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Adranne
(Sujet créé par essayasse l 08/02/07 à 09:03)
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essayasse
04/01/2007 11:21



Salutations!
Je voudrais vous faire partager un petit bout de texte que j'ai ecrit il y a deja un peit bout de temps
Il peut parraitre un petit peut lourd et il ne s'agit que d'un debut, mais si vous preniez la peine de le lire, j'en serrai ravi





« On raconte qu’il fut un temps, l’Adranne n’était que plaines, montagnes et océans. On dit qu’à cette époque, les premiers hommes n’avaient pas encore foulé la terre rouge de la Mâr. Mais on dit aussi que des créatures sortirent des profondeurs des plus lointains océans de l’Adranne, qu’elles s’habituèrent à la vie hors de l’eau et qu’elles fondèrent une grande et glorieuse civilisation. Puis, les hommes arrivèrent, tout droit sortis des forges d’Ilmoth, territoire de la déesse de l’eau et du feu, de la passion et de la guerre.
Les humains rencontrèrent les créatures issues des océans et les nommèrent Oths, qui, en Adran d’Ylaque, signifie « étrange et repoussant ». Nos ancêtres prirent les armes et tentèrent de mettre fin au règne des Oths, mais ceux-ci tinrent bon et les humains durent reconnaître la supériorité de l’autre peuple.
Les années passèrent et les vieilles rancoeurs avec. Les hommes s’habituèrent peu à peu aux Oths et finirent par reconnaître qu’ils les avaient mal nommés, et optèrent pour un nouveau nom : Ult-nah, ou « premier peuple ». Les deux civilisations apprirent à vivre en communauté, de nouvelles villes furent fondées, les plaines furent divisées par des chemins de terre, puis par des routes pavées. Les Ult-nah enseignèrent l’art de la pêche aux hommes qui à leur tour leur apprirent celui de la métallurgie et du maniement des armes.
De l’union d’une Ult-nah et d’un homme naquit un jeune garçon, qui, en grandissant devint roi d’Adran et régna sur les deux peuples. Ce fut la première et la seule fois qu’un tel être vint au monde, d’ordinaire, toute tentative de croisement était veine.
Son règne se fit sans grands incidents, il se mariât deux fois, avec une humaine, et avec une Ult-nah.
De sa première union vint un unique fils et de la seconde deux des plus belles jumelles du pays d’Adran. Les peuples adoraient leur famille royale mais les dieux jugeaient l’union d’un peuple issue de l’eau et d’un autre venu des montagnes contre nature. Si bien qu’un jour, le jeune prince, victime du charme d’un Dieu mineur, tomba amoureux d’une des plus belles déesses et assassina son père, il était alors dans sa quinzième année.
Le prince fut traqué pendant deux ans, dans chaque recoin du pays d’Adran, fut capturé et exécuté aux yeux de son peuple.
La famille royale fut exilée, forcée de retourner vivre là où leurs ancêtres étaient apparus, au sein des montagnes d’Ilmoth.
Mais la magnifique déesse, éprise du jeune prince ne put accepter sa mort et un matin, pour se venger des peuples, provoqua les éléments, à tel point que les plaines prirent feu, que l’eau des océans disparue et que les continents se fracturèrent. Mais on dit qu’une région de l’Adranne fut épargnée par ce cataclysme, on parle bien sur des monts d’Ilmoth…
La suite, je pense que vous la connaissez, je n’ai donc plus rien a vous dire. »

