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Commentaires du texte E : Après la pluie (12)
(Sujet créé par Zacharias l 13/12/05 à 18:26)
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Zacharias
13/12/2005 18:26
Ménestrogier

Après la pluie… de Kror

« Enfin Richard, nous y voilà. Nous l’avons bien mérité.
- Oui, c’est vrai. Ou plutôt nous n’avons pas mérité ce qui est arrivé…
- C’est terminé désormais. Pense à l’avenir grand frère. Euh… Lieutenant! »
Nous éclatons alors d’un rire bruyant, mais un peu forcé pour ma part.
« Cela fait longtemps, tellement longtemps que je n’ai pas ris. Depuis la guerre…
- Oublis Richard. Nous sommes chez nous maintenant. »
Comment pourrais-je oublier, oublier toutes ces horreurs? Tu es fort petit frère. Plus fort que moi, physiquement mais surtout moralement.
Les fumées des cheminées sont désormais bien visibles dans l’horizon.
Chez nous…
« Et puis tu vas retrouver Jasline. »
Mon absence de réponse laisse un lourd silence, où Sylvard ouvre la bouche à deux reprises puis la referme, sentant que le bruit régulier des pas de nos montures est le seul que je veux bien entendre pour le moment.
Jasline… Enfin je vais pouvoir te revoir. Je remarque que dans un geste machinal j’ai passé ma main sous ma chemise et ai attrapé la bague, accrochée autour de mon cou par une fine chaîne en argent. Tant de fois je l’ai serré, lors des moments les plus périlleux, où j’avais besoin que tu sois avec moi…

« Retraite! Retraite générale! Archers, deuxième ligne, troisième ligne,

FEU!!! » Mes ordres se répétèrent en écho, puis les flèches sifflèrent au dessus de ma tête. Quelques dizaines d’orques s’effondrèrent, criblés. Pas assez, pas assez! Les fantassins s’étaient repliés comme prévu. La cavalerie patientait. Les orques avançaient, poussés par leur soif de sang et de viande fraîche.
« Feu à volonté!!! » De nouveau des morts. Des faces verdâtres qui tombèrent dans un cri d’agonie, piétinés par d’autres qui arrivaient, de plus en plus rapide.
« Ils se rapprochent… Ils seront là bientôt. Lieutenant Richard, il faut faire quelque chose. La cavalerie?
- Pas encore Sergent Lucas. Patience, ou ils seront embrochés dans les lances ennemies. Il faut diminuer leur nombre et les disperser avant de lancer l’assaut. »
Deux nouvelles volées de flèches… Guère suffisant, ils étaient encore plus du triple de nous. Les archers rechargeaient, prenant des flèches de leur carquois, armant, tirant. Certains avaient même des larmes qui perlaient sur leurs joues, rendant sûrement leur vision floue. Mais ils se battaient, peu portaient la peur, l’effroi qui devait grandir en eux. De bons gars,
mais pas des combattants. Des gens simples qui avaient leur vie avant.
Avant la mobilisation où tout homme en âge de combattre avaient dû prendre les armes. Je suis comme eux, seulement on m’a jugé assez doué pour me grader après quelques temps seulement. « Un bon tacticien » disaient certains…
Toujours avançant. Toujours aussi nombreux semblait-il. Une vague, et nous autres « soldats des campagnes » -c’était ainsi que les recrues étaient appelés– seraient la falaise. La falaise sur laquelle cette vague d’horreur s’écrasera pour mourir. Mais cette pensée plus ou moins réjouissante avait du mal à rester, laissant finalement la place à une vision que j’avais déjà
vu plus d’une fois auparavant. Une lame s’enfonçant doucement dans mon corps, puis d’autres perçant ma cotte de mailles; des compagnons mourant, des hommes que j’avais appris à connaître, des amis. Et toujours ces faces verdâtres d’orques avec leurs abominables sourires… Comme toujours cette pensée m’avait fait attraper la bague qui pendait autour de mon cou.
Tu es avec moi et je suis avec toi, Jasline… Je ne partirais pas. Pas avant de t’avoir dit à quel point je t’aime, pas avant de t’avoir passé cette bague autour de ton doigt en guise de mon amour et les trois autres en guise d’Union. Je survivrai rien que pour revoir ton visage, et tes yeux.
Et les voilà sur nous…

