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Un brin d'histoire
(Sujet créé par Caldazar l 06/02/05 à 19:35)
non favori


Voila une petite histoire hors sujet Roue du temps ...oép dsl lool . mais si vous prenez le temps de la lire ben je vous ferais un big poutou "Smach" .

Si vous voyez lourdeur ( si vs en voyez pas ben essayez encore lool ) ou quelques autres défauts ca serait super sympa de le souligner

Merciiiiiiiiii



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Caldazar
05/02/2005 15:47
Le Blob attaque !

Juste comme ca, tu veux pas plutot mettre l'histoire dans un premier post? et utiliser l'en tete pour nous expliquer un peu le ce que tu veux ?
Parce que un texte en centré c'est tres bien...Mais assez peu lisible quand on n'est pas tellement habitué...

édit : on ne dira jaais que tu es "tebé" parce que tu met ton histoire dans le descriptif...au pire que ce n'est pas totalement de ta faute mais ca c'est parce qu'on est taquins...
Viviane
05/02/2005 15:55


Je retournais en ville pour trouver un lieu quelconque pour me reposer ,essayer d'oublier un peu tous les évènements de cette nuit qui m'apparurent comme un périple . Depuis trop longtemps j'étais rester passif ,errant nuits après nuits dans un monde ou seule l'ombre semblait vouloir m'accompagner . Je me plains de cette situation , mais je savais au plus profond de moi qu'elle seule pouvait m'apporter du réconfort .Au fils des années , je comprenais la force que la nuit pouvait offrir , à ceux qui savouraient encore et encore la monotonie et la solitude .Au fur et à mesure , ils laissaient place à un sentiment profond de puissance , d'assurance ...Alors le monde extérieur vous semble lointain et inintéressant ...un cri...je n'y prenais pas garde ,à quoi bon , la nuit porte sans cesse son lot de tristesse ,pourquoi devrais je m'en occuper ? ....un second cri retentit

Alors que je cherchais finalement d'ou pouvait provenir ces cris dérangeants j'aperçus un enfant âgé de 8-10 ans allongé par terre . A ses côtés roulait un plateau ou s'étalait une nuée de rose rouge ...Sans doute était il un jeune vendeur dont ces roses étaient le seul moyen de survie .

Pour autant je continuais mon chemin , il se relèverait tout seul , sans mon aide ...Monsieur aidez moi je saigne à mon genou ....COMMENT pouvait t'il me voir , l'ombre que la nuit m'offrait aurait dû me protéger de son regard !!!
Soudain je regardais de plus près ce jeune marmot . Ces haillons prouvaient la dureté de sa vie , sa tête était recouverte d'un chapeau lui cachant le visage, la crasse à ses chaussures dépareillées me donnait une vue bien négative des jeunes humains d'aujourd'hui.
Alors il leva son visage vers moi et je m'aperçus que ce visage n'était pas celui d'un jeune humain mais d'un fillette ..et plus encore ...Pris de surprise je reculais , je faillis trébucher sur le dallage du trottoir humide .Jamais je n'avais vu ...enfin mais c'est impossible !!Serais je en train de délirer ?


Sous le choc , je me mis à courir à travers les ombres de moins en moins présentes dues au lever du soleil .Je ne pouvais envisager de m'arrêter et encore moins de regarder derrière moi

Une femme au corps angélique se dessinait , je ressentait ses mains dans les miennes .Cet entrelacement prouvait la force de notre union .Le regard que je lui adressait à ce moment précis serait unique ...et l'est encore .Elle me murmura quelques mots qui alors furent inaudibles .Seules ses lèvres dessinaient sa pensée mais je fus incapable d'en discerner le sens ...

Ainsi je prit conscience que j'avais mis fin à ma course haletante . Finalement je me retrouvais agenouillé face une porte au bois pourri .Mon esprit divaguait , je ne discernais plus la réalité du rêve , le sensible du spirituel .
Sentant une chaleur grandissante se propageait à travers mes habits , mon corps et mon âme ,je décidais de ne plus penser à cette femme . Pourquoi revenait elle me hantait ?
Mais la réflexion devrait attendre car cette vague de chaleur était simplement due au lever du soleil . Sans plus hésiter je fracassais la porte au bois usé et me faufilait dans une pénombre heureuse .La disparition du soleil abrégea mes souffrances physiques mais mon esprit était toujours victimes de ces derniers évènements .

Une chaise s'offrait à moi , au fond de la pièce. . Sans perdre de temps je m'y assis ,éreinté par tous ces évènements .La maison semblait inoccupée et la chaise apparaissait comme le seul mobilier de la pièce .Le reste n'était qu'ombre et peur. Je remarquais que mes blessures dues au soleil se refermaient , le sang disparaissait .Mais des larmes rougeoyantes coloraient ma joue nacrée ....A bout de force , je me mis en état de torpeur , ainsi je pourrais retrouver un tant soit peu de repos.

