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Joute 18 - Texte C
(Sujet créé par Nayla l 02/07/07 à 08:22)
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Nayla
20/06/2007 23:15
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Texte C
La perle de l'Impératrice
par lugh

Le soleil luisait dans le ciel, frappant la terre de ses rayons, figeant le paysage dans une torpeur faussement amicale. Assis sur un buffle paisible, le visage recouvert d’un foulard délavé pour se protéger de la poussière, un bambin conduisait son destrier à travers les rizières. Ces vastes étendues vertes de plants de vie, séparées par des murets juste assez larges pour laisser passer un homme, sont le terrain de jeu privilégié des enfants. Leurs mères s’y courbent le dos de l’aurore au zénith puis plus tard jusqu’au crépuscule surveillant parfois leur progéniture d’un œil distrait. Que risquent leurs enfants ? Glisser dans un trou ou rencontrer un serpent de boue peut-être. Ou tomber malade à cause des moustiques qui hantent ces décors pourtant attrayants. Mais de ces maux là on ne se prémunit pas, on s’accommode. Toujours. La vie est assez rude sans qu’on cherche à s’inquiéter du lendemain.

L’enfant laissa paître un instant sa monture rajustant son chapeau de bambou tressé. La chaleur étouffante fit perler des gouttes de sueur sur son jeune visage bronzé. D’un coup de badine, il se relança vers le village. Le soleil qui règne est souvent le complice des nuages qui s’amoncèlent à l’horizon. Il leur laisse la place quand il est fatigué et alors des trombes d’eau inondent la vallée. Une fois les premières maisons atteintes par l’hardi équipage, l’enfant descendit et guida le buffle à l’aide de la longe. Il croisa de jeunes voisins espiègles et rieurs et prit le temps de se bagarrer à l’aide de mottes de terre. A l’approche de sa maison, comme les autres construite en bois sur pilotis, il conduisit le buffle dans son enclos. Puis, il bouscula en riant son cadet qui jouait paisiblement dans la cour de ferme et pénétra joyeux dans la demeure. L’heure du repas approchait et il se faufila tout naturellement vers l’âtre où une marmite pleine de promesse attendait calmement. Des têtes d’adultes se tournèrent brièvement vers lui, sans qu’il s’en souciât. A 7 printemps, on n’est pas tenu de saluer les invités. Pourtant, ce jour-là, son père l’appela :
- Kiem, viens par ici.
La voix était sèche, un peu dure. L’enfant obéit et s’interrogea, allait-t-il être puni de quelque méfait ? Il s’approcha de son père et de son oncle qui parlaient à un étranger, Tameiv comme eux.
- Voici mon fils, le troisième.
- C’est lui. Il a le Don. Nous partons.
Les hommes se levèrent car tout était dit. Son père lui fit des adieux graves comme s’il s’adressait à un étranger. Comme s’il parlait à un homme. Sa mère était absente, aux champs comme toujours. Il ne la reverrait pas.

Le froissement de la soie et le doux murmure de l’eau qui ruisselle confirmèrent l’impression de Kiem : l’impératrice de Tameiv était en retard pour son bain. Il n’avait pas besoin de se retourner pour suivre le ballet des suivantes empressées et des valets énucléés. Droit et raide à son poste de garde, il surveillait l’allée qui menait à l’alcôve impériale en plein cœur de la cité. L’allée, les frémissements des bosquets agités par le vent, les interstices entre les écarlates poutres laquées du toit et la moindre fissure des murs centenaires. Ses yeux éternellement clos ne pouvaient être induits en erreur car son esprit fouillait les moindres recoins, sentait le parfum des fleurs de pêchers et épiait avec avidité ce concert étrange de la soie et de l’eau.

