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Commentaire du texte C : Les marcheurs de vide (13)
(Sujet créé par Zacharias l 26/04/06 à 19:16)
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Zacharias
26/04/2006 19:16
Ménestrogier

Les Marcheurs de Vide de Owyn

- Comment est le monde ?
La main de Mère se crispa nerveusement sur celle de la petite fille, moite de peur.
- Notre monde est terrifiant, rauqua t-elle. Il est… vide et blanc, tout est blanc. Lumineux… tu ne sais pas quelle chance tu as d’être aveugle ! Tu n’es pas confrontée à chaque instant à ce… ce rien infini et froid. Allons, ça suffit, ne me pose plus jamais cette question !
Mère essaya brusquement de se dégager, mais la petite fille la retint :
- Mais où vivons-nous alors ? Où posons-nous nos pieds ? Où plantons-nous les fruits que nous mangeons ?
Silence.
- Raconte-moi, Mère, je t’en prie. Je ne peux rien voir, que cette lumière qui inonde ma vue, je ne connais rien d’autre que cette pièce.
Nouvelle hésitation. Dans un soupir douloureux, Mère se réinstalla contre la petite fille, mais resta un moment sans parler. Lentement, ses doigts rudes effleurèrent le large bandeau qui couvrait les yeux morts.
- Il y a des escaliers, avoua t-elle enfin dans un preste murmure. Des milliers et des milliers d’escaliers, à l’infini, notre peuple n’en occupe qu’une infime partie, nous n’osons jamais trop nous éloigner. Les marches sont si étroites... Un faux pas, une bousculade et ce serait une chute dans… dans le Néant ! Oh ! Quelle chance tu as d’être aveugle !
Un sanglot noya ses dernières paroles. Pourtant, elle ne s’interrompit que le temps de calmer ses pleurs :
- Nous vivons sur les marches, et construisons nos maisons sur les paliers de pierre blanche. Les hommes recueillent l’eau de pluie et… et seuls les plus courageux s’écartent beaucoup. Je n’ai jamais fait plus de cinquante marches. De toute façon, c’est tout pareil, des marches, des arches, du blanc et… et j’ai trop peur.
Cette dernière phrase lancée sur un ton de défi, pour que la petite fille se rappelle les principes de son peuple. La Peur est louable. La Peur protège la vie. La peur nous sauve du Néant. Il n’y a bien que ce fou, cet Aryn, qui refuse de reconnaître les bienfaits de la Peur.
Exalté de sa jeunesse rayonnante, il dévale les marches sur ses deux pieds agiles (et non à quatre pattes, pour ne pas tomber, comme il convient), se rit de la Peur et virevolte nonchalamment comme s’il était sur un large palier, même dans les escaliers les plus étroits.
Mère l’a en horreur. Un jour, à courir ainsi entre les gens, il déclenchera une catastrophe. Quelqu’un va tomber, c’est couru. Il faudrait l’abattre, l’abattre pour le bien du peuple. Il n’a pas peur ; c’est dangereux, trop dangereux…
La petite fille secoua la tête. Elle n’était pas d’accord avec Mère. Tant pis. Pour le moment, elle voulait juste savoir, pas juger, juste connaître ce monde dont on l’éloignait, à cause de la Peur, cette peur qui l’entourait, qu’elle avait bu au sein et qui s’accrochait aux esprits comme une boue poisseuse, qui semblait même alourdir l’air et le rendre moins respirable. Cette peur qu’elle exécrait tant. Elle demanda :
- Comment sommes-nous arrivés dans ce monde ?
Aussitôt, Mère se détendit. La Peur reflua quelque peu, latente, à la frontière de la conscience maternelle. Cela relevait du domaine de la légende, et les légendes ne représentaient aucune menace.
- Un vieux conte, dit-elle, prétend que nos ancêtres vivaient autrefois sur un monde large et plat, sans Vide et sans danger. Certains d’entre eux, les Marcheurs de Vide, avaient le pouvoir de palper le Néant, et par là même de voler _Ce qui est parfaitement impossible puisqu’il n’y a rien dans le Vide, on ne peut donc pas le toucher !_.
Quoiqu’il en soit, ces Marcheurs n’étaient qu’un ramassis d’imbéciles, qui ignoraient totalement la mort. Ils allèrent de plus en plus haut dans le Néant, jusqu’à rejoindre la demeure du Dieu Céleste, qui fier de cette audace, les récompensa de l’éternelle jeunesse ! Puis ce faisant, il leur dit qu’il existait plus haut encore un monde où tous vivraient en parfaite harmonie, un monde nommé Nebril. Il dit que leur rôle était de guider les Hommes jusqu’à Nebril, et les Marcheurs de Vide acceptèrent cette tâche, nullement conscients des dangers de leur mission.
Bref, ils entreprirent, pour que leur peuple puisse lui aussi grimper dans les cieux, de construire de gigantesques escaliers. Cinquante, cent générations de Marcheurs se succédèrent sans qu’ils atteignent leur but, mais ils continuaient malgré tout, si bien que les Dieux Terrestres commencèrent à s’inquiéter. L’escalier était beau, semblable à une tresse infiniment complexe et d’une blancheur parfaite, et si tous les Hommes l’empruntaient, les Dieux n’auraient plus de raison d’être. Ils envoyèrent Ordela, la Raison, et celle-ci, s’approchant du bas des marches, émit un murmure qui traversa des cieux et des cieux, jusqu’à insuffler une question dans les esprits des Marcheurs. « Que se passerait-il, s’ils tombaient ? »
Mère haussa la voix, prise dans la frénésie de son récit :
- Ces idiots n’y avaient pas songé ! Enfin, ils découvrirent la bienfaisante Peur, et conscient du Vide, se mirent à tomber. En ultime recours, certains s’accrochèrent aux escaliers qu’ils avaient bâtis, et c’est là qu’ils vécurent finalement grâce aux ressources apportées pour leur subsistance. Nous serions leurs descendants, toujours vivants ici et ce grâce à la Peur.
Mère acheva ainsi son récit sur un accent triomphant, claironnant bien haut la victoire de sa divinisée Peur, puis déposa un bref baiser sur la joue de sa fille :
- Il est tard, Vayana. Dors à présent.
Elle s’en fut, laissant la petite seule avec ses songes. Des songes où elle tournoyait dans le Néant, libérée de la peur et exaltée par la douce sensation du Vide sous ses pieds.