DECENIE APRES DECENIE ,MON CORPS RESTAIT INTACTE ...MON ESPRIT SE BRISAIT JOUR APRES JOUR

Comment tout cela pouvait il avoir fait surface alors que depuis bien longtemps mon esprit semblait reprendre le dessus ?
Serais je encore plus faible que je ne le concevais ? Ou plus probable encore ...Etais je sur le point de suivre la voie sombre et sans retour de la folie ?

Je me mis debout pour étirer mes membres endormis (bien que cela soit désormais inutile avec ce corps à l'âme immortelle, cette habitude de mortel était un réflexe que j'avais toujours gardé) ,c'est alors que j'aperçus un signe qui acheva d'ébranler mon esprit .
Sur la sol , à deux pas de la chaise , j'aperçus du sang encore frais . Cela ne devait pas pour autant m'alarmer aux vues des évènements de la veille et des rayons de soleil sur mon corps ...Mais ce fut la position des gouttes de sang qui provoqua chez moi un sentiment de frayeur . Pour décrire plus précisément la scène ,il y avait exactement trois gouttes de sang formant un cercle , une fleur ...Meurtri par cette vision , j'approchais ma main de ce pentacle si familier . Soudainement au contact de mes doigts , les gouttes de sang devinrent rigides et aussi solides que la pierre incrustée dans le sol ...Le doute n'était plus possible ...Mon Maître avait eut raison . Comment avais je pu douter ? Je devais le retrouver ! Lui seul pourrait m'aider à atteindre ce qui pour la première fois de mon existence dans le monde de la nuit , semblait vouloir être réveillé ...


La nuit prenait possession de la ville ,telle un gant de velours , elle enveloppait avec douceur chaque parcelle de la ville ,telle une mère couchant son enfant. La pleine lune donnait un aspect irréel a ma démarche ,sa faible lumière était toujours réconfortante et semblait veiller à ma sécurité .Je vous concède que cette supposition était infondée mais sachez que parfois l'esprit a besoin d'une aide quelconque pour réussir à survivre, aussi stupide soit elle . Les étoiles apparaissaient comme mes seules guides dans ce monde d'ombres , chacune ayant une histoire , une signification ,une destination.

Je m'étonnais moi même en me percevant comme calme . Avec tout ce qui était arrivé , j'aurais parier devenir fou . Et pourtant ces présages bien que tous effrayants me donnait la certitude que je trouverais un réconfort que je n'aurais jamais plus espéré .
Et comme un cycle infernal , cet état de calme cédait à un évènement mettant ma tranquilité en péril. Au gré de mes pas j'avais rejoins la scène ou cette étrange songe s'était présenté à moi . Il n'en restait plus que les roses rouges sur le sol ..Plus aucune trace de la fillette ,de la femme .
Plus sage que dans la maison inhabitée , je laissais seulement mon regard caresser ces trois roses rouges . La brise leur donnait vie , les pétales jouant et voletant autour de la tige au vert profond. La tentation de rendre cette expérience sensible grâce au toucher était grande mais je savais quel résultat adviendrait suite à mon geste encore trop impur .

Plein d'espoir je décidais de parler mentalement avec mon Maître.
Je n'avais osé faire cela juste une fois .Je me souviens qu'après des heures d'efforts j'avais réussi à joindre mon Maître .Mais cette fois -ci je me heurtais à un mur qui m'interdisait un quelconque lien mental avec mon Créateur .De toute ma volonté je forçais et le contact mais sans réussite .

FILS,SOUVIENS TOI QUE TON ECHEC SERA LE RESULTAT DE TON MANQUE DE CONCENTRATION ...VISUALISTE TOI ET INTRODUIS TOI DANS TON INCONSIENT , CE SERA LA SEULE SOLUTION POUR QUE TON APPEL SOIT ENTENDU

Ces conseils me revenaient en mémoire comme si j'avais pu sélectionner le moment précis ou il m'avait inculquer cette partie de son savoir .Tant bien que mal, j'essayais d'atteindre la sagesse qu'il m'avait inculqué .Après quelques minutes de concentration je me visualisai en un lieu fermé .Mais ce qui me semblait surprenant c'est que les parois arrondies , me renvoyaient le décor extérieur de la ville avec quelques déformation notables .Aucun doute était possible , je me trouvais dans la partie consciente de mon esprit , celle que mes yeux percevait .
Sans penser à ce que je faisais , je me laissais guider par mon instinct .Je tendis la main dans cette pièce-miroir .Puis je la soulevais et une porte sortie du sol , elle semblait de plus en plus réelle ,sa forme translucide laissa place à la matière ...Puis ,craintif ,je tendis la main vers la poignée .une sensation d'un froid extrême m'envahit mais tant bien que mal je fis tourner la poignée .Dès lors je me retrouvais propulsé dans une autre salle ...Désormais plus de porte ,ni de décor extérieur ,seulement un pont apparaissant devant moi . Au bout de celui-ci une porte de fer imposait sa stature immense. Au fur et à mesure , marcher s’apparentait à une véritable torture comme si on m'empêchait d'atteindre l'immense porte .L'air devenait de plus en plus lourd ,l'attraction au sol semblait cloué mes pieds comme si on voulait m'engloutir .Après avoir atteint le pont , tout cessa et je me mis en marche vers cette porte .
Plus j'approchais , plus les bruits augmentaient . Des coups frappaient la porte ,venant de l'autre côtés. Mais pis encore , si je restais totalement immobile je percevais des voix, des cris , des pleurs . L'incertitude et le doute grandissait en moi .Dois je vraiment faire appel à mon inconscient pour vous atteindre Maître ? . Je savais que je courais un grand danger ,mais la curiosité l'emporta sur mes peurs.