Un pas dans l’allée, à cinquante toises, un intrus franchit la porte Sud. Il marchait sans se presser, sa foulée régulière, légère presque furtive. Celle d’un homme aux allures de prédateurs. Kiem se raidit. A mesure de l’avancée de l’inconnu, il distinguait mieux les contours, l’homme maintenait un bras dans le dos. Kiem fléchit doucement les jambes, la main sur la poignée de son sabre. L’intrus était à 30 toises, il commença à distinguer ses traits. Un nez aquilin, des cheveux en bataille.
- Tuan, sombre idiot !
- Ah ah, nerveux, Kiem ?
Rasséréné, Kiem reprit sa posture figée. Il répondit d’un air pincé :
- Tu ferais mieux de respecter l’allure réglementaire. Un de ces jours, un collègue trop zélé t’enverra une flèche sans sommation.
- Flèche que j’esquiverai sans mal, comme tout Veilleur qui se respecte, répondit négligemment le dénommé Tuan.
- Tu es trop confiant dans tes capacités.
- Crois-tu ? T’es vraiment trop rigide. Tu croyais vraiment qu’un intrus allait parvenir à se faufiler, ici ? On est au cœur de la cité impériale et les Veilleurs surveillent chaque ruelle. Et pourquoi attaquer le palais ? Les fesses de l’impératrice sont-elles d’albâtre pour valoir la mort ?
La blague était courue, l’âge de l’impératrice rendait un peu ridicule l’étiquette impériale qui interdisait aux hommes de lever les yeux vers elle. Mais la loi reste la loi et plaisanter à ce sujet restait dangereux aussi il reprit :
- Nous sommes énucléés pour pouvoir servir au palais, c’est notre honneur et notre charge. Du reste, la Princesse Yen prendra prochainement auprès de son Père le rôle de l’Impératrice. Il y aura peut-être alors plus de candidats, conclut-il dans un sourire.
- Son mariage amenuisera encore le rôle des Veilleurs. Nous n’aurons peut-être même pas la charge de sa garde. N’es-tu jamais las de jouer un rôle aussi terne quand notre Don nous destine à de grandes choses ?
- Garder l’Impératrice est un grand honneur et une lourde responsabilité, rétorqua Kiem impassible.
- Mais nous valons mieux. Nous pourrions servir l’empire autrement qu’en faisant les cent pas comme le premier garde venu. Pourquoi ne pas nous confier de missions à l’extérieur ?
- Quitter la cité impériale est passible de mort, tu le sais. Du reste, nos capacités ne nous permettent pas de nous aventurer dans l’inconnu. Que ferais-tu dans une foule ? On dit que dehors quand la populace se regroupe pour commercer, il n’y a pas l’épaisseur d’un foulard entre chaque badaud. Tu peux appréhender par l’esprit tant de gens, dans des lieux que tu ne connais pas ?
- Peut-être, répondit Tuan flegmatique. Comment savoir si nous n’essayons pas ?
- Méfies-toi, tu pourrais être écartelé pour de tels discours. Les Grands Veilleurs ne plaisantent pas avec l’ordre, tu le sais.
- Les Grands Veilleurs ne plaisantent jamais avec rien, à propos de rien. Ils sont comme toi, ils respectent les consignes et leurs vies s’arrêtent là, ajouta Tuan avec une nuance de mépris dans la voix. Allons, je te remplace, reprit-il. Va te reposer.
- D’accord, merci. Tu as la marque ?
- Oh non, tiens, je l’ai oublié. Tu vas me forcer à aller la chercher ?, fit Tuan en rigolant.
- Non, soupira Kiem, c’est bon, disons que j’ai omis de la demander. A cet après-midi à l’entraînement, nous verrons alors qui est le meilleur au sabre.
- Car tu en doutes ?, insinua Tuan goguenard. Puis soudain sérieux, il ajouta : Je t’aime bien, tu sais.
Décontenancé par cette marque d’affection peu usuelle entre jeunes amis, Kiem ne répliqua pas et se contenta d’un salut de la main puis s’en alla.

