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Joute 17 - Commentaires du texte C
(Sujet créé par Nayla l 09/04/07 à 23:00)
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Vous pouvez ici commenter ce texte, mais veillez à ne pas faire de supposition ou d'allusion à l'auteur, encore dans l'anonymat. les resultats tomberont bientôt.



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Maneero
19/03/2007 17:40
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

Texte C
LA COMPLAINTE DES ABYSSES

Quand je m’en suis rendu compte, il était déjà trop tard. Le phénomène avait été enclenché bien des marées plus tôt. Il y avait eu des signes, et bien plus que des signes, mais à aucun moment je n’y ai prêté attention. Bien d’autres soucis avaient agité mes écailles avant cela, des soucis que j’avais toujours considérés comme les pires choses qui m'étaient jamais arrivées. Je me trompais.






LA COMPLAINTE DES ABYSSES





Il est vrai que je ne suis que rarement retourné sur les Terres Sèches : j’ai toujours préféré la fraîcheur des Terres Fondatrices, le calme, le silence, les habitants dénués de raison et d’éthique… Pour cette raison, et uniquement pour cette raison, le corps de mon ennemi ne pouvait pas demeurer ici bas. Seule la boule de lumière brûlante était en mesure d’en hériter. J’ai donc passé des flux et des reflux à me demander à quelle vitesse Voan disparaissait du monde, espérant secrètement que ses souffrances n’avaient d’égale que la cruauté dont il avait fait preuve à mon égard. Ma collerette déchirée s’en souvient encore.


Alors que dans une dernière remontée destinée à m’assurer que Voan avait fini par trépasser, alors que j’emmagasinais des forces pour mettre à nouveau le pied sur les Terres Sèches, je compris avec effroi qu’il était désormais impossible d’y accéder. La pierre blanche aveuglante de la surface avait cédé la place à un mur gigantesque que j’étais bien incapable de gravir. On m’avait prévenu, mais je n’avais pas écouté. Un vent glacial s’était levé sur l’onde et enfonçait ses piques meurtriers à travers ma peau. La lumière avait quitté le monde, remplacée par une semi obscurité que les rayons des cieux avaient bien du mal à percer. Pourtant, point de nuages à l’horizon, juste un sombre voile bercé par les souffles gelés des altitudes.


Malgré le froid, je restais des heures à observer les étendues silencieuses autour de moi, guettant vainement le moindre signe de vie. Je ne m’apercevais pas qu’une nouvelle grève se révélait là, juste en face. Je ne le compris qu’en contemplant la mort. Voan quitta définitivement mon esprit, remplacé par tous les cadavres que l’océan laissait derrière lui. Par mon poison ! Je ne souhaite à personne de voir ce que je vis ce jour là. Des dizaines de créatures sans âme peuplant ces eaux jonchaient la grève et restaient couchées sur le flanc, agonisantes, cherchant irrémédiablement à regagner l’onde salvatrice, cherchant désespérément à respirer, cherchant tout simplement à vivre. Plus les vagues se retiraient, plus leur nombre augmentait.


Cette vision devint vite trop difficile à supporter et je décidai de m’en aller. De toute façon j’avais passé bien trop de temps à la surface. Je dus plonger plusieurs fois pour réhabituer ma peau à l’eau avant de repartir, mais contrairement à toutes ces malheureuses victimes, je n’eus aucun mal à retourner sous les flots. Durant ma descente, d’obscures pensées m’envahirent. Et si l’océan était en train de disparaître ? La mer retournait-elle à la Création ? Etions-nous punis par les dieux ? A toutes ces questions, je n’avais aucune réponse. Mais ce que mes yeux m’avaient montré, je ne pouvais l’oublier. Les Terres Sèches envahissaient mon espace vital. Etais-je condamné à prier pour que cela s’arrête ? Que pouvais-je bien faire ?


La mort fait partie de la vie, elle n’est qu’une fenêtre qu’on ouvre et à travers laquelle on peut tomber si l’on n’y prend pas garde. Mais elle est naturelle. Ce qui était en train de se passer ne ressemblait en rien à quelque chose de naturel. Et j’en eus la confirmation quand enfin j’arrivai à Gyilgyn. Je ne pus qu’ouvrir mes yeux argent de stupeur en découvrant qu’ici aussi la mort avait frappé. Des nuages de poison flottaient encore entre la pierre des bâtiments et dans les couloirs de roche. Civils et soldats gisaient la tête enfouie dans les sables gonflés de leur sang. Je reconnus parmi eux beaucoup d’illustres représentants de ma race, de braves combattants, des prêtres, mais aussi des femelles et des enfants. Plus loin, je vis même ce qui restait de la famille royale, tous massacrés, se vidant de leur sang et faisant le régal des charognards. Un court instant j’eus l’intention de m’en délecter moi aussi mais je rejetai aussi sec cette idée : je ne savais pas ce que j’allais manger.


