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Reuméheurk et Jielya
(Sujet créé par Aramina l 23/01/04 à 11:19)
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Aramina
03/01/2004 02:27
Jamais Contente !

Après la conversation sur les classiques, je me suis permis de 'moderniser' une oeuvre plus que celebre. Je m'excuse par avance auprès des puristes qui prendraient cela pour un blaspheme. J'en en effet pris de très très grandes libertés pour l'histoire. Le texte contient encore pas mal de fautes, cela devrait être réglé demain soir. Je le post quand même ce soir pour ceux qui voudraient occuper un dimanche pluvieux. L'histoire se déroule en 3 actes. Le texte étant plutot très long, je ne vous livre ce soir que l'acte 1 (la suite dans quelques jours)

Acte 1

L'action se passe sur la belle Sérona, région bénie des dieux. Mais sur ses terres emplies de merveilles, où les arbres frôlaient les cieux et l'eau cristalline lavait les peines, deux grandes races s'affrontaient. L'origine de la querelle s’abîmait dans le gouffre du temps, mais le chef des Orcs et le Roi des Elfes perpétuaient cette inimitié millénaire.

Reuméheurk, fils et héritier du chef des Orcs errait entre les arbres de la foret de son père. Vide était son cœur et sa vie semblait l’abandonner comme les feuilles mourantes quittant les arbres en cette douce après-midi d'automne. Ses pas désolés finirent par le mener dans une minuscule clairière où la source de la ville naissait entre les rochers. L'eau fila entre ses doigts, bleue et claire, l'eau qui lui rappela les yeux si tendres de sa Reusalirk. De sa large poitrine naquit un soupir à faire plier les troncs les plus robustes... Reusalirk, qu'avait-elle choisit de devenir prêtresse ? Pourquoi prononcer ses vœux qui la tiendraient loin de lui ? Tout à sa détresse, Reuméheurk s'affala sur un rocher et rejeta sa tête en arrière. Dans le ciel, les nuages formaient d'étranges dessins se mêlant et s'éloignant selon les vents.
Un bruit. Reuméheurk en était certain, ce n'était pas un bruit naturel. Quelqu'un se déplaçait dans les fourrés. Le plus silencieusement possible, il s'accroupit, prêt à bondir. Les bruissements, bien que discrets, étaient de plus en plus perceptibles. L'héritier unique n'aurait pas dû s'éloigner seul en ces temps de haine, il le savait. D'un seul coup, deux formes bondirent à travers les branches, atterrissant à quelques pas de l'orc terrifié :
‘YYEEEEUUUUURRRRRK
- Alors mon brave, ne combats-tu pas l'ennemi ?’
Reuméheurk se jeta sur la première créature, tentant de planter ses dents dans la cuisse adverse. La seconde le ceintura et l'envoya bouler dans l'herbe avant de se jeter sur lui. Après quelques coups sans conséquence, les deux se séparèrent enfin. Les deux nouveaux arrivants éclatèrent de rire tandis que Reuméheurk se relevait, irrité, et retournait s’asseoir prés de l'eau.
‘Allons Reuméheurk ! As-tu perdu le sens de l'humour ? Est-ce ainsi que tu accueilles tes amis ! Guercutieurk ! Dis quelque chose toi !
- Benveulieurk a raison, ne fait pas cette tête ! Quelque chose te tracasse ? Oh oh, mais ne s'agirait-il point de notre belle prêtresse ?’
Guercutieurk fit quelques pas en se déhanchant et en agitant coquettement une de ses mains
‘Reuméheurk... je vous en prie... Mon cœur aussi brûle pour vous, mais je ne peux... Mon destin est déjà tracé...’
Les deux compères éclatèrent de rire et Reuméheurk, excédé, se leva pour quitter la clairière. Guercutieurk se précipita pour le retenir en lui attrapant le bras.
‘Excuse-moi, ne te vexe pas. L'amour te rend donc si susceptible ? Faut-il vraiment que cette diablesse t'ait envoûté pour te rendre si maussade ! Et bien ami, embrasse-moi ! Je puis te donner l'occasion de la revoir bientôt...’
A ses mots Reuméheurk se figea. La revoir ! Pouvoir lui parler une dernière fois et peut-être la convaincre de revenir sur sa décision !
‘Comment ! Dis-moi où, que j'y vole !
- Cette semaine est semaine de fête. Pour la venue du printemps, le Crazy Orc Palace organise une série de soirées costumées. J'y ai mes entrées et la rumeur dit qu'elle s'y rendra.
- Ne perdons plus un instant alors ! Préparons-nous et nous irons ce soir même’
Sur ces mots ses deux amis l'encadrèrent et, bras-dessus bras-dessous, ils rentrèrent vers la ville afin de s’apprêter pour l'occasion.