Au matin, elle fut réveillée par une main sur son épaule nue, une main à la douceur inconnue. Par réflexe, elle tendit les doigts vers le visage de son vis-à-vis.
- Qui est là ? Qui êtes-vous ?
Comme sa main effleurait les lèvres de l’autre, elle put saisir son sourire, mais aucune réponse ne vint. Elle continua donc son inspection, découvrant progressivement le nez droit, les joues lisses, les sourcils arqués d’un jeune homme, à qui elle donna une quinzaine d’années. Puis, alors qu’elle palpait les longs cheveux lisses comme de la soie, une main longue et fine s’empara de la sienne :
- Je m’appelle Aryn, fit une voix rieuse. As-tu peur ?
Cette question acheva d’intriguer Vayana. Perplexe, elle se redressa sur un coude, mais répondit néanmoins avec franchise :
- Non, j’exècre la peur. C’est à cause d’elle que je suis enfermée ici depuis douze ans.
- Tu n’es pas enfermée, Vayana. Voudrais-tu découvrir ton monde ?
- Je suis aveugle, comment ferais-je ?
- Je te guiderai. Viens.
Sans attendre, Aryn la releva et l’entraîna à sa suite, sans lâcher sa main une seconde. Vayana suivit ses pas alertes, troublée lorsque la pierre rugueuse sous ses pieds nus se changea en une matière lisse et fraîche.
- Du marbre, murmura le garçon à son oreille. Du marbre blanc à l’incomparable pureté. Nous sommes sur un palier, fais encore un pas.
Elle s’exécuta. Aussitôt, une douce chaleur caressa son visage, une brise légère s’engouffra sous sa courte robe de soie fine et dans sa longue chevelure, amenant jusqu’à elle des senteurs épicées. De ravissement, elle ne put retenir un rire cristallin.
Puis lentement, une autre sensation supplanta celles-ci, comme une… pulsation, un battement venu des pierres qui sourdait depuis ses pieds et l’emplissait de bien-être.
Aryn s’agita à son côté :
- Toi aussi tu le sens ! se réjouit-il, enthousiaste. Viens, laisse-toi guider par les vibrations !
Alors, libérant ses doigts, il s’élança dans le dédale de marches. Elle suivit.