La plupart des lumières de la cité n’émettaient plus qu’un pâle éclat blafard, et nombre d’entre elles avaient été brisées, probablement dans des accès de folie. La prison dans laquelle j’avais jadis séjourné n’avait pas connu de dégâts, mais dans les profondeurs des geôles, sous mes nageoires, je vis nombre de cadavres d’anciennes connaissances. Deux d’entre eux se tenaient encore à la gorge, figés pour l’éternité dans leur agonie. La réalité s’imposa d’elle-même à mon esprit. Ils s’étaient entretués ! Ils s’étaient tous entretués ! Pour je ne sais quelle raison, la folie les avaient tous envahis, corrompant même les individus les moins belliqueux. Comment un tel phénomène pouvait-il être possible ?


Virevoltant habilement à travers le poison, je pris sur moi de laisser tout cela en arrière et de rejoindre mes profondeurs adorées. Quelque chose avait corrompu ma ville. Je ne tenais à être la prochaine victime. Alors j’accélérai l’allure, les yeux fermés, sans regarder vers où je plongeais. La seule idée de rester dans un cimetière empoisonné me donnait la nausée. Il me fallait mettre le plus de distance possible entre lui et moi.



Quand l’eau devint presque glaciale, je redécouvris mon élément. Elle ne me blessait pas comme l’avait fait le vent, elle me lavait de mes impuretés. Elle m’aimait, et je l’aimais également. J’ouvris les yeux et les laissai s’adapter à l’obscurité. En quelques secondes, je distinguai de nouveau l’éclat grisâtre de mon environnement. Un instant très bref je glissai ma main devant moi, et je la vis comme je devais la voir ici : fine, les veines saillantes, les griffes éclatantes, auréolée par cette fine couche blanche. Au moins ma vision dans cette partie du monde n’avait pas été altérée. Je me sentais toujours moi-même, fort, fier et indépendant, et aucune idée de meurtre ou de massacre ne m’effleurait. J’avais échappé au destin cruel de mon peuple. J’étais libre. Mais pour combien de temps ?


La vision de la surface défigurée ne cessait de me tarauder, encore et encore. Pourquoi n’avais-je rien vu venir ? Pourquoi avais-je passé mon temps à… Mais bien sûr ! Parce que j’avais été obnubilé par Voan ! Depuis des jours je ne pensais qu’à lui, à ce qu’il m’avait fait subir. Et je l’avais châtié pour son crime, de la pire façon dont l’un des nôtres puisse mourir. Voilà pourquoi j’avais ignoré autant de signes précurseurs de ce malheur. L’odeur de mon propre poison s’imposa à moi. J’en avais laissé échapper une partie, et il m’environnait. Avais-je été le premier de ma race à succomber à la folie ? La cruauté avec laquelle je l’avais traité me sembla soudain disproportionnée. Mais les autres, tous ceux qui s’étaient entretués, avaient fait preuve du même type de cruauté.


Je ne savais plus où j’étais. Je ne savais plus où j’en étais. Mais je ne pouvais pas rester dans l’ignorance, il me fallait des réponses. J’exigeai des réponses ! Je me mis à hurler ma colère, ma rage et mes tourments aux profondeurs silencieuses de l’océan ! J’arrachai des écailles de mon crâne alors que je me prenais la tête à deux mains, mes griffes martelant sans relâche les os de mon front. Je vis mon propre sang inonder ma face et se mêler à mon poison en volutes attirées par les fonds.


C’est à ce moment que les abysses me répondirent. Au début, je n’entendis pas leurs voix. Ce n’est qu’en me calmant que leurs chants me parvinrent. Et ils m’envahirent en un seul instant. Ils m’apportèrent l’apaisement. Alors je compris ce qu’ils me disaient. Ils m’apportaient les réponses aux questions que je venais de hurler, et ils me disaient de descendre encore pour venir les écouter.