« On devrait attendre les autres ici, sur « la colline aux fées », non?
Ils ne doivent pas avoir pris trop de retard. »
Sortant de mes pensées, j’acquiesce. Nous nous arrêtons alors au sommet de la petite colline, et attendons sur le bord du chemin, où l’herbe fraîche semble plaire aux chevaux. « La colline aux fées »… C’est ainsi que mon frère et moi l’appelons depuis le soir où nous avions cru y voir des fées, quand nous étions enfants et que nous nagions dans l’ignorance. Ces fées s’étaient avérées par la suite n’être que de simples lucioles.
L’ignorance… A cette époque nous ne savions pas que les orques apprendraient à se servir d’armes, se civiliseraient… Jadis, les Soldats de la Grande Armée avaient toujours réussi à les repousser, peu importait le nombre qu’ils étaient, car ils n’avaient pas la moindre brindille de bon sens; ils se battaient avec se qu’ils trouvaient, s’affrontaient même entre eux! Seulement, il y a cinq ans, les créatures du delà du Monde –les
orques-, ont relancé un assaut. Mais alors, ils étaient organisés, voire intelligents! Leur nombre avait vite submergé les Soldats et la mobilisation avait été nécessaire. La première fois que le Peuple avait dû prendre les armes, et sûrement pas la dernière fois… Qu’est-ce qui s’est passé? Pourquoi sont-ils devenus intelligents, civilisés, si vite? Des
questions que je me suis déjà posé bien des fois mais auxquelles je n’ai jamais trouvé de réponse…
Sylvard met alors pied à terre, puis après quelques tapes affectives sur l’encolure de son robuste cheval Hagert, s’assoit par terre, son regard pointé vers le village. Ce dernier ne doit être plus qu’à une lieue ou deux désormais. Nous y serons avant midi, après des semaines de voyage. Dès que les autres seront là, nous repartirons, ensemble, vers je l’espère une vie
paisible. Sois réaliste, fort peu de chance… A ma grande surprise, mon frère ne dit point un mot. Il doit sûrement essayer de s’imaginer comment ce doit être là-bas, au village. Près de cinq ans… Il est clair que ça a dû changé. Plusieurs minutes passent, où seul le bruit de quelques oiseaux se fait entendre. Puis des voix, masculines. Ils arrivent; enfin nous allons pouvoir retourner au village, ensemble. Jasline, je vais enfin te retrouver! Enfin te revoir!
Quatre. Nous étions neuf lorsque nous avons quitté le village naguère, il y a de cela si longtemps. Seulement six de retour. J’ai, non, nous avons essayé d’oublier cette partie, de tristesse, de remord, de culpabilité.
Mais il faudra l’affronter comme tout jusqu’à présent… Un reste de vie non paisible, j’en ai bien peur.
A leur tête, Hamaroth, l’aîné, avec quelques cheveux blancs par-ci par-là.

Toujours cette rigidité, toujours aussi droit et carré de visage et d’épaules. Le meilleur forgeron, surtout pour les armes. Il a reçu deux médailles pour son travail de qualité lors de la Guerre. Derrière lui, les deux espiègles Gablebo (quoi?) et Kios. Inséparables farceurs. Qui ont échappé de peu à la mort dans les Bois-Sud du Déclin. Gablebo arbore

d’ailleurs un sourire à ma vue et m’adresse un clin d’œil que je lui rend.

Tu ne changeras donc jamais! Une qualité rare de nos jours, où tout change… Et pour finir le jeunot Baal’e. Il avait voulu venir lors de la mobilisation, et malgré son jeune âge à l’époque –tout juste 13 ans-, les Soldats Recruteurs avaient accepté. « Jamais trop d’hommes » avait clamé l’un d’entre eux alors qu’il chargeait dans une charrette les quelques affaires du garçon devant sa famille en pleure. J’espère d’ailleurs que son père s’est rétabli depuis le temps.
« Richard? Richard! Nous pouvons y aller maintenant. »
Un sursaut me ramène alors dans le moment présent. Me rappelant ces dernières paroles, j’incline positivement la tête et bredouille une sorte de « oui » avant de me remettre en selle. Je cherche une position à peu près confortable, moment durant lequel Gablebo nous fait part du mal au postérieur qu’il a suite à ces semaines passées en selle.
« Bon, on y va? Allons retrouver une existence normale.
- Non, notre vie ne sera jamais comme avant. Tant de morts, et de souffrance. Et pourquoi? Demain ils reviendront sûrement et tous nos efforts auront été vains. »
Ces derniers mots, dis d’un ton si froid, glaciale même, viennent de Baal’e.

