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Joute 17 - Commentaires du texte A
(Sujet créé par Nayla l 09/04/07 à 22:59)
non favori


Vous pouvez ici commenter ce texte, mais veillez à ne pas faire de supposition ou d'allusion à l'auteur, encore dans l'anonymat. les resultats tomberont bientôt.



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Maneero
19/03/2007 17:35
Immortel
Mettra un jour fin à l'humanité

Texte A
Spectateur et ukulélé

Décor campagnard, une prairie et une maisonnette. Une vache broute. Un air de musique surplombe la scène, c’est un air frais, doux, aigu et rieur, presque moqueur. Certains ont nommé cet instrument un ukulélé. A tord, puisque ce nom ridicule dénature la profonde noblesse de cet instrument.

L’air retombe. Un Balajahalah entre.

Ici nous ferons une petite pause, si vous voulez bien. En effet, je… oui, moi l’auteur, tiens à préciser à quoi ressemble cette créature, car je ne suis pas sûre que tous mes chers lecteurs se représentent tout à fait bien l’apparence que peut avoir un Balajahalah.

Un Balajahalah a, comme son nom l’indique, une apparence humanoïde. Il est cependant très petit, une vingtaine de centimètres environ. Ces créatures vivent en communauté, ils instruisent leurs jeunes à l’Art de l’Espiondage des Humains avec beaucoup d’attention, en effet l’éducation prend une part importante dans leurs valeurs culturelles. Ils ont des règles strictes en ce qui concerne leur métier-art, l’Espiondage. Ceci pour éviter tout débordement et toute atteinte au respect de l’Autre Race. Mais surtout pour éviter d’être découvert, vous l’aurez compris, du moins si vous êtes un peu sagaces (d’ailleurs vous n’êtes pas obligés de vous appeler Sam pour cela). Pour continuer ma description qui s’éternise : ils savourent l’humour dit spécial, respectent les traditions et ont des cheveux de couleurs invraisemblables, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas facile à représenter sur scène. Allons bon, faites un effort d’imagination que diable ! Que dis-je, que diable, que Zeus ! Que moi.




Il entre donc, d’une démarche peu aisée.


Il s’avance vers le centre. Vétu sobrement, la masse capillaire en pagaille.




Firenze : - Je suis venu vous voir, avant de partir… En réalité j’aimerais vous dire… Non. Bon. Ca ne peut aller. Si je veux voir un peu leurs tronches se déconfire, ça n’ira pas. Soit. Réfléchis, Firenze, réfléchis !

Il se tape le front de sa main.

Firenze : - Et si je le mettais en scène… Oui peut être que …

Il commence à partir, soudain il se retourne vers le public jusqu’alors ignoré et lui dit d’un ton très sérieux.

Firenze : - Je ne suis pas fou ! Que ce soit tenu pour dit !

Silence


Firenze : - Bon. Ben… j’y vais.

Il sort .

Noir. Musique de ukulélé. Un autre, beaucoup plus vieux, entre par une autre porte.


Le Vieux : - Si je mets la main sur ce petit crépuscule de l’intelligence, je le verrouille à coups de clef à molette ! Tidiou !

Une Balajahalah entre, d’âge moyen, rondelette, l’air en forme et souriante. Elle regarde ailleurs.

Elle : - Allons, Vieux Ale, calmez vous, vous allez le retrouver ce parapluie. Tenez, vous n’avez qu’à venir chez moi !

Le Vieux : - Humblereuhgneuh.

La Femme : - Allons, allons.

Elle sort. Il se met à pleuvoir. Le Vieux est seul sur scène, sa mine se déconfit. Après un long silence, la pluie s’arrête, il regarde le public, il a des gouttes sur son visage.


Le Vieux : - Vous savez, il est dur de vieillir. Les nouvelles pousses vous dédaignent ou vous adulent. Les pires sont ceux qui ont pitié de vous. Ils vous regardent trébucher, chercher vainement un souvenir, tenter d’enfiler une chaussure, avec cette lueur de compassion qui me retourne l’estomac. Ca me rappelle à coup sûr mes longues années. Toutes ces années où j’ai vécu, en clapotant, en gueulant, en soupirant, en faisant l’amour, en donnant des leçons, en m’étonnant, en dormant. Qu’ai-je fait réellement ? Rien de beau, rien de grand. Après tout cela, qu’ai-je donné à ceux que j’aime, à ceux que j’ai aimés ? Je…



Qui êtes vous ? Pourquoi suis-je ici… Quelle est votre place ici ? Et la mienne ? En avons-nous simplement une ? Et si on échan…

Vynj : - Arrête le Vieux. Arrête, tu sais bien que ça sert à rien, qu’on a pas besoin d’entendre ça. Tiens, ton parapluie. J’en ai plus besoin, l’averse est passée. Tu devrais faire plus attention.

Vynj sort par là où il est rentré, le Vieux reste seul. Il regarde une dernière fois le public, comme une promesse, et sort de l’autre côté.

Une musique de Ukulélé. Noir.

La femme re-rentre. Elle s’adresse aussi au public


La femme : - Vous n’avez rien compris ? Ouvrez les yeux, votre rêve est fini. Repartez, mais ne soyez pas déçus, désopilés ou frustrés. Vous n’aurez plus cette chance.

Elle sort, noir. Firenze entre, il rit.


