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Nous y sommes ! Le soleil se lève, réchauffant par ses premiers rayons nos corps meurtris et endoloris. L'ironie de l'histoire est que nous n'avons pas encore combattu.
En pleine nuit, le capitaine est venu réveiller notre escadron pour que nous nous mettions en route sur-le-champ sans aucunes explications. Avant même d'avoir le temps de réaliser ce qui se passait nous suivions notre supérieur dans une course effrénée sans connaître notre destination. Ce n'est qu'arrivé à l'orée de la forêt maudite que nous firent une halte. Il nous fallait reprendre un peu notre souffle après avoir parcouru près de deux lieues en moins de dix minutes.
Le capitaine choisit ce moment pour nous expliquer le but de notre mission. Il nous fallait atteindre la tour de guet de la grande vallée avant l’aube. Le succès de cette mission serait capital pour la suite des événements, et c’était la raison pour laquelle on avait fait appel à nous. Plus que jamais il nous demanda d’unir nos forces, de ne faire plus qu’un.
Et nous partîmes sans plus attendre.
Pourtant nous avions l'habitude de cette forêt ! Mais cette nuit là nous allions être confrontés à un danger dont nous ne soupçonnions même pas l’existence.
La forêt devait son nom à sa végétation vivante qui ne tolérait aucune intrusion. Les villageois l'appelaient donc "la forêt maudite", persuadés qu'un sort démoniaque en était la cause. A la connaissance des paysans aucun homme n'en était jamais revenu. Pourtant c'était notre lieu de formation lorsque j'étais encore une jeune recrue. C'est d'ailleurs ici que tous les membres de notre escadron ont obtenu leur Armure d'Or.
Cette fameuse nuit, nous y voyions comme en plein jour grâce à la lumière émise par les trois lunes pleines. Mais une fois dans la forêt, la densité des arbres et des autres plantes nous donnait l’impression d’entrer dans une grotte. La végétation tentait bien de nous arrêter, mais sans succès. Nous avions l'habitude ! Et quand vous avez affronté la forêt seul sans arme ni armure, cela devient un jeu d'enfant en escadron et équipé.
Les ronces glissaient sur nos armures dorées, les racines des arbres ne pouvaient faire face à notre dextérité. Rien n’aurait pu nous arrêter si ce n'est cette chose venue de nul part.
Au cœur de la forêt il y avait une clairière. C'était le seul endroit où il était possible de prendre un peu de repos sans se faire attaquer et de revoir la lumière lunaire. Nous ne comptions pas nous arrêter, mais l'édifice de pierre, situé au centre de la clairière, se mit à vibrer puis à rayonner, puis plus rien.
Le temps que nos yeux ne recouvrent leur vision, nous nous retrouvâmes laminés par une vague d'air chaud. Mes pieds quittèrent le sol et je ne pus rien faire face à la violence du vent qui m’emportait. Je fut projeté contre un arbre qui en profita pour me saisir. Sonné par l’impact, je ne pus me défendre et mis du temps à reprendre mes esprits. La tête dans le feuillage d'un chêne centenaire je n'arrivais pas à voir ce qui avait généré tant de puissance. J'entendais juste le claquement des sabots d'un cheval sur le sol. Comme le bruit approchait de moi, je tentais de regarder vers le sol et aperçu le train arrière de l'animal. Qui pouvait bien monter un cheval de nos jours ? Ce mode de transport était d'un autre temps.
Je ne pouvais pas rester ainsi prisonnier, à la merci de notre agresseur. Je me débâtis comme un fauve malgré la douleur que je ressentais dans mon dos et mes membres. Après plusieurs tentatives, je réussis à faire bouger les branches qui me retenaient et me libéra. J'avais à peine touché le sol que j'esquivais l'attaque des racines et rejoignais mes compagnons. Le cavalier avait disparut. A peine avions nous repris nos esprits qu'un mur de feu s'abattit sur nous.
Le soleil allait se lever dans moins d'une heure quand je sentis qu'on me secouait. J'ouvris les yeux et vu le capitaine au-dessus de moi. Il était brûlé au visage et son regard accusait le coup. Il avait l'air de souffrir.
