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Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
J'avais déjà publié les condamnés jusqu'au IV dans le sujet de concours de poemes et comme pour le vampire, ben je crée un topic.
Ce qui veut dire que je veux bien aussi les commentaires critiques comme pour le vampire ^^
LES CONDAMNES I : GRAND SAUT
Sous ses pieds enchaînés, le condamné admire
La fosse qui s'étend, c'est là qu'il va mourir
Ceux qui l'ont précédés ouvrent leurs membres froids,
L'accueillent parmi eux, comme on accueille un roi.
Il voit ceux avant lui qui se sont empalés
Sur cette mer d'airain, cette plaine d'acier,
Où la mort vient chercher les lendemains derniers,
Récoltant la chaleur du corps des suppliciés.
Fascination du sang, fascination des chairs
L'Homme a peur de la mort, il se sait éphémère
Il observe sa perte, appréhende sa chute.
C'est ton tour à présent. À tes poignets des chaînes
Dans ton dos, une lance pour assurer ta peine.
Tu te redresses, fier, et d'un pas, t'exécutes.
LES CONDAMNES II : HUMILIATION
Regarde-le gamin, celui qu'un soldat mène
Il va sur le chemin, retenu par ses chaînes
Et tous dans son sillage observent sa carrure
Admirent son visage : fier malgré les injures.
Il est beau comme un dieu, comme un diable plutôt...
Viens ! Suis-moi ! Suivons-le et voyons ce qu'il vaut
Quand il voit sous ses pieds, ses semblables empalés
Et quand il doit sauter, qu'il doit les retrouver.
Qu'a-t-il fait pour qu'ainsi on le conduise nu ?
Je ne connais sa vie, mais je sais son tribut
L'escalier qu'il gravit s'ouvre sur la falaise.
Il paye de sa vie et les déesses apaise
En sautant de son gré pour l'ultime voyage
Séjour des condamnés, dernier pèlerinage.
LES CONDAMNES III : CHANT DU CONDAMNÉ
Mélodie entêtante, accords de quelques sons
La douce mélopée qui s'enlace aux barreaux,
Qui transperce les murs et fait vibrer les eaux
Me surprend dans mon antre, au fond de ma prison.
Cette musique étrange, unique liberté
Qui résonne en ces salles est le chant langoureux
D'un compagnon de mort, d'un autre malheureux
Qui avant moi, demain, sera exécuté.
O frère ! Continue de chanter nos familles !
Parle nous du pays, de tous ceux qui nous aiment
Par ce chant populaire qui est doux poème
Raconte aux prisonniers la beauté de tes filles,
L'amour de nos vingt femmes et de chaque maîtresses.
Car au son de ta voix, j'en oublie ma détresse.
LES CONDAMNES IV : TORTURE
Les premières minutes j'ai fermé les yeux
Pour ne pas y penser, mais c'était pire encore
Car j'ai imaginé mon cousin malheureux,
Ses plaies perlées de sang, ses muscles et son corps.
Une heure est écoulée, une heure que j'attends
Déjà je n’entends plus, les voix de ces enflures
Ni les cris de ce frère dont l'esprit se rend
Derrière ces murs nus de pierre froide et dure.
Il en perd la raison, devient fou et avoue
Le crime dont il sait qu'il n'est pas responsable
Simplement pour cesser d'endurer de tels coups.
Alors mon regard pleur' comme remplis de sable.
Je fixe la paroi, m'efforçant d'oublier
Le son des hurlements d'un ami torturé.
LES CONDAMNES V : EXÉCUTION
Au bord de l'échafaud deux hommes sont assis
Et victime et bourreau, cote a cote transi.
Le froid nocturne enfin, s'en va et ils contemplent
Le soleil du demain, se lèvent en gestes amples :
Le bourreau laisse place au porteur de la chaîne,
Le condamné soutient la hache du supplice
Pour aider celui qui exécute sans haine
Et en garde soumis, la sentence des vices.
Il va décapiter cet homme avec lequel
Il partage une aimée : Elle, leur liberté.
L'un d'eux va la gagner en obtenant ses ailes
Mais l'autre n'y a droit car il a trop tué
Il condamne son âme en faisant son travail
Il lui tranche la gorge et s'ouvre le poitrail.
LES CONDAMNES VI : TRAHISON
Les coups se superposent et sillonnent mon corps
Cela parce que j’ose n’avoir pas de remords
De m’être soulevé les armes à la main
Contre l’autorité, moi, le pauvre vaurien.
