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Joute 18 - Texte G
(Sujet créé par Nayla l 02/07/07 à 07:47)
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Nayla
20/06/2007 23:17
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Texte G
TRADITION TRAHISON
par Murmure

La place est pleine de la plupart des gens du peuple en train de déblatérer leurs platitudes quotidiennes. Soudain, le serpent sans fin de la procession s’insinue subtilement parmi la masse de la populace et s’avance jusqu’à ce qui est en vérité le centre de la cité. Moi, Cornok, je suis le cœur de ce cortège. Comme mon père et son père avant lui, j’ai milité pour la survie de nos idées, de nos envies, au risque d’y perdre la vie. Et le jour est arrivé où je dois amener mon agonie au paroxysme de ma philosophie.
Le soleil est au plus haut dans le ciel ; l’estrade, ce qu’il y a de plus haut sur cette butte naturelle. Tout le monde me verra, tout le monde m’entendra. Déjà, autour de moi, quelques mètres plus bas, les gens se sont arrêtés de discuter et m’observent passer avec les gardes de la cité. Je les entends murmurer… Non chanceux, mes aïeux échouèrent dans leur tâche et ne purent que choir tandis que d’autres s’appropriaient la victoire. Je suis le dernier espoir de tous ces moutons noirs. Et c’est sous les hourras et les vivas des parias que je pose le pied sur le faîte de ma gloire.
Aussitôt, par je ne sais quel miracle, le silence se fait. Nul besoin que j’adresse un discours à tous ces gens, tous savent à quoi s’en tenir. Alors, sans perdre une seule seconde, je passe ma tête par l’ouverture et me mets en place. Mon compagnon désigné d’office pour ce voyage arrive après moi, entièrement vêtu de noir malgré la chaleur. Il est lui aussi acclamé par la foule, peut-être même plus que moi. Etrange…
Le grand voyage va commencer. On me retire mon capuchon qui jusque là avait voilé ma face afin que tous ici bas puissent voir et admirer que tout s’est effacé au fond de mes orbites vides, énucléés… le dernier supplice que j’aie eu à subir, le dernier que je subirai jamais. Car mon corps ne m’appartient désormais plus. Je l’ai offert au peuple, je l’ai offert à mon dieu, comme mon père et son père avant lui. Certains l’ont rejeté, malgré mon ire : ils s’en mordront les doigts dans les années à venir. Moi je suis sauvé, comme tous ceux qui m’ont suivi, et aujourd’hui, je suis ici pour leur montrer tout ce pourquoi ils ont oeuvré.
On me remet mon capuchon.
Mon corps se replie sur lui-même, mon esprit s’envole de lui-même. Je m’en vais, je suis libre. Mon dernier véhicule fend l’air, rejetant de part et d’autre ce poison que nous respirons et qui nous relie à nos mortelles existences, puis il traverse la première couche, la plus tendre, et s’enfonce plus avant dans les entrailles du monde. Il fait chaud, il fait très chaud. C’est ce brûlant liquide écarlate qui s’échappe et qui m’asperge malgré mon capuchon. Chacun de ces flots s’abat tel une flèche sur ma peau, autant de fléaux qui me m’apportent les pires maux. Mais je tiens bon, et ma bouche reste désespérément close. Je suis le seul de tous ces agneaux à atteindre un niveau d’existence plus élevé, et je le paie, même si je dois pour cela m’enfouir dans une autre contrée.
Soudainement, je subis un soubresaut… Mon véhicule à ce moment a rencontré quelque chose de plus résistant. Le centre, déjà ? Oui, c’est lui, le voilà.
Le centre est dépassé, le dernier obstacle est contré. Mon véhicule prend de la vitesse et n’a de cesse d’accomplir cette prouesse. Mon compagnon doit commencer à s’émouvoir, je n’ai pas besoin de le voir pour le savoir. Il sait qu’il m’a conduit à bon port, que je suis désormais complètement livré à mon sort, et qu’il peut s’en retourner d’où il vient, conscient de bien avoir maintenu le lien. De mon côté, je sens la dernière étape de mon avancée s’achever par une chute qui m’amène au trépas. Mon corps ne le ressent pas, c’est donc que ma conscience s’en est échappée.
J’atterris dans un monde moins agréable, peu appréciable, inacceptable. Et presque aussitôt une force incommensurable m’enlève, m’amenant constamment plus haut. Des morceaux d’images commencent à défiler. Une parcelle de ma vie mortelle, comme il est dit dans toutes les prophéties ? Non… C’est la place, c’est le peuple… Ils se repaissent du spectacle.
lugh
02/07/2007 07:47
Samildanach

J'avoue ne pas etre sur d'avoir bien compris l'histoire et du coup le suspens du texte m'echappe un peu.
C'est bien ecrit mais j'ai vraiment l'impression de passer a cote du texte car il me manque des cles pour en apprecier le contenu. Peut-etre essayer de le rendre plus "accessible" ? ou alors c'est juste moi...
Aelghir
12/07/2007 16:16
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Désolé, mais je reste perplexe après plusieurs lectures de ce texte. Quelqu'un a-t-il un décodeur ? Le style est travaillé, trop peut-être au détriment du sens. Avec quelques bémols : Soudain le serpent de la procession s'insinue subtilement parmi : 2 mots qui ne me semblent pas aller bien ensemble.
Non chanceux mes aïeux
je tiens bon et ma bouche reste désespérément close. pourquoi désespérément ?

Les images font froncer les sourcils parce qu'on ne distingue pas (moi du moins) ce qui se dissimule derrière.

Contradictions : Tout le monde m'entendra... nul besoin que j'adresse un discours à ces gens... Comment le personnage sait-il que son compagnon est vêtu de noir alors qu'il est énucléé.

Rien sur le monde, rien sur le personnage et son compagnon, rien sur les fameuses idées. Tu pouvais donner de la longueur et du corps à ton texte en apportant des précisions sur ces points.
Stered
12/07/2007 16:20
Qui vais-je?

Je suis d'accord avec Lugh et Aelghir : le contexte est pour le moins obscur ... On lit à tâtons, en cherchant à deviner, à faire un peu de lumière, mais échec dans mon cas...
Maneero
12/07/2007 16:29
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

Opaque... Ainsi résumerais-je ce texte au style touffu et assez particulier, relativement bien écrit malgré quelques petites fautes, jouant à l'occasion avec le rythme et la sonorité issus des mots. Les métaphores et références obscures lui confèrent une aura peu commune qui parvient à rendre un tant soit peu intéressante une scène mille fois racontée. Difficile de critiquer plus avant sans savoir ce que l'auteur visait... L'intention n'est pas claire et c'est bien là le pire de ses défauts.

DarkShadok
15/07/2007 17:03
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Pareil que les autres... je ne comprends pas bien ce qu'il se passe dans ce texte, quel est le "dernier véhicule", qui est ce compagnon, s'agit-il d'une métaphore ou d'un voyage bien réel? J'espère qu'un autre texte pourra apporter les réponses
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