- Tu sens la chaleur sur ton visage ? C’est le soleil. Aujourd’hui, le temps est radieux… Attention, cette marche est traîtresse !
Avant même que ne vienne l’avertissement, Vayana avait ressenti le rythme, quelque peu déphasé, de la mélodie qui emplissait son esprit. D’instinct, elle se jeta en avant et atterrit souplement dans les bras d’Aryn. Ils reprirent leur course.
Au fil des jours, elle avait appris à différencier les pulsations des pierres, à reconnaître les altérations du marbre comme autant de piège dont il fallait se jouer. Guidée par ces battements autant que par l’amitié et la voix d’Aryn, ses yeux morts, qui lui avaient si souvent fait défaut, lui semblaient maintenant bien inutiles. Tous ses autres sens en éveil, elle s’épanouissait dans une floraison d’odeurs et de sons, de contacts. Près des vergers, le Vide embaumait. Elle ne se lassait pas d’inspirer à pleins poumons, pas plus qu’elle ne s’ennuyait du rire d’Aryn ou de la fraîcheur des marches.
Une ombre, cependant, viciait ces sensations nouvelles. À chaque instant, Mère entravait ses pas dans la mare nauséabonde de sa terreur. Elle n’osait la suivre dans ses pérégrinations, engoncée dans un corset d’angoisse, mais ses cris hystériques et rauques brisaient l’harmonie du matin, lorsque Aryn venait la chercher et qu’elle goûtait pour la première fois de la journée à la douceur du Néant.
- Ce fou va te perdre, Vayana, avait ragé Mère le deuxième jour. Tu vas tomber et mourir par sa faute ! Je savais qu’il fallait l’abattre, je le savais ! Il a pourri ton esprit de sa folie furieuse !
Les gens autour d’eux avaient émis un murmure de haine, manifestant ainsi leur accord. Aryn s’était contenté d’un rire, son mépris l’auréolant d’une onde presque physique, puis il avait pris la main de Vayana, et ils étaient partis en courant dans les escaliers.
Ce jour-là, cependant, nulle pensée ne venait troubler la joie de la petite fille. Sa main enfouie dans celle d’Aryn, elle se laissait conduire. Il avait dit vouloir la mener dans un lieu connu de lui seul.
- Quand arriverons-nous donc ! s’exclama t-elle en bondissant au-dessus d’une marche inachevée. Ca fait si longtemps que nous progressons !
- Nous y voilà, Vayana, ne t’inquiète pas.
Comme il disait ces mots, les vibrations prirent une puissante jusque-là inconnue. Elle s’immobilisa, troublée et ravie.
Forte, pénétrante, l’onde traversait son corps et l’entourait d’un Vide plus doux encore qu’à l’ordinaire, presque palpable et réconfortant. Les bras écartés, paumes en avant, elle inspira profondément jusqu’à ne faire plus qu’un avec ce qui l’entourait. La mélodie emplit son esprit, d’une rare suavité, encore plus pure en ce lieu que sur n’importe quelle marche. Mais où était-elle ?
A travers ses sens grands ouverts, elle percevait les mouvements du Néant comme dans un large palier, mais le vent soufflait et s’engouffrait entre de la pierre, quelque part. Il n’y avait aucune odeur, mais le vide en lui-même semblait frais et apaisant. Sous ses pieds nus, le sol à la curieuse vibration était glacé et lisse, intensément plaisant.

