2007 07:49
Tear for Fears

Merci pour vos commentaires et encouragements. Parvenir à boucler un texte avec début-milieu-fin fut une grande satisfaction pour moi.

Concernant le manque d'humour : je trouve plus difficile (et long) d'écrire un texte drôle qui respecte la narration et ne verse pas dans la facilité. D'où ma grande admiration pour les textes qui m'ont vraiment fait rire.

Mon histoire aurait mérité une meilleure relecture (pas seulement pour les deux-trois fautes). J'avais fait un peu trop long au départ et j'ai enlevé les passages qui ne me semblaient pas essentiels : au début, avec les enquêteurs prévus pour être des "Dupont-Dupond", au Conseil et sur le bateau. Ca a enlevé un peu de fluidité mais bon, pas de regrets.

Une suite !? Oui, évidemment, ça mériterait réflexion (la mort du Gobernor amènera des changements, c'est fatal), mais ... le temps ... le temps qui passe etc. Pas sûr.

Un détail : le mont Jorig est une référence à J.O.Rigney.
Maneero
03/11/2007 04:34
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

Efficace, voilà l'adjectif qui convient le mieux à mon sens pour décrire ton texte. Efficace, et aussi : inspiré. Si le rapport avec le sujet de la joute est timide - tout comme l'humour, efficace lui aussi cependant -, le scénario et l'univers sont en revanche très solides, et ce que l'on peut entrevoir rapidement ici, fort prometteur. Le style ne les dessert pas, bien au contraire : il les soutient avec fluidité et sait donner de la force aux images lorsqu'il le faut. Ma seule critique concerne la narration en elle-même : elle induit par endroits des incertitudes - peut-être une conséquence des coupes dont tu parles ? - qui, je trouve, perdurent un peu trop au risque d'être déroutantes (particulièrement au début : cela empêche de rentrer facilement dans l'histoire). A part ça, je ne peux qu'applaudir.

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