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Faut représenter les identitées culturelles régionales et des différentes communautés? et surtout dans quelles limites?
Le phénomène du régionalisme, du particularisme est sur toutes les lèvres.
Comment défendre et protéger les identités culturelles de chacun?
Faut-il imposer l'apprentissage de langues locales à l'école?
Quel compromis accepter?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les langues et la culture régionales (patrimoine et environnement) sont une part de notre mémoire collective .Problème : là où j'habite et enseigne, près de Montpellier la plupart des élèves ne sont pas originaires de la région . Alors parler d'identité culturelle régionale ! même s'il existe des écoles occitanes (les Calandretas ),je trouve çà superficiel as évident sans racines communes.
oups ben moi pour voir mon petit splitch sur ma région exceptionelle et que je suis sure vous regrettez de ne pas connaitre() allez voir dans le topic "rencontre de train"
Il est toujours bon de se souvenir de ses origines mais je trouve qu'il est pejudiciable d'essayer de se couper au nom de celle-ci.Franchement,le breton et le corse sont peut etre des langues sympas,mais elles n'offrent pas beaucoup d'interet.
Je pense que la culture propre a une region se construit en vivant au sein de cette communaute donc dans une certaine mesure,c'est un patrimoine qui se transmet.Imposer une langue regionnal releve plus d'une volonte de se demarquer que de vraiment transmettre ce patrimoine je trouve.
Ca fait un peu independencia (plouc ^^)
Que de sujets intéressants sur ce forum ces jours-ci!
Franchement,le breton et le corse sont peut etre des langues sympas,mais elles n'offrent pas beaucoup d'interet.
Oups... Mon point de vue sur la question est un peu "à part". Je m'explique. A cause (ou grâce à?) la vie professionnelle de mon papounet, j'ai passé toute mon adolescence dans des cartons de déménagement: tous les 2/3 ans, déménagement dans une région de France différente. Résultat? Je ressens comme un vide, un manque... mais qu'est-ce donc? Et si c'était tout simplement le manque de racines?
J'apprécie et j'envie même les personnes qui sont très attachées à leur région: je reste persuadée que ça donne une dimension supplémentaire à leur patrimoine personnel (entendez par là: personnalité, vécu, sensibilité, etc.). Je ne connais malheureusement pas la Corse (ni les Corses, d'ailleurs), mais en ce qui concerne les Bretons, j'avoue que leur amour si fort pour leur région en fait des personnes très attachantes en général (ben oui, "en général" --> des bûches y en a partout ).
Quand j'étais au lycée (quel est l'affreux jojo qui a osé dire Ca remonte au Moyen-Age?), les élèves pouvaient choisir l'Occitan comme seconde langue. J'avais trouvé ça super!
Bref, tout ce baratin pour terminer par une banalité: pour moi, l'intérêt de conserver une identité régionale est identique à celui de connaître l'Histoire de notre planète (en attendant de pouvoir aller plus loin ): apprendre qui nous sommes. J'ai fait mienne la devise de Montaigne: Connais-toi toi-même. Connaître l'histoire de l'environnement dans lequel j'évolue tous les jours m'aide dans cette lourde tâche. Mais bon, ce n'est que mon avis personnel hein, pas taper
Le sujet est pour moi forcément un sujet polémique quasi au quotidien. Je m'explique.
Breton depuis quelques ( combien ?) générations. Mon épouse aussi.
Sur la culture, sur l'intérêt de conserver la langue: nous nous rejoignons. Je pense même que si nous étions restés sur Quimper (elle écrirait Kemper), nos enfants auraient été dans une des écoles publiques qui enseignent le breton.
Je l'ai déjà écrit, mais les trois portent des prénoms bretons.
C'est au stade d'après que nous divergeons.
Entre régionalisme et jacobinisme.
Ma position: je crois au rôle régalien de l'Etat, à la République, à une péréqutaion nécessaire entre régions.
Elle me répond traité de 1532 (vous le rechercherez ), que les Pays de Loire (vieux débat: Nantes en Bretane ?) sont une région vyvhicole (je vous laisse réfléchir là-dessus), bref elle est (vous l'aurez compris) plutôt régionaliste, autonnomiste.
Un de nos meilleurs amis est très engagé dans le PNV (Parti Nationaliste Basque: de centre droit). Ah ! Que de grandes discussions !
L'exemeple basque est fort intéressant, car il met en exergue les failles de leur discours. Le Pays Basque s'étale sur deux pays: la France et l'Espagne. Le Pays Basque espanol (ou comme il dit: le Pays Basque du Sud) est une région particulièrement riche, auto suffisante. Le regroupement du Sud et du Nord économiquement est donc envisageable largement. Mais de facto, ce ferait au dériment de tégions moins favorisées de l'Espagne.
