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Plagiat or not plagiat
(Sujet créé par Aelghir l 24/05/05 à 11:34)
Chaque fois que j'écris un nouveau chapitre, je l'envoie sur Grimoire et on vient de me dire:
" Tu n'as pas peur que quelqu'un te pique ce que tu écris et le fasse publier sous son nom? "
Qu'est-ce que vous en pensez?
Au départ, je me suis dit, "mais qu'est-ce qu'ils m'embêtent eux ?" Et puis (la nuit porte conseil) j'ai une proposition à faire, à voir avec Klian et Zach qui refont le rapport forum/site.
Je pense qu'il faudrait sortir les textes du forum, utiliser un système (nouveau) permettant aux auteurs de publier/mettre à jour leurs textes sur le site. Ce système permettrait de "prouver" la date de création et l'auteur d'un texte. On pourrait ainsi mettre quelques mentions légales dissuasives, etc. Bien sûr, ce système serait lié au forum, avec un sujet associé par oeuvre/auteur pour en discuter, donner son avis, etc. Il serait également possible d'utiliser le système actuel de commentaires (ouvert aux non-membres).
Les avantages que je vois aussi : facilité de publication/mise à jour pour les auteurs, concentrations des textes sur le site, pas de posts "parasites" qui font disparaître le texte sous la discussion.
C'est justement ce à quoi je pensais et il me semble que Klian aussi.
Nous voulons revoir la section création pour qu'elle soit plus vivante et c'est justement la que seraient publiées les oeuvres de nos membres.
Le forum lui servirait aux critiques et discussions.
Il y aura donc des liens direct entre la section grimoire et la section création.
La section création était une très bonne idée mais trop isolée du forum qui est la partie la plus vivante. Nous allons donc y remedier.
Enfin quand je dis nous je devrais Klian car moi j'ai des idées et lui il fait le boulot. On appel ca le travail d'équipe
Bon il reste la methode basique (et sure; ok et chere) de proteger ses textes par les moyens legaux officiels.
Pour plus de securité (si tu ne le fais pas) y a un truc tout bete (mais je sais pas si c'est reconnu a tous les coups). Tu imprimes ton texte et tu le met dans une enveloppe grd format. Tu vas faire un tour a la poste, et avec ton plus beau sourire, tu essayes de survivre au regard de tueur de la postiere qd tu lui demandes de tamponner ton timbre de maniere bien lisible (des fois c'est un peu flou sinon). Bref tu t'envoies ton texte par la poste et tu le gardes de coté.
Si jamais tu le trouves un jour édité, tu peux tjrs ressortir ton enveloppe (encore fermée) et demander a un huissier (ou autre) de l'ouvrir en notant la date du cachet de la poste.
Juste une petite précision dans ce que vient de dire Aramina, Il faut envoyer son texte avec accusé de réception.
Merci Aramina de d'avoir donné cette méthode je la connaissait mais n'ai pas pensé à en parler.
Il faut toujours écouter les voix des fantomes.
J'ai trouvé des informations intéressantes sur ce site.
CITATIONS (emploi des)
Q - Quand je cite un texte, existe-t-il une limite, un nombre de lignes à ne pas dépasser par exemple ?
R - La loi ne prévoit pas, contrairement à une idée répandue, un nombre de lignes précis (six ou dix par exemple). Les cas sont variés, mais :
*
quand le texte est long, il faut payer un droit de reproduction (qui varie selon l'ampleur des tirages);
*
l'ouvrage contenant des citations ne doit pas être de nature à faire concurrence à l'œuvre originale. Cela ne vaut évidemment que pour les œuvres qui ne sont pas tombées dans le domaine public (voir cette entrée).
DOMAINE PUBLIC (et domaine protégé)
Q - Qu'appelle-t-on le domaine public ?
R - On dit d'une œuvre qu'elle est " tombée dans le domaine public " quand elle devient libre de droits. Cela signifie que n'importe qui peut l'éditer, la citer, la représenter, la traduire, l'adapter sans avoir à verser de droits. A l'opposé, le " domaine protégé " implique le versement de droits. Une œuvre tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de l'auteur à quoi s'ajoute la durée des guerres. A noter que tout ce que nous venons de dire concerne le droit patrimonial (source de revenus), mais non le droit moral. Le droit moral n'a pas de limite dans le temps.
DROITS D'AUTEUR (pourcentage)
Q - Quel pourcentage peut-on exiger ?