Allongé sur sa natte, les yeux mi-clos, Kiem rêvassait paisiblement tentant de se représenter le monde du dehors. Tout ce qui existait en dehors de la cité impériale et dont depuis 10 ans, il avait été privé. Il comprenait la réaction de Tuan car la vie de Veilleur était d’une monotonie pesante. Mais lui aimait contempler le monde à travers ses yeux d’esprit et il était reconnaissant à l’impératrice de s’être occupé de lui dès sa jeunesse. Etre éduqué au sein du sérail impérial, recevoir l’entraînement d’un Veilleur et l’incorporation au sein de la garde impériale, autant de marques de bienveillance qui le remplissait de gratitude.
Il perçut l’arrivée des gardes bien avant qu’ils ne tambourinent à la porte. Des Vigilants pas des Veilleurs. Formation d’élite tout comme eux, les Vigilants sont au service de l’Empereur et les maîtres des deux Ordres se livrent une guerre larvée dans un jeu politique sournois. Ils ouvrirent la porte sans même attendre sa réponse et pénétrèrent bruyamment dans la pièce :
- Réveilles-toi, chien et suis-nous.
- Qu’est-ce que… ?
- Silence, traître !
Le chef de l’escouade le regardait les yeux injectés de haine, ses acolytes saisirent Kiem tandis qu’il ajoutait en savourant ses propos :
- L’Impératrice vient d’être assassinée… par un Veilleur. Et la perle de L’empereur a été dérobée. Tu étais de garde et on te retrouve à roupiller. Belle discipline chez vous autres, les aveugles.
Abasourdi, Kiem suivit les gardes sans mot dire. Ils le conduisirent à travers la cité jusqu’aux cachots, puis on l’enchaîna et il attendit de longues heures dans le noir repassant en esprit les heures écoulées. Tuan. La marque. Il n’avait pas été relevé. Il avait laissé l’assassin s’approcher de l’Impératrice et du joyau. Il ne méritait plus le nom de Veilleur. La trahison de Tuan le blessait profondément mais trop préoccupé par le poids de ses propres fautes, il ne parvenait même pas à éprouver un ressentiment tangible. Seule la honte surnageait dans le tourbillon de ses pensées. Tuan. La marque. L’Impératrice et la Perle.

A genoux, son front fixé au sol, Kiem percevait néanmoins avec acuité le va et vient d’un puissant personnage. L’Empereur faisait les cent pas, et semblait plus courroucé que peiné. On disait qu’il ne voyait plus l’impératrice depuis des années, l’Empereur se contentant joyeusement de ses concubines. Le Grand Veilleur, ses yeux clos tournés vers l’impériale présence mais lui aussi prosterné à genoux était figé dans un masque de peur. Les bras croisés dans les longues manches de leur tenues d’apparats, les mandarins, conseillers spéciaux de l’empereur attendaient patiemment que celui-ci soulage sa vindicte.
- Trahison ! Par un de vos adeptes, et le misérable chien courre toujours.
Le Grand Veilleur crut bon de justifier :
- L’homme était l’un de nos éléments les plus doués, votre excellence, il sent aisément la présence des Vigilants lancés à sa poursuite. Mais nous mettrons la main dessus, car il ne peut quitter les murs de la cité. Le bruit, la foule et les rues inconnues seront pour lui un obstacle invincible s’il quitte l’enceinte. Pantelant, il errera et nos hommes le prendront alors.
L’Empereur contempla l’homme à ses pieds puis lui lança un formidable coup dans l’estomac. Deux gardes de l’Empereur se précipitèrent pour relever le Maître de l’Ordre des Veilleurs.
- Qu’ai-je fait au ciel pour être entouré d’imbéciles ? N’as-tu pas compris que les hyènes chassent en meute ? Ce sicaire va retrouver d’autres charognards aux yeux bien ouverts et disparaître avec eux. Que le dragon de pluie foudroie ce maudit ! Les noces de ma fille devront être annulées et repoussées de plusieurs printemps.
Un des mandarins intervint :
- Nous pouvons encore avancer la cérémonie pour qu’elle ait lieu avant les funérailles de votre regrettée épouse, votre altesse.
- Sot! La Perle était le cadeau de noce de ma fille, je ne peux me renier. Je suis pris au piège de ce protocole que vous aimez tant ! Me voilà forcé d’attendre la majorité de la Princesse. Elle se réjouirait ma « regretté épouse », la garce !
La réponse cinglante était accompagnée d’un regard noir autour de lui. Comme s’il défiait quiconque de prendre la défense de feu l’Impératrice.
Avec un toussotement discret, le Grand Veilleur reprit :
- Qu’en est-il de celui là, votre seigneurie ? Il est tout prêt pour une décollation.
- C’est le Veilleur qui a déserté son poste ?
- Oui, votre seigneurie.
Kiem déglutit. Le visage écarlate, il se courba encore plus sur le sol.
- Marquez-le au front du sceau d’infamie et relâchez-le en dehors de la cité. Qu’il mendie pour avoir trahi la confiance du Ciel.
- Bien, votre Seigneurie.
Sur cet arrêt, l’Empereur de Tameiv se retira, ses Vigilants sur les talons.