Emerveillée, Vayana demanda enfin :
- Aryn… où sommes nous ?
- Dans un temple, murmura t-il à son oreille, si près d’elle que leurs vêtements se frôlaient. Cette pierre est du cristal.
- Un temple ? Il n’y a pas de temple dans ce monde, juste des marches et des paliers…
- Il n’y a que celui-ci. Viens.
Son ton s’était fait étonnamment solennel. Prenant la main de la petite fille dans la sienne, il s’avança lentement d’une dizaine de pas, avant de s’immobiliser :
- Continue… pria t-il. Je suis juste derrière toi.
Vayana se troubla, perdit un instant l’harmonie qui emplissait son âme. Où la conduisait-il donc ? Mais bien vite, son front reprit un pli plus serein encore. Confiance. Jamais, non jamais Aryn ne la mettrait en danger. Aussi, lorsque la pulsation se modifia brusquement, avança t-elle sans hésiter même une seconde.
Son pied prit appui sur une matière indéfinissable… voluptueuse, qui la fit frissonner. Au lieu de vibration, seule une unique note raisonnait en elle, puissante ou faible en fonction des mouvements du Vide, mais toujours d’une incomparable pureté, si bien qu’elle ne pouvait seulement en décrire la hauteur. C’était comme si… comme si la note faisait partie d’elle, au même titre que la surface sous ses pieds.
Aryn se glissa derrière elle, son souffle effleurant ses cheveux.
- Comment suis-je ? demanda t-elle calmement.
C’était bien la seule question qu’elle n’avait jamais osé poser, par crainte de la réponse. À présent, elle n’avait plus peur, de rien.
- Tu es belle, répondit-il tout aussi sereinement. Tes cheveux sont longs et soyeux, argentés. Ils brillent comme le tissu de ta robe. Tu as un petit nez fin, une bouche rieuse, un visage ovale, et ta peau est plus blanche encore que le marbre. Tu es assez petite, mais c’est normal, à douze ans.
Vayana l’interrompit d’un soupir amusé :
- Blanc… argenté… je ne vois même pas de quoi tu veux parler. Pour une aveugle, les couleurs ne peuvent s’expliquer.
Aryn eut un rire. Sans rien répondre, il passa les mains dans les cheveux de la petite fille, puis glissa jusqu’au nœud qui maintenait son bandeau en place :
- Il est temps… ouvre les yeux.
Le tissu glissa sur la gorge de Vayana.
Les deux grands yeux gris s’ouvrirent, contemplèrent un long moment la tresse complexe des escaliers et des marches… des marches… blanches. Comme le Néant, comme la lumière qui les nimbaient et se reflétait sur le marbre. Lentement, Vayana tourna sur elle-même, découvrant avec un autre sens les lieux qui l’avaient émerveillé, les hautes colonnes de cristal qui laissaient filtrer les rayons de lumières en des arcs-en-ciel féeriques. Aryn.
Sa première vision de son ami la fit rire. Il sourit, intrigué, mais ne dit rien quand elle lui effleura le visage :
- Qui d’autre que le Dieu Céleste pourrait me rendre la vue ? … Je me trompe ?
- Non.
Elle lui sourit. Alors, seulement, elle songea à baisser les yeux sur le sol qu’elle foulait, curieuse de découvrir la si parfaite matière…
Sous ses pieds, il n’y avait que du Vide.
De surprise, elle s’agrippa aux épaules d’Aryn. Le Dieu la serra doucement dans ses bras, souriant, toujours :
- Tu sais que ne rien voir ne signifie pas qu’il n’y a rien, murmura t-il en regardant le ciel. Les véritables marches, elles sont là, sous nos pieds. Il te suffit de les gravir. Le peux-tu ?
Vayana n’hésita guère. Le regard malicieux, elle jeta un bref coup d’œil vers le bas, là où elle savait que son peuple se terrait, terrifiée. Puis, s’écartant d’Aryn, elle commença à escalader les marches invisibles.
- Allons-y, dit-elle à son ami en lui prenant la main. Nebril ne doit plus être loin.
Nayla
26/04/2006 19:42
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Texte C : Les Marcheurs de Vide

Je crois que c'est mon préféré. Un vrai plaisir ! C'est très bien écrit. C'est fin, c'est doux et dur, c'est beau. C'est le plus original je pense. C'est génial comme idée ! Comme conception ! C'est plein de saveurs, c'est goûtu, c'est chouette à lire ! Et puis alors quelle théorie bouleverssante ! Par contre le seul point qui m'a dçu, c'est que ce soit Dieu... Bon c'est un peu banal je pense. Mais enfin. Ce texte est merveilleux ! Ou Emerveillant plutôt... Il laisse rêveur, et c'est agréaaaable. C'est un voyage, un dépaysement.
Merci
Owyn
27/04/2006 12:12
Fantôme gaidin
Admin

Wahou, miciii.

