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Joute 17 - Commentaires du texte D
(Sujet créé par Nayla l 09/04/07 à 23:01)
non favori


Vous pouvez ici commenter ce texte, mais veillez à ne pas faire de supposition ou d'allusion à l'auteur, encore dans l'anonymat. les resultats tomberont bientôt.



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Maneero
19/03/2007 17:41
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

Texte D
Mystère

Ashnor se réveille au pied du grand arbre prés du village, le vieux chêne se tient dressé comme il l’a toujours fait, totalement immobile, pas le moindre souffle de vent pour agiter ses feuilles… Pourtant il fait froid. Ashnor se lève et défroisse ses vêtements, que fait-il ici ? Il ne se souvient pas s’être endormi.


Après un rapide examen des lieux il se rend compte qu’il est seul, il n’y a pas un bruit autour de lui.

Le ciel est gris, les nuages semblent cacher le soleil, impossible de savoir l’heure qu’il est. Rentrer… oui c’est la seule chose à faire. Le jeune homme serre ses bras contre son corps pour tenter de se réchauffer, mais pourquoi fait-il si froid ? C’est encore l’été, le ciel devrait être bleu, et le vent chaud… Le shaman n’avait pourtant pas prévu de tempête…

Ashnor s’arrête et scrute à nouveau les lieux, il examine ses mains, elles sont propres, est ce normal ? Bien sûr, pourquoi ne le seraient-t-elles pas ? Un corbeau l’observe, immobile sur sa branche.

Chaque nouveau pas le rapproche du village, c’est là qu’il est né il y a plus de 25 ans, c’est là qu’il a grandi. Il connaît les lieux comme ça poche, pourtant il se sent comme étranger… Tout est à sa place et pourtant quelque chose est différent… Mais quoi ?



Là-bas, à proximité des portes du village, c’est la petite Myrna, enfin elle est grande maintenant, elle a 20 ans. Sa robe est grise et un châle gris couvre ses épaules. Myrna a toujours aimé les couleurs pourtant, ses jupes à volants rivalisant avec les fleurs et les papillons lorsqu’elle courre dans la prairie… Il l’a toujours aimé la petite Myrna, il pense depuis longtemps à la manière dont il va lui demander sa main… Les papillons ? Où sont les papillons ? pas un seul ne vole parmi les fleurs ternes…

Ashnor lève la main et crie le nom de celle qui a toujours fait battre son cœur, elle pourra sûrement lui dire quelle heure il est, elle a peut-être parlé au shaman…

La jeune fille tourne lentement la tête vers lui et pousse un hurlement de terreur qui vient mutiler le silence avant de s’enfuir à l’intérieur du village.

Qu’est ce qui lui prend ? Ashnor regarde machinalement ses mains, pourquoi sont-elles propres ? Est ce normal ? Bien sûr, pourquoi ne le seraient-t-elles pas ?


- Myrna revient, qu’est ce qui te prend ?

Elle est déjà loin…

Le jeune homme continue sa route et arrive enfin au village. Qu’est ce qui ne va pas ?

Le silence, ici plus encore que dans la prairie, le silence est anormal, étouffant… La campagne devrait être envahit pas le gazouillis des oiseaux, les rues pleines des conversations des habitants, des rires des enfants…



Le jeune hommes interpelle plusieurs villageois mais pas un seul ne daigne lui accorder un peu d’attention. Ils semblent tous concentrer sur leurs affaires, l’air maussade.

Ashnor continue son chemin jusqu’à la forge, Kodan a toujours été d’un naturel affable, lui au moins ne se fera pas prier pour parler un moment… Mais le colosse reste de marbre, sourd aux paroles qu’on lui destine, il reste muré dans un profond silence, il ne relève même pas la tête.

Cette fois s’en est trop, le jeune homme ne peut plus supporter d’être ainsi ignoré, il pose une main sur l’épaule du forgeron… et ne rencontre que fumée. Il pousse un cri avant de basculer en arrière et de s’effondrer sur les fourneaux… Mais rien, aucune douleur, aucune brûlure…

Complètement affolé Ashnor se précipite dans la rue interpellant tous les passants sans obtenir le moindre résultat. Il hurle, tente de saisir tous ceux qui sont à ça porté mais il ne rencontre que de l’air. Et ses mains sont si propres. Bien sûr, pourquoi ne le seraient-t-elles pas ? Un corbeau l’observe, immobile sur un toit.




Là-bas, au coin de la rue, c’est Myrna, elle semble regarder dans sa direction, elle peut le voir il le sait.

Il s’élance dans sa direction. Elle s’est rendu compte de sa présence et elle fuit à nouveau.

- Myrna, revient…

Il courre après elle, que faire d’autre, elle sait peut-être ce qui se passe, il doit lui parler. Elle est parti en direction de la rivière. Il sort du village, maintes fois il a parcouru ce chemin et pourtant ce n’est plus le même, il ne le reconnaît pas, il se retourne.. le village n’est plus là. D’autres personnes marchent dans la même direction, sans un mot, la tête baissée. Ashnor reprend sa course, les manifestations étranges se multiplient et Myrna est certainement la seule à pouvoir lui répondre. Peu à peu il gagne du terrain sur la jeune fille, cette fois ça y est, elle est acculée au bord d’un précipice, elle n’a plus nulle part ou aller.