R - Tout d'abord, il importe de préciser : pourcentage sur quoi ? Le pourcentage doit être calculé sur le prix fort, c'est-à-dire le prix de vente au public. Ce prix comprend-il les taxes ? La jurisprudence flotte sur ce point, et l'on peut accepter le prix public hors taxes. En revanche, ne jamais accepter un pourcentage sur le chiffre d'affaires (systématiquement condamné par les tribunaux d'ailleurs). De même, refuser le forfait sauf quelques cas exceptionnels prévus par la loi. Le pourcentage peut être de 6 ou 8% dans le scolaire ou la vulgarisation, de 10% pour les œuvres littéraires. On peut envisager une progression en fonction des ventes. L'écrivain connu peut évidemment faire monter la barre.
ÉDITEUR (recherche d'un)
Q - J'ai écrit un livre et je cherche un éditeur.
R - C'est sans doute la question la plus souvent posée. Vous devez connaître le "paysage éditorial", c'est-à-dire savoir qui fait quoi. Allez dans les librairies, les salons pour connaître le type de production, et même la sensibilité, propres à chaque éditeur. Vous pouvez compléter grâce à deux répertoires. Éditeurs et diffuseurs, publié par Livre-Hebdo (annuel), 35, rue Grégoire-de-Tours 75006, Paris et AUDACE (Annuaire à l'Usage Des Auteurs Cherchant un Éditeur), répertoire publié par le CALCRE-Écrire et Éditer, BP 17, 94404 Vitry, France. Donc, ne pas envoyer tous azimuts. Envoyer plusieurs manuscrits en même temps. Bien tenir le registre des envois et des retours. S'armer de patience.
ÉDITION (refus de manuscrit)
Q - Mon manuscrit a été refusé par de nombreux éditeurs. Que faire ?
R - D'abord un peu de vocabulaire. les éditeurs traditionnels, ceux qui ont refusé votre manuscrit, font de l'édition à compte d'éditeur (CE). Cela signifie qu'ils risquent leur propre argent pour vous éditer. Quand la porte du CE paraît définitivement fermée, il reste l'édition à compte d'auteur (CA) ou l'auto édition(AE). dans ce cas, c'est vous qui risquez votre argent. Pour ne pas vous faire plumer, et même pour gagner de l'argent, prenez conseil auprès de l'une des associations figurant sur ce site.
MANUSCRIT (appréciation du)
Q - Comment obtenir un jugement objectif sur mon texte ?
R - Tout d'abord ne pas tenir compte du jugement du conjoint, des parents et même des amis. À vrai dire, il est difficile de trouver la personne adéquate. Les officines qui font des propositions dans ce sens sont souvent intéressées. En fait, c'est quelque chose qui manque : des lecteurs que l'on paierait soi-même et qui formuleraient un jugement indépendant.
MANUSCRIT (protection du)
Q - Comment faire pour que l'on ne me pique pas mon texte ?
R - C'est la hantise des débutants. Le risque n'est pas nul, mais reste faible. Il est possible, contre une petite rétribution, de déposer son manuscrit auprès d'une société d'auteurs qui possède le service ad hoc (la SACD, la SGDL ou le SNAC par exemple), chez un officier ministériel (notaire, huissier) ou de procéder à un dépôt légal à la Bibliothèque nationale en adoptant un statut d'auto éditeur (grâce à un petit tirage en photocopies).
MANUSCRIT (récupération d'un)
Q - Comment faire pour récupérer un manuscrit que ne retourne pas l'éditeur ?
R - Je suppose que vous n'êtes pas assez imprudent pour avoir envoyé votre original. Le grand principe, en effet, est que l'original ne quitte pas la maison (sauf pour aller faire une photocopie). Certains auteurs le mettent même dans un coffre ignifugé. Si un éditeur ne vous retourne pas votre manuscrit, prenez-en votre parti, et, sans gâcher votre énergie, passez à autre chose.
MANUSCRIT (support)
Q - Que dois-je fournir à l'éditeur, une copie papier, une disquette ?
R - Le premier envoi se fait sous la forme papier. Ensuite, il n'y a pas de règle absolue. Certains éditeurs se contentent d'une version papier, d'autres exigent une disquette, certains demandent même une mise en page définitive sans pour autant rémunérer l'auteur. Tout dépend d'un accord préalable. A noter que l'éditeur préfère parfois saisir complètement le texte plutôt que de corriger sur écran une mauvaise disquette. Le problème se pose de moins en moins puisque seuls quelques ringards ne se sont pas encore mis au traitement de texte.