Au même moment, dans sa chambre immaculée, une jeune elfe se contemplait en son miroir. Sa mère, ravie de l'allure de sa fille dans son nouveau déguisement, la regardait d'un air attendri.
‘Ma douce... Vous serez le joyau de cette soirée. N'oubliez pas vos manières, le Comte Faryl sera présent et vous devez faire bonne figure devant votre futur époux.’
Jielya avait eu du mal à se faire à l'idée d'épouser un elfe qu'elle ne connaissait pas. Mais fille unique, elle devait assurer rapidement la succession de son père, en lui offrant un petit-fils. Elle pirouetta sur elle-même pour contempler une dernière fois les effets de sa robe vaporeuse. Mille diamants cascadaient sur sa blonde chevelure et sur les bords de sa figure, ne laissant apparaître que son visage enchanteur. Sur le moment, la Déesse des rivières lui avait parut un bien étrange déguisement. Mais Jielya devait reconnaître que sa nourrice avait vu juste, et que la tenue lui allait à la perfection. Anxieuse à l'idée de sa première rencontre avec Faryl, elle suivit sa mère dans les escaliers qui menaient à la cour des carrosses.

Le soir venu, nos trois jeunes orcs étaient méconnaissables. Ils eurent bien du mal à traverser la forêt, tant leurs habits s'accrochaient à la nature. Reuméheurk aurait aimé un costume plus fier, mais seuls les habits d'ent étaient ce soir là disponibles à la boutique. A défaut d'être chevaleresque, peut-être que l'aspect sagesse impressionnerait sa douce. En attendant, ils avaient doublé de carrure et ne se glissaient que difficilement entre les arbres. Sans parler de leurs branches en mousse qui se coinçaient à chaque occasion. Et Reuméheurk suffoquait. La marche était longue et seuls deux orifices pour les yeux et un pour la bouche laissaient passer la brise nocturne.
Au bout d'une marche qui leur parue interminable, ils arrivèrent sur le chemin de terre battue qui menait aux plaines. Au loin les lumières du Crazy Orc Palace annonçait la fin prochaine de leur parcours.

Le carrosse s’arrêta devant l'entrée. Tout autour de Jielya et de ses parents s'activaient des membres de la noblesse elfique. Jielya ne put cependant en reconnaître aucun, tant les costumes rivalisaient d'ingéniosité. Elle aperçut même un jeune dragon plein de fougue entrant dans le palace. Peut-être était-ce son Faryl ? Comment le distinguer des autres ?
Alors qu'ils avançaient vers les portes, tous s'écartèrent, ayant reconnu l'emblème royal sur le carrosse. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la salle de la fête, Jielya manqua de s'évanouir. L'atmosphère était chaude, suffocante, et le plafond disparaissait sous des lambeaux de fumée. Les premiers invités devaient être là depuis des heures. Le patron, un humain, vint les recevoir et les accompagna à la loge royale.
Sur scène, une vingtaine de danseuses, elles-aussi humaines, s’exécutaient pour le plaisir de tous. Les costumières avaient dû manquer de moyen, ce qui étonna Jielya. Le Crazy Orc Palace était très réputé et son propriétaire devait être richissime. Pourtant, les faits étaient là. Les jeunes filles étaient apparemment déguisées en paon. Et leurs grandes roues, roses ou blanches, s'agitaient somptueusement au rythme de leurs pas. Mais le reste du costume laissait à désirer, et bien peu de tissu couvrait le corps des demoiselles. Les costumières n'avaient même pas eu de quoi leur habiller le buste. Les humains semblaient vraiment d'étranges personnes pour Jielya. Captivée par ces créatures dévêtues, elle s'accouda au balcon et s’absorba dans la magie des chorégraphies.