Quand j'essaya de me lever, des douleurs provenant de tout mon corps m'immobilisèrent. Je du y aller progressivement avant de me tenir debout. Par miracle nous avions tous survécu. Je ne remercierais jamais assez mon armure pour m'avoir sauvé ce soir là.
Le temps nous était compté et il nous restait encore huit lieues à parcourir.
Chacun de nous tenta de faire abstraction de la douleur pour reprendre notre course. Nous n'allions pas aussi vite qu'avant cette rencontre mystérieuse, mais on pouvait lire la détermination sur le visage de chacun.
Profitant de notre état affaibli, la végétation nous posa plus de difficultés. Mais notre rage eue raison d'elle. Nous ne faisons pas partie de l'armée Kaldïnienne pour rien.
Une fois la forêt traversée, nous continuâmes notre course à travers la grande vallée. Nous cavalions depuis un bon moment quand notre objectif fut enfin en vu. La tour était en feu. Nous avions échoué !
A une demi-lieue de la tour de guet, des odeurs de corps calcinés nous arrivèrent aux narines. Des images horribles se dessinèrent dans mon esprit. Je puisa dans mes réserves et accéléra mon allure.
Nous y sommes ! Le soleil se lève, ses premiers rayons réchauffant nos corps blessés. Nous nous trouvons devant une ruine fumante d'où émane une odeur pestilentielle.
Sous nos formes félines, nous ne pouvions rien entreprendre pour aider d'éventuels survivants Nous devions reprendre forme humaine.
La crinière et les poils de mon corps reprirent position sous la peau, donnant l'impression d'avoir des vers grouillant dans mon corps. Mes membres reprirent leur forme humaine dans le même temps ainsi que mon armure d'or qui avait la capacité de s'adapter à mon corps. Ensuite les griffes se rétractèrent dans les mains et les pieds, puis la tête reprit sa forme initiale provoquant des troubles de la vision. Une fois la transformation achevée, je fit craquer mes articulations. Mon corps était toujours souffrant de l'attaque subie pendant la nuit. Maintenant nous étions quatre sous forme humaine et les autres étaient toujours des lions. Ce fut à leur tour de redevenir des hommes.
Nos épées marquées d’une tête de lion d’or à la main nous entrâmes dans la tour fumante. Les corps gisant au sol avaient encore leurs armes aux fourreaux. Ils avaient du être surpris pendant leur sommeil.
En gravissant les étages, nous étions témoins de la même scène. Des corps brûlés soit à terre ou encore dans leurs couches. Comment une attaque avait-elle pu survenir sans que les gardes ne donnent l’alerte ? Encore deux étages et nous aurions la réponse.
Aussi incroyable que cela ne puisse paraître, je ne ressentais plus de douleur.
La salle de garde était une grande pièce ronde occupant le dernier étage de la tour de guet. Un cor était posé sur une table en pierre servant à donner l’alerte en cas de danger. Les Quatre gardes de permanence cette nuit là étaient tous du même côté de la pièce, debout, regardant en direction de la forêt maudite. Leurs corps n’étaient pas brûlés ni même blessés. Tout portait à croire qu’ils étaient pétrifiés.
Je posa la main sur un des gardes pour voir s’il respirait encore et il se réduisait en poussière instantanément.
Stupéfait je recula et me retourna vers mes compagnons eux aussi sous le choc de ce que nous venions de voir.
Aucuns survivants !
Si seulement nous avions pu arriver plus tôt, ces hommes seraient certainement encore en vie.
Comment nous, soldats de l’armée d’élite du gouverneur avions nous pu nous faire battre par un seul homme ?
De la salle de garde, nous vîmes un homme approcher de la tour en boitant. Nous redescendîmes les marches quatre à quatre pour aller à sa rencontre. Suite à notre mésaventure de la nuit, nous préférâmes rester prudents et adopter la configuration la plus puissante d’un escadron Kaldïnien. La moitié des hommes se transformèrent en lion laissant leurs épées au sol. Avec le capitaine et deux autres hommes je resta sous ma forme humaine et récupéra une arme. Un seul homme ne devrait pas être en mesure d’affronter quatre félins accompagnés de quatre soldats armés de deux épées.
A notre grande surprise l’homme qui arrivait portait une armure d’or lui aussi. C’était un des nôtres. Comment était-ce possible ?