Mes mains retombèrent le long de mon corps et je me sentis glisser, emporté par un faible courant qui n’était pas là avant. Ma vision se fit plus claire et je vis encore plus profondément. L’étrange mélange de mon sang et de mon poison descendait lui aussi en un lent mouvement spiralé, et suivait le petit courant qui m’enlevait moi aussi. Quelques instants plus tard, je finis par voir que je n’étais pas le seul à tomber. Des bancs entiers de poissons avançaient de la même façon que moi, des algues et des plantes arrachées à leur substrat les escortaient dans ce lancinant ballet des abysses, d’imposants prédateurs immobiles chutaient à leur suite… si bien que quelques heures plus tard je me retrouvai entouré de toutes parts par un nombre incalculable de ces vies sans âme. Nous formions le banc le plus hétéroclite et le plus important jamais constitué. Nous étions devenus un.


Toutefois, je me rendis très vite compte que beaucoup d’entre eux ne venaient jamais dans les Terres Fondatrices car rejetés par elles, impurs, ils ne pouvaient pas y vivre. La quasi-totalité des êtres qui dansaient autour de moi avaient perdu la vie. J’étais devenu membre à part entière d’un banc de cadavres. Je n’avais donc rien à faire ici. Mais la lente complainte des abysses me disait le contraire. Elle ne cessait de se répéter et me disait de descendre, de toujours descendre. Je décidai de ne plus l’écouter.


Secouant la tête, je regagnai le contrôle de mon corps et battis de toutes mes nageoires pour remonter plus haut, là où ce chant ne m’atteindrait pas. Je ne pus malheureusement aller bien loin. J’avais en même temps repris le contrôle de mon esprit et l’horrible réalité s’empara de moi encore plus violemment que je ne le pensais : j’étais prisonnier d’un puissant courant marin descendant qui m’attirait irrémédiablement vers le cœur des Terres Fondatrices. J’avais déjà vu les volcans, j’avais déjà vu les éruptions et la lave se transformer en pierre, mais je n’avais jamais été préparé à ce que je vis alors : une énorme fissure béante défigurait le cœur des abysses, et rien n’en remontait. Tout ce qui vivait passait au travers de cette fissure et disparaissait de l’autre côté sans espoir de retour. Il n’y avait pas la moindre montagne, pas le moindre volcan : l’océan tout entier disparaissait, happé par cette bouche infernale !


Plus je sombrais, et plus le chant se faisait puissant lui aussi. Il envahissait mon crâne, et s’était mué en voix qui me maudissaient, me disaient que j’allais payer pour ce que j’avais fait. Elles me hurlaient qu’elles ne me lâcheraient pas et qu’elles me poursuivraient aussi longtemps qu’il le faudrait. Je battais des mains, je battais des pieds, mais mes mouvements ne me conduisaient nulle part. La douleur se répandait par vagues successives dans tout mon corps endolori avec une violence sans cesse croissante. Mes nageoires se déchirèrent une à une sous les efforts désespérés que j’entreprenais. Les corps autour de moi me percutaient à chaque seconde, manquant de me faire sombrer dans l’inconscience. Mais je luttais de toute mon âme, de toutes mes forces. Je ne pouvais pas abandonner. Pas comme ça ! Non pitié pas comme ça !


J’ignore combien de temps je me débattis dans cet enfer, mais aussi soudainement qu’il étais arrivé, il cessa. Mes yeux se fermèrent d’eux-mêmes, et, épuisé, je me laissai tomber, sans savoir encore une fois où j’allais. Je ne sentis même pas le choc avec le cœur des Terres Fondatrices, mais son toucher me ramena à la vie. J’avais échoué au bord de la crevasse, l’un de mes bras pendait dans le vide. Le courant avait cessé, je me retrouvai seul de nouveau. Mes yeux ne voyaient plus rien, seule la fissure m’apparaissait clairement. Tant bien que mal, je tentai de me redresser et je ne pus y parvenir qu’au terme de douloureux efforts.



Une voix s’éleva, tout près de moi. « Ce qui a commencé ne peut être arrêté. Le temps t’est compté. Choisis où tes pas doivent te mener. »


Abasourdi, je fis de grands gestes des bras pour essayer d’agripper mon étrange interlocuteur mais je ne rencontrai que de l’eau. Que de l’eau. Evidemment ! Que peut-on trouver d’autre dans un tel endroit ? Je finis par croire que j’étais seul au fond de l’océan, avec les abysses pour seuls compagnons… Ce qui a commencé ne peut être arrêté… L’océan finirait par disparaître totalement, me conduisant fatalement à une mort certaine. Je n’avais donc pas de véritable choix. Rester et mourir, ou aller là où la mer tombe. Une partie de moi-même était prête à quitter ce monde, mais elle ne pesait pas grand-chose. Le choix fut vite fait.