Il a parlé très peu durant notre voyage de retour. Alors qu’à l’allée il n’avait guère laissé le moindre repos à ses cordes vocales, nous baratinant sur l’aventure que nous allions obligatoirement vivre. Il croyait qu’il allait être un héros, tel ceux des Contes Merveilleux. Mais comme toujours, la réalité a un goût plus amer que le rêve.
Cette phrase donc, nous a gelé, figeant Gablebo et Kios dans un sourire pastèque.
Le tableau qui se peint alors est des plus… tristes, moroses. Nous sommes tous là, les uns à côté des autres, coupés dans notre élan pour descendre la colline. Tous les visages sans exception semblent contenir toute la fatigue, la douleur, les émotions, ces choses dues à la Guerre que nous avions gardé pour nous et qui ressortent maintenant plus tranchantes que jamais. Une phrase, une simple vérité, et tout s’écroule. Et ainsi, pendant plusieurs minutes, nous restons là. Regardant devant, fixant l’horizon. Puis finalement, je prends la parole, espérant que ça redonnera un semblant de courage aux autres. Et à moi-même…
« Depuis combien de temps? Depuis combien de temps espérons-nous ce moment?

Cinq ans? Cinq ans de batailles, de souffrance, et de auchemars. Cinq ans d’attente, d’espoir, de rêves. Et maintenant que nous sommes là, le bonheur à nos pieds, nous hésitons. Nous avons affronté des océans d’orques, nous avons fait à maintes reprises des pieds de nez à la mort. Nous avons choisi la vie en espoir de ce moment. Et nous avons peur de ce qu’il adviendra.
Peur d’annoncer le destin funèbre de nos trois compagnons. Peur que ça recommence. J’en ai marre d’avoir peur, marre de me demander comment sera demain ; pire qu’aujourd’hui? Nous pouvons effectivement attendre sur cette colline les fées ou je ne sais quel Soldat Recruteur, mais nous pouvons aussi retourner chez nous. Retrouver ceux que nous aimons, qui nous aiment.
Et vivre avec l’espoir de jours meilleurs. »
Je regarde toujours l’horizon, le village, mais je suis persuadé que mes compagnons ont eux aussi des larmes à essuyer. Je rajoute juste : « Allons-y maintenant, allons de l’avant. » Puis je m’élance le long du chemin caillouteux qui mène au petit bourg, certain d’être suivi par mes camarades.

Mes amis .
Et c’est ainsi que nous arrivons, côte à côte, la détermination peinte sur nos visages, aux premières maisons du village. De simples et modestes maisons, au toit de chaume, toutes avec les volets ouverts. Et derrière ces volets apparaissent maintenant des visages familiers. Henry, Maître Quatard, Maîtresse Quatard, et d’autres encore. Ou trop jeunes ou trop vieux lors de la mobilisation. Oublis bon Dieu! Aucun d’entre eux ne dit mot, et leurs yeux clignent un certain nombre de fois pour s’assurer qu’ils ne rêvent pas. Felaine sert même contre elle ses bambins. Des jumeaux… Kios va être vraiment heureux. Puis finalement, celui-ci s’approche d’elle –d’eux-, se détachant de notre groupe. Un long moment passe, durant lequel
ils se regardent, droit dans les yeux. Et après plusieurs minutes –où ce qui parait plusieurs minutes-, Felaine se rue dans les bras de Kios, pleurant à grosses gouttes et lui lui embrassant les cheveux.
Tout s’enchaîne alors à une vitesse incroyable. Les villageois sortent de leurs maisons, posent leurs outils, arrêtent complètement leurs occupations, pour venir autour de nous, essayant de nous toucher, pleurant, criant, et riant. Si j’avais encore des larmes à verser, je pleurerais aussi. Mais
des larmes de joie, pas de tristesse comme dans ces dernières années. Et à travers cette foule de plus en plus nombreuse, j’aperçois sur le pas de la porte de sa maison –ou ce qui avait été sa maison avant que je parte– Jasline. Le soleil à son zénith semble ombre à côté de son visage. Oui, je suis de retour. Enfin… enfin nos retrouvailles.
Aelghir
14/12/2005 00:56
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Texte plaisant à lire, correctement écrit dans l'ensemble.Les pensées incluses en italique bien venues.
Mais :
Situations convenues, pas de coup de théâtre ou de rupture de rythme, assez linéaire.
Des fautes d'orthographe.
Des maladresses :
" Feu !!! ... Il s'agit d'arcs pas de fusils !
Lieutenant Richard... La cavalerie ? < grade insuffisant pour avoir tant de responsabilités.
Une lame s'enfonçant "doucement"... Tu as déjà essayé ?
Se civiliseraient... je n'emploierais pas ce terme en rapport avec l'apprentissage de la guerre
Peu importait le nombre qu'ils étaient : peu importait leur nombre
Il y a cinq ans... ont relancé : Cinq années auparavant... avaient relancé