Nous redoublâmes de vigilance face à cette situation anormale. L’homme s’effondra.
En approchant, je reconnus l’homme au sol. Ce n’était autre que mon maître d’arme, Richard. Je ne l’avais pas vu depuis le jour où je suis devenu soldat il y a cinq ans.
Je me précipita vers lui à la grande surprise de mes compagnons d’arme. Je leur expliqua qui il était.
Il était couvert de coups, saignait et avait du mal à respirer. Nous lui avons donné à boire et il a refusé que nous soignions ses blessures jugeant plus important de nous raconter la raison de son état.
Peu avant l’aube alors qu’il approchait de la tour, il aperçut un cavalier s’y rendant aussi. Quelques secondes plus tard, la tour était en feu et l’homme prenait la fuite. Par chance il était sous forme de lion et pu le prendre en chasse. L’homme se rendit compte qu’il était suivi et fit faire demi-tour à sa monture. Ils se retrouvèrent face à face, et Richard vu qu’il ne s’agissait pas d’un cavalier mais d’un centaure. Ses armes ne furent d’aucune utilité face à la magie de la créature. Il du donc battre en retraite et se cacher pour sauver sa vie.
Son histoire terminée, il ferma les yeux et ne les rouvrit jamais.
Ainsi nous avions rencontré un centaure dans la forêt maudite. Cela expliquait pourquoi un homme se promenait à cheval.
Mais que faisait une créature tout droit sortie d’un livre de conte ici ?
Il nous fallait en rendre compte au gouverneur sur-le-champ. Une telle nouvelle pouvant chambouler l’équilibre de notre monde.
TEXTE D: Extrait du journal d’un soldat SCENARIO: J’ai eu un peu de mal à comprendre le scénario de ce texte lors de ma première lecture. En relisant, je trouve que certains passages sont assez décousus, probablement à cause d’un rythme narratif trop irrégulier. J’ai beau lire et relire le passage où le groupe se fait flashouiller par l’édifice en pierre, par exemple, je ne comprends pas et surtout je ne visualise pas la scène.
Certains éléments restent encore très flous pour moi : « Nous ne comptions pas nous arrêter, mais l’édifice de pierre, situé au centre de la clairière, se mit à vibrer puis à rayonner, puis plus rien. » Uh ? Quel édifice de pierre ? Il n’en est pas fait mention auparavant dans le texte, en fait on ne sait pas ce que c’est, ni ce que les personnages en savent, ni à quoi ça ressemble. Le but de la mission en lui-même est très flou.
Il y a aussi certaines incohérences du scénario qui ont troublé ma lecture et ma compréhension du texte. Par exemple, lorsqu’ils arrivent à la tour en feu et constatent les dégâts, le narrateur est surpris que les soldats se soient fait battre « par un seul homme » ; par un seul homme ? qu’en sait-il ? Ou encore : Richard a visiblement pris la fuite et s’est caché pour sauver sa vie, alors de quoi meurt-il ? s’il s’est battu avec le centaure, il n’en est pas fait mention.
Le point le plus flou pour moi reste la scène dans la clairière. Je ne parviens pas à visualiser ce qui s’est passé, et quelle ne fut pas ma surprise en lisant « Mon corps était toujours souffrant de l’attaque subie pendant la nuit ». Quelle attaque ? J’avais compris que le groupe s’était fait flashouiller puis aspirer par le haut, ont-ils reçu des coups ?
Le premier paragraphe me laisse, lui aussi, perplexe : je n’arrive pas à le situer dans l’histoire : est-ce avant ou après ? Enfin, je ne suis pas sûre d’avoir compris le lien entre la nouvelle et le thème des retrouvailles .
Par contre, j’ai bien aimé cet univers où on croise des centaures et des soldats qui se transforment en lions : cela fait appel à notre imaginaire commun, et je pense que nous aimons tous nous retrouver en pleine féerie .
PERSONNAGES : L’idée des soldats pouvant changer de forme est sympa, mais le passage d’une forme à une autre n’est pas clair, surtout lorsque qu’il est dit qu’ils reprennent forme humaine. A quel moment avaient-ils pris forme féline ?
Pour ma part, j’aurais peut-être aimé davantage d’intimité avec le narrateur : on ne perçoit peut-être pas assez ce qu’il est ni ce qu’il ressent.