Mon cœur tambourinait dans ma poitrine alors que je me penchais au-dessus de l’abîme. La crevasse m’apparaissait toujours aussi clairement mais je n’en voyais que les contours. Rien ne me permettait de dire ce qu’elle contenait. A côté de moi, le courant qui avait failli m’emporter rugissait toujours, engloutissant tout ce qui avait vécu sous les flots. Le salut ? Peut-être. L’idée de me noyer dans mon propre poison m’effleura l’esprit, mais comme toutes les autres, elle fut chassée. J’ouvris toutes grandes mes ouïes, et assumai ma décision.


Une intense chaleur m’accueillit de l’autre côté et il y avait tant de lumière que je ne pouvais pas ouvrir les yeux. Je sentais du sang ruisseler le long de mon dos, et des lanières me lacérer les poignets et les chevilles : j’étais captif. Je n’étais pas dans l’eau ! Où étais-je donc arrivé ? Qui m’avait capturé ? Les voix de mes ravisseurs ne tardèrent pas à se faire entendre… A mon grand effroi, je les reconnus.


« Voan n’est pas encore mort.


– Attends, ça ne devrait plus être long. »

Murmure
31/03/2007 10:24
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

Pas mal j'aime beaucoup mais il y aurait encore beaucoup de choses à modifier pour le rendre encore meilleur. Tous les textes peuvent être améliorés. Mais une question me laisse pantois. Qu'a donc bien pu faire le dénommé Voan pour mériter un tel sort ?
Mara
03/04/2007 19:16
Novice


euh.. y'aurait pas un petit peu des aventuriers de la mer la dedans? sinon mêle chose que Murmure
Nayla
09/04/2007 23:00
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Commentaire du Jury :

Texte très intéressant. Le texte est bien construit, l'univers bien décrit. Une plongée dans un univers glauque et bien mystérieux, décrite avec un talent certain, mais qui peine à passionner. La qualité de l'écriture rattrape le coup. Le choix de la première personne n'est pas le seul élément qui le rend intime, l'effet est réussi. Il y a une réflexion sur la mort un peu, et tout le monde des abysses, imaginé de manière "humaine", c'est original, c'est un point fort. On ne comprend pas bien qui est le narrateur au début, ça parle d'écaille, bon. Mais finalement la découverte du personnage-poisson est bien menée, même si on ne comprend pas pourquoi après on trouve des termes humanoïdes comme "bras" "pied"... peut-être à cause de cette "civilisation" abyssale... mais juste à côté sont mentionnées des "nageoires" alors on ne sait plus tout à fait où se situer.
Quelques contradictions semblent donc apparaître : d'une côté les "âmes sans vie" remontent à la surface pour mourir. (des "cadavres" "agonisants", maladroit...) et d'un autre, elles sont avalées par l'abîme. Et puis qui est Voan ? Une fois l'identité du personnage principal dévoilée, une rapide description de lui-même aurait été appréciable, histoire de situer visuellement si c'est un requin ou bien un poisson clown. A moins que l'auteur ait voulu garder le mystère, laissant imaginer une bête un peu hybride et torturé, presque un peu à la manière du "monstre" du Journal d'un monstre de Richard Matheson. Par ailleurs, diluer un peu plus les moments de flou où l'on cherche à comprendre ce qu'il se passe, et varier un peu plus le rythme auquel se déroule le récit, aiderait certainement à en relever l'intérêt. Dans l'état actuel, cela ressemble plus à une dérive au hasard, un enchaînement de scènes peu ragoûtantes qui semble n'exister en l'état que pour parvenir à cadrer au final avec le thème de la joute.
La fin est un peu en "queue de poisson (poison)". Cela nous laisse un peu trop sur notre faim justement. C'est dommage. En fait on ne comprend pas bien. Il est pêché ? péché/pêché ? et là le flou ne nous est pas profitable parce que l'on a trop de probabilités d’interprétation si on peut dire. On aimerait en savoir plus... A quand Les Abysses chapitre 2 ?
Pin'shae
13/04/2007 20:17

Aielle ayant soumis un Champion.