PRIX LITTÉRAIRES (candidature)
Q - Doit-on faire acte de candidature à un prix littéraire ?
R - Dans certains cas oui, dans d'autres non. Il existe des centaines de prix littéraires et le mieux est de consulter le Guide Cartier des prix littéraires qui vient de paraître (1999) au Cherche-Midi. Il en existe également à la Maison des écrivains.
RISQUES JURIDIQUES
Q - Comment faire pour ne pas me retrouver devant un tribunal après la publication de mon livre ?
R - On peut se retrouver devant un tribunal pour diffamation, incitation à la haine raciale, emploi excessif de citations, plagiat. Si vous êtes en CE (édition à compte d'éditeur), les services juridiques de cet éditeur examineront le manuscrit, ce qui n'écarte pas votre responsabilité (lisez bien le contrat sur ce point). Pour les autres situations (auto édition, compte d'auteur), les débutants n'auront pas d'autre solution que de consulter un homme de loi ou de s'adresser à l'une des sociétés d'auteurs figurant sur ce site.
TITRE D'UN LIVRE (déjà pris ?)
Q - Comment savoir si un titre est déjà pris ?
R - Utilisez le Minitel (36 15 Électre) ou son équivalent papier. Vous saurez si votre titre est sur le marché. Le répertoire Électre est incomplet, mais cela vous donnera déjà une idée. Pour les titres qui ne sont plus sur le marché, il ne vous reste qu'à consulter le catalogue de la Bibliothèque nationale. Si vous n'avez pas envie de vous déplacer, vous pouvez recourir aux CD en vente rue Vivienne sur lesquels figurent tous les titres au catalogues. Ils ne coûtent que 25 000 F.
TITRE D'UN LIVRE (protection du)
Q - Comment protéger un titre de livre ?
R - Un titre ne peut être protégé que s'il comporte une certaine dose d'originalité. Dans ce cas, il se protège comme un manuscrit. Voir MANUSCRIT (protection).
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Waou! Merci de ces précisions. Mais je reste modeste. Si personne ne veut de mes textes, ce ne sera pas bien grave, pour moi l'essentiel c'est le plaisir d'écrire. Et d'être lu par quelques uns
Si la loi du 11 mars 1957 sur la Propriété littéraire et artistique spécifie qu’une œuvre est protégée du fait même de son existence sans qu'il soit nécessaire d'effectuer la moindre formalité, il est tout de même conseillé de protéger votre texte. En cas de litige, cela vous permet de prouver que vous êtes bien l’auteur d’une œuvre et ainsi d’éviter toute spoliation de vos droits.
Il existe plusieurs méthodes pour la protéger :
Adressez-vous le manuscrit sous pli en recommandé avec accusé de réception. Conservez l’AR et l’enveloppe fermée. En cas de litige, le cachet de la poste fait foi de l’antériorité du manuscrit. Notez que cette méthode n’est pas toujours reconnue devant les tribunaux.
L’enveloppe Soleau déposée à l’INPI. Même si à l’origine elle n’est pas faite pour les auteurs d’œuvres littéraires, elle garantit l’authenticité de l’antériorité de l’œuvre à son propriétaire, mais elle ne lui confère pas le droit de s'opposer à l'exploitation de sa création effectuée sans son consentement (http://www.inpi.fr/).
Le dépôt de l’œuvre. L’un des moyens les plus sûrs en termes de protection. Il existe plusieurs associations d’auteurs qui acceptent les dépôts dont la plus connue est la Société des gens de lettres (SGDL : http://www.sgdl.org/). Notez toutefois que ces associations se contentent de fournir un certificat de dépôt mais qu’en aucun cas elles n'interviennent dans le financement d'un procès en cas de litige.
Etablissement d’un acte notarial. C’est de loin la plus sûre des méthodes car reconnue par tous les tribunaux. Mais elle s’avère aussi la plus chère.
Relisez vos manuscrits avant de les adresser aux éditeurs
Pour augmenter les chances que votre manuscrit soit retenu par les éditions du tremplin, laissez reposer votre travail (quelques jours ou quelques semaines), puis prenez le temps de le relire (ou de le faire relire). Après réflexion vous y décèlerez peut-être des choses qui ne vous plaisent pas, des maladresses. Apportez un soin particulier :
à la cohérence de l’œuvre
à votre style
à l’orthographe, aux fautes de frappe, d’inattention, de syntaxe, de typographie