Les bras maintenus par une gangue de bois, Kiem cheminait péniblement sous le poids du pilori. Son front était un brasier, là où sa chair torturée avait souffert sous l’assaut conjugué du fer et du feu. Parcourant les méandres de la cité impériale, il s’approchait de la lourde porte qui menait au dehors, vers le monde extérieur qu’il n’avait plus revu depuis 10 printemps. Ses gardes s’entretinrent brièvement avec les Vigilants chargés de surveiller l’entrée de la cité puis roulant lentement sur ses gonds, l’immense panneau pivota révélant aux yeux aveugles de Kiem un monde fantasmagorique.
Le bruit de la foule, étouffé par les murs de la cité le percuta de plein fouet et les milles et unes odeurs qui s’échappaient de la place l’assaillirent soudainement. Surtout, il était noyé dans le flot de perceptions de ses pensées. Trop de couleurs, de vibrations, Kiem ne parvenait pas à distinguer une réalité tangible à laquelle se raccrocher, il errait dans un océan tourmenté. Les gardes le firent avancer et, suffoquant, il se raccrocha presque désespérément au bras d’un des gardiens. Comprit-il son trouble ? Les Vigilants, au service de l’Empereur, sortent fréquemment en dehors de la cité et ne sont pas soumis à la cérémonie de l’Enucléation. On ne le repoussa pas néanmoins et il put franchir sans encombre les premières toises de cette foule agitée.
Puis, les gardes le poussèrent contre un mur et il s’affala. Le brouhaha ambiant brouillait ses perceptions extra-sensorielles et il ne parvenait pas à différencier les formes humaines des charrettes, étals et bestiaux de la place du marché. Il perçut néanmoins à leurs cris le bruit des vigilants qui se frayaient un chemin dans la foule. Une tape sur son bras le fit sursauter, une main calleuse lui glissa quelques pièces puis lui attribua une vigoureuse tape, bourrue mais amicale, et Kiem distingua brièvement un uniforme qui s’éloignait de lui.

Trois jours plus tard, il crevait de faim. Guère préparé à errer dans les rues, sa marque sur le front repoussait les donateurs que sa cécité aurait pu amadouer. Verser une obole à un traître au Ciel provoquait plus de malchance que de fortune, alors quel intérêt ? Les crachats et les quolibets, il en avait sa part par contre. Titubant et effrayé par ce monde hostile qu’il ne faisait qu’imaginer, il avait néanmoins voulu s’éloigner de la place impériale. La peur d’être reconnu par quelque marchand qui l’avait aperçu autrefois. Et pourquoi souffrir le mépris d’une courtisane qui l’avait tendrement frôlé naguère ? Il avait rejoint les abords du Fleuve Rouge où s’entassaient des bicoques que les crues emportaient et qu’inlassablement d’autres âmes infortunées replantaient. Tassé dans un coin entre deux ruelles nauséabondes, il attendait une improbable piécette qu’un ivrogne aurait la folie de lui verser. Frappé par la peur de l’inconnu et la honte de la disgrâce, son esprit se remodelait comme la lame sous les coups de marteaux du forgeron. Son idéal de Veilleur était toujours vivace mais Kiem faisait son deuil de sa sereine vie assurée. Qu’importait après tout ? Son corps peu habitué aux privations se rebellerait bientôt et la maladie sinon la faim mettrait un terme définitif à ses tourments.