J'ai bien aimé le style d'écriture, il dépeint vraiment bien des "tableaux"... Ca donne un texte très visuel et agréable à lire. L'univers aquatique et le personnage original m'ont particulièrement plu... Malheureusement je n'ai rien compris à la fin, et je suis restée sur la mienne (bah oui sur ma faim )

Murmure
14/04/2007 00:49
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

Je suis très content des critiques. Certaines m'ont un peu surpris. Mais j'y reviendrai. Pour l'instant je m'autoquote.

Pas mal j'aime beaucoup mais il y aurait encore beaucoup de choses à modifier pour le rendre encore meilleur. Tous les textes peuvent être améliorés. Mais une question me laisse pantois. Qu'a donc bien pu faire le dénommé Voan pour mériter un tel sort ?


Je ne suis jamais satisfait de ce que je fais, c'est vrai, mais si je m'écoutais je n'écrirais jamais rien de fini. Quant au crime de Voan, ah ah, mystère...

euh.. y'aurait pas un petit peu des aventuriers de la mer la dedans? sinon mêle chose que Murmure


Ben je m'en suis rendu compte en le faisant en fait. C'est surtout le coup du poison qui fait ça je pense. M'enfin, tant pis.

En revenant sur le commentaire du jury, je puis apporter quelques précisions. La description paradoxale du personnage est parfaitement voulue. Il n'y en a ni trop, ni pas assez, juste assez pour laisse planer le mystère. Mais il a et des pieds et des nageoires. Peut-être plus dans la suite, qui sait ?

d'une côté les "âmes sans vie" remontent à la surface pour mourir. (des "cadavres" "agonisants", maladroit...) et d'un autre, elles sont avalées par l'abîme

Ce sont des "vies sans âme". Ce n'est pas la même chose.

Quant à la fin qui vous a laissé sur votre faim, j'avoue que je ne m'y attendais pas, ce n'était pas l'effet voulu. Pour moi, c'était limpide. En même temps c'est moi l'auteur me direz-vous. Certes, certes. Alors dans ce cas j'apporterai plus de précisions dans une probable future suite. Si en plus j'arrive à la caser dans la prochaine joute, ce serait l'idéal. J'espère simplement que vous aimez les persos torturés qui auraient fait le bonheur de Freud.

Par contre je serais curieux de découvrir vos diverses interprétations de la fin, moi qui n'en vois qu'une seule...
hybrid
30/04/2007 00:27
errante......

Alors tout d'abord :
laissant imaginer une bête un peu hybride

Arrêtez de dire que je suis bêteuuh

(voui ok c'est nul mais je voulais le dire quand même^^)

Concernant ton texte, Murmure, j'avoue avoir eu du mal à m'y retrouver, sans doute pour les mêmes raisons que le jury. On ne sait pas vraiment qui est le personnage, on a juste quelques indices disséminés ici et là, mais qui ne nous aident pas vraiment. C'est bien écrit, mais tu as trop voulu jouer sur le mystère, peut-être, ou alors l'histoire pour toi était claire comme de l'eau de roche............................ ce qui n'est pas du tout mon cas. J'ai rien compris !! (bon ok, le jury peut dire que je suis bête, alors, oubliez ma quote...)
Mon écran sautille et il est un peu tard, je le relirai sans doute à tête reposée un peu plus tard, mais tu aurais sûrement dû développer davantage l'ambiance, l'atmosphère, et le contraste avec celle habituelle et ce qui se passe à ce moment-là... et puis nous dire clairement si ton héros est humain, poisson ou les deux (ou alors me le dire juste à moi promis je répèterai pas).

Tu nous as immergés dans un univers totalement inconnu en nous donnant très peu de clés pour le comprendre... ce qui est dommage car il est intéressant et plutôt bien écrit, mais l'absence de réponse à la masse de questions qui se présentent quand on le lit fait rapidement perdre le fil.

Et pour répondre à ta question, en ce qui concerne la fin, je t'avouerais que je l'ai pas comprise
Murmure
03/05/2007 12:39
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

... et puis nous dire clairement si ton héros est humain, poisson ou les deux (ou alors me le dire juste à moi promis je répèterai pas).


Oui, je peux le faire.


(Murmure, imitant Pierre Dac.)


PS : mais je ne sais pas si je vais le faire puisqu'il y aura peut-être les Abysses 2, le retour de la bête des profondeurs qui mord les gens et qui est pas gentille, mais alors vraiment pas gentille. Je me tâte encore.
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