Il y a un personnage qui aurait pu prendre plus d’ampleur dans ce texte mais qui malheureusement a été rapidement effacé : le capitaine. Il est présent au début du texte pour décrire la mission, mais disparaît totalement par la suite. Or, en tant que capitaine, ne devrait-il pas intervenir lorsque le groupe voit un homme dans la tour sans savoir qu’il s’agit de Richard ?
STYLE : Plusieurs points de style sont… perfectibles .
Les paragraphes pourraient par exemple être mieux structurés : on a tantôt un saut de ligne, tantôt non. On a aussi des blocs énormes suivis de micro-paragraphes. Ca n’encourage pas et ne facilite pas trop la lecture.
La narration a un problème d’unité temporelle. Pratiquement tous les temps sont utilisés, sans véritablement d’explication logique : le passé simple, l’imparfait, le passé composé et le présent. Il est plus facile de donner une unité au style quand on donne une unité aux modes de temps utilisés .
Il y a aussi quelques petites erreurs de ponctuation : il manque quelques points et surtout des traits d’union.
Enfin, parlons de ce qui a le plus gêné ma lecture : l’orthographe ! Il y a un gros souci de conjugaison, là. En fait, j’aurais dû corriger ce texte (l’utilisation du passé simple, surtout !) et le relire sans les fautes, parce que ça a très nettement faussé ma lecture . Appel à l’auteur : il faut faire quelque chose ! Il existe plusieurs solutions : le bon vieux Bescherelle (on ne change pas les classiques), des sites web spécialisés en orthographe et conjugaison, faire relire son texte par quelqu’un. Se remettre à lire ou relire de bons vieux romans qui exploitent à fond le style narratif est aussi un bon moyen (certes, c’est plus long) de s’habituer (ou se réhabituer) à l’utilisation du passé simple .
LE POINT FORT DE CE TEXTE : Les personnages féeriques.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Il est vrai que quand on a Feldwyn qui passe devant, il reste plus grand-chose à dire...
Je voudrais juste insister un peu plus -même si je sais que c'est ton point faible Zach- sur le passé simple. Avec je jamais -et pas seulement là pour le passé simple- de a à la fin du verbe.
Ex: Je leur expliqua -------> Je leur expliquai.
Enfin, je ne vais pas te faire un cours de français car déjà j'en suis incapable et qui plus est d'autres (hein Ghighir ) pourraient faire ça cent fois mieux que moi!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
On a déjà assez charrié notre Zac avec le passé pas si simple !
Pitié pour lui, il a promis de faire vingt conjugaisons chaque soir avant de se coucher.
J'ai acroché qu'a moitié. Il a de belles idées derrière, des choses vraiment interessantes, mais tu les tiraillent dans le mauvais sens. On dirait que tu l'as écrit un peu au pif, sans trop y faire attention, en regardant les nuages, ou bien un match de football. J'ai eu aussi du mal à rentrer dans l'histoire, il faut le dire (oui oui encore ) les fautes m'ont un peu bloqué. Je butai dessus, ça fait mal aux yeux, bouh que c'est moche. Alors voilà, je trouve ça dommage, je pense que ton texte aurait pu être largement meilleur avec un peu plus de soin Parceque tout de même, tu n'es pas sans aucun talent, car tu as de l'imagination.
Pour ce qui est du passé simple oui je vais le bosser et l'orthographe en général. Je fais partie des personnes frustrées par les dictées
Pour ce qui est du texte je vous ai livré la version première sans aucune relecture, terminée a l'arrache.
Je n'aurais jamais du faire cela car c'est un manque de respect envers les lecteurs et je vous prie de bien vouloir m'en excuser. D'ailleur vous me l'avez bien fait comprendre en ne votant pas pour mon texte.
Ce qui me met le plus en colère (après moi biensur) est que ce que j'écrits est une toute petite partie d'un de mes gros projets. En voulant participer absolument à cette joute, j'ai terni l'image de mes personnages. Ce qui me rassure est que vous avez aimé le type de personnages et la ouf, car c'est ce qui doit faire la force de ce projet)
La je crois que je viens d'apprendre une lecon importante ne jamais publier quand le travail n'est pas terminé.
Je plaind les lecteurs de la quête du temps