Avisant des parcelles de lumière au sein des ténèbres de ses perceptions, il se releva pour tenter d’appâter un badaud éventuel. Se fiant aux exclamations pochardes qui trouaient le silence déjà écorché par les stridulations de sauterelles, Kiem se rapprocha de la taverne. Ses chances de récupérer des restes étaient rares, mais au moins la chaleur diffuse et la lumière lui faisaient du bien, le raccrochaient pour un temps à ces vies qui le frôlaient sans le voir. A peine s’était-il assis que les battants de la porte s’ouvrirent, un homme sortit et s’arrêta juste devant lui. Kiem tenta de le dévisager mentalement, pieds bottés, cape sombre et yeux aveugles. Tuan. Interdit, Kiem se releva lentement, il l’imaginait en fugitif traqué et il découvrait un homme en pleine possession de ses moyens.
- Kiem, je te trouve enfin. Mon pauvre ami ! Entre vite.
- Que fais-tu là ? On m’a marqué mais toi, ils te tueront. Quelle folie as-tu commise ?
- Je suis sincèrement désolé de ta disgrâce, je n’avais aucun moyen de la prévenir. Tout est arrivé trop vite. Viens, nous te cherchons depuis deux jours.
Abasourdi, Kiem entra, guidé par Tuan. Les tablées restèrent silencieuses à leur approche puis reprirent bien vite leurs conversations. Tuan le conduisit près de l’âtre où attendait une silhouette encapuchonnée. Il s’assit sur le siège resté vacant mais tomba aussitôt à genoux. Sa vision particulière lui permettait de distinguer sous le voile de la capuche les traits de l’Impératrice qui lui souriait. Et dans les longues manches de son manteau, la perle volée luisait d’une teinte étrange.
Stered
25/06/2007 17:21
Qui vais-je?

Mon texte préféré parmi ceux de cette joute
Sans doute pour son parfum de Cité Interdite
hybrid
30/06/2007 14:44
errante......

Sympathique aussi comme texte, le seul défaut que je lui reproche étant d'être un peu dur à suivre au début (enfin, j'ai eu du mal, mais je ne suis peut-être pas non plus dans le bon état pour apprécier un texte à sa juste valeur... ^_^). Sinon le dépaysement est pas mal aussi avec l'environnement oriental très marqué (les rizières, les manches amples des vêtements, et comme l'a dit Stered son parfum de Cité Interdite). Ce n'est pas mon préféré, mais je l'ai quand même trouvé très agréable à lire (à noter une petite faute, mais pas bien grave quand on songe qu'elle n'y est pas deux lignes au-dessus pour la même expression).
lugh
02/07/2007 08:22
Samildanach

Bon texte mais des erreurs de syntaxe et de conjugaison.

Un autre detail, les chiffres ecrits en... chiffres et non en lettres.
Mara
02/07/2007 15:08
Novice


Vraiment bien ce texte, même si il n'est pas aussi entraînant que j'aurais voulu. Nottament le début, avec les descriptions un peu longues des rizières, et celle trop courte du moment ou Kiem s'en va.
Leurs mères s’y courbent le dos de l’aurore au zénith puis plus tard jusqu’au crépuscule

Cette phrase me gêne un peu, à cause du
"de l’aurore au zénith puis plus tard jusqu’au crépuscule"
Qui me semble "répétitif"...