le "bruit" de quelques oiseaux : les chants

Nous avons quitté le village naguère JADIS ou AUTREFOIS. Naguère = il n'y a guère (pas longtemps)

Cette partie de tristesse, de remord, de culpabilité : confus.

Gablebo (quoi ?)
Me rappelant ces dernières paroles, j’incline positivement la tête : quelles dernières paroles, de qui ? Positivement, plutôt affirmativement, non ?

Cette phrase donc, nous a gelé, figeant Gablebo et Kios dans un sourire pastèque

Et lui lui embrassant les cheveux LUI LUI , oups !

porte de sa maison –ou ce qui avait été sa maison avant que je parte– Ce qui veut dire ???

Kror
17/12/2005 11:40
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Je ne m'attendais pas à mieux de ta part Ghighir!

Non, vraiment tu as raison, ce sont des petites erreurs, mais c'est important tout de même!

Je n'ai pas le temps pour le moment de corriger mais je garde ça dans un coin de ma tête!

Ligécureuil!
Aelghir
18/12/2005 19:55
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Des détails, c'est vrai mais pour la cohérence de l'histoire et le plaisir de la lecture, il faut y veiller.
J'aimerai que tu m'expliques les trois points mystérieux soulevés dans mon commentaire.
Kror
20/12/2005 16:17
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Les 3 points mystérieux ?

Je suppose : Gablebo, sourire pastèque et lui lui! A moins qu'il n'y est aussi l'affaire maison -ou ce qui avait été sa maison avant qu'il parte!

Alors

- Gablebo : N'ayant pas une bonne créativité de nom, je cherchais dans mes connaissances un nom de quelqu'un de comique, et m'est venu de suite à l'esprit Gablebo. Quant au "(quoi?)", bah...

- sourire pastèque :

- lui lui : Et lui, lui embrassant les cheveux. Oui, ça fait pas super super mais bon!

- la maison : Vraiment là, je ne sais plus! Mais il y avait de l'idée là-dessous!
Feldwyn
08/01/2006 17:55
Un coup d'oeil... de temps en temps