Pour ma part, je suis vraiment surprise que ce texte ait plu, parce que moi je ne le trouvais pas si terrible que ça, à la base. Mais j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire et à le fignoler, en tout cas.
Pour ce qui est d'Aryn en Dieu, c'est justement le truc que je voulais pas en fait.^^
Arrivée à la fin des quatre pages, j'avais pas de place pour la fin que je voulais, un peu longue à mettre en place. À la base, Aryn est juste quelqu'un de normal... qui a compris que la peur est plus tranchante qu'une épée.
Ce qui aurait peut-être mieux convenu à l'idée que je développe dans le texte, d'ailleurs.^^

Ravie que ça t'ait plu en tout cas !
Elora
27/04/2006 13:46


Mon texte préféré aussi!!

C'est très ...beau. Oui je ne trouve pas d'autre mot. En même temps ca a quelque chose de rafraichissant. C'est aussi très original.
Et il y'a aussi de la profondeur dans ton récit mais qui malheureusement n'a pas été exploiter jusqu'au bout même si on a compris le message que tu voulais nous faire passer sur la Peur.

Bravo

Shaevar
28/04/2006 02:24
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

Félicitation pour ton excellent texte!

J'ai particulièrement apprécié la manière dont la mère vante les mérites de la Peur, c'est très réaliste. Et puis, quelle idée originale, des marches dans le vide!

Bien écrit, bien développé et avec un style impeccable, je ne peut faire autrement que de te lever mon chapeau!
Gablebo
28/04/2006 15:36
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Ah bah voilà. Encore une fois, une autre fin était prévue... et encore une fois, je l'aurais préférée. Z'êtes vilains avec moi quand même.
Ce texte m'a emballé, même si j'ai trouvé la fin un peu décevante. Faut vraiment faire quelque chose pour augmenter la longeur des textes là . Le monde imaginé est vraiment très bien, et alors tout le passage sur la Peur... wahou .

On pourrait créer une catégorie spéciale pour ceux qui gagnent un certain nombre de plumes ? Une catégorie où on pourrait dépasser les 4 pages quoi ...
Kror
29/04/2006 10:57
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Là j’applaudis , car c’est vraiment un texte magnifique.
Comme je l’ai déjà dit et le redirais sûrement, cette Joute 13 fut d’un très haut niveau, et ce texte le représente parfaitement.
Évidemment la perfection n’existe pas, donc on peut trouver quelques fautes, mais vu la qualité du texte on ne s’en préoccupe même pas.
Et quelle fin, quelle fin! Je ne me doutais pas jusqu’au dernier instant que ce garçon, Aryn, que tu as fait passé au fil du texte et à travers notamment la mère comme un fou était en fait le Dieu Céleste en personne!
Enfin bon, un vrai régal!

Point(s) fort(s):
Je pense l’avoir déjà assez dit plus haut.
Point(s) faible(s):
J’ai beau chercher, je ne vois pas. Ah si! Ce texte aurait mérité d’être plus approfondi. Mais tu n’y peux pas grand chose, étant donné que tu étais –comme les autres concurrents ça va de soit– limitée par le nombre de pages.

Une dernière question : tu en n’étais vraiment pas satisfaite de ton texte?
Owyn
30/04/2006 00:52
Fantôme gaidin
Admin

Merci beaucoup pour vos commentaires.

Le maximum de 4 pages m'a vraiment limité pour ce texte, ce qui fait que, comme vous le dites, je n'ai pas pu le creuser autant que je l'aurai voulu, mais je compte peut-être le réviser à la longue, et avec la fin que je voulais. Qui sait...
Par contre Kror, je m'étonne que cette fin t'ait autant plu, elle semblait un peu décevoir tout le monde (même moi). Mais bon hein, je vais pas m'en plaindre.

Une dernière question : tu en n’étais vraiment pas satisfaite de ton texte?

Ben non ! Sur le coup, je le trouvais vraiment pas terrible, je me disais bon, au moins je participe, alors ç'a été une sacrée surprise quand j'ai vu qu'on avait voté pour moi. J'en reviens pas encore tout à fait d'ailleurs.^^
Ce n'est qu'en le relisant par la suite que j'ai pu prendre un peu de recul, et j'étais somme toute assez satisfaite, même si je vois encore des petites choses que j'aurais voulu changer.


ps: j'ai remarqué quelques fautes de frappe ou d'inattention que j'avais pas vu tout de suite d'ailleurs.^^
hybrid
02/05/2006 18:38
errante......

