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Tout avait commencé par un jour d’hiver ensoleillé comme il en existait rarement en cette contrée perdue, où l’astre du jour semblait parfois oublier d’apporter ses rayons bienveillants. Malgré cette chaleur inattendue, l’air restait gelé et formait un petit nuage de vapeur au rythme de la respiration du père Joris. Sa maison était collée à l’église, si bien qu’il n’avait que quelques pas à faire pour ouvrir la porte en bois du lieu saint. L’église en elle-même, bâtie à l’écart du village sur un promontoire rocheux qui dominait la vallée comme Dieu sur les Hommes, était un modeste bâtiment ; modeste mais agréable dans ses proportions.
Le père Joris était de fort méchante humeur ce matin, en partie à cause d’un rhumatisme qui l’avait cloué au lit plusieurs jours durant, suscitant le mécontentement plus que l’inquiétude de ses fidèles. Il refusait de s’avouer à lui-même qu’il se faisait vieux et que, le jour où il mourrait, il n’y aurait personne pour garder la maison de Dieu. Ainsi chaque matin, quand cette funeste réflexion s’imposait à ses pensées, il s’efforçait de la chasser par ses prières.
En arrivant devant la porte, il s’arrêta net. Sur les marches était posé un paquet de linges roulés en boule, dont l’intérieur semblait remuer de façon étrange. Instinctivement, il regarda aux alentours comme s’il espérait voir quelqu’un, mais seul les grands arbres, en deuil pour l’hiver, s’étendaient autour de lui. Il s’approcha, méfiant de nature, et prit le paquet dans ses bras. En écartant les tissus, il découvrit la tête d’un bébé endormi, engourdi par le froid. Par miracle, il n’était pas mort, et le père Joris commença par se demander ce qu’il devait en faire. Il n’avait jamais élevé d’enfant puisqu’il avait consacré sa vie à Dieu et se sentait trop vieux pour en élever un maintenant. Cependant le petit visage si semblable à celui des chérubins peints sur le mur de sa chapelle l’émut malgré lui. Il écarta précautionneusement les langes pour constater que c’était un garçon. L’idée lui vint alors d’élever cet enfant pour qu’il prenne sa suite quand son heure viendrait.
Les jours passèrent. Bientôt tout le village fut au courant que le prêtre gardait un petit garçon dans son logis. En effet, aux heures des messes, il arrivait que le gamin se mette à hurler au point de couvrir la musique de l’orgue, si bien que le père Joris, confus, était obligé d’interrompre l’office pour aller le nourrir. Il se moquait bien de l’opinion des villageois sur cette adoption ; cet enfant était comme le sien, et il avait bien l’intention d’en faire à son heure un prêtre accompli.
Comme à son habitude, le soleil avait tardé à se montrer, au mépris de l’été qui s’annonçait. De nombreuses saisons avaient passé et l’orphelin avait bien grandi. Âgé à présent d’une douzaine d’années, c’était un garçon sérieux, un peu trop même jugeaient certains, davantage disposé aux activités intellectuelles que physiques. Il n’était pas très robuste mais curieux de tout. Et surtout, il avait dans le cœur la ferveur religieuse la plus profonde, qu’avait inscrite en lui le père Joris. Le garçon aimait ce dernier comme son père et se tenait constamment à ses côtés. Pendant les messes, il assistait le vieux prêtre, et sa figure si douce suscitait l’admiration des gens et la fierté de son père adoptif. Il ne regrettait pas de l’avoir pris sous son aile ; à présent c’était lui qui faisait vivre son église. Il serait digne de lui succéder. Car en plus d’être un garçon exemplaire, l’enfant possédait une voix magnifique. Ainsi il chantait des cantiques à la gloire de Dieu, sa voix couvrant l’orgue comme autrefois ses pleurs de bébé. Gabriel –c’était ainsi que se nommait le garçon- ne se glorifiait pourtant pas de l’attention qu’on lui portait ; on lui avait appris la modestie entre autres vertus nécessaires au salut de l’âme. Il était heureux de la vie qu’il menait, si simple, qui se résumait à une chose : servir Dieu.