Mais j'ai bien aimé , avec l'histoire de vision "particulière" du héros, le tout rendait vraiment pas mal
Aelghir
12/07/2007 16:07
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Le monde évoqué est intéressant mais pas assez précis. L'idée des veilleurs aveugles est une dichotomie accrocheuse qui reste à fouiller. Quel est le don ? Comment parviennent-ils à distinguer les contours, les visages ?

Je trouve quelques maladresses d'écriture : exemples :
il laissa paître sa monture rajustant son chapeau
il se relança vers le village
les écarlates poutres laquées du toit
la loi reste la loi et plaisanter à ce sujet restait dangereux
recevoir l'entraînement et l'incorporation au sein de
le Grand Veilleur était figé dans un masque de peur

une contradiction : ses yeux éternellement clos... ses yeux mi-clos.

Il me semble que l'introduction n'est guère utile. De plus, il n'y a pas de rupture de temps entre les deux parties de ton histoires pourtant éloignées de plusieurs années. Pourquoi ne pas entrer tout de suite dans le vif du sujet ? Et surtout mieux travailler la fin ! Trop abrupte, elle nous laisse sur notre faim ! On aimerait savoir comment l'impératrice a pu passer pour morte, alors que son cadavre a dû être découvert, non ? pour que Tuan soit accusé de l'avoir assassinée. Et savoir quelles sont ses intentions. A moins que tu ne comptes écrire une suite.

Ah oui : écris les nombres en lettres et non en chiffres.
Et le terme de Destrier me semble inapproprié pour un buffle. Monture aurait suffi.
Maneero
12/07/2007 16:26
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

D'une originalité rafraîchissante et vecteur d'un univers que l'on devine cohérent, dont on apprend tout ce qu'il faut savoir pour s'y retrouver dans l'intrigue sans jamais devoir quitter la trame principale pour cela (fait assez rare pour être souligné), ce texte est un modèle d'efficacité. Surmontant avec brio les difficultés inhérentes au fait d'avoir un héros aveugle et faisant preuve d'une réelle personnalité dans ses descriptions, on ne peut lui reprocher que son introduction mal détachée du reste (l'ellipse temporelle intervient de manière un peu trop abrupte et surprenante), ses dialogues un peu simplistes qui tranchent avec la richesse narrative qui les entoure, ses étourderies (quelques petites fautes d'orthographe et des nombres écrits en chiffres), et ses légères maladresses dans les tournures. Beaucoup de points restent obscurs dans le scénario et l'univers, mais ils ont été suffisamment bien choisis pour que l'on reste au bout du compte avec une envie d'en savoir plus. Mes félicitations à son auteur. A quand la suite ?


lugh
13/07/2007 08:41
Samildanach

Merci de vos retours,

Je precise que mon commentaire plus haut est celui de mon frere qui m'a relu.. un peu tard.

Vu le choix des mots, je savais que je pourrai tout placer sans difficulte sauf un, donc j'ai commence par la (quand on ne peut contourner une difficulte...) et du coup cela m'entraine a essayer de creer un univers autour. L'inconvenient, c'est que j'aurai voulu presenter plusieurs choses et j'ai eu du mal a me restreindre a une histoire "courte". J'ai ecrit d'autres passages de l'histoire que je n'ai pas inclus et j'ai eu du mal a construire un "tout" coherent. Du coup, effectivement il manque des bouts entre l'intro et la suite.

Il faut que je trouve le temps et le courage d'ecrire la suite a present. Il y aura plus le temps d'expliquer les points restes obscurs. Motivation accrue par le resultat de la joute, merci a mes fans en delire
DarkShadok
15/07/2007 16:36
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Un texte très original, par le cadre choisi et la vision particulière du protagoniste principal. Très bien écrit également, malgré les petites fautes d'orthographe ou les petites incohérences (en tout cas une: "il attendit de longues heures dans le noir": comment peut-il savoir qu'il est dans l'obscurité?).
Effectivement je n'ai pas bien compris certains points, comme l'histoire de la marque, et la façon dont les Vigilants ont pu déterminer que Kiem n'était pas à son poste, mais du coup j'attends la suite avec impatience

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