J’aurai parlé trop fort à l’oreille d’un traître ?
On me dit que ma femme a parlé pour sa vie
Alors qu’elle, pour moi, n’aura jamais de prix
Mais, Rancune s’endort à la vue de cet être.
Je préfère penser qu’on cherche à me détruire
Pour me voir éploré, que je renonce à fuir.
Mais j’assume ma peine et tente d’être fier
Pour exprimer ma haine, je m’écroule à terre
Falaise de mes mots, étranges précipices
Abrupts idéaux : soifs de droits et de justice.
LES CONDAMNES VII : AVEUX
Elle a connu le crime, a été torturée
Pour lui faire avouer, ce qu'il n'a revelé
Son mari criminel est maintenu en face
De la femme qu'il aime et qui souffre a sa place
Perfide intelligence et vicieuse justice
Qu'appliquent a tour de bras, le bourreau et son fils
Cette progeniture en forme de fouet
Qui sans prendre de peine outrage les secrets.
En deux coups simplement, il arrache les chairs
Le troisième s'abat, notre homme desespère
De voir son innocence un matin reconnue
Il admet tous les crimes et tous, les revendique :
Sa femme est libérée et Justice s'applique
Il sera condamné et pour meurtre, pendu.
LES CONDAMNES VIII - SOUVENIRS SANGLANTS
Combien furent ils ces cris s'échouants sur les pierres ?
Maledictions hurlées appellées à me suivre
Combien ont retentit de funèbres prières
Invoquant une Mort, qui seule les délivre ?
Je me devais aussi de les en éloigner
Et à les torturer, j'employais mon adresse.
Tandis que sur le fils de leur vie malmenée
Laissais courir la Mort et ses douces promesses
Je savais tout je crois des souffrances physiques
J'en ai trop infligées pour les penser extrèmes
Si les pinces et le feu font de Mort un baptème
Le souvenir affreux de ces mille suppliques
Assaillant mon esprit à toute heure en tout lieu
M'arrache le désir de ne pas vivre vieux.
Mourir.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Anoéran, il me faudrait un peu plus d'infos sur ce que tu veux comme suplément au cycle... ^^
J'ai déjà quelques idées mais il me faudrait le genre : torture, execution, emprisonnement, récit des crimes ?
J'ai découvert en reflechissant sur ce thème qu'en fait c'est trèèès large
Comme je te l'ai indiqué par MP, ce serait génial si ça pouvait faire directement référence à Darius Primares, l'un des héros de Rédemption (je t'ai donné quelques détails par MP, puisqu'il n'est pas encore intervenu directement pour l'instant).
Si tu veux, on peut en discuter encore davantage !
L'idéal, pour coller au thème du roman, serait qu'il soit hanté par ses souvenirs de maître ès tortures.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Avec beaucoup de retard :$
Voila ^^
LES CONDAMNES VII
Combien furent ils ces cris s'échouants sur les pierres ?
Maledictions hurlées appellées à me suivre
Combien ont retentit de funèbres prières
Invoquant une Mort, qui seule les délivre ?
Je me devais aussi de les en éloigner
Et à les torturer, j'employais mon adresse.
Tandis que sur le fils de leur vie malmenée
Laissais courir la Mort et ses douces promesses
Je savais tout je crois des souffrances physiques
J'en ai trop infligées pour les penser extrèmes
Si les pinces et le feu font de Mort un baptème
Le souvenir affreux de ces mille suppliques
Assaillant mon esprit à toute heure en tout lieu
M'arrache le désir de ne pas vivre vieux.
Mourir.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
LES CONDAMNES VIII : TRAHISON
Les coups se superposent et sillonnent mon corps
Cela parce que j’ose n’avoir pas de remords
De m’être soulevé les armes à la main
Contre l’autorité, moi, le pauvre vaurien.
J’aurai parlé trop fort à l’oreille d’un traître ?
On me dit que ma femme a parlé pour sa vie
Alors qu’elle, pour moi, n’aura jamais de prix
Mais, Rancune s’endort à la vue de cet être.
Je préfère penser qu’on cherche à me détruire
Pour me voir éploré, que je renonce à fuir.
Mais j’assume ma peine et tente d’être fier
Pour exprimer ma haine, je m’écroule à terre
Falaise de mes mots, étranges précipices
Abrupts idéaux : soifs de droits et de justice.
Khyra'fyn
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