- Myrna ! Que signifie ceci ? Où sommes nous ? qu’est-il arrivé aux habitants ? Pourquoi me fuis-tu comme ça ?

- Tu n’as pas encore compris ? Il y a quelque chose d’étrange dans la voix de la jeune fille, elle semble provenir du fond d’un puit.

- Compris quoi ?

- C’est de ta faute si nous sommes là, ta faute ! ta faute ! ta faute ! On perçoit une pointe de désespoir dans sa voix.


Les images se bouscules dans la tête d’Ashnor, il regarde ses mains, elles sont si propres, bien sûr, pourquoi ne le seraient-t-elles pas ? … Parce qu’elles devrait être couverte de sang, le sang de Myrna… Il avait enfin trouvé le courage de lui parler, de lui avouer ses sentiments et elle l’a éconduit…

Maintenant elle est à nouveau en face de lui, partagée entre défi et peur.

- Tu m’as tué ! Mais il n’a pas fallu longtemps pour que tu te retrouves ici à ton tour. Harral t’a vu, les habitants du village sont venus te chercher et ils t’ont pendus au grand chêne ! Je suis morte Ashnor, tu es mort !

- Vous êtes morts tous les deux, mais c’est là que vos chemins se séparent… D’où viennent ses mots, quelle est cette voix rocailleuse, inhumaine ? Le corbeau ! c’est le corbeau qui parle.

La panique s’est emparée du cœur d’Ashnor, il ne veut pas y croire, c’est impossible… Et pourtant la mémoire lui revient. Il se souvient du refus, du couteau sorti, du sang qui coule sur ses mains, les cris du petit Harral, ceux des habitants venus pour lui, ses propres mots "non je ne voulais pas, laissez moi…" la corde autour de son cou… Et puis plus rien.

Le corbeau vole autour de lui. Les ombres a figures humaines avancent vers le précipice où elles tombent une à une.

- Tu es dans la mer des âmes Ashnor de Kardask, c’est là qu’elles tombent lorsque comme toi l’on est damné !

Murmure
31/03/2007 10:34
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

J'aime bien, c'est pas mal, quoique un peu rapide sans doute. Il aurait sûrement mérité un peu plus de temps pour son développement, et pour la relecture car on ne peut s'empêcher de remarquer quelques fautes. Mais elles n'entachent pas la lecture et on arrive à en faire abstraction. Sinon j'aime le fil directeur concernant les mains propres et non tachées de sang, c'est le petit détail qui fait tout. Courage donc à l'auteur, tu es sûrement capable de faire de belles choses avec de l'entraînement. Continue.

J'ai trouvé un petit côté Thorgal à ce texte. Allez savoir pourquoi.
Nayla
09/04/2007 23:01
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Comemntaire du Jury :

D'entrée, le "ça poche", franchement, ça commence mal... Il y en a quelques autres comme ça, un texte écrit précipitamment ? Mais bon on va dire que c'est pas grave. Ensuite le début est un peu confus, est-ce voulu ? Pour mieux faire sentir qu'il se réveille ? Probablement. Un quiproquo aussi, quand il y a "le shaman n'avais pourtant pas prévu..." on peut croire que c'est d'Ashnor dont on parle. Bon c'est vite rectifié parce qu'après on a un élément qui nous indique que c'est deux personnes distinctes. Mais ce n'est pas très grave encore une fois. En fait il est surtout dommage que le texte n'ait pas été beaucoup travaillé. Un peu trop court pour que l'idée derrière le scénario s'épanouisse réellement, un peu plus de longueur, de développement, aurait profité au suspense. Parce que ça se lit quand même très facilement, on accroche bien. Il fallait insister sur le cortège des ombres et leur chute pour l'ambiance du texte, ainsi que sur les sentiments des personnages. Donc un texte gâché par quelques fautes d'orthographe et autres coquilles, l'ambiance douce amère restant son point fort. Le tout ne manque pas de charme et donne envie de voir une version à laquelle l'auteur aurait eu plus de temps à consacrer.

P.P. Jak.
13/04/2007 11:22
Morat'

Une histoire et un contexte bien amenés, pour moi très apréciables, et qui me donnent envie de lire d'autres textes de cet auteur Bravo !
hybrid
30/04/2007 00:47
errante......

J'ai bien aimé ton texte, et la petite phrase sur ses mains propres. Pourquoi ne le seraient-elles pas, hein ? Toute l'intrigue se résume dans cette phrase.

L'atmosphère est lugubre, dérangeante, c'est quelque chose qui me plaît. J'ai par contre eu l'impression que tu l'as écrit très vite ce texte, trop peut-être, et que tu n'as pas eu le temps de bien te relire, ce qui enlève quelques qualités au texte.

J'ai trouvé par contre que la fin était très prévisible (que le héros et sa bien aimée soient morts tous les deux). Ca n'enlève rien à l'intérêt du texte, mais pour moi c'était clair depuis le début. Un mal pour un bien, parce que sinon tu n'aurais peut-être pas réussi à créer cette atmosphère dérangeante que j'ai appréciée.
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