Cette porte sera ton principal ennemi . Si tu te laisses vaincre par tes peurs et tes souvenirs ,ton inconscient qui se trouve derrière cette porte t'envahira . Dès lors tu ne pourra plus rien faire .Ne laisse surtout pas les Gardiens de la porte voir tes doutes !

Tout me revenait . Ces fameux gardiens n'étaient autres que ces maudites Censures. Quoi qu'il advienne , je savais que je saurais les combattre !Sans pour autant savoir comment !
Désormais la porte était à trois pas de moi .Je ne pouvais plus reculer , à quoi bon avoir parcouru toutes ces friches de mon esprits pour finalement rebrousser chemin . Son imposante carrure me submergeait tant par son côté matériel que spirituel.
Dans un élan de courage, j'appliquais mes mains sur les deux battants croyant entrer en contact avec mon Maître. Dès lors le silence naquît ,les murmures cessèrent . Jusqu'à que mon corps fut pris de convulsions , me brisant aussi bien les os que mon mental. La course infinie du temps sembla alors se ralentir comme pour me prouver l’erreur que je venais de commettre .Bien que qu’inconscient encore de ce que je venais faire , une peur panique ébranla mon corps . Un vrombissement se fit entendre et un instant plus tard ,je me vis tournoyer dans les airs , projeté à travers les airs. Propulser en arrière , cette prison se refermait laissant naître un raclement scabreux et métallique. .Les battants lisses et clairs fermaient doucement la gueule du monstre que j’avais eut le malheur de réveillé .Une poussière jaunâtre ,soulevée par un souffle naquit du néant , brûlait mon visage , souillait mes yeux qui laissa naître et mourir des larmes ensanglantées sur mes joues .Elles n’étaient pas dû à une quelconque tristesse mais tout me laissait présager que plus tard , d’autres en seraient la conséquences . Sans en prendre conscience , j’étais ,terrorisé et transis de froid , au point de départ de mon excursion .En un instant j'avais été éjecté de mon esprit comme un vulgaire intrus, une âme qui ne trouvait plus sa place , une quelconque symbiose avec son propre corps . La ville tourbillonnait , ma vision se troubla .Brisé , je me retrouvais agenouillé , le regard vide .Soudain la Fillette m'apparut .S'approchant doucement ,ses pas silencieux la portaient vers moi .Sa peau rayonnante lui donnait une beauté étonnante .Elle posa alors une main fine et chaleureuse sur ma joue sans vie .Je craignais qu'elle soit terrifiée par l'âme glacée qui m'habitait .Son regard plein de douceur donnait l'impression d'une générosité ,une compréhension étonnante .Seul son corps de jeune enfant m'empêchait de penser que cette âme généreuse était tout simplement surprise et curieuse par l'être que j'étais. Alors que nos regards était la seule communication établie entre nous deux ,son visage perdit de son éclat .Son teint pâlit laissant comme seule trace de vie ,des lèvres d'une couleur rougeoyante. Ses yeux plein d'innocence autrefois ,se noircirent peu à peu .Ses joues se flétrirent puis se fendirent laissant apparaître une mâchoire infernale. Terrorisé ,j'avais oublié sa main sur ma joue .Désormais des ongles décharnés se refermaient sur ma gorge .Le sang coula.
Sans réaction aucune je fermais les yeux essayant d'échapper à toutes ces horreurs Aidez moi Maître ,sauvez moi , donnez moi la force .Mais à peine avais-je ouvris les yeux que la Femme Angélique apparaissait ,la Fillette avait disparue comme les blessures qu'elle m'avait infligé. Elle me regardait , suppliante .Je craignais ce regard suite aux évènements avec la jeune enfant. Alors je cherchais le moindre changement m'indiquant l'arrivée du cauchemar , la destruction du rêve .Je sentais la détresse de La Femme Angélique, sa tristesse m'atteignait de plein fouet . Mais je ne pouvais rien faire , ,impuissant, mon corps était cloué au sol .Mes mains trop lourdes semblaient unies telle une obligation de regarder cette scène en sachant que même ma nature ne me saurait d'aucun secours .C'est alors que la noirceur envahit ma vision .
Sa gorge blanche et lisse laissa place à une fine fente qui laissa s'échapper le liquide rougeoyant .Son regard se fixa ,son visage resta inexpressif ,seuls ses yeux me faisaient partager sa souffrance. Egorgée , elle tomba sur la sol ,telle une plume nacrée ,aussitôt engloutie dans les profondeurs terrestres ,les flammes de l'enfer.