Firenze : - Je me demande ce qu’ils ont en tête. Cette pièce est… nulle. Ca ne touche pas le public. Aucune intrigue. Et puis le mot de la fin… Ah ! Ah j’en rigole tellement c’est… pathétique. Il frissonne.J’ai toujours dit que le théâtre Balajahalah ne valait rien ! Surtout en comparaison de celui des humains. Je ne vois pas l’intérêt, notre rôle, c’est d’espionner. Cela tient plus du spectateur que de l’acteur ! Alors à quoi bon… Ma foi, c’est peut être un truc d’intellectuel…

Vynj entre.

Vynj : - Qu’est-ce que tu dis ? Ca va pas ? C’est toi l’auteur ! Pourquoi dis-tu cela ?

Firenze : - Ah ? Oui c’est vrai. Bon, on va boire un verre, je t’invite. Comment l’as tu trouvée toi ?

Vynj se détend, Firenze lui lance un clin d’œil, ils sortent. Noir final.

Solyane
24/03/2007 18:48
Galope, galope, galope...

Moi je n'ai rien compris à ce texte et je ne vois pas le rapport avec le sujet donc si quelqu'un pouvait m'expliquer ce serait cool.
Jehane
26/03/2007 10:31
Les rêves n'ont pas d'air-bag

C'est de l'absurde, comme l'idée d'un lieu où la mer tombe.

Corrigez-moi si je me trompe.
Murmure
31/03/2007 10:16
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

Ce genre de texte me déconcerte. En fait je n'arrive pas à savoir si j'aime ou pas. Je pense que ce genre de texte est fait pour la scène et que c'est là le seul moyen d'en tirer toute la quintessence. A voir joué donc... Mais je dois reconnaître qu'au bout de plusieurs lectures je le trouve de plus en plus intéressant.
Nayla
09/04/2007 22:59
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Commentaire du Jury :

Un texte charmant à la forte personnalité et très bien écrit... Il est dommage qu'il ne soit pas plus long, et que le scénario profite de l'humour absurde pour se contenter d'être très plat et de ne pas montrer de lien évident avec le thème. Mais bon, on parle des Balajahalahs, alors on pardonne, et les réflexions de l'auteur sur sa propre pièce sont plaisantes à lire, entre autres.

Nayla
12/04/2007 18:30
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

En fait Jehane a fait ce que j'espérais un peu : elle a trouvé un lien, même fou, débile, imperceptible avec le sujet. Parcequ'à la base, ben y en a pas J'ai écris mon texte dans l'idée de la joute en oubliant totalement le sujet. Je l'ai quand même posté, bah tant pis hein !
Pour ce qui est de l'histoire... Je vous laisse à tous le soin d'en conclure ce que vous voulez.

Pour ce qui est du sens et tout ça, ce qui rejoins 'l'histoire' bah... Je l'ai écrite comme ça... Je crois effectivement que quelques relectures permettent plusieurs aperçus.

Bref. Merci Murmure, tu dois être une des seule à avoir apprécié mon texte
Pin'shae
13/04/2007 09:29

Aielle ayant soumis un Champion.

J'ai moi aussi été déconcertée par ce texte... A la première lecture je me suis franchement dit "Gné?". En fait, ce texte n'était pas parmi mes préférés. Mais l'atmosphère qui s'en dégage est tellement...euh... comment dire... Naylesque (mais siiii vous voyez ce que je veux dire, les ukulélés qu'on jurerait sortis d'une chanson de Dionysos, les Balajahalah et leur univers si...rhahha les mots manquent...), bref euh l'atmosphère qui s'en dégage donne envie de le voir joué.

J'avoue ne pas être très sensible à la lecture de théâtre, mais j'aime beaucoup ton style Nayla. C'est léger, c'est absurde, c'est sucré-salé, c'est multicolore... à tel point que j'ai complètement oublié de chercher un lien avec le sujet
P.P. Jak.
13/04/2007 10:54
Morat'

Bref. Merci Murmure, tu dois être un des seul à avoir apprécié mon texte

Non non, c'est pas le seul , j'aime beaucoup ce ton décalé, absurde parfois, avec non pas du sens, mais 'des' sens. Mais j'ai pas voté 'pour', car hors sujet pour moi sorry

Edit murmure : modifié
Murmure
13/04/2007 11:37
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

Murmure est un, pas une.
Nayla
13/04/2007 19:44
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Hihi, ça me fait plaisir ce que tu me dis Pinshae. PP Jak aussi

Vu le nombre de vote j'ai pensé que les gens avaien trop cherché à comprendre un truc, été trop déboussolés. Mais bon l'effet que vous m'avez montré était un peu ce que je recherchais, alors je suis cotnente de moi
En plus si j'arrive à faire un truc "Naylesque", franchement, c'est génial J'aime bien ressembler aux autres, mais que quand je le choisis
Dionysos ? Oui comment t'as deviné ?
On se demande pourquoi j'aime ce groupe...
hybrid
30/04/2007 00:34
errante......

Oui, le "gneh ?" s'impose à la première lecture. Difficile de comprendre le lien avec le sujet !! (surtout si tu avoues toi-même que tu n'y avais pas vraiment fait attention)

Ce n'est pas non plus mon préféré, mais je le trouve étrangement décalé et original, tout comme l'idée des Balajahalas que j'avais appréciés dans tes précédents textes.

Sympathique, théâtral. Oui, joué sur scène, il doit valoir le coup, plus qu'à l'écrit...!
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