Il faisait inhabituellement chaud lorsque Gabriel demanda au père Joris la permission d’aller faire un tour dans la campagne, pour s’accorder, dit-il, un moment de méditation religieuse. Le prêtre loua l’initiative du garçon et donna son accord. Tout heureux, Gabriel s’en fut par le petit bois, cherchant un endroit ou il pourrait s’allonger et profiter de cette journée de soleil si rare. A mesure qu’il avançait entre les arbres, il entendit un son résonner au loin. Intrigué, il continua dans la même direction. Plus il approchait, plus le son devenait audible. Il finit par discerner les paroles d’une chanson, qui semblait n’avoir rien de religieux. La voix était toute proche à présent. Il écarta les dernières branches qui lui barraient le passage, et se trouva nez à nez avec une fille. La chanson cessa aussitôt, laissant place à un silence gênant. Il ne put détacher ses yeux de ceux qui le fixaient sans ciller, des yeux sombres, trop sombres. Le sourire de la fille s’élargissait en même temps qu’augmentait le malaise de Gabriel. Enfin, elle rompit le silence en éclatant de rire. Gabriel relâcha son souffle et put enfin voir à qui il avait affaire. La jeune fille devait avoir son âge, estima-t-il, mais elle paraissait plus robuste et plus agile. Il remarqua avec stupeur ses cheveux noirs en bataille et sa peau sombre, alors que tout le monde au village avait des cheveux clairs et une peau blanche. On n’avait d’ailleurs pas beaucoup l’occasion de prendre des couleur à cause des caprices du soleil. Cette fille devait venir de très loin. Ses vêtements étaient en mauvais état et ses pieds nus écorchés et crasseux. Pourtant, malgré sa misère apparente, elle ne devait pas être malheureuse pour rire avec autant d’entrain. Enfin, lorsqu’elle se fut calmée, elle s’avança vers lui et demanda à brûle-pourpoint : « Qui es-tu, toi ? »
Le garçon, hypnotisé, ne put que répondre : « Gabriel…
- Gabriel ? C’est une blague ? Moi c’est Gabrielle ! » Elle éclata à nouveau de rire. Cette fois il se demanda si elle ne se moquait pas de lui. « C’est un mensonge ou c’est ton vrai nom ?
- Hé ! On ne choisit pas comment on s’appelle, pas vrai ? Bon, et à part « Gabriel », tu es qui ?
- Je… j’assiste le père Joris à l’église.
- Alors c’est toi l’enfant de chœur ? Tu vois, même moi qui ne fréquente jamais l’église, j’ai entendu parler de toi !
- Tu ne vas jamais à l’église ?
- C’est pas un lieu pour les pouilleuses dans mon genre, et puis j’ai une sainte horreur des églises, si on peut dire.
- Tu n’es pas chrétienne ? demanda Gabriel, de plus en plus étonné.
- Ma foi, je suis tout sauf chrétienne ! Rien d’étonnant à ça puisque ma mère est une sorcière.
- Comment cela ?
- Elle a été chassée de son village parce qu’elle vendait des herbes guérisseuses qu’on a pris pour des poisons de sorcière. Nous sommes parties très loin pour échapper au bûcher, alors personne ne doit savoir qu’on est là. C’est un secret. Tu ne le répèteras pas, hein ? »
Gabriel hésita tout à coup à faire une promesse à une infidèle, mais la jeune fille respirait l’innocence. Elle lui avait fait confiance sans le connaître ; qui qu’elle fût réellement, il ne pouvait pas la trahir. Néanmoins la présence d’une fille de sorcière devant lui le mettait mal à l’aise, et il aurait voulu rentrer. Mais quelque chose l’empêchait de bouger. Il demanda alors pour penser à autre chose : « C’était toi qui chantais tout à l’heure ?
- Tu m’as entendue ? D’habitude personne ne passe par ici.
- Ce n’étaient pas des chants religieux…
- Ha ha, bien sûr que non ! Même si j’avais un livre de cantiques dans les mains, je ne saurais lire ni les notes ni les paroles.
