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Ils étaient assis côte à côte, sur les marches de l’esplanade. Le bourreau et le condamné regardaient ensemble le soleil d’automne se lever. Le temps lui-même semblait retenir son souffle; la rivière coulait lentement et les seuls bruits que filtrait ce tableau idyllique étaient le son de l’eau qui se déplace paresseusement, les clapotis des feuilles tandis qu’elles se déposaient sur la rivière et leurs faibles bruissements lorsqu’elles heurtaient sans violence le sol. Les animaux nocturnes étaient rentrés dans leurs tanières et les diurnes se prélassaient encore dans leurs antres. Si calme…
En cet instant, les deux hommes étaient plus liés que des frères, plus liés que des amants. Ils se parlaient de tout et de rien, murmuraient les secrets qu’ils n’avaient jamais dévoilés, unis par une seule certitude plus solide que toutes les vérités des livres sacrés.
Ils regardaient attentivement, essayant de saisir toute la beauté de cette rivière, de la clarté du soleil et des couleurs des feuilles. Comment pouvaient-ils partager les émotions que cette vision suscitait? Ils le firent, pourtant. D’une manière plus ancienne que le langage et plus belle que la parole.
Les deux hommes pleuraient sans honte, leurs visages inondés pas la douce lumière automnale. Lui, pleurait pour la beauté de cet instant, pour son caractère unique et exceptionnel, pour tout ce qui est indéchiffrable et indéfinissable. L’autre, pleurait car il ne pouvait voir que les feuilles et le soleil, que les formes et les couleurs.
Assis sur les marches, les deux hommes contemplaient.
Texte très court ! Mais prenant, intense, et pas trop mal écrit. La mise en forme me rebute un peu... c'est peut être juste moi. J'ai trouvé ça poétique, touchant... Mais trop cour. Il me manque un appronfondissement plus... appronfondis quoi ^^ et une fin ! C'est dommage, mais c'est un essais plutôt réussi dans l'ensemble.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
J'ai un faible pour les texte courts, comme vous avez surement dut remarquer
Et les fins sont cruelles, les fins ferment des portes, les fins sont définitives. Certaines histoire, je pense, n'on pas besoin de fin et je crois que celle là en était une.
Mais sinon, merci de ta critique Nayla, c'est très apprécié
Je l'ai trouvé tres poétique, touchant. Joli texte.
J'aime bien els textes courts et tu les réussi bien. Celui-ci est complet. Pas besoin d'en rajouter. Sinon il perdrait de sa dimension poétique.
Par contre, la mise en forme gâche un peu. Pourquoi avoir séparer autant les paragraphes? Je crois que j'aurais juste laisser la dernière phrase séparée du reste. Mais ce n'est que mon avis
Même s'il est court, il est très réussi. Je préfère le fond à la forme, cependant. Je trouve juste un peu dommage que tu dévoiles, et ce dès la première ligne, l'identité des deux protagonistes.
Je commente, mais je pense pas rajouter grand chose à ce qu'ont dit les autres...
Un texte court (s'attirant par là toutes mes faveurs ; je n'aime pas trop lire sur écran) et qui plus est bien écrit. Intéressant, une sorte "d'Ode à la vie" où lorsqu'on se trouve face à la mort on fait plus attention à de petites choses simples auxquelles on ne prête plus attention, et qui sont pourtant magnifiques...
Simple, touchant. Que rajouter ?
Oui la seule chose à reprocher serait l'espacement des paragraphes alors qu'en fait ce n'est qu'un instant, le retour à la ligne suggérant normalement un plus grand laps de temps s'écoulant entre les deux paragraphes. Mais ça ne m'a pas vraiment gênée.
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Hé bien merci beaucoup!
Tout ces commentaires sont fortements appréciés.
Je prends d'ailleur bonne note des commentaires concernant la forme du texte. Sur le coup, je n'y avais pas prêté beaucoup d'attentions, je l'avoue. Enfin, c'est en faisant des erreurs que l'on s'améliore
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
J'ai oublié de publier ceci :
Au bord de l'échafaud deux hommes sont assis
Et victime et bourreau, cote a cote transi.
Le froid nocturne enfin, s'en va et ils contemplent
Le soleil du demain, se lèvent en gestes amples :
Le bourreau laisse place au porteur de la chaine,
Le condamné soutient la hache du supplice
Pour aider celui qui exécute sans haine
Et en garde soumis, la sentence des vices.
Il va décapiter cet homme avec lequel
Il partage une aimée : Elle, leur liberté.
L'un d'eux va la gagner en obtenant ses ailes
Mais l'autre n'y a droit car il a trop tué
Il condamne son âme en faisant son travail
Il lui tranche la gorge et s'ouvre le poitrail.
C'est un poeme qui m'a été inspiré par ton texte et que j'ai ajouté au cycle des condamnés, j'ai pensé que ca te ferai peut être plaisir de voir que j'ai beaucoup aimé ton texte parce que je m'appercois que j'avais pas laissé de com' ^^
J'aime bien le fait qu'au final on sait plus trop qui est qui...