Après toutes ces horreurs qui s'était déroulées sous mes yeux , impuissant ,je retrouvais la liberté de mes mouvements . Au gouffre du désespoir , je frappais le sol de mes deux mains .Enragé par tous ces échecs et ses visions que je craignais , je découvris que ma capacité à contacter mentalement mon Maître me serait impossible . J'était toujours beaucoup trop obnubilé par les éléments extérieurs .Mon inconscient libéré par ma faute , semblait jouer avec mes souvenirs , mes souffrances ... Mes délires .Seule une aide extérieure pourrait m'aider à atteindre une plénitude me permettant de vaincre mes peurs , mes souvenirs ...Qui voudrait s'y risquer ? et pourquoi ?

ET SACHE QUE LE DESESPOIR SERA TA SEULE RECOMPENSE POUR TES PREMIERES RENCONTRES AVEC TON INCONSCIENT ,TU TE SENTIRAS FAIBLE ...MAIS LA PIRE DES ERREURS SERAIT DE PLEURER SUR TON PROPRE SORT ! AINSI IL FAUDRA TE RELEVER ET RECOMMENCER MON FILS .



( Dsl caldazar je m'étais même pas rendu compte que j'avais mis mon texte en description ...non suis pas tebé ! na ) lol
Caldazar
05/02/2005 16:06
Le Blob attaque !

Quelques remarques apres une lecture rapide :

"mon coprs restait intacte" sans le e a intact peut etre?
Pour les dialogues, essaie les tirets ou guillemets pour distinguer du reste du texte...
Et pour les virgules, la convention est virgule espace et pas espace virgule...

Mais je le lirai encore pour connaitre l'histoire...
Sihaya
05/02/2005 16:08


T'as fini de l'embeter la pauvre ??
ou au moins place un truc de gentil ! C'est pas possible ces hommes, quelle bande de ruffians !

Caldazar
05/02/2005 16:11
Le Blob attaque !

"qui aime bien charie bien" a dis Coluche...
Shaevar
06/02/2005 16:24
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

chaTie bien
Sihaya
06/02/2005 16:31


Nan nan coluche a bien dit chaRie bien
Liliana
06/02/2005 19:35
Chercheuse de temps

A la base c'était:
Qui bene amat bene castigat
Caldazar
09/02/2005 17:57
Le Blob attaque !

vi mais ca fait trop longtemps pour moi^^

Donc alors pour un pitit truc sympa...J'aime bien l'histoire...Et tu as prévue une suite? pour que l'on puissse savoir ce qui se passe quand il rencontre son maitre?
Viviane
10/02/2005 16:16


Salut , ben j'écris mon histoire tous les samedi sauf que parfois j'ai pas le temps donc ca passe a l'oubliette .Mais oki je vous en ferais part . Sinon je voulais juste savoir si mon texte n'est parfois pas trop lourd ou quelques passage flous . Pour la ponctuation promis je ferais un effort ! lol

Et surtout jai bcp d'idées mais ca part souvent en vrille c'est a dire que la je ne sais pas la suite de mon histoire sinon jai une autre partie avec d'autres personnages . Si ca gene pas je mettrais au fur et a mesure ou alors j'attendrais d'avoir une suite logique voila voilou !
Sihaya
13/02/2005 17:54


Je retournais en ville pour trouver un lieu quelconque pour me reposer, essayer d'oublier un peu tous les évènements de cette nuit qui m'apparaissait comme un périple. Depuis trop longtemps j'étais resté passif, errant nuits après nuits dans un monde ou seule l'ombre semblait vouloir m'accompagner.

Je me plains de cette situation, mais je savais au plus profond de moi qu'elle seule pouvait m'apporter du réconfort. Au fils des années, je comprenais la force que la nuit pouvait offrir à ceux qui savouraient encore et encore la monotonie et la solitude. Au fur et à mesure, elles laissaient place à un sentiment profond de puissance, d'assurance... Alors le monde extérieur vous semblait lointain et inintéressant... un cri... je n'y prenais pas garde, à quoi bon ? la nuit porte sans cesse son lot de tristesse , pourquoi devrais-je m'en occuper ?
Un second cri retentit.

Alors que je cherchais finalement d'où pouvaient provenir ces cris dérangeants, j'aperçus un enfant âgé d’une dizaine d’années allongé par terre. A ses côtés roulait un plateau où s'étalait une nuée de roses rouge... Sans doute était il un jeune vendeur dont ces roses étaient le seul moyen de survie.