- Je pourrais t’apprendre à lire, si tu veux. »
Les mots étaient sortis de sa bouche avant qu’il ait pu les arrêter. La jeune fille fit une moue de surprise, parut réfléchir et répondit en souriant : « Pourquoi pas ? A condition que ton prêtre te laisse du temps libre… et que tu acceptes de faire cours à une infidèle. » Elle rit de plus belle, laissant à Gabriel le temps de mesurer ce qu’il allait faire. A la fin, il lui donna rendez-vous un autre jour et s’en alla sans savoir s’il venait de faire une bonne action ou de signer un pacte avec le Diable.
Les choses se passèrent différemment qu’il le pensait. Gabriel aurait voulu oublier que la fille qu’il instruisait n’avait aucune foi en le Dieu que, lui, vénérait. Elle n’acceptait pas l’obéissance, alors pourquoi aurait-elle donné sa vie à quiconque ? Et quand Gabriel lui répétait que la récompense de cette soumission était le bonheur éternel au Paradis, elle lui riait au nez. Parfois leurs discussions s’enflammaient, comme si Dieu et le Diable eux-mêmes s’affrontaient au travers de ces enfants, mais ils savaient alors se freiner mutuellement et respecter leurs opinions. Gabriel lui apprit tout ce qu’il savait, et quand elle se lassait de l’entendre défendre les vertus chrétiennes, elle se mettait à chanter des chansons paillardes qui lui faisaient monter le rouge aux joues. Quoi qu’il puisse penser après ces journées, Gabriel se sentait heureux. Il avait même l’effroyable impression que ces moments de joie pure étaient bien plus agréables que les heures interminables de messe quotidiennes. Et cette impression avait pris des proportions telles qu’il en venait à penser que c’était le démon qui se cachait sous cette fille et le tentait dangereusement. Il passait ses soirées à prier seul dans la chapelle, indifférent à la fatigue ou à l’irritation du père Joris qui le voyait somnoler pendant l’office.
Il se persuadait de plus en plus de s’engager sur la voie du péché, quand une dernière journée d’été donna un coup fatal à sa foi. Il avait quinze ans. En trois ans il avait appris tout ce qu’il savait à la jeune fille, et même si elle avait dédaigné son enseignement religieux, elle en savait autant que lui dans les autres domaines. Cet après-midi-là, elle le prit par la main sans dire un mot et l’entraîna plus loin dans les bois, vers un petit lac caché parmi les arbres. La surface calme de l’eau reflétait les rayons du soleil et la berge était parsemée de galets.
La jeune fille lâcha sa main et se tourna vers lui avec un sourire plus beau que le ciel lui-même. Gabriel sentit ses muscles se tendre. Il avait le pressentiment que, s’il n’arrêtait pas maintenant, il commettrait quelque chose d’irréparable. Mais elle était si belle, cette créature, si tentatrice dans sa beauté, et son regard le clouait sur place. Il ne pouvait plus bouger. « C’est mon domaine, dit-elle en écartant les bras. Tu es le premier à y venir.
- C’est un sortilège qui te permet de cacher ce lieu au reste du monde ?
- Peut-être bien, répondit-elle d’un air malicieux, mais il se demanda s’il devait la prendre au sérieux. Tu m’as appris une quantité de choses, à mon tour de faire ton éducation ! »
Et, sans prévenir, elle se débarrassa de ses défroques. Atterré, Gabriel détourna les yeux en implorant : « Je t’en prie, ne me tente pas de cette façon ! Ne me détourne pas de mon Dieu !
- Il est temps, Gabriel, de savoir qui de ton Dieu ou de moi tu aimes vraiment » répliqua-t-elle d’un ton acerbe.
« Je… J’aime mon Dieu plus que tout, tu le sais ! Je n’ai pas le droit de goûter à la chair que tu m’offres, comprends-le ! Déjà, ces années passées avec toi ont été une épreuve pour moi. » Elle le regarda d’un air de pitié et lâcha : « Mon pauvre garçon, tu es donc prisonnier à ce point de ton esprit ? Nies-tu avoir envie de moi ? Ton Dieu n’interdit pas d’être heureux… Une fois, juste une fois, oublie-le ! Oublie-le et laisse-moi t’aimer… »
Elle le suppliait à présent, et il ne put résister à l’appel de ses sens. Il plongea à sa suite dans le lac, savourant la fraîcheur de l’eau qui ne parvenait malheureusement pas à éteindre son ardeur. Elle rit, encore et encore, comme une enfant innocente, fière de sa victoire. Elle ne voulait pas voir le combat auquel il se livrait. Et même lorsqu’ils furent enlacés sur la berge du lac, trempés, mêlant leurs souffles et leurs corps, elle eut l’impression qu’une barrière se dressait encore entre elle et lui, et elle espéra la briser un jour. Contre sa volonté s’il le fallait.