Culturellement, l'autonomie (voire l'indépendance) est-elle nécessaire au maintien de la langue, des traditions ... ? J'ai la faiblesse de penser que non.
Allez, pour terminer (çà va bondir ?): VIVE LA FRANCE !
Bon alors, je vais mettre mon grain de sel...
Si aujourd'hui ces langues sont en perte de vitesse, ou bien regain d'interet dans certains milieux, c'est bien car l'etat les a chassé, interdites. Aujourd'hui elle fond a nouveau surface grace au bon vouloir de quelques qui veulent, redonner une valeur au patrimoine culturel de leur region. Je vais repondre à la question de Cramou:
La question n'est pas: faut 'il juger que la langue Locale doit etre enseignée en Primaire, ou bien au college ? Mais bien, apprenons a nos enfants l'histoire plus poussé de leur region.
J'ai moi-même pris pendant plusieurs années des cours d'Occitan, et il est evident, que la langue regionale est un plus. Que cela soit, pour comprendre certaines choses (toponymie des lieux, ou bien discussions de petits vieux sur un banc etc etc).
Non je pense que ce regain identitaire est à lier avec deux choses:
Premièrement, ce mouvement fait parti d'une dynamique cyclique. En effet, l'etat apres avoir longtemps interdit et opprimé ces particularismes sous pretexte de l'etat "un et indivisible", a brimé ces minorités. Il en suit donc, je dirais logiquement un regain d'importance.
Deuxièment une cause peut étre moins evidente, est le fait que l'on n'ensigne pas l'histoire des regions. Qui a entendu parler precisement de l'histoire du Duché de Toulouse ? Les gens aujourd"hui regrettent cela, ils veulent connaitre, leur environnement, et pas seulement superficiellement, mais en profondeur.
Enfin bon, comme dirait Dom, Vive la France oui ! Mais bon, même si je suis profondement attaché au terroir qui est le mien, je ne pense pas que l'on puissse aujourd'hui institutionalisé la langue regionale à l'ecole, si ce n'est sous forme d'histoire de la region, et d'assimilation des bases langagières, voila
PS:AELGHIR tu es d'ou exactement ? Je suis de St Gely
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
De Juvignac,depuis 12 ans;avant sur Montpellier (prononcer Montpéllier!)depuis toujours,et profondément SUDISTE !le très riche patrimoine de notre PAIS me passionne et j'essaie de le faire aimer à mes élèves ,même si beaucoup n'en sont pas originaires,et çà fonctionne bien avec certains(L'an dernier,nous avons bossé en inter-disciplinarité sur la VIA DOMITIA dans ma classe ,cette année,c'est plutôt le Néolithique ,avec journée ,visite et atelier ,au village chalcolithique de Cambous ,ainsi qu'une sortie à Agropolis Muséum sur les 1ers
paysans.
PS:ce week-end(24&25) IV salon du patrmoine antique avec entre autres des démonstrations de combats de gladiateurs à Murviel-lès-Montpellier
PS2:mon 1er poste a été ST Gély,il y a... oh!non!tant que çà...!
A plus,Durandal!
La question pour moi n'est pas de savoir s'il faut représenter les identités régionales : elles se représenteront trés bien toutes seules.
Je n'ai moi non plus pas d'identité ni de racines trés définie. Je suis issu de pied-noirs et autant vous dire que ma famille est un vrai melting pot à elle toute seule bien qu'il y ait une bonne moitié d'espagnols.
Je suis bien dans mon Dauphiné d'adoption mais je ne ressens pas pour autant le besoin d'en connaitre l'histoire, le patois et tout le toutim.
Si je devais me définir, je dirais que je me sens aujourd'hui nettement...européen.
A ce titre, je comprend le besoin d'une identité "proche" pour nombres de gens car alors que les frontières (physiques et mentales) s'éloignent, il leur faut des points de repère pour les remplacer. Alors peut-être qu'il faut effectivement consacrer une partie du budget, de l'effort européen à la mise en place de structures "régionales", pour rassurer, cadrer la conscience locale.
Et pour terminer, je vais plus loin que Dom : VIVE L'EUROPE !
Boarf, tu sais, toutes les occasions sont bonnes a prendre, tu verras d'ici quelques temps..; Enfin bon, non je me vexe pas... MAis ces identités regionales alors ???
as évident sans racines communes.
).
): apprendre qui nous sommes. J'ai fait mienne la devise de Montaigne: Connais-toi toi-même. Connaître l'histoire de l'environnement dans lequel j'évolue tous les jours m'aide dans cette lourde tâche. Mais bon, ce n'est que mon avis personnel hein, pas taper 