Pour autant je continuais mon chemin, il se relèverait tout seul, sans mon aide.
Monsieur aidez moi je saigne à mon genou ! minterpella-t-il ou nimporte quoi dautre
Comment (pas de majuscule, cest pas très lisible)
pouvait t'il me voir, l'ombre que la nuit m'offrait aurait dû me protéger de son regard ! (pas trop plusieurs element de ponctuation non plus, vaut mieux exprimer avec des mots son etonnement)
Soudain je regardais de plus près ce marmot (jeune marmot : pléonasme). Ces haillons prouvaient la dureté de sa vie, sa tête était recouverte d'un chapeau lui cachant le visage, la crasse à ses chaussures dépareillées me donnait une vue bien négative des jeunes humains d'aujourd'hui.
Alors il leva son visage vers moi et je m'aperçus que ce visage n'était pas celui d'un jeune humain mais d'un fillette.. Et plus encore... Pris de surprise je reculais, je faillis trébucher sur le dallage du trottoir humide. Jamais je n'avais vu... enfin mais c'est impossible !!Serais je en train de délirer ? (tu melange les temps, cest bizarre)


Sous le choc, je me mis à courir à travers les ombres de moins en moins présentes dues au lever du soleil. (trop long, vaudrait mieux faire deux phrases, dont une explique le lever du soleil) Je ne pouvais envisager de m'arrêter et encore moins de regarder derrière moi

Une femme au corps angélique se dessinait, je ressentais ses mains dans les miennes. Cet entrelacement prouvait la force de notre union. Le regard que je lui adressais à ce moment précis serait unique... et l'est encore. Elle me murmura quelques mots qui furent alors inaudibles. Seules ses lèvres dessinaient sa pensée mais je fus incapable d'en discerner le sens... (point de suspension pour dire que la parole est coupée, vaut mieux encore exprimer en phrase les sentiments )

Ainsi je pris conscience que j'avais mis fin à ma course haletante. Finalement je me retrouvais agenouillé face une porte au bois pourri. Mon esprit divaguait, je ne discernais plus la réalité du rêve, le sensible du spirituel.
Sentant une chaleur grandissante se propager à travers mes habits, mon corps et mon âme, je décidais de ne plus penser à cette femme. Pourquoi revenait-elle me hanter (qui est-elle) ?
Mais la réflexion devrait attendre car cette vague de chaleur était simplement due au lever du soleil. Sans plus hésiter je fracassais la porte au bois usé et me faufilait dans une pénombre heureuse. La disparition du soleil abrégea mes souffrances physiques mais mon esprit était toujours victimes de ces derniers évènements.

Une chaise s'offrait à moi, au fond de la pièce. Sans perdre de temps je m'y assis, éreinté par tous ces évènements (répétition ; incidents). La maison semblait inoccupée et la chaise apparaissait comme le seul mobilier de la pièce. Le reste n'était qu'ombre et peur. Je remarquais que mes blessures dues au soleil se refermaient, le sang disparaissait. Mais des larmes rougeoyantes coloraient ma joue nacrée. A bout de force, je me mis en état de torpeur, ainsi je pourrais retrouver un tant soit peu de repos.

Décennies après décennies, mon corps restait intact, et mon esprit se brisait jour après jour.

Comment tout cela pouvait il avoir fait surface alors que depuis bien longtemps mon esprit (répétition : raison, ou autre) semblait reprendre le dessus ?
Serais-je encore plus faible que je ne le concevais ? Ou plus probable encore, étais-je sur le point de suivre la voie sombre et sans retour de la folie ?

Je me mis debout pour étirer mes membres endormis - bien que cela soit désormais inutile avec ce corps à l'âme immortelle, cette habitude de mortel était un réflexe que j'avais toujours gardé ,c'est alors que j'aperçus un signe qui acheva d'ébranler mon esprit .

Sur le sol, à deux pas de la chaise, j'aperçus du sang encore frais. Cela ne devait pas pour autant m'alarmer au vu des évènements de la veille et des rayons de soleil sur mon corps. Mais ce fut la position des gouttes de sang qui provoqua chez moi un sentiment de frayeur. Pour décrire plus précisément la scène, (hum, decrit plutot ce qu’il voit, en disant qu’il s’en approche, quil suit du doigt les contours de la form.. chais pas)il y avait exactement trois gouttes de sang formant un cercle, une fleur. Meurtri par cette vision, j'approchais ma main de ce pentacle si familier. Soudainement au contact de mes doigts, les gouttes de sang devinrent rigides et aussi solides que la pierre incrustée dans le sol. (idem decrit plutot ses sentiment : etonnement tristesse surprise..) Le doute n'était plus possible ! Mon Maître avait eu raison. Comment avais-je pu douter ? Je devais le retrouver ! Lui seul pourrait m'aider à atteindre ce qui pour la première fois de mon existence dans le monde de la nuit, semblait vouloir être réveillé.


La nuit prenait possession de la ville, telle un gant de velours, elle enveloppait avec douceur chaque parcelle de la ville, telle une mère couchant son enfant. La pleine lune donnait un aspect irréel à ma démarche, sa faible lumière était toujours réconfortante et semblait veiller à ma sécurité. Je vous concède que cette supposition était infondée mais sachez que parfois l'esprit a besoin d'une aide quelconque pour réussir à survivre, aussi stupide soit elle. Les étoiles apparaissaient comme mes seules guides dans ce monde d'ombres, chacune ayant une histoire, une signification, une destination.