« Gabriel ? Tu es encore là ? »
La faible lueur d’une bougie apparut derrière lui mais il ne s’arrêta pas de frapper. Le martinet s’abattait sur son dos sans retenue, cinglant, mordant. « Gabriel ! » s’exclama le prêtre avec effroi en découvrant le châtiment que s’infligeait le garçon. Il se précipita pour lui arracher le fouet des mains et le jeta à terre. Gabriel resta à genoux, les yeux hagards, et, reconnaissant le père Joris, éclata en sanglots convulsifs. « Mon garçon, que t’arrive-t-il ? le pressa le vieil homme. Pourquoi te fais-tu du mal ?
- J’ai péché, mon père ! s’écria-t-il en s’agrippant aux pans de sa bure. J’ai péché ! Je dois expier ma faute ! Laissez-moi me repentir, je vous en prie !
- Mon fils, calme-toi, et explique-moi ton tourment… »
Gabriel leva son visage baigné de larmes vers l’homme de Dieu. Il le regardait avec bienveillance. Il pouvait lui faire confiance. Il lui avait toujours fait confiance. Alors, sans un souffle, le garçon lui raconta tout. La fille qui disait s’appeler Gabrielle, sa mère sorcière, leur rencontre, son instruction, et enfin, le secret le plus lourd, son inavouable péché. Tandis qu’il parlait, les traits du prêtre se crispaient de plus en plus, et lorsqu’il eut fini, le cœur et l’âme déchirés, le visage de son père adoptif n’était plus qu’un masque de pierre. Il s’efforça toutefois de rassurer le garçon : « Allons, tu as bien fait de m’en parler. Il n’est pas trop tard pour demander le pardon du Seigneur. Tu es encore vulnérable à ton âge, et cette fille n’était autre qu’un démon déguisé. Ne va plus la voir, passe tes journées à prier, et ton cœur s’apaisera. Tu n’as pas su résister à la tentation mais tu le regrettes suffisamment pour que cela ne soit pas un trop grand péché. Le Paradis est ouvert aux âmes repentantes. »
Gabriel regarda le prêtre avec des yeux pleins de gratitude. « Merci, mon père, balbutia-t-il. Je ferai ce que vous dites… Je n’irai plus là-bas…
- C’est bien, Gabriel. A présent dis-moi, où habite exactement la sorcière ?
- Au fond des bois, non loin d’ici… » Il ne trouva pas la force d’en dire plus. « Va te reposer, dit doucement le père Joris en posant une main sur son épaule. Ton dos est dans un sale état et tu dois être fatigué… » Gabriel hocha la tête et se leva en réprimant un grincement de douleur. Ce fut avec un soupir de soulagement qu’il s’étendit sur sa couche, après avoir soigné ses plaies. Alors seulement, un cri d’horreur lui échappa, et il mesura ce qu’il venait de faire.
Agenouillé devant l’autel, les mains jointes, Gabriel n’arrivait plus à prier. Il lui semblait que Dieu restait désespérément sourd à son appel. Il essayait de ne pas entendre les cris de haine au loin, ni de sentir l’odeur de brûlé qui emplissait l’air. Il n’avait pas voulu accompagner le père Joris, le cœur alourdi par sa faute.
« Tu pries pour te faire pardonner ce qui vient d’arriver ou ta trahison ? »
Gabriel se retourna d’un bloc. Elle était là, devant la porte, essoufflée d’avoir couru, les yeux humides de larmes qu’elle retenait de justesse. Mû par un élan de regret et d’amour, il se leva et courut vers elle. Elle se déroba à l’instant ou il allait la prendre dans ses bras. « Gabrielle ! cria-t-il en se jetant à ses pieds. Pardon ! Oh, pardonne-moi, je t’en prie !
