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Caldazar
26/07/2007 13:54
Le Blob attaque !

L'idée du départ m'est venue quand je luttais pour me réveiller ce matin, en entendant "A Part Ca Tout Va Bien !" des Beautés Vulgaires...
Et niveau métrique, j'ai jamais accroché, donc vers libres, pieds incertains et même une strophe de cinq vers

Voici : Sur les marches, en attendant

Elle est là, sur les marches, assise
A l'attendre depuis si longtemps,
Son prince charmant sur son cheval blanc.
Sur elle, le bonheur n'a plus de prises.

Un jour, il l'emportera loin d'ici
Et elle connaitra ce qu'est la vie
Quand on est toujours aimée,
Plus jamais ignorée, oubliée.

Elle est prête à lui donner plus que son coeur
Pour ne plus être seule, ne plus avoir peur.
Elle ne veut plus souffrir, ne plus dépérir,
Elle veut juste retrouver son sourire,
Redécouvrir la douceur de rire.

Mais déjà se lève le vent,
Violent, hurlant, mordant,
De ce lieu hors du temps la chassant
Sans montrer aucune pitié.

Et cette douce fée
Quitte son escalier
Pour ne plus pleurer
Devant ces gens indifférents.


Tous les commentaires seront les bienvenus
Eléa
26/07/2007 14:09
modérateur
Aes Sedai
Co-resp de la Tour Blanche
demi-Fluffy


J'aime beaucoup ce poème que je trouve d'une douceur infinie vis a vis d' "elle"

Alors moi je dis
Aelghir
26/07/2007 15:32
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Joli.
Je trouve un peu lourd le vers :
Redécouvrir comment c'est de rire.

(peut-être :
Redécouvrir la magie du rire,
ou quelque chose du genre)
Caldazar
26/07/2007 23:23
Le Blob attaque !

Merci à vous deux

Aelghir, changement effectué
Et encore merci du compliment, d'autant plus grand qu'il n'y a aucun respect des alexandrins
Aelghir
27/07/2007 14:08
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Ca, j'avais vu mais je n'ai rien dit malgré tout...
Mélisande
27/07/2007 20:56
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

Très joli, j'aime beaucoup

Il y a juste la troisième strophe que je trouve un peu bancale par rapport au reste (des vers un peu longs par rapport aux autres qui cassent le rythme je trouve) mais sinon j'aime boucoup
DarkShadok
27/07/2007 21:00
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Moi aussi j'aime beaucoup. Ca ferait une jolie chanson je trouve
Stered
29/07/2007 23:36
Qui vais-je?

Tout à fait d'accord avec Maître Shadok : j'aime beaucoup ton texte, Caldou
Caldazar
30/07/2007 00:06
Le Blob attaque !

Merci à vous
Owyn
30/07/2007 02:54
Fantôme gaidin
Admin

J'aime beaucoup aussi : c'est délicat et léger malgré quelques maladresses de style peut-être, et beaucoup d'émotion passe malgré tout.
Lilla My
08/08/2007 12:16
Lilla Mu !
Bizarreland........ Das ist das Land der begrenzten Unmöglichkeiten

Bon d'accord, je t'épargne Cendrillon

J'aime bien également Et je ne trouve pas que la 3ème strophe soit bancale, étant au milieu, les deux autres l'équilibrent.

Et puis tout est bien cohésionné, ce qui fait que c'est très agréable à lire, tout en serrant le coeur.

(oui bon, d'accord, il est 12h15 du matin, c'est pas l'heure des critiques bien écrites )

PS : Moi je dis, les fausses rumeurs, y a que ça qui marche
Caldazar
26/07/2008 10:49
Le Blob attaque !

Un deuxième poème, toujours aussi irrégulier en métrique
Je suis prêt a considérer toutes les suggestions de changement

Un ciel bleu et blanc


Un joli couple se promène dans les nuages
Comment sont-ils arrivés là ?
Personne jamais ne le saura.
Rassurez-vous, ils ne sont que de passage.

A peine sont-ils arrivés
Que déjà les voici repartis
Ils n’ont pas besoin de s’arrêter
Pas de pleurs, de peine, de soucis

Ils vont, viennent et déambulent
Légers au milieu des bulles
Un grand rire soudain les prend :
Nul ne peut les voir vraiment

Ils s’aiment sans contrainte
Rien n’existe hors de leur étreinte
Pourquoi voudraient-ils redescendre,
Réduire leur bonheur en cendres ?

Oublieux de ceux qui ne voient qu’avec les yeux
Ils vivent, insouciants, sans cesser leur vol
A jamais chez eux dans les cieux
Ils ne reviendront jamais chez les fols

Et je te dirais avant de me taire
A toi qui a tout vu
Où peut être les a toujours connu :
Bienvenu à terre.
Caldazar
26/07/2008 10:49
Le Blob attaque !

Les commentaires des gens, rapatriés de l'autre sujet

Wynnie :
Perso j'aime beaucoup. C'est à la fois léger et joli, mais il y a quelque chose de némouvant dessous, sans qu'on sache trop quoi. Il y a seulement un vers qui m'a gêné :

"Et ainsi réduire le bonheur en cendres ?"

Je trouve le 'et ainsi' un peu lourd. Pourquoi pas :

pourquoi voudraient-ils redescendre,
réduire leur bonheur en cendres ?

M'enfin moi j'dis ça.




Caldou :
Merci beaucoup

C'est vrai que ça sonne mieux comme ça




Eléa :
J'ai beaucoup aimé aussi C'est doux et touchant à la fois, un très joli poème encore une fois




Galain :
C'est joli. Léger oui. Un peu trop à mon goût mais c'est mon coté "j'veux de la déprime à tout prix !".
Réduire leur bonheur en cendres ?
Je n'aime pas trop la tournure et même l'expression ; je trouve que pour le coup c'est trop naïf...
En revanche j'aime beaucoup la dernière strophe ; c'est aussi léger que le reste mais ça m'emporte plus.
Caldazar
26/07/2008 10:50
Le Blob attaque !

Et voilà encore un autre poème

L'homme qui avançait

Cet homme est là, couché
Il est décidé à ne plus continuer
Les vautours l'ont vu et commencent à tourner
Bientôt, tout sera terminé

Voyez cette ville
Jadis emplie de cris
Où aujourd'hui il n'y a plus un bruit
Où même l'air est immobile

Partout il a erré, voyagé
Sans jamais cesser de rêver
Ses aventures sont contées
Dans toutes les contrées qu'il a traversé

Seuls les murs tiennent encore ici
Tous les animaux ont péri
Les humains les ont suivi
Ici, il ne reste plus aucune vie

Un jour, il s'est fatigué
D'être fêté partout où il allait
Sans jamais pouvoir retourner
Auprès de celle qu'il a tant aimé

Là où résonnaient tant de rires
On n'entend plus un soupir
Qu'il y a t-il de pire
Que de voir joie et vie se tarir ?

Contre le sort il s'est obstiné
Jusqu'aux dieux il a défié
Toujours plus avant il allait
Avec l'horizon comme but avoué

Partout on voyait les flots de la foule
Mais d'un coup la source s'est tarie
Personne ne passe et rien ne s'écoule
Le Temps amène l'Oubli

Aujourd'hui, il est exténué
A quoi bon encore lutter
Quand on n'a que des regrets
Aujourd'hui il vient de s'arrêter

Du jour où cet homme est né
Dans cette ville la brise a disparu
Aujourd'hui qu'il a cessé de respirer
Le souffle du vent est revenu
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