Sans conteste mon préféré également.

Ca ressemble beaucoup à un conte, je trouve ça vraiment... bah je trouve pas les mots^^ en tous cas je l'ai beaucoup aimé, parce que dans un monde totalement irréel (le premier qui a déjà vu ces marches dans le vide me le dit que j'aille zieuter ça ) tu traites malgré tout d'un sujet qui l'est bien, la peur, et le courage de certains pour l'affronter. Bon ton personnage a un peu d'aide, mais j'ai trouvé ça vraiment bien.

Lol je l'ai déjà dit ?... bah je trouve pas mes mots^^. Voila j'ai adoré. Et je suis nulle comme commentateuze.

Ah si j'ai un reproche (si on peut appeler ça un reproche) : c'est qu'on se doute trop vite que la fillette va être la première qui osera remonter les marches (en fait dès le début, il n'y a quasiment aucun suspense à ce niveau). Ca aurait peut-être été plus intéressant si au contraire, la fillette avait été terrorisée (peut-être même plus que les autres) et qu'il y avait un effet de surprise...

(oui je chipote)
Owyn
03/05/2006 05:49
Fantôme gaidin
Admin

Merci, contente que ça t'ait plu.

Par contre pour ton idée de suspence tout ça... nan.^^
Ce n'est pas du tout ce que je voulais faire et c'est ce que je n'ai pas fait, d'ailleurs, par choix. À part la fin et le nombre de page, le texte est clairement voulu ainsi, et si j'en viens à le retravailler, je n'y toucherai pas sur ce point. Merci quand même pour la remarque.
hybrid
03/05/2006 07:49
errante......

les goûts et les couleurs...!

Ca ne se discute pas.
Oups
03/05/2006 15:27


Félicitations, ce texte était très réussi même si moi aussi j'ai trouvé ça dommage que Aryn soit le Dieu...

Juste une petite question : personne n'a lu la Citadelle du Vertige ?
C'est un roman pour enfants dans lequel des gens construisent une cathédrale qui monte vers le ciel et pour l'agrandir ils utilisent les pierres de la base ce qui fait qu'elle flotte dans les airs, très haut. Bien entendu, c'est un sujet tabou et nul n'a le droit de descendre vérifier...
Ce texte m'a rappelé cette histoire, même si ça n'était vraiment des marches qui flottent!
Mais j'ai quand même préféré Les Marcheurs de Vide
Owyn
04/05/2006 11:26
Fantôme gaidin
Admin

Wahou, merci beaucoup.

Non, je n'ai pas lu la citadelle du Vertige, c'est de qui ?

Et au fait; à toi Oups !
J'espère que tu passeras de bons moments parmi nous sur ce forum, sans devenir trop accro.
Ah, et j'adore ton pseudo.
Oups
04/05/2006 17:31


Merci...

Sinon la citadelle du vertige c'est de Alain Grousset...Voilà

(j'avais juste envie de mettre ce smiley parce que ça veut dire oups)
Shaevar
05/05/2006 00:37
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

Mais que diantre, un nouveau sur la Pierre!

Bienvenu messire, et si jamais tu souhaite te joinde a une communauté, les Shen An Calhar t'ouvrent les bras!
Kobiwan
05/05/2006 11:12
Allez hope !

Je n'ai rien à dire de plus que les autres sur ce texte qui reste mon préféré. Trop de poésie, trop de bons éléments ... trop bien pour qu'il passe inaperçu quoi :P Sincèrement, félicitations!
Kror
06/05/2006 10:34
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

J'en profite aussi pour souhaiter la bienvenue à Oups!

Et Shaevar, no pub here please!

Sinon Oups il y a aussi l'Ombre ou les Seanchans qui t'accueilleront pour le RP (si ça te dit évidemment ).


Enfin, je voulais juste rajouter que tu mérites vraiment ta place sur le podium Owyn.
Oups
08/05/2006 21:49


Merci !
J'ai jamais fait de RP mais ça a l'air sympa faudra que j'y réfléchisse...

Bienvenu messire

Au fait : je suis une fille !
Owyn
08/05/2006 22:38
Fantôme gaidin
Admin

Toi aussi !

Mets-toi vite un avatar (et pas un comme le mien) sinon ça va être tout le temps comme ça.^^

et encore Merci Kror, et vous tous.
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