« - Foutaises, lançais-je, personne ne pourrait croire à de pareilles inventions, ne seriez-vous pas en train de vous défiler ? »
« - Vous êtes libre de croire ce que bon vous semble. » me dit le vieil homme avec un malin sourire, révélant ainsi des dents jaunes. Il était petit, trapu et empestait l’alcool, on aurait dit que chaque mot qu’il prononçait lui demandait énormément d’efforts.
C’est pourquoi je décidai de le délivrer des chaînes de sa vie passée en plongeant ma lame au travers de son cœur. J’essuyai alors mon arme avant de la replacer dans son fourreau et regagnai l’auberge.
La nuit était froide et je désespérais à l’idée de devoir encore une fois dormir a la belle étoile, enfin, peut-être l’aubergiste n’avait-il pas encore trouvé les corps, entassés dans ma chambre, des trois hommes qui m’avaient attaqué quelques heures plus tôt.
Je me déplaçais à grandes enjambées dans la pénombre tout en rasant les murs, à l’affût. L’auberge n’était plus qu’à une vingtaine de pas devant moi. Il s’agissait d’une imposante bâtisse, je l’avais examinée en détails la veille, plutôt en mauvaise état vue de l’extérieur, mais d’un charme certain de l’intérieur. Les lits y étaient moelleux et la bière abondante.
C’était sans importance. Je ne devais pas oublier pourquoi j’étais là. Le vieillard m’avait dit qu’elle était passée le voir la veille ; si je me débrouillais bien, je l’aurai rattrapée avant la prochaine lune. Mais il fallait avant tout que je me débarrasse des deux êtres qui me suivaient depuis que j’avais quitté l’auberge dans la matinée, Shell les avait repérés et m’en avait tout de suite averti.
Je choisis l’endroit le plus obscur sur ma route pour livrer bataille. Je disparu du champ de vision de mes poursuivants, tout en les gardant dans le mien. L’un était plutôt gras, de taille moyenne, avec une barbe d’environ deux pouces, ses mains étaient fournies de trois doigts, celle de droite était gantée et tenait un genre d’épée qui m’était inconnu, sa lame était recourbée et adoptait la forme d’un croissant de lune, et celle de gauche portait une lanterne de Gishu. Le second était un petit peu plus grand, borgne et n’avait pour seule arme qu’un long bâton de bois bleu, un bois dont la principale caractéristique est d’être le bois le plus résistant du pays d’Adran.
Ils étaient presque à ma hauteur. Je vérifiais que ma lame coulissait bien dans son fourreau et fis un pas en avant, de manière à sortir de l’ombre et à me placer juste sous leur nez. Pendant l’instant qui suivit, mes agresseurs furent surpris et j’en profitai pour me glisser derrière eux. Avant qu’ils ne s’en rendent compte, je me tenais derrière le borgne et lui tranchait net la nuque. Sa tête se sépara lentement de ses épaules dans un craquement d’os et un déchirement de chair. Le corps inerte s’écroula par terre, sur ma droite. L’homme au sabre lâchât sa lanterne et se fendit dans ma direction, je parai le coup et ripostai au ventre en le touchant au flan droit. Il mit un genou à terre et je l’achevai de la pointe, entre son coup et sa clavicule gauche. Son corps s’affaissa sur celui de son compagnon dans un gargouillis de sang. Mes deux agresseurs morts, ils n’avaient plus besoin de leurs armes, je m’appropriai le bâton mais pas le sabre, trop exotique pour moi. Je me penchais pour récupérer la lanterne, mais le Gishu n’émettait plus aucune lumière, il avait du mourir lors du choc avec le sol ; l’objet ne valait plus rien…Je m’empressait de dissimuler les corps et repris mon chemin vers l’auberge…

Arrêté devant l’entrée du bâtiment, je tendis l’oreille dans l’espoir d’entendre des gens parler, des choppes s’entrechoquer…Rien. Pas même le ronflement d’un quelconque voyageur assommé par la boisson. C’était mauvais signe. Je fis quelques pas en arrière et contournai l’auberge. Je me doutais qu’on m’attendait, mais je devais récupérer certaines de mes affaires trop encombrantes pour que je les garde sur moi en permanence. La fenêtre de ma chambre se trouvait à environ deux fois ma hauteur. Je pris appui sur une caisse adossée au mur en espérant qu’elle serait suffisamment solide pour me permettre de sauter. Elle le fut. Je m’agrippais au rebord de l’ouverture et me hissai de manière à regarder dans la pièce. Celle-ci était vide, j’en profitais pour m’y glisser silencieusement.
On m’observait. Je fis comme si de rien n’était et me dirigeai vers ma couche aux pieds de laquelle était posé mon sac. Il était ouvert. Je compris alors qu’il me faudrait me battre pour récupérer ma relique. Je fouillai rapidement dans mon sac pour en retirer un petit objet de la taille d’un œuf que je plaçai dans ma main gauche, me tournai, et, en tendant l’autre bras je criai : « valsyfère ». Un éclair bleu traversa la pièce et les portes de l’unique penderie de la chambre volèrent en éclat. Je me jetai sur la porte de la chambre pour en barrer l’accès. Je fus surpris que l’intrus fût seulement sonné. Un tel sort de dévastation est sensé réduire n’importe quel homme à l’état de charpie. Une seule solution, l’homme qui se tenait en face de moi n’en était pas un.
Il me sourit. Je lui rendis son sourire malgré moi.
« - Tu m’a manqué aussi, Meryl. Je vois que tu n’as toujours pas progressé en matière de dévastation. Je m’attendais à un accueil quelque peu plus chaleureux. » annonçât- il.
« -C’est pourquoi tu te cachait dans ma penderie je suppose ? rétorquais-je, qu’en à tu fait ? »
« - De ?
« - Ne joue pas a ça avec moi ! QU’AS-TU FAIT DE SON BRAS ?! »
« - Ahh… ! Tu veux parler de ceci ? » Il tendit le membre inerte que je chérissais tant comme s’il s’agissait d’un vulgaire bout de viande.
« - Pour l’instant rien, reprit-il, mais si tu continu à crier de la sorte, je trouverais quoi en faire ; et tu sais de quoi je suis capable. J’ai un marché à te proposer. »
« - Soit. Rends le moi et je t’écouterais, si ça en vaut la peine, sinon je te tuerais. » lançais-je, peu sur de moi.