TEXTE E: Après la pluie…
SCENARIO: J’ai beaucoup aimé ce texte : son humanité, sa tendresse, son réalisme… ont fait que j’ai vécu une bonne immersion dans ce récit. On peut distinguer nettement trois mouvements narratifs dans ce texte, et je dois dire que personnellement c’est le troisième mouvement que j’ai préféré : celui du retour, parce que c’est celui qui est le plus chargé en émotion.
Je dois cependant dire que j’ai eu un peu de difficulté à m’y retrouver par certains moments : les souvenirs des combats contre les orques ne sont pas toujours bien intégrés au reste du texte. Il m’a fallu deux lectures pour bien différencier le présent du passé, le moment présent du souvenir.
J’ai noté une petite incohérence dans le récit des combats : si la retraite a été décidée, alors pourquoi ensuite ordonner aux archers de se mettre en ligne et de tirer ? Ce n’est pas cohérent : soit on attaque, soit on fuit, non ?
Enfin, il me semble avoir décelé une ficelle non utilisée. On nous dit qu’il a été constaté que les orques étaient devenus civilisés et intelligents. Soit. Mais pourquoi ce concept n’est-il pas utilisé dans le texte ? Cela ressemble pas mal à une ficelle prévue par l’auteur, qui aurait ensuite changé d’avis et décidé de ne pas utiliser ce filon. Quid ?
PERSONNAGES : Nous tenons là l’un des points forts de ce texte : les personnages. Je trouve que nous avons là une jolie psychologie des personnages. L’émotion se fait sentir sans être écrasante : elle reste décente et digne. Je trouve que les personnages font preuve d’une belle humanité qu’il est agréable de voir.
J’apprécie également le bon positionnement des personnages dans leur environnement : cela sonne juste. Par exemple, les hommes auraient pu faire halte sur une colline quelconque, mais non : cette colline a un nom et une histoire qui ont un écho particulier dans l’esprit du personnage principal. Le regard que les personnages posent sur leur environnement, lui aussi, sonne juste : le rythme de la visualisation est bon et les décors décrits sonnent comme quelque chose de familier pour la plupart des lecteurs.
Par contre, j’ai été moins convaincue par certains éléments : la bague attachée à une chaîne autour du cou du héros fait un peu trop cliché à mes yeux (et n’est pas sans me rappeler une certaine Nynaeve ? ). J’ai surtout été presque gênée par le choix des noms de certains personnages, car ils avaient une connotation tellement particulière et tellement forte que cela m’a brutalement éjectée de mon immersion de lectrice. Le prénom Baal’e, par exemple. Dans quel but avoir choisi un tel nom ? Ce nom est lourd d’histoire et de sens !!! De même, le clin d’œil à Gablebo était-il vraiment nécessaire ? Ca m’a vraiment fait sortir brutalement de la lecture de ce texte .
STYLE : Bon. Là aussi, je lance un appel à l’auteur : l’orthographe, rogntudjûûûûûûû !!! Beaucoup beaucoup beaucoup de fautes d’accord et de conjugaison, il serait temps de relire quelques classiques . Je ne dis pas ça pour être désagréable, mais pour aider, tout simplement parce qu’un texte qui a des fautes devient automatiquement moins… « crédible », et gêne beaucoup de lecteurs.
Malgré les problèmes d’orthographe, les phrases restent courtes et simples, ce qui rend la lecture assez agréable. D’autant plus que je soutiens ici l’utilisation du présent narratif qui, je trouve, colle tout à fait à l’esprit du texte.
De même, attention à quelques détails qui m’ont sauté aux yeux : dans un texte de style narratif, les nombres doivent être écrits en toutes lettres et non en chiffres. Ainsi, tout juste 13 ans devrait se transformer en tout juste treize ans. Autre détail : le « sourire pastèque » ??? Qu’est-ce que c’est que ça ????
Je m’interroge un peu sur le logiciel qui a été utilisé pour la rédaction de ce texte : s’agissait-il de Word ou non ? Je m’explique : visiblement, l’auteur a imposé au texte des retours à la ligne intempestifs, alors qu’un logiciel comme Word s’en charge très bien tout seul comme un grand. Le problème de ces retours à la ligne intempestifs, c’est que ça casse nettement la forme narrative du texte ainsi que la fluidité du style, car il y a même des fois où une phrase est coupée par un interligne. On croit avoir un nouveau paragraphe, alors que ça n’est pas le cas.
LE POINT FORT DE CE TEXTE : Le positionnement des personnages dans l’espace.
Kror
11/01/2006 17:49
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Alors je commence par rebondir sur la fin de ta critique.

Pour le logiciel et la présentation, j'ai rencontré un problème lors de l'envoie à Zach, et c'est entièrement de ma faute. Donc ça a tout changé et rien n'était comme je l'aurais souhaité. Mais c'était de ma faute donc rien à y redire!

Pour les noms des persos... Baal'e? Oui c'est vrai on peut faire un rapprochement avec certains Dieux par exemple. Gablebo, j'ai déjà expliqué. Je rappelle que je n'ai pas une bonne créativité des noms!

Les fautes... Les profs de Français bah c'est leur faute!!!

Rapport présent/passé, j'ai fait comme j'ai pu!

Pour la retraite, en fait dans mon esprit, les soldats se battent au corps à corps, perdent, et donc j'ordonne la retraite. Pour les couvrir, rien de tel qu'une pluie de flêches! Dans mon esprit...

Sinon pour tout, les compliments comme les critiques!
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