Je m'étonnais moi même en me percevant (pas très bien tourné) comme calme. Avec tout ce qui était arrivé, j'aurais parié devenir fou. Et pourtant ces présages bien que tous effrayants me donnaient la certitude que je trouverais un réconfort que je n'avais jamais plus espéré.
Et comme un cycle infernal, cet état de calme cédait à un évènement mettant ma tranquillité en péril.

Au gré de mes pas j'avais rejoins la scène où cette étrange songe s'était présenté à moi. Il n'en restait plus que les roses rouges sur le sol. Plus aucune trace de la fillette, de la femme.
Plus sage (circonspect) que dans la maison inhabitée, je laissais seulement mon regard caresser ces trois roses rouges. La brise leur donnait vie, les pétales jouant et voletant autour de la tige au vert profond. La tentation de rendre cette expérience sensible grâce au toucher (mmm je tourneraisca autrement) était grande mais je savais quel résultat adviendrait suite à mon geste encore trop impur.

Plein d'espoir je décidais de parler mentalement avec mon Maître.
Je n'avais osé faire cela juste une fois. Je me souviens qu'après des heures d'efforts j'avais réussi à joindre mon Maître. Mais cette fois-ci je me heurtais à un mur qui m'interdisait un quelconque lien mental avec mon Créateur. De toute ma volonté je forçais le contact, mais sans succès.

Fils, souviens-toi que ton échec sera le résultat de ton manque de concentration. Visualise-moi et introduis-toi dans mon inconscient, ce sera la seule solution pour que ton appel soit entendu.


Ces conseils me revenaient en mémoire comme si j'avais pu sélectionner le moment précis ou il m'avait inculqué cette partie de son savoir. Tant bien que mal, j'essayais d'atteindre la sagesse qu'il m'avait inculqué (répétition : enseignée…). Après quelques minutes de concentration je me visualisais en un lieu fermé. Mais ce qui me semblait surprenant était (eviter C’est autant que possible) que les parois arrondies me renvoyaient le décor extérieur de la ville avec quelques déformation notables. Aucun doute n’ était possible, je me trouvais dans la partie consciente de mon esprit, celle que mes yeux percevaient.

Sans penser à ce que je faisais, je me laissais guider par mon instinct. Je tendis la main dans cette pièce-miroir, puis la soulevais et une porte sortit du sol, elle semblait de plus en plus réelle, sa forme translucide laissant place à la matière (idem, pas de .. mais sentiments) Puis, craintif, je tendis la main vers la poignée. Une sensation d'un froid extrême m'envahit mais tant bien que mal je fis tourner la poignée. Dès lors je me retrouvais propulsé dans une autre salle. Désormais plus de porte, ni de décor extérieur, seulement un pont apparaissant devant moi. Au bout de celui-ci une porte de fer imposait sa stature immense. Au fur et à mesure, marcher s’apparentait à une véritable torture, comme si on m'empêchait d'atteindre l'immense (répétition) porte. L'air devenait de plus en plus lourd, l'attraction au sol semblait clouer mes pieds comme si on voulait m'engloutir. Après avoir atteint le pont, tout cessa et je me mis en marche vers cette porte.
Plus j'approchais, et plus les bruits augmentaient. Des coups frappaient la porte, venant de l'autre côté. Mais pis encore, si je restais totalement immobile, je percevais des voix, des cris, des pleurs. L'incertitude et le doute grandissaient en moi. Devais- je vraiment faire appel à mon inconscient pour atteindre le Maître ? Je savais que je courais un grand danger, mais la curiosité l'emporta sur mes peurs.

Cette porte sera ton principal ennemi. Si tu te laisses vaincre par tes peurs et tes souvenirs, ton inconscient qui se trouve derrière cette porte t'envahira. Dès lors tu ne pourras plus rien faire. Ne laisse surtout pas les Gardiens de la porte voir tes doutes !

Tout me revenait. Ces fameux gardiens n'étaient autres que ces maudites Censures. Quoi qu'il advienne, je savais que je saurais les combattre ! Sans pour autant savoir comment !
Désormais la porte était à trois pas de moi. Je ne pouvais plus reculer, à quoi bon avoir parcouru toutes ces friches de mon esprit pour finalement rebrousser chemin ? Ses imposantes dimensions me submergeaient tant par leurs côtés matériels que spirituels.
Dans un élan de courage, j'appliquais mes mains sur les deux battants, croyant entrer en contact avec mon Maître.

Dès lors le silence naquît, les murmures cessèrent. Jusqu'à que mon corps fut pris de convulsions, brisant aussi bien mes os que mon mental. La course infinie du temps sembla alors se ralentir comme pour me prouver l’erreur que je venais de commettre. Bien que qu’inconscient encore de ce que je venais de faire, une peur panique ébranla mon corps. Un vrombissement se fit entendre et un instant plus tard, je me vis tournoyer dans les airs, projeté à travers les airs (répétition). Propulsé en arrière, cette prison se refermait, laissant naître un raclement scabreux et métallique. Les battants lisses et clairs fermaient doucement la gueule du monstre que j’avais eu le malheur de réveiller.