Les trois orcs arrivèrent enfin au portail. Un humain, large et grand pour sa race, s’approcha d’eux.
‘ Le Crazy Orc Palace est ravi de vous accueillir. Si je peux prendre vos invitations…
- Laisse donc Martin, c’est moi Guercutieurk. Cesse donc tes courbettes avec moi, et libère nous la voie.
- Guercutieurk, mais que fais-tu ici ? Ce n’est pas une soirée pour vous, mes braves
- Seuls nous-même pouvons en juger, laisse-nous donc entrer ! ‘
Nos trois amis dégagèrent le passage à coup de coudes et s’engouffrèrent dans la salle. Tous les trois étaient plus qu’ivres, deux de vins et un d’amour.
Dans la salle, les festivités allaient bon train. Sur la piste, les convives méconnaissables dansaient joyeusement tandis que sur scène le spectacle continuait. Les danseuses n’attirèrent que peu le regard de Reuméheurk. Le folklore humain le mettait mal à l’aise. Pourquoi tant tenir à exposer des peaux si blafardes ? Mais autre chose le tracassait bien plus. Les silhouettes des invités… Beaucoup étaient trop fines pour appartenir à des orcs.
‘ Benveulieurk ! Benveulieurk ! Je t’en prie écoute-moi donc ! Et regarde autour de toi ! Si ces gens sont des orcs, alors que nos Dieux me fassent elfe ! Où donc m’avez-vous entraîné ?
- Par les 12 enfers voilà que tu as raison… Le Crazy ne reçoit pourtant pas beaucoup d’autres races. En tout cas, cela explique pour les danseuses. Et bien soit, nous sommes à une fête humaine ? Profitons-en. J’ai connu une humaine en mon temps… Elle se montra bien peu farouche. Peut-être sont-elles toutes de la même sorte ! Et le buffet me paraît tout aussi correct. Détends-toi Reuméheurk, et profite ! Peut-être l’une d’entre elle te fera oublier ta Reusalirk ! ‘
Les épaules de Reuméheurk s’affaissèrent. Oublier sa Reusalirk ? Quel miracle le pourrait ? La fête lui semblait soudain sinistre, tous ces bruits insupportables. Il suivit tant bien que mal ses amis qui se frayaient un chemin vers les outres ventrues. Tandis que ceux-ci se servaient généreusement, Reuméheurk préféra s’exiler dans les couloirs plus paisibles.

Jielya transpirait dans la chaleur étouffante. Elle sentait la poudre argentée qui lui recouvrait le corps s’écouler le long de ses tempes. Elle ne pouvait décidément pas se présenter si poisseuse à celui qui partagerait ses jours. Dans une révérence, elle quitta la loge et se dirigea vers les salles d’eau. Le couloir était bien plus frais, et les bruits moins assaillants. Contre le mur du fond, un ent se dessinait. Jielya adorait les légendes sur ces créatures et un léger sourire lui vint aux lèvres. Comme s’il avait sentit son regard sur lui, Reuméheurk leva la tête et la regarda droit dans les yeux.
Des yeux si triste…
Elle apparaissait telle une Déesse…
Des yeux si doux…
Si les yeux de Reusalirk le touchaient, tout le corps de la jeune fille l’appelait
Des yeux si tendres…
Les mille diamants de ses cheveux ne pouvaient eux-même rivaliser avec son visage…