Des voix se firent entendre de l’autre coté de la porte. Tray ferma les yeux et je sentis l’air se glacer autour de nous, un sentiment de peine pour les pauvres gars de l’auberge m’envahit ; mais j’y étais désormais habitué, les années passées en compagnie de Tray portaient leurs fruits, mais quels fruits ? Des hurlements se firent entendre, hurlement sourds, sortis du plus profonds des cœurs des misérables, puis les cris s’arrêtèrent, laissant place à un silence pire que n’importe quels cris, et Tray rouvrit les yeux.
Il me rendit mon bien que je remis à sa place. Je sentis que le cours temps avait soudain était suspendu.
« - Nous serons désormais plus tranquilles, nous avons tout notre temps et personne pour nous déranger. Tu n’as pas beaucoup changé Meryl…tu es toujours aussi impulsif qu’avant, c’est une des choses que j’aime chez toi. »
« - Tu m’as parlé d’un marché il me semble… ? »
« - J’y viens. Depuis que tu es parti, la Gouvernante n’est plus comme avant, un mal la ronge de l’intérieur, je pense qu’elle n’en a plus pour très longtemps. »
« - Inutile de te dire que je ne reviendrais pas…, je me suis lassé de ses petits jeux, je ne me laisserais plus manipuler par ses mains trop agiles. De plus, des affaires plus importantes m’attendent. »
« - Si tu veut parler de la pythie, il est inutile de t’attarder plus longuement dans la région, j’ai déjà pris contact avec elle et elle a insisté pour faire partie de ton escorte. »

Ainsi Tray connaissait-il déjà mes intentions. Si je pouvais espérer la revoir, je devais sauter sur l’occasion ; mais l’idée de retourner là-bas me répugnait.

« - Une escorte ? Tu ne me crois donc plus capable de me déplacer seul ? » demandai-je.
« - Ne t’en fait pas pour ça, je n’ai pas peur de ce qui pourrait t’arriver, mais de se que tu pourrais faire. Si je tiens à ce que tu sois accompagné, c’est pour pouvoir te surveiller et ainsi éviter tout écart de ta part. »
« - Charmant…Je comprends mieux pourquoi elle a décidé de voyager avec moi. »
« - Dois-je comprendre que tu acceptes ? »
« - je crois comprendre que je n’ais pas vraiment le choix… »
« - En effet, c’est le cas. Bien puisque nous sommes d’accord, plus rien ne me retient ici. Tes nouveaux compagnons de voyage t’attendrons demain, a l’aube, dans la grande salle de cette même auberge. Quant à moi, il est temps que je parte, je compte sur toi et sur ta bonne volonté. Rasch ! »

Un hennissement ainsi que des bruits de sabots se firent entendre et Tray sauta par la fenêtre. Je me souvenais de Rasch, la monture préférée de Tray; il s’agissait d’un hybride, un canasson plus haut qu’un cheval ordinaire, il possédait trois paires de pattes dont les puissant muscles n’avaient rien a envier au plus rapides des animaux, sa peau était des plus sombres mais était zébrée par endroit par de nombreuses cicatrices. La bête ne se laissait approcher que par Tray lui-même. Il l’avait ramenée d’un de ses voyages d’exploration de nouvelles contrées ; mais l’animal n’était pas le seul trophée qu’il ait ramené.
Quant je me penchais à la fenêtre, Tray et son incroyable monture avaient disparus.
Je m’allongeais sur ma couche, sur de ne pas être dérangé au cours de la nuit et sombrais vers de lointains horizons…
Kin shaa
08/02/2007 09:03

Panda Tuatha'anne et canalisateur
Novice

Ben il est sympa ce texte

Il y a une suite???

Mara
04/04/2007 14:15
Novice


oui tout à fait d'acord


la suite, la suite!!
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