Une poussière jaunâtre, soulevée par un souffle crée ? du néant, brûlait mon visage, souillait mes yeux qui laissèrent naître et mourir des larmes ensanglantées sur mes joues. Elles n’étaient pas dû à une quelconque tristesse mais tout me laissait présager que plus tard, d’autres en seraient la conséquence ( ???). Sans en prendre conscience, j’étais terrorisé et transis de froid, au point de départ de mon excursion. En un instant j'avais été éjecté de mon esprit comme un vulgaire intrus, une âme qui ne trouvait plus sa place, une quelconque symbiose avec son propre corps. La ville tourbillonnait, et ma vision se troubla. Brisé, je me retrouvais agenouillé, le regard vide.

Soudain la Fillette m'apparut. S'approchant doucement, ses pas silencieux la portaient vers moi. Sa peau rayonnante lui donnait une beauté étonnante (deux –ante, ca sonne bizarre). Elle posa alors une main fine et chaleureuse sur ma joue sans vie. Je craignais qu'elle soit terrifiée par l'âme glacée qui m'habitait. Son regard plein de douceur donnait l'impression d'une générosité, d’ une compréhension étonnante. Seul son corps de jeune enfant m'empêchait de penser que cette âme généreuse(répétition) était tout simplement surprise et curieuse par l'être que j'étais. Alors que nos regards étaient la seule communication établie entre nous deux, son visage perdit de son éclat. Son teint pâlit, laissant comme seule trace de vie des lèvres d'une couleur rougeoyantes, ses yeux plein d'innocence autrefois se noircirent peu à peu, ses joues se flétrirent puis se fendirent laissant apparaître une mâchoire infernale. Terrorisé, j'avais oublié sa main sur ma joue. Désormais des ongles décharnés se refermaient sur ma gorge. Le sang coula.

Sans réaction aucune je fermais les yeux essayant d'échapper à toutes ces horreurs. Aidez moi Maître, sauvez-moi, donnez-moi la force ! Mais à peine avais-je ouvris les yeux que la Femme Angélique apparaissait, la Fillette avait disparu comme les blessures qu'elle m'avait infligées. Elle me regardait, suppliante. Je craignais ce regard suite aux évènements (pas top suite aux) avec la jeune enfant. Alors je cherchais le moindre changement m'indiquant l'arrivée du cauchemar, la destruction du rêve. Je sentais la détresse de La Femme Angélique, sa tristesse m'atteignait de plein fouet. Mais je ne pouvais rien faire, impuissant, mon corps étant cloué au sol. Mes mains trop lourdes semblaient unies telle une obligation de regarder cette scène en sachant que même ma nature ne me saurait d'aucun secours. C'est alors que la noirceur envahit ma vision.
Sa gorge blanche et lisse laissa place à une fine fente qui laissa s'échapper le liquide rougeoyant. Son regard se figea, son visage resta inexpressif, seuls ses yeux me faisaient partager sa souffrance. Egorgée, elle tomba sur le sol, telle une plume nacrée, aussitôt engloutie dans les profondeurs terrestres, les flammes de l'enfer.

Après toutes les horreurs qui s'étaient déroulées sous mes yeux, je retrouvais enfin la liberté de mes mouvements. Au bord du désespoir, je frappais le sol de mes deux mains. Enragé par tous ces échecs et ces visions que je craignais, je découvris que ma capacité à contacter mentalement mon Maître me serait impossible. J'étais toujours beaucoup trop obnubilé par les éléments extérieurs. Mon inconscient, libéré par ma faute, semblait jouer avec mes souvenirs et mes souffrances,mes délires. Seule une aide extérieure pourrait m'aider à atteindre une plénitude me permettant de vaincre mes peurs, mes souvenirs (répétition) Qui voudrait s'y risquer ? Et pourquoi ?

Et sache que le désespoir sera ta seule récompense pour tes premières rencontres avec ton inconscient, tu te sentiras faible. Mais la pire des erreurs serait de pleurer sur ton propre sort ! Ainsi, il te faudra te relever et recommencer, mon Fils.












J’ai mis quelques corrections en rouge, mais j’dois dire que la meilleure pour les conseils literraires c’est Feldwyn

A part le problème de ponctuation (plus les !!! et … recurents) et quelques fautes d’ortho/accords facilement réglables par le correcteur de Word, tu as peut être un peutendances aux répétitions, et à ne pas décrire l’univers dans lequel on se trouve. C’est un peu dommage, on rentre difficilement dans l’univers… Quels temps il fait, humide très sombre, ou plutot entre chien et loup, quels sont les sentiments, les odeurs de l’endroit ?
En fait ça manque un peu de description (et pas que de la description visuelle) à certains endroits.
Maissinon chava !


Vala sinon c’est sympathique comme texte, mais il manque une suite

Tu devrais participer aux Joutes !!!
Viviane
14/02/2005 17:20


Merci bcp pour toi ! je vais corriger tout ca !

voila la suite mais qui prends un autre personnage . Donc pas encore de lein mais ca ne serait tardé !