Ne sachant pas eux-même ce qu’ils faisaient, les deux enfants s’approchèrent l’un de l’autre. Dans une infinie tendresse, ils s’enlacèrent pour s’échanger le plus beau des baisers…
‘ Ma dame, je ne sais ce qu’il me prend, je ne voulais pas vous offenser…
- Si vos offenses sont toutes telles que celle-ci, que ne donnerais-je pour les recevoir…
- Jielyyyya !
- Ma nourrice ! Je ne peux rester plus ! Allez sur la piste, je vous y retrouverai.
Reuméheurk quitta précipitamment son aimée tandis que Jielya rassurait sa nourrice inquiète de ne pas la trouver. Avec son aide, elle se remaquilla vivement, espérant que le fard cacherait la rougeur de ses joues. Que faisait-elle donc ! Son cœur semblait vouloir s’échapper de sa poitrine. Que diraient ses parents s’ils découvraient ses actions ! Ses mains tremblaient au souvenir du baiser. Et si c’était Faryl ! Quel plus beau commencement pour leur mariage ! Sa mère choisit ce moment pour apparaître entre les fontaines…
‘ Jielya, ma belle, le moment est venu de rencontrer ton futur époux. Je lui ai promis que tu lui accorderais une danse ce soir ’ La reine ne put retenir sa surprise au rire de joie de sa fille. C’est à moitié courante qu’elles rejoignirent la salle principale.
‘ Mère ! Ne me faites point languir, où est donc mon aimé !
- Ma fille, je suis si heureuse de vous voir si empressée. Voyez-vous le héros en armure d’or là-bas ? C’est Faryl, n’a-t-il pas l’allure d’un roi ? ‘
Jielya sentit le sol se dérober sous ses pieds. Les lumières des lustres grandioses tournèrent dans une ronde folle. Ce chevalier ? Ce n’était pas possible ! Qu’avait-elle à faire d’un chevalier ! Ces yeux… ce sont des yeux comme l’ent qu’elle pouvait aimer, pas une armure d’or ! Les larmes aux yeux, Jielya s’adossa à la colonne la plus proche. Sa mère interprétant mal l’émotion de sa fille, s’éclipsa pour la laisser à ce qu’elle pensait être son bonheur. Elle retourna à la loge royale, voulant admirer la magie de leur première rencontre.
Une musique passa, puis une deuxième. L’elfe en armure faisait virevolter maintes cavalières sur des airs enlevés. Toutes semblaient prêtes à se battre pour un instant dans ses bras. Jielya aurait tout abandonné pour qu’il s’entiche de l’une d’entre elles. Le mariage devait être annulé. Quelle importance que le rang de son amour ? S’il n’est pas comte, son père pourra lui donner ce privilège. Elle ne pouvait envisager sa vie avec un autre. Faryl finit sa danse et se retourna. Leurs regards de croisèrent, il lui sourit. Il savait qui elle était. Elle ne supporterait pas qu’il la touche. Elle sursauta quand une main se posa sur son épaule. Elle se retourna vivement pour tomber face aux yeux de son aimé. Jamais elle ne supporterait de devoir les oublier. Elle prit cette main et entraina Reuméheurk au milieu de la foule, loin de Faryl qui tentait de la rejoindre. Dans un grand éclat de rire, ils se mirent à tourner, tourner, bousculant les couples aux manières plus conventionnelles. Et pour la deuxième fois, leurs lèvres se rejoignirent, les enveloppant dans un nuage d’extase pure.
La reine, folle de rage, quitta la loge et couru vers la piste, oubliant ses manières et hurlant le nom de sa fille. Non loin Guercutieurk et Benveulieurk accouraient pour rejoindre Reuméheurk.
‘ JIELYYYYYYYAAAAA ! ’
Paniquée, la jeune elfe lacha son amant. Plein d’incompréhension, Reuméheurk voulu rejoindre sa belle mais ses deux amis le retirent. La Reine aggripa sa fille et l’emporta dans les escalières menant aux loges, laissant l’amant paralysé.
‘ Jielya ! Comment ! Comment as-tu pu faire un si grand outrage à ta famille !
Devant la colère de sa mère, la malheureuse tenta désespérement de s’expliquer
‘ Mais mère, c’est lui que j’aime ! Il fera un aussi bon époux, pourquoi ne pas le rencontrer avant de le juger !

Benveulieurk tirait vainement Reuméheurk vers la sortie.
‘ La fête est finie pour nous mon ami, il est plus que temps de disparaître
- Mais je ne veux partir sans savoir où la revoir ! ’

La Reine tremblait de rage, traînant sa fille de plus belle.
‘ Un bon époux ! Êtes-vous donc si sotte ! Un orc par chez nous ! Et le fils de leur monstre de chef pour compléter le tout !

‘ Pour la trouver, vous n’aurez aucun mal. Mais je doute que votre père apprécie votre rencontre avec une princesse elfe.
A ce mot, Reuméheurk frissonna. Sa reine, une elfe ? Ce n’était pas possible. Dans son incrédulité, il arracha son masque pour mieux voir la princesse Jielya. La fille de son pire ennemi.
Elle ne put en croire ses yeux lorsque de sous le masque apparut la peau grisâtre. Le fils de son pire ennemi.
C’est accablés que les deux amants se quittèrent.

Les trois orcs courraient presque lorsqu’ils atteignirent le couvert des arbres. De rage, Reuméheurk arracha son déguisement et frappa contre un arbre.
‘ Reuméheurk, qu’as-tu fais ! Et Reusalirk, l’oublies-tu ? Il te sera plus facile de marier une déesse que n’importe laquelle des elfes ! Cherche à la revoir, et tu y perdras la vie !
- Mais si je ne la revoie pas, je perds mon âme. Libre à vous de partir, moi je dois la rejoindre. Elle doit savoir que sa race ne compte pas à mes yeux.
- Il n’est plus temps de poèsie, laisse ton âme et tes paroles stupides ! Les démons me poursuivraient que je ne mettrais le pied chez les elfes. Viens, rentrons chez nous, et parle-moi de Reusalirk.
Reuméheurk se remit à courir. Mais il le fit seul. Ses pas l’éloignaient de ses deux amis tandis qu’il courait vers le château des elfes.
Lirkae
03/01/2004 20:35
Encore et toujours Novice


effectivement..4 pages sont en train de s'imprimer...encore qq chose que je vais lire ce soir à la place de °le rouge et le noir° tiens !