- Crois-tu qu’il soit encore temps pour le pardon ? répliqua-t-elle d’une voix brisée. Ma mère vient de brûler sur le bûcher et j’ai été trop lâche pour la suivre dans la mort. Comme tu n’étais pas au village je suis venu jusqu’ici pour te trouver. J’ai voulu croire que ce n’était pas toi… que ça ne pouvait être toi… »
Elle n’arrivait pas encore à réaliser qu’il l’avait trahie. « Maudit soit le jour où j’ai croisé ta route, Gabriel ! cracha-t-elle en reculant. Le vrai Diable, c’est toi ! Toi et tous ceux qui ont érigé ce bûcher, ainsi que ce maudit prêtre ! Ouvre les yeux, ton Dieu n’a jamais existé ! J’ai cru un instant que tu pouvais m’aimer plus que lui… Je me suis cruellement trompée !
- Je regrette, dit-il inutilement. Je regrette tellement… C’est moi qui me suis trompé. »
Mais elle ne l’écoutait plus. Elle hocha la tête, comme si elle venait de prendre une décision irrévocable. « Je t’aime » murmura-t-elle tout à coup, sérieuse pour la première fois, et triste aussi. Oh, si triste ! « Je voudrais te haïr, et pourtant je t’aime, si fort que j’en ai mal. Mais c’est la dernière fois que tu me l’entends dire. La dernière fois que tu entends le son de ma voix. »
Elle sortit en courant avant qu’il ait pu ajouter quoi que ce fût. Elle n’avait pas menti. C’était la dernière fois qu’il devait entendre le son de sa voix.
Peu de temps après, quand le père Joris fut mort et qu’il décida, à la surprise de tous, de ne pas lui succéder, Gabriel retourna au bord du lac pour contempler la surface immobile de l’eau. Il avait oublié sa foi mais trahi un ange.
Bien écrit, il est, comme quasi tous les textes agréable à lire. C'est prenant, c'est personnel... Mais je trouve dommage que l'histoire soit aussi classique. C'est courru d'avance, on sait ce qui va arriver (à part la toute fin ou j'avoue c'était pas exactement à quoi je m'attendais mais presque), c'est dommage. Pourtant il y a des émotions, de très bonnes choses ! C'est mignon tout plein, c'est pas con, mais c'est vraiment dommage que le support soit presque une histoire courante.
C'est très bien écrit, comme toujours C'est vraiment tres agréable à lire, ca coule tout seul.
Mais (oui y'a toujours un mais ) je n'ai pas aimé l'histoire C'est une simple histoire de gout, je n'aime pas ce qui a un rapport avec la religion. Ca me hérisse le poil et surout celle là.
Peut être cette histoire transposée avec une religion "inventée" pas si proche du christiannisme m'aurait sans doute plus plu.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Merci pour vos commentaires Je dois dire que j'ai quand même été surprise de m'en sortir si bien, parce que c'est la première fois qu'un texte ne me plaît pas trop, disons pas autant que d'autres que j'ai pu écrire (je l'ai d'ailleurs recommencé une fois de A à Z, ce qui ne m'était jamais arrivé ) Tout ça pour dire que l'inspiration n'était pas au rendez-vous, d'où la banalité du sujet et le peu de suspense. Voilà, je pense faire mieux la prochaine fois (enfin j'espère^^)
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je n’ai pas réussi dès le début à me plonger dans cette nouvelle : un homme d’Église, qui découvre et « hérite » d’un bébé apparemment orphelin dont il décide de faire son successeur… Un début qui ne me passionnait pas comme l’avait fait certains textes précédents. Seulement, une fois le dernier mot achevé, j’entrepris une deuxième et plus rigoureuse lecture ; et c’est là que je me rendis compte de la grand’œuvre qu’est en fait ce texte.
Une clôture (« Il avait oublié sa foi mais trahi un ange ») et un titre (« Si près du ciel ») très bien choisis. (Ce texte prouve d’ailleurs l’importance de ces deux points.)
Aucune faute (ou très peu) ne le gâche, et les phrases sont bien construites : des figures de style quand et où il en faut.
Point(s) fort(s):
Une fois de plus, c’est l’histoire elle-même qu’il faut mettre en avant.
Point(s) faible(s):
Certains points restent un peu vague, comme la provenance du bébé (acte divin?) ou encore l’avenir de la fille après son départ.