La forêt semblait frissonner au rythme du souffle automnal . Tous les êtres vivants qui l’habitaient ,créaient ce mystère , mélange de crainte et de douceur aux vues des merveilles qui peuplaient ce lieu .Le soleil lui même, prince des cieux , ne connaissait pas les plus sombres secrets que chaque arbre dissimulait sous ses branchages .Le silence , puissant , assourdissant , régnait alors dans toute sa splendeur , de la plus rassurante à la plus déroutante. Les oiseaux ,eux mêmes , taisaient leur chant , seul l’air tourmentait par leur vol donnait cette impression d’être toujours surveillé par un être dont le calme pesant contrastait avec une puissance latente .

Des pas . Les feuilles mortes se brisèrent sous le poids des bottes . Une foule de sentiments se dégageait de cet individu . A la fois perdu et traumatisé , un désespoir dévoré cette âme où seulement le vide et la néant semblait régner .Pourtant, l’univers forestier ne l’effrayait pas, comme le prouvait son regard perdu vers un horizon voilé de branchages dégarnis . Dans sa main , un fin bâton cisaillait les herbes hautes, laissant suinter la sève au vert profond . Ce geste devenu alors inconscient dénotait la perdition toujours plus proche pour ce garçon .Parfois vifs , d’autres fois plus lents , un va-et-vient balancier . Ses yeux , brouillés de larmes , ne percevait plus rien de réel pour laisser place à un monde vague , flou et amer .Plus il s’éloignait de son Sanctuaire , plus le risque d’errer perpétuellement dans un monde ignoré depuis toujours dans sa formation ,s’accroissait .
Ereinté par ce périple qui n’avait duré que quelques heures , il s’appuya sur un hêtre géant , le souffle court et haché .L’écorce ,épaisse et endurcie, lui blessait l’épaule .Jamais une telle violence ne l’avait entouré .Soudainement ,il s’effondra sur un sol mousseux , un coussin de plume. La nuit commençait à poindre , les rares rayons de soleil faiblissaient , se glaçaient pour abandonner irrémédiablement ce terrain si durement acquis . Alors la nuit redonnait l’aspect bleuté à cette sombre nature .Une présence en ressortait , une aura féminine aussi bien rassurante et maternelle que dangereuse pour ceux qui ne pouvait la comprendre. Habitué , le jeune enfant préférait cette tendre obscurité et ainsi se releva . Après s’être repéré un tant soit peu , il reprit son chemin . Même si les pleurs avaient cessé , sa vision réduite par les milles et une ombres ne lui permettait pas de s’orientait avec confiance . Cela nécessiterait un temps d’adaptation .
Chemin faisant , son orientation ne lui permettait plus de se repérer . Tout semblait se répéter , le chemin , les arbres , les murmures des feuilles qui valsaient jusqu’au sol . La nature endormie jurait avec les bruissements d’animaux nocturnes s’élançant de branches en branches , surpris par cet intrus .Désormais , la tristesse laissait place à la méfiance . Chaque sonorité alertait le garçon éreinté et craintif . Tout cela ressemblait trop aux contes que sa mère avait l’habitude de lui narrer ,sauf que dans son cas nulle princesse et aucun héros ne saurait le sortir de ce pétrin . Les fées connues pour leur gentillesse et leur douceur se métamorphosaient en un souffle d’air glacial derrière la nuque . Les lutins avaient perdu leur visage rempli de sourires et s’enveloppaient d’un habit rouge , deux cornes noires comme l’ébène .Pris de panique , seule la course semblait pouvoir le sortir de ce cauchemar. Le cœur battant la chamade , les yeux fermés , les poings serrés de peur , il courut jusqu'à trébucher sur une racine sortie des profondeurs de la terre. Ses genoux blessés à travers le fin tissu de son pantalon , infligeaient désormais une douleur lancinante. Des ronces semblaient avoir pris racine sur cette chair si tendre , le sang devenu la sève de cette souffrance. C’est alors que le désespoir tenait une place dominante dans l’esprit du garçon . Tout ce qui le rattachait a son Sanctuaire ressurgissait , ajouté à ce qu’il endurait ,les pleurs reprirent . Tous les liens bénéfiques pour lui n’étaient plus assez puissant pour le ramener à son point de départ …pas la peine d’y songer. Mais que faire ? Continuer ainsi des heures durant pour ne trouver qu’une forêt bien plus sombres ? A présent , l’enfant comprit que tout changeait . Pas après pas , il avait détruit le chemin du retour . Non pas au sens physique mais spirituel . Jamais il n’aurait assez de force pour affronter les reproches et les punitions de ses Mères en Second .Il avait perdu le seul être qui l’aimait sincèrement , le reste n’était que superflu à ses yeux , néant . Lui seul pourrait recommencer un semblant de vie ,avec ses propres moyens .
Malgré le désarroi dans lequel il se trouvait , une sorte d’apaisement émergé tel un îlot dans cet océan noir de désespoir . En effet , il savait à présent ce qui lui convenait de faire et rien que cela lui permettait de se relever , les ronces accompagnées de leurs épines s’étaient évanouies …comme par magie .
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