EDIT du 4/01 :
C'est marrant comme tout ! la belle et le troll ! Et puis la substitution des prénoms ! tout à fait...charmant !
vivement la suite !
Aramina
05/01/2004 19:48
Jamais Contente !

Si vous n'avez pas le temps de poster des commentaires, est ce que ce qui passent par ici pourront dire s'ils ont lu le texte (et si la suite les interesse). Juste pour savoir si je laisse le reste a l'etat de brouillon sur mon pc ou si je prends la peine de traquer les fautes ;p
JustBob
05/01/2004 21:20
Joyeux Barbare

Comme une impression de déjà-vu, héhé.

J'aime bien ce style de texte, de plus je trouve ton écriture très agréable. Effectivement, il y a un certain nombre de fautes à corriger.

Des yeux si triste…
Elle apparaissait telle une Déesse…
Des yeux si doux…
Si les yeux de Reusalirk le touchaient, tout le corps de la jeune fille l’appelait
Des yeux si tendres…
Les mille diamants de ses cheveux ne pouvaient eux-même rivaliser avec son visage…


Très bien sur le principe... mais, en pratique, à retravailler à mon avis. Remarque j'suis bien incapable de suggérer autre chose...

Cela-dit, je ne comprends pas comment l'Orc ne réalise pas qu'il a affaire à une elve. Elle ne porte pas de masque, me semble-t-il ?
Le coup de foudre doit passer entièrement par le regard et déclencher quelque chose d'animal chez l'un et l'autre. Donc peut-être revoir le passage cité plus haut par rapport à ça.

Pour un effet comique, peut-être insister sur l'opposition Reuméherk / Faryl (ce dernier doit peut-être être un peu plus décrit : il DOIT être le gendre idéal : beau, grand, fort et tout le tsoin-tsoin.).
De plus, le prince charmant version orc... c'est pas top crédible (et c'est ça qui est bien). Il doit donc avoir LE quelque chose qui fait craquer : la gentillesse, la poésie, la fougue, un gros z... euh.. je m'égare là... Perso, j'imagine pas trop mal un style "Cyrano" pour ce personnage.

T'as vu "Roméo et Juliette" avec Léonardo ditrucmachin et Claire Danes ? Il y a quelques inspis qui peuvent être sympas. Un petit côté rock'n'roll qui irait à ravir aux orcs (avec un petit langage argotique à la San Antonio ou à la "banlieusarde"...).

En conclusion, un aspect plus "déjanté" collerait bien à l'idée du texte.
Cela-dit, il est très bien comme cela, malgré mes "critiques".

J'ose espérer que ces quelques réflexions ne déclencheront pas sur moi les foudres de l'Amyrlin...

Merci pour ce joli texte Dame Aramina, j'attends la suite avec impatience.

JustBob
Aramina
05/01/2004 22:57
Jamais Contente !

Merci pour ces commentaires, peut etre que je vais reprendre un peu celui la avant de mettre la suite. Pour l'elfe, pour moi ils n'ont pas un visage particulier (et c'est pour ca que j'ai précisé que sa coiffe lui couvre les oreilles)
Encore merci
Zacharias
06/01/2004 10:01
Ménestrogier

Merci pour ce moment de detente. Et quelle bonne idee que de faire une adaptation d'une piece de theatre.

C'est tres bien ecrit comme d'habitude et le texte est fluide.

Je trouve que la scene du coup de foudre n'est pas assez intense. Il manque peut etre les sensations resenties par l'elfe.

Comme JB je penses qu'il faut decrire un peu plus Jaryl

Pour renforcer la scene de la fuite des orcs, il manque les gardes des elfes a leur poursuite.

Je ne peut moi aussi que te conseiller de voir le film "Romeo et Juliette" avec Leonardo qui est une tres bonne adaptation.
Il y a une scene ou les 2 amoureux se regardent a travers un aquarium pour leur premiere rencontre lors de la fete me semble t'il. Tu pourrais t'en inspirer pour renforcer ta scene de rencontre.

En conclusion : la suite, la suite, la suite...

Zac'
JustBob
06/01/2004 10:26
Joyeux Barbare

Très bonne adaptation, je ne sais pas... mais elle a au moins le mérite d'être originale.
Zacharias
06/01/2004 10:31
Ménestrogier

Mon cher JB comme on dit les gouts et les couleurs...
Dom
23/01/2004 11:19
Ménestrels et cochons: tout y est bon !

Merci Aramina. Je dois avouer que je viens seulement de le lire, et que je regrette (égoïstement ) de ne pas l'avoir pas fait avant.

Je rejoins JB sur l'opposition entre le beau et le laid, le promis et l'amant. Elle aurait pu